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Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
laporte se met en retrait de la ffr
marchal- Centre de presse
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Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Le Pognon et le Rugby
Il touchera son salaire. C’est tout ce qui l’intéresse .
Enfin ce n’est pas vraiment rigolo.
Enfin ce n’est pas vraiment rigolo.
le radis- Team modo
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Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Le Pognon et le Rugby
marchal a écrit:laporte se met en retrait de la ffr
Qu’est-ce que c’est c’est que cette enfilade…il se met en retrait mais reste président! C’est un sketch.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/federation-francaise-de-rugby-laporte-choisit-la-mise-en-retrait-mais-reste-president-un-tour-de-passe-passe-13442822.php
Fédération française de rugby : Laporte choisit la mise en retrait mais reste président, un tour de passe-passe ?
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Le président de la FFR entend confier ses prérogatives à un président-délégué après avoir rencontré la ministre des Sports jeudi. Ses opposants dénoncent une manoeuvre d’enfumage
Une réplique de forte intensité. Voici comment on pourrait résumer de manière imagée la décision prise ce lundi par Bernard Laporte, six jours après le séisme qu’avait constitué sa condamnation à deux ans de prison avec sursis, deux ans d’interdiction d’exercer l’activité de président de la FFR et 75 000 euros d’amende, pour corruption, trafic d’influence et prise illégale d’intérêts. Selon les termes d’un communiqué diffusé par la FFR dans la soirée, l’ancien sélectionneur « a fait part au bureau fédéral de sa volonté de suivre « à la lettre » l’injonction du comité d’éthique » de la Fédération.
À savoir ? Sa mise « en retrait à titre provisoire le temps de la décision pénale définitive ».
Que suppose une telle opération ? Que Bernard Laporte reste le président de la FFR, mais « qu’il ne participera plus aux différentes instances décisionnelles et ne signera plus aucun engagement au titre de la fédération ». Une mesure qui prendra effet jeudi, date à laquelle l’entrevue avec la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera doit avoir lieu.
Simon ou Buisson ?
Ce n’est que ce jour-là qu’interviendra la désignation d’un président-délégué qui héritera des prérogatives présidentielles. Un poste pour lequel Serge Simon, vice-président, et Patrick Buisson, vice-président en charge du monde amateur, sont pressentis.
Pour réaliser une manoeuvre qui, selon ses détracteurs, revient à tirer un rideau de fumée face au feu nourri des critiques dont elle est la cible, la gouvernance fédérale s’appuie sur l’article 13 du règlement intérieur de la FFR.
Un texte qui stipule : « Un seul des vice-présidents peut également se voir confier par le président, le titre de président-délégué. En sus de ses domaines d’intervention ou de responsabilité, il intervient alors en lieu et place du Président chaque fois que celui-ci est empêché ou l’y autorise. »
La soupape existe donc. Pas sûr cependant qu’elle suffise à infléchir la ligne dure adoptée par le ministère des Sports dans ce dossier. Dès dimanche, dans un entretien à « L’Équipe », Amélie Oudéa-Castera avait remis en cause le bien-fondé réglementaire et statutaire d’un stratagème qui avait été éventé : « Aucun ‘président délégué’ n’a jamais été choisi par les clubs. Une telle situation ne peut pas valablement durer pendant des mois. Surtout dans un contexte où la FFR fait face à des échéances et des enjeux cruciaux. »
À son tour, l’opposition a donc dénoncé le tour de passe-passe. « La notion de mise en retrait, je ne la vois nulle part dans les statuts. Et le président-délégué, c’est un concept qui m’échappe », attaque Florian Grill, président de la Ligue Île de France : « Je continue à penser que l’urgence, c’est d’apaiser et de rassembler le rugby. Or le côté jusqu’au-boutiste n’est pas idéal. J’en appelle de nouveau le comité directeur de la Fédé à prendre ses responsabilités : les clubs ont le droit à la parole. »
Une manière claire de faire une nouvelle fois écho à la position du ministère des Sports qui réclamait dès la semaine dernière de nouvelles élections. La tête de file d’Ovale Ensemble semble lui aussi décider à maintenir la pression : « Je suis inquiet de cette position qui prend en otage tout le rugby français. »
Fédération française de rugby : Laporte choisit la mise en retrait mais reste président, un tour de passe-passe ?
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Le président de la FFR entend confier ses prérogatives à un président-délégué après avoir rencontré la ministre des Sports jeudi. Ses opposants dénoncent une manoeuvre d’enfumage
Une réplique de forte intensité. Voici comment on pourrait résumer de manière imagée la décision prise ce lundi par Bernard Laporte, six jours après le séisme qu’avait constitué sa condamnation à deux ans de prison avec sursis, deux ans d’interdiction d’exercer l’activité de président de la FFR et 75 000 euros d’amende, pour corruption, trafic d’influence et prise illégale d’intérêts. Selon les termes d’un communiqué diffusé par la FFR dans la soirée, l’ancien sélectionneur « a fait part au bureau fédéral de sa volonté de suivre « à la lettre » l’injonction du comité d’éthique » de la Fédération.
À savoir ? Sa mise « en retrait à titre provisoire le temps de la décision pénale définitive ».
Que suppose une telle opération ? Que Bernard Laporte reste le président de la FFR, mais « qu’il ne participera plus aux différentes instances décisionnelles et ne signera plus aucun engagement au titre de la fédération ». Une mesure qui prendra effet jeudi, date à laquelle l’entrevue avec la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera doit avoir lieu.
Simon ou Buisson ?
Ce n’est que ce jour-là qu’interviendra la désignation d’un président-délégué qui héritera des prérogatives présidentielles. Un poste pour lequel Serge Simon, vice-président, et Patrick Buisson, vice-président en charge du monde amateur, sont pressentis.
Pour réaliser une manoeuvre qui, selon ses détracteurs, revient à tirer un rideau de fumée face au feu nourri des critiques dont elle est la cible, la gouvernance fédérale s’appuie sur l’article 13 du règlement intérieur de la FFR.
Un texte qui stipule : « Un seul des vice-présidents peut également se voir confier par le président, le titre de président-délégué. En sus de ses domaines d’intervention ou de responsabilité, il intervient alors en lieu et place du Président chaque fois que celui-ci est empêché ou l’y autorise. »
La soupape existe donc. Pas sûr cependant qu’elle suffise à infléchir la ligne dure adoptée par le ministère des Sports dans ce dossier. Dès dimanche, dans un entretien à « L’Équipe », Amélie Oudéa-Castera avait remis en cause le bien-fondé réglementaire et statutaire d’un stratagème qui avait été éventé : « Aucun ‘président délégué’ n’a jamais été choisi par les clubs. Une telle situation ne peut pas valablement durer pendant des mois. Surtout dans un contexte où la FFR fait face à des échéances et des enjeux cruciaux. »
À son tour, l’opposition a donc dénoncé le tour de passe-passe. « La notion de mise en retrait, je ne la vois nulle part dans les statuts. Et le président-délégué, c’est un concept qui m’échappe », attaque Florian Grill, président de la Ligue Île de France : « Je continue à penser que l’urgence, c’est d’apaiser et de rassembler le rugby. Or le côté jusqu’au-boutiste n’est pas idéal. J’en appelle de nouveau le comité directeur de la Fédé à prendre ses responsabilités : les clubs ont le droit à la parole. »
Une manière claire de faire une nouvelle fois écho à la position du ministère des Sports qui réclamait dès la semaine dernière de nouvelles élections. La tête de file d’Ovale Ensemble semble lui aussi décider à maintenir la pression : « Je suis inquiet de cette position qui prend en otage tout le rugby français. »
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Le Pognon et le Rugby
Bien que dispensé de peine, il me semble que Simon également a été condamné. PAs sûr qu'il soit en pôle.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Re: Le Pognon et le Rugby
patrick a écrit:Bien que dispensé de peine, il me semble que Simon également a été condamné. PAs sûr qu'il soit en pôle.
Il me semble quil a été relaxé.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
Laporte, le Balkany du rugby !
tonysoprano- J'aime l'Union passionnément
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Re: Le Pognon et le Rugby
Rugby : Laporte se met en retrait de la FFR, une « première prise de conscience », estime la ministre des Sports
https://www.sudouest.fr/sport/rugby-laporte-se-met-en-retrait-de-la-ffr-une-premiere-prise-de-conscience-estime-la-ministre-des-sports-13445269.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby-laporte-se-met-en-retrait-de-la-ffr-une-premiere-prise-de-conscience-estime-la-ministre-des-sports-13445269.php
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ffr-bernard-laporte-le-retrait-du-retranche/1370994
FFR : Bernard Laporte, le retrait du retranché
Bernard Laporte appuyé par son bureau fédéral a choisi de se mettre en retrait à titre provisoire de sa fonction de président. Une décision loin des injonctions du ministère et d'une majeure partie du monde du rugby.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
Au lendemain de la parution de l'interview de Bernard Laporte au JDD, le bureau fédéral, convoqué lundi matin, n'allait pas virer de bord. Cette instance concentre la garde rapprochée de M. Laporte, au sens trumpiste du terme, les plus fidèles soutiens, devenus au fil du temps les plus endurcis de tous. Ils sont aussi ceux qui ont endossé jusqu'à l'aveuglement la politique et les méthodes du président.
Parmi eux, aujourd'hui, les jusqu'au-boutistes terrorisent ceux qui ne sont pas loin de penser que tout cela va trop loin. Devant son bureau, M. Laporte a « fait part de sa volonté de suivre "à la lettre"l'injonction du comité d'éthique de la FFR (transmise vendredi). » Et devant M. Laporte, le bureau « a décidé à l'unanimité d'appliquer "à la lettre" l'injonction du comité d'éthique. Il lui est demandé de se mettre en retrait à titre provisoire,le temps de la décision pénale définitive. Ce qui implique notamment qu'il ne participera plus aux différentes instances décisionnelles (bureau fédéral et comité directeur) et ne signera plus aucun engagement au titre de la FFR. »
Puis le bureau a précisé que « la désignation d'un président-délégué interviendra en lieu et place du président, jusqu'à décision pénale définitive (l'échéance du recours devant la Cour d'appel de M. Laporte, condamné mardi dernier pour corruption, trafic d'influence et prise illégale d'intérêts dans le cadre de ses fonctions, est inconnue). »
Enfin, le bureau a prévenu que « dans ses effets, Bernard Laporte demeure président de la FFR. » Donc : un président-délégué - fonction inventée après la réélection en 2020 et taillée sur mesure, à l'époque, pour Serge Simon - devrait présider en lieu et place du président qui demeure président tout en ne participant plus à aucun bureau fédéral ni comité directeur. Les usines à gaz et autres Kamoulox peuvent aller se rhabiller. Les mollusques à coquilles qui s'accrochent à leur rocher aussi. « Afin de respecter les instances de tutelle, la FFR souhaite que cette décision soit exécutoire après la rencontre entre le président et Madame la ministre (jeudi). »
La posture choisie par le bureau démontre au moins deux choses : M. Laporte et le bureau fédéral ne tirent aucune conséquence de la condamnation pénale prononcée par un tribunal correctionnel ; ils repoussent d'un revers de main l'appel à une démission (de M. Laporte et, collectivement, du comité directeur) pour s'en remettre à de nouvelles élections dans les plus brefs délais, option recommandée par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, qui a dans ce dossier le soutien du président de la République Emmanuel Macron.
Le bureau fédéral s'est retranché derrière l'avis du comité d'éthique, mais celui-ci ne serait pas parfaitement aligné avec les statuts de la FFR. L'article 13 du règlement intérieur de la fédération permet la désignation d'un « président-délégué » parmi ses vice-présidents à la condition que le président en fonction soit « empêché ». Selon les propres termes du « légaliste Laporte », ce ne serait pas le cas puisque, toujours selon lui, l'appel consécutif à sa condamnation en première instance aurait, sur les décisions de la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris, les mêmes vertus que l'éponge magique de ses premiers pas dans le rugby.
Il apparaît parfaitement incongru que le choix d'un président-délégué puisse être la prérogative de celui auquel on demande justement de s'écarter
La réalité semble un peu plus complexe. Pour considérer M. Laporte comme juridiquement « empêché » d'exercer ses fonctions, il faudrait l'intervention d'événements de nature imprévue. Un ennui de santé par exemple. Une condamnation consécutive à cinq années d'enquête et dix jours de procès entre-t-elle dans ce cadre ? Intuitivement et factuellement, la réponse serait cette fois sans appel. Par ailleurs, il apparaît parfaitement incongru que le choix d'un président-délégué puisse être la prérogative de celui auquel on demande justement de s'écarter pour ses graves manquements à la probité et à l'éthique. Pour Florian Grill, premier opposant et leader du collectif Ovale Ensemble, cette nouvelle posture contrevient aux valeurs en permanence rabâchée par la gouvernance en place mais d'abord par les règlements qui régissent la vie « démocratique » de la FFR, enfin ce qu'il en reste.
« L'esprit des statuts, c'est que le président est élu par les clubs et l'urgence est de donner la parole aux clubs. Or, nous pouvons donner la parole aux clubs en organisant des élections sous six semaines, indique l'actuel patron de la Ligue Île-de-France. C'est ça qui permettra d'apaiser le rugby français. Quelle que soit la liste choisie. La notion de retrait ou d'empêchement est floue et je ne suis pas sûr que la lecture qu'en a Bernard Laporte soit la bonne. »
L'information principale de cette dernière journée de conclave serait que Bernard Laporte aurait enfin lu les textes traitant d'éthique au sein de sa Fédération, chose qu'il avait omis de faire avant de se présenter devant le tribunal et la juge Rose-Marie Hunault. Difficile cependant d'y voir un progrès.
FFR : Bernard Laporte, le retrait du retranché
Bernard Laporte appuyé par son bureau fédéral a choisi de se mettre en retrait à titre provisoire de sa fonction de président. Une décision loin des injonctions du ministère et d'une majeure partie du monde du rugby.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
Au lendemain de la parution de l'interview de Bernard Laporte au JDD, le bureau fédéral, convoqué lundi matin, n'allait pas virer de bord. Cette instance concentre la garde rapprochée de M. Laporte, au sens trumpiste du terme, les plus fidèles soutiens, devenus au fil du temps les plus endurcis de tous. Ils sont aussi ceux qui ont endossé jusqu'à l'aveuglement la politique et les méthodes du président.
Parmi eux, aujourd'hui, les jusqu'au-boutistes terrorisent ceux qui ne sont pas loin de penser que tout cela va trop loin. Devant son bureau, M. Laporte a « fait part de sa volonté de suivre "à la lettre"l'injonction du comité d'éthique de la FFR (transmise vendredi). » Et devant M. Laporte, le bureau « a décidé à l'unanimité d'appliquer "à la lettre" l'injonction du comité d'éthique. Il lui est demandé de se mettre en retrait à titre provisoire,le temps de la décision pénale définitive. Ce qui implique notamment qu'il ne participera plus aux différentes instances décisionnelles (bureau fédéral et comité directeur) et ne signera plus aucun engagement au titre de la FFR. »
Puis le bureau a précisé que « la désignation d'un président-délégué interviendra en lieu et place du président, jusqu'à décision pénale définitive (l'échéance du recours devant la Cour d'appel de M. Laporte, condamné mardi dernier pour corruption, trafic d'influence et prise illégale d'intérêts dans le cadre de ses fonctions, est inconnue). »
Enfin, le bureau a prévenu que « dans ses effets, Bernard Laporte demeure président de la FFR. » Donc : un président-délégué - fonction inventée après la réélection en 2020 et taillée sur mesure, à l'époque, pour Serge Simon - devrait présider en lieu et place du président qui demeure président tout en ne participant plus à aucun bureau fédéral ni comité directeur. Les usines à gaz et autres Kamoulox peuvent aller se rhabiller. Les mollusques à coquilles qui s'accrochent à leur rocher aussi. « Afin de respecter les instances de tutelle, la FFR souhaite que cette décision soit exécutoire après la rencontre entre le président et Madame la ministre (jeudi). »
La posture choisie par le bureau démontre au moins deux choses : M. Laporte et le bureau fédéral ne tirent aucune conséquence de la condamnation pénale prononcée par un tribunal correctionnel ; ils repoussent d'un revers de main l'appel à une démission (de M. Laporte et, collectivement, du comité directeur) pour s'en remettre à de nouvelles élections dans les plus brefs délais, option recommandée par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, qui a dans ce dossier le soutien du président de la République Emmanuel Macron.
Le bureau fédéral s'est retranché derrière l'avis du comité d'éthique, mais celui-ci ne serait pas parfaitement aligné avec les statuts de la FFR. L'article 13 du règlement intérieur de la fédération permet la désignation d'un « président-délégué » parmi ses vice-présidents à la condition que le président en fonction soit « empêché ». Selon les propres termes du « légaliste Laporte », ce ne serait pas le cas puisque, toujours selon lui, l'appel consécutif à sa condamnation en première instance aurait, sur les décisions de la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris, les mêmes vertus que l'éponge magique de ses premiers pas dans le rugby.
Il apparaît parfaitement incongru que le choix d'un président-délégué puisse être la prérogative de celui auquel on demande justement de s'écarter
La réalité semble un peu plus complexe. Pour considérer M. Laporte comme juridiquement « empêché » d'exercer ses fonctions, il faudrait l'intervention d'événements de nature imprévue. Un ennui de santé par exemple. Une condamnation consécutive à cinq années d'enquête et dix jours de procès entre-t-elle dans ce cadre ? Intuitivement et factuellement, la réponse serait cette fois sans appel. Par ailleurs, il apparaît parfaitement incongru que le choix d'un président-délégué puisse être la prérogative de celui auquel on demande justement de s'écarter pour ses graves manquements à la probité et à l'éthique. Pour Florian Grill, premier opposant et leader du collectif Ovale Ensemble, cette nouvelle posture contrevient aux valeurs en permanence rabâchée par la gouvernance en place mais d'abord par les règlements qui régissent la vie « démocratique » de la FFR, enfin ce qu'il en reste.
« L'esprit des statuts, c'est que le président est élu par les clubs et l'urgence est de donner la parole aux clubs. Or, nous pouvons donner la parole aux clubs en organisant des élections sous six semaines, indique l'actuel patron de la Ligue Île-de-France. C'est ça qui permettra d'apaiser le rugby français. Quelle que soit la liste choisie. La notion de retrait ou d'empêchement est floue et je ne suis pas sûr que la lecture qu'en a Bernard Laporte soit la bonne. »
L'information principale de cette dernière journée de conclave serait que Bernard Laporte aurait enfin lu les textes traitant d'éthique au sein de sa Fédération, chose qu'il avait omis de faire avant de se présenter devant le tribunal et la juge Rose-Marie Hunault. Difficile cependant d'y voir un progrès.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Rugby: Oudéa-Castéra souhaite le départ définitif de la FFR de Bernard Laporte "pour l'image de la France"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/rugby-oudea-castera-souhaite-le-depart-definitif-de-la-ffr-de-bernard-laporte-pour-l-image-de-la-france_AV-202212200191.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/rugby-oudea-castera-souhaite-le-depart-definitif-de-la-ffr-de-bernard-laporte-pour-l-image-de-la-france_AV-202212200191.html
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Re: Le Pognon et le Rugby
Scalp a écrit:Rugby: Oudéa-Castéra souhaite le départ définitif de la FFR de Bernard Laporte "pour l'image de la France"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/rugby-oudea-castera-souhaite-le-depart-definitif-de-la-ffr-de-bernard-laporte-pour-l-image-de-la-france_AV-202212200191.html
Je suis le premier à la critiquer sur certains points de son mandat ou certaines prises de positions, mais faut reconnaître qu'elle a les coui**es que beaucoup n'ont pas ou n'ont pas eu avant elle dans le rugby et le sport français en général
Content qu'elle se saisisse du sujet à bras-le-corps, contrairement à d'autres. J'espère qu'elle ne va pas lâcher et qu'elle nous débarrassera de ce cancer qu'est la mafia Laporte. Elle a totalement raison. Cette "mise en retrait" n'est rien, un simple écran de fumée pour temporiser avant de mieux revenir. Laporte doit dégager pour de bon, point barre. Surtout ne le laissons pas se cacher dans un coin, il faut l'expugner du rugby français pour de bon. Ce mec et sa clique sont telles une tumeur, si tu ne grattes pas tout, ça reviendra.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Switch a écrit:Scalp a écrit:Rugby: Oudéa-Castéra souhaite le départ définitif de la FFR de Bernard Laporte "pour l'image de la France"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/rugby-oudea-castera-souhaite-le-depart-definitif-de-la-ffr-de-bernard-laporte-pour-l-image-de-la-france_AV-202212200191.html
Je suis le premier à la critiquer sur certains points de son mandat ou certaines prises de positions, mais faut reconnaître qu'elle a les coui**es que beaucoup n'ont pas ou n'ont pas eu avant elle dans le rugby et le sport français en général
Content qu'elle se saisisse du sujet à bras-le-corps, contrairement à d'autres. J'espère qu'elle ne va pas lâcher et qu'elle nous débarrassera de ce cancer qu'est la mafia Laporte. Elle a totalement raison. Cette "mise en retrait" n'est rien, un simple écran de fumée pour temporiser avant de mieux revenir. Laporte doit dégager pour de bon, point barre. Surtout ne le laissons pas se cacher dans un coin, il faut l'expugner du rugby français pour de bon. Ce mec et sa clique sont telles une tumeur, si tu ne grattes pas tout, ça reviendra.
elle n'est tout simplement pas dans les petits arrangements entre amis.
Apres elle n'en a pas le pouvoir de virer Laporte, il faut que ca vienne de l'intérieur de la FFR.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
grospaquet31 a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:Rugby: Oudéa-Castéra souhaite le départ définitif de la FFR de Bernard Laporte "pour l'image de la France"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/rugby-oudea-castera-souhaite-le-depart-definitif-de-la-ffr-de-bernard-laporte-pour-l-image-de-la-france_AV-202212200191.html
Je suis le premier à la critiquer sur certains points de son mandat ou certaines prises de positions, mais faut reconnaître qu'elle a les coui**es que beaucoup n'ont pas ou n'ont pas eu avant elle dans le rugby et le sport français en général
Content qu'elle se saisisse du sujet à bras-le-corps, contrairement à d'autres. J'espère qu'elle ne va pas lâcher et qu'elle nous débarrassera de ce cancer qu'est la mafia Laporte. Elle a totalement raison. Cette "mise en retrait" n'est rien, un simple écran de fumée pour temporiser avant de mieux revenir. Laporte doit dégager pour de bon, point barre. Surtout ne le laissons pas se cacher dans un coin, il faut l'expugner du rugby français pour de bon. Ce mec et sa clique sont telles une tumeur, si tu ne grattes pas tout, ça reviendra.
elle n'est tout simplement pas dans les petits arrangements entre amis.
Apres elle n'en a pas le pouvoir de virer Laporte, il faut que ca vienne de l'intérieur de la FFR.
Certes, mais déjà, si la ministre des Sports demande publiquement sa démission, c'est une grosse pression. Si derrière, la LNR lui emboîte le pas dans un communiqué, je ne le vois pas tenir. Ce serait tout simplement une honte pour le rugby français, surtout à 1 an de la CdM en France. La demande de démissionner pourrait alors remonter plus haut que la ministre
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Re: Le Pognon et le Rugby
Switch a écrit:grospaquet31 a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:Rugby: Oudéa-Castéra souhaite le départ définitif de la FFR de Bernard Laporte "pour l'image de la France"
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/rugby-oudea-castera-souhaite-le-depart-definitif-de-la-ffr-de-bernard-laporte-pour-l-image-de-la-france_AV-202212200191.html
Je suis le premier à la critiquer sur certains points de son mandat ou certaines prises de positions, mais faut reconnaître qu'elle a les coui**es que beaucoup n'ont pas ou n'ont pas eu avant elle dans le rugby et le sport français en général
Content qu'elle se saisisse du sujet à bras-le-corps, contrairement à d'autres. J'espère qu'elle ne va pas lâcher et qu'elle nous débarrassera de ce cancer qu'est la mafia Laporte. Elle a totalement raison. Cette "mise en retrait" n'est rien, un simple écran de fumée pour temporiser avant de mieux revenir. Laporte doit dégager pour de bon, point barre. Surtout ne le laissons pas se cacher dans un coin, il faut l'expugner du rugby français pour de bon. Ce mec et sa clique sont telles une tumeur, si tu ne grattes pas tout, ça reviendra.
elle n'est tout simplement pas dans les petits arrangements entre amis.
Apres elle n'en a pas le pouvoir de virer Laporte, il faut que ca vienne de l'intérieur de la FFR.
Certes, mais déjà, si la ministre des Sports demande publiquement sa démission, c'est une grosse pression. Si derrière, la LNR lui emboîte le pas dans un communiqué, je ne le vois pas tenir. Ce serait tout simplement une honte pour le rugby français, surtout à 1 an de la CdM en France. La demande de démissionner pourrait alors remonter plus haut que la ministre
Il y a les pressions visibles et les autres..., on peut légitimement penser qu'il y a quelques vulnérabilités chez Nanard, comme autant de points de pressions possibles, il va juste essayer de s'en tirer le mieux possible, sans beaucoup de marges de manœuvres...
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-intenable-position-du-sponsor-maillot-altrad-en-equipe-de-france/1371190
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Re: Le Pognon et le Rugby
le radis a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-intenable-position-du-sponsor-maillot-altrad-en-equipe-de-france/1371190
Qu'on enlève ce nom honteux du maillot bleu. C'est une insulte et on se ridiculise.
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Vers-une-demission-de-bernard-laporte-et-de-nouvelles-elections-a-la-ffr/1371225
Démission de Bernard Laporte et nouvelles élections, la seule issue possible ?
Trois jours après avoir consenti une « mise en retrait », Bernard Laporte, multi-condamné le 13 décembre en première instance (il a fait appel), est reçu ce jeudi par la ministre des Sports qui n'envisage qu'une seule sortie de crise acceptable : la démission du président de la FFR (ou du comité directeur) et de nouvelles élections.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
Ce jeudi après-midi, à 14 h 30, Bernard Laporte a rendez-vous au ministère des Sports. Il vient soumettre à Amélie Oudéa-Castéra la décision prise lundi dernier par le bureau fédéral, sur une proposition de M. Laporte en personne. « Afin de respecter les instances de tutelle, la FFR souhaite que cette décision soit exécutoire après la rencontre entre le président et Madame la ministre », prévenait le bureau lundi soir.
Condamné le 13 décembre à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d'amende et deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction, même bénévole, en lien avec le rugby, pour corruption passive, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts, recel d'abus de biens sociaux et abus de biens sociaux, M. Laporte refuse de quitter la présidence de la fédération mais consent une mise en retrait.
Désireux de suivre « à la lettre » l'injonction du comité d'éthique de la FFR, émise vendredi dernier, Laporte et sa garde rapprochée préconisent un pas de côté « à titre provisoire, le temps de la décision pénale définitive », Bernard Laporte ayant immédiatement fait appel de la décision de première instance. « Il ne participera plus aux différentes instances décisionnelles (bureau fédéral et comité directeur), ne signera plus aucun engagement au titre de la FFR », mais, tient à prévenir le bureau, « dans ses effets, Bernard Laporte demeure président de la FFR ». S'il ne peut plus siéger dans aucun organe décisionnel, s'il ne peut plus rien signer au nom de la FFR et puisqu'on lui a demandé, appel ou pas, de se retirer de World Rugby, Bernard Laporte demeurerait président de quoi au juste ? Quant à l'échéance de son recours devant la Cour d'appel, il est aujourd'hui indéfinissable. Un an ? Deux ans ?
Le ministère veut une élection dans les plus courts délais possibles
La ministre a tenu à souligner mardi « une première prise de conscience », étant donné le déni de départ. Mais cette mise en retrait - qui n'est pas prévue dans les statuts de la Fédération - n'est pas suffisante, ni pour le ministère, ni pour l'Élysée. Pour l'autorité de tutelle, qui s'appuie sur les diagnostics posés par le comité d'éthique de la FFR et par la Ligue nationale et qui s'appuie surtout sur « l'extrême gravité des manquements retenus par le tribunal », M. Laporte ne peut pas ne pas démissionner. Le ministère ne voit pas d'autre issue possible qu'une élection dans les plus courts délais possibles.
Deux scénarios permettent une sortie de crise par les urnes : une démission collective du comité directeur ou une démission de Bernard Laporte. Le ministère privilégie la seconde option et ne transigera pas. « On a besoin dans cette affaire du plus haut niveau d'exigence et d'éthique car il s'agit de l'image de la France, à huit mois de la Coupe du monde », a dit la ministre dans Ouest-France. Si le rappel au sens commun ne fonctionne pas, les moyens de coercition sont limités. Iront-ils jusqu'à la menace atomique d'un retrait de la délégation, permise par l'article 131-14 du code du sport pour des raisons financières ou éthiques ? Reste à mesurer l'effet qu'elle aurait sur un président qui n'a pas l'air de vouloir protéger sa Fédération du marasme dans lequel il l'a plongée.
Le retranché de Marcoussis a toujours répété qu'il ne « démissionnerait jamais car, dans ma tête, je suis innocent ». Dimanche, dans l'entretien qu'il a accordé au JDD, il a balayé d'une phrase l'idée d'une nouvelle élection : « Je ne suis pas d'accord. »
Laporte et ses soutiens font comme si le procès n'avait pas existé
Depuis huit jours, Laporte et ses soutiens font comme si le procès et le jugement n'avaient pas existé. Comme si la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris n'avait pas puni le président pour des délits commis dans l'exercice de ses fonctions. Comme si le « simple » fait d'avoir été condamné pour avoir demandé au président de la commission d'appel de la FFR de minorer les sanctions prises contre le club de Mohed Altrad - c'est Jean-Daniel Simonet qui l'a lui-même reconnu devant les policiers -, piétinant d'un seul coup l'indépendance d'une commission et l'équité entre tous les clubs en contrepartie d'un virement de 180 000 euros pour un contrat d'image fictif, ne suffisait pas à le disqualifier.
« Le contenu de son intervention suffit à démontrer qu'il a fait pression sur le président de la commission en l'appelant à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il obtienne la suppression de la révocation de la suspension du terrain pour un match contre le club de Montpellier, la baisse du montant de l'amende et la diminution des sanctions contre deux joueurs de ce club », disent les attendus. Précisant même : « Il doit être souligné que l'acte d'influence exercé par Bernard Laporte à l'égard du président de la commission est intervenu cinq jours après l'assemblée générale au cours de laquelle la FFR a adopté son règlement disciplinaire rappelant l'indépendance de cette commission. » Un oubli probablement.
Lundi, le bureau fédéral évoquait « la désignation d'un président-délégué qui interviendra en lieu et place du président ». D'un point de vue juridique, il semble que cette notion de « président-délégué » - inventée par l'administration Laporte après la réélection en 2020 - n'ait aucune colonne vertébrale. Dans les textes (article 13 du règlement intérieur fédéral), c'est Bernard Laporte qui devrait désigner ce président-délégué, susceptible d'intervenir « chaque fois que celui-ci est empêché ou l'y autorise ». On comprend bien que cette alternative n'a été conçue que pour une vacance ponctuelle et non pour une telle situation de crise. Et qu'un président devant exercer pleinement cette fonction ne peut être qu'élu par les clubs.
Mercredi, l'ensemble des élus Ovale Ensemble (opposition), membres du comité directeur de la FFR, ont saisi le comité d'éthique sur ces questions, stigmatisant « le faux retrait mis en scène par M. Laporte » et « le détournement de l'esprit de votre injonction (celle du comité d'éthique), eu égard à la rédaction de la première partie rappelant les engagements en matière d'éthique et de déontologie ». Ils indiquent également que ce principe de président-délégué « n'a jamais donné lieu à une validation préalable du comité directeur ». La démission effective de Bernard Laporte laisserait la place à un membre élu par le comité directeur qui exercerait provisoirement ces fonctions jusqu'à une date déterminée, celle de la prochaine assemblée générale, en juin 2023, à Lille, où les clubs seraient appelés à élire un nouveau président.
Démission de Bernard Laporte et nouvelles élections, la seule issue possible ?
Trois jours après avoir consenti une « mise en retrait », Bernard Laporte, multi-condamné le 13 décembre en première instance (il a fait appel), est reçu ce jeudi par la ministre des Sports qui n'envisage qu'une seule sortie de crise acceptable : la démission du président de la FFR (ou du comité directeur) et de nouvelles élections.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
Ce jeudi après-midi, à 14 h 30, Bernard Laporte a rendez-vous au ministère des Sports. Il vient soumettre à Amélie Oudéa-Castéra la décision prise lundi dernier par le bureau fédéral, sur une proposition de M. Laporte en personne. « Afin de respecter les instances de tutelle, la FFR souhaite que cette décision soit exécutoire après la rencontre entre le président et Madame la ministre », prévenait le bureau lundi soir.
Condamné le 13 décembre à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d'amende et deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction, même bénévole, en lien avec le rugby, pour corruption passive, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts, recel d'abus de biens sociaux et abus de biens sociaux, M. Laporte refuse de quitter la présidence de la fédération mais consent une mise en retrait.
Désireux de suivre « à la lettre » l'injonction du comité d'éthique de la FFR, émise vendredi dernier, Laporte et sa garde rapprochée préconisent un pas de côté « à titre provisoire, le temps de la décision pénale définitive », Bernard Laporte ayant immédiatement fait appel de la décision de première instance. « Il ne participera plus aux différentes instances décisionnelles (bureau fédéral et comité directeur), ne signera plus aucun engagement au titre de la FFR », mais, tient à prévenir le bureau, « dans ses effets, Bernard Laporte demeure président de la FFR ». S'il ne peut plus siéger dans aucun organe décisionnel, s'il ne peut plus rien signer au nom de la FFR et puisqu'on lui a demandé, appel ou pas, de se retirer de World Rugby, Bernard Laporte demeurerait président de quoi au juste ? Quant à l'échéance de son recours devant la Cour d'appel, il est aujourd'hui indéfinissable. Un an ? Deux ans ?
Le ministère veut une élection dans les plus courts délais possibles
La ministre a tenu à souligner mardi « une première prise de conscience », étant donné le déni de départ. Mais cette mise en retrait - qui n'est pas prévue dans les statuts de la Fédération - n'est pas suffisante, ni pour le ministère, ni pour l'Élysée. Pour l'autorité de tutelle, qui s'appuie sur les diagnostics posés par le comité d'éthique de la FFR et par la Ligue nationale et qui s'appuie surtout sur « l'extrême gravité des manquements retenus par le tribunal », M. Laporte ne peut pas ne pas démissionner. Le ministère ne voit pas d'autre issue possible qu'une élection dans les plus courts délais possibles.
Deux scénarios permettent une sortie de crise par les urnes : une démission collective du comité directeur ou une démission de Bernard Laporte. Le ministère privilégie la seconde option et ne transigera pas. « On a besoin dans cette affaire du plus haut niveau d'exigence et d'éthique car il s'agit de l'image de la France, à huit mois de la Coupe du monde », a dit la ministre dans Ouest-France. Si le rappel au sens commun ne fonctionne pas, les moyens de coercition sont limités. Iront-ils jusqu'à la menace atomique d'un retrait de la délégation, permise par l'article 131-14 du code du sport pour des raisons financières ou éthiques ? Reste à mesurer l'effet qu'elle aurait sur un président qui n'a pas l'air de vouloir protéger sa Fédération du marasme dans lequel il l'a plongée.
Le retranché de Marcoussis a toujours répété qu'il ne « démissionnerait jamais car, dans ma tête, je suis innocent ». Dimanche, dans l'entretien qu'il a accordé au JDD, il a balayé d'une phrase l'idée d'une nouvelle élection : « Je ne suis pas d'accord. »
Laporte et ses soutiens font comme si le procès n'avait pas existé
Depuis huit jours, Laporte et ses soutiens font comme si le procès et le jugement n'avaient pas existé. Comme si la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris n'avait pas puni le président pour des délits commis dans l'exercice de ses fonctions. Comme si le « simple » fait d'avoir été condamné pour avoir demandé au président de la commission d'appel de la FFR de minorer les sanctions prises contre le club de Mohed Altrad - c'est Jean-Daniel Simonet qui l'a lui-même reconnu devant les policiers -, piétinant d'un seul coup l'indépendance d'une commission et l'équité entre tous les clubs en contrepartie d'un virement de 180 000 euros pour un contrat d'image fictif, ne suffisait pas à le disqualifier.
« Le contenu de son intervention suffit à démontrer qu'il a fait pression sur le président de la commission en l'appelant à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il obtienne la suppression de la révocation de la suspension du terrain pour un match contre le club de Montpellier, la baisse du montant de l'amende et la diminution des sanctions contre deux joueurs de ce club », disent les attendus. Précisant même : « Il doit être souligné que l'acte d'influence exercé par Bernard Laporte à l'égard du président de la commission est intervenu cinq jours après l'assemblée générale au cours de laquelle la FFR a adopté son règlement disciplinaire rappelant l'indépendance de cette commission. » Un oubli probablement.
Lundi, le bureau fédéral évoquait « la désignation d'un président-délégué qui interviendra en lieu et place du président ». D'un point de vue juridique, il semble que cette notion de « président-délégué » - inventée par l'administration Laporte après la réélection en 2020 - n'ait aucune colonne vertébrale. Dans les textes (article 13 du règlement intérieur fédéral), c'est Bernard Laporte qui devrait désigner ce président-délégué, susceptible d'intervenir « chaque fois que celui-ci est empêché ou l'y autorise ». On comprend bien que cette alternative n'a été conçue que pour une vacance ponctuelle et non pour une telle situation de crise. Et qu'un président devant exercer pleinement cette fonction ne peut être qu'élu par les clubs.
Mercredi, l'ensemble des élus Ovale Ensemble (opposition), membres du comité directeur de la FFR, ont saisi le comité d'éthique sur ces questions, stigmatisant « le faux retrait mis en scène par M. Laporte » et « le détournement de l'esprit de votre injonction (celle du comité d'éthique), eu égard à la rédaction de la première partie rappelant les engagements en matière d'éthique et de déontologie ». Ils indiquent également que ce principe de président-délégué « n'a jamais donné lieu à une validation préalable du comité directeur ». La démission effective de Bernard Laporte laisserait la place à un membre élu par le comité directeur qui exercerait provisoirement ces fonctions jusqu'à une date déterminée, celle de la prochaine assemblée générale, en juin 2023, à Lille, où les clubs seraient appelés à élire un nouveau président.
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-apres-les-wasps-et-worcester-2-autres-clubs-anglais-en-difficulte-ca-sent-la-catastrophe_56128178.html
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Affaire-laporte-altrad-quelle-marge-de-manoeuvre-pour-le-comite-directeur-de-la-ffr/1371283
Affaire Laporte - Altrad : quelle marge de manoeuvre pour le comité directeur de la FFR ?
Le comité directeur de la FFR est par nature une chambre d'enregistrement dédiée au pouvoir en place. Son mode de désignation contribue notamment au blocage actuel.
La scène se déroule le soir de la première élection de Bernard Laporte, en 2016. Devant la cour de ses supporters, possédée d'une liesse légitime, le patron de la FFR triomphe et prend la parole. Débit mitraillette et « pecs » au balcon, il assène : « Dans quatre ans, on va regagner. Et quatre ans après, on regagnera ! » L'assistance exulte. Immédiatement, Laporte scande bras levés : « Ce ne sera plus moi ! Ce ne sera plus moi ! Ce ne sera plus moi ! Oh, je l'ai dit ! » Au milieu des rires et des bravos, la précision a son importance.
Parmi ses promesses de campagne, le candidat a fait celle, hautement symbolique, de limiter à deux le nombre de mandats du président. L'élu insiste : « Je l'ai dit ! Je l'ai dit ! Ça ne sera plus moi ! Mais j'espère que ce sera un de mon équipe qui va regagner. » Il marque une pause qui ramène le silence. Jusqu'ici tout allait bien. D'un coup le ton change, le visage aussi : « Et puis Poutine et Medvedev, ça peut exister ça aussi, non ? » La salle explose, hilare. Serge Simon, plié en deux, apparaît dans le champ de la caméra et envoie une grande tape fraternelle dans le dos de l'ancien capitaine de Bègles avant d'applaudir à tout rompre à son tour. Chacun évaluera cette vidéo selon ses critères de bon goût. Et si Bernard Laporte n'allait pas anticiper la guerre en Ukraine, le parallèle était déjà franchement douteux à l'époque. Surtout, Il en dit long sur l'idée que se fait du fonctionnement de la Fédération celui qui disait partout vouloir ramener la démocratie dans son institution et dont le vice-président comparait l'ex-gouvernance à la Corée du Nord.
Une démission conduirait les élus à remettre leur mandat en jeu et en péril leurs avantages
Dans les faits, outre les failles statutaires qui autorisent le blocage actuel, la structure même du comité directeur, depuis toujours, permet un fonctionnement autocratique. Lors de la dernière élection, la liste d'opposition s'est inclinée d'un rien (51,47 % contre 48,53 %), or sa représentation n'est que de neuf sièges sur les trente-huit à répartir au sein du conclave décisionnaire lui conférant l'influence d'une chambre d'enregistrement, ce qui n'est toutefois pas une nouveauté ni l'apanage des deux mandats Laporte.
Aujourd'hui, l'une des solutions repose sur le comité directeur en place. Il pourrait exaucer le ministère en démissionnant d'un bloc afin d'organiser de nouvelles élections sous six semaines. Une décision que l'opposition Ovale Ensemble appelle de ses voeux. Ce choix conduirait les élus à remettre leur mandat en jeu et en péril la somme de leurs avantages à l'orée d'une Coupe du monde en France derrière laquelle ils s'abritent comme un totem d'immunité. Cette renonciation collective n'était d'ailleurs pas la tendance, à Marcoussis, ces derniers jours. Au siège de la FFR, l'ambiance oscillait, heure par heure, entre guerre de succession larvée et soutien inconditionnel au chef.
Affaire Laporte - Altrad : quelle marge de manoeuvre pour le comité directeur de la FFR ?
Le comité directeur de la FFR est par nature une chambre d'enregistrement dédiée au pouvoir en place. Son mode de désignation contribue notamment au blocage actuel.
La scène se déroule le soir de la première élection de Bernard Laporte, en 2016. Devant la cour de ses supporters, possédée d'une liesse légitime, le patron de la FFR triomphe et prend la parole. Débit mitraillette et « pecs » au balcon, il assène : « Dans quatre ans, on va regagner. Et quatre ans après, on regagnera ! » L'assistance exulte. Immédiatement, Laporte scande bras levés : « Ce ne sera plus moi ! Ce ne sera plus moi ! Ce ne sera plus moi ! Oh, je l'ai dit ! » Au milieu des rires et des bravos, la précision a son importance.
Parmi ses promesses de campagne, le candidat a fait celle, hautement symbolique, de limiter à deux le nombre de mandats du président. L'élu insiste : « Je l'ai dit ! Je l'ai dit ! Ça ne sera plus moi ! Mais j'espère que ce sera un de mon équipe qui va regagner. » Il marque une pause qui ramène le silence. Jusqu'ici tout allait bien. D'un coup le ton change, le visage aussi : « Et puis Poutine et Medvedev, ça peut exister ça aussi, non ? » La salle explose, hilare. Serge Simon, plié en deux, apparaît dans le champ de la caméra et envoie une grande tape fraternelle dans le dos de l'ancien capitaine de Bègles avant d'applaudir à tout rompre à son tour. Chacun évaluera cette vidéo selon ses critères de bon goût. Et si Bernard Laporte n'allait pas anticiper la guerre en Ukraine, le parallèle était déjà franchement douteux à l'époque. Surtout, Il en dit long sur l'idée que se fait du fonctionnement de la Fédération celui qui disait partout vouloir ramener la démocratie dans son institution et dont le vice-président comparait l'ex-gouvernance à la Corée du Nord.
Une démission conduirait les élus à remettre leur mandat en jeu et en péril leurs avantages
Dans les faits, outre les failles statutaires qui autorisent le blocage actuel, la structure même du comité directeur, depuis toujours, permet un fonctionnement autocratique. Lors de la dernière élection, la liste d'opposition s'est inclinée d'un rien (51,47 % contre 48,53 %), or sa représentation n'est que de neuf sièges sur les trente-huit à répartir au sein du conclave décisionnaire lui conférant l'influence d'une chambre d'enregistrement, ce qui n'est toutefois pas une nouveauté ni l'apanage des deux mandats Laporte.
Aujourd'hui, l'une des solutions repose sur le comité directeur en place. Il pourrait exaucer le ministère en démissionnant d'un bloc afin d'organiser de nouvelles élections sous six semaines. Une décision que l'opposition Ovale Ensemble appelle de ses voeux. Ce choix conduirait les élus à remettre leur mandat en jeu et en péril la somme de leurs avantages à l'orée d'une Coupe du monde en France derrière laquelle ils s'abritent comme un totem d'immunité. Cette renonciation collective n'était d'ailleurs pas la tendance, à Marcoussis, ces derniers jours. Au siège de la FFR, l'ambiance oscillait, heure par heure, entre guerre de succession larvée et soutien inconditionnel au chef.
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Re: Le Pognon et le Rugby
EN DIRECT - Procès Laporte-Altrad: "Très constructif" : les mots de Laporte après sa réunion avec la ministre des Sports
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/en-direct-proces-laporte-altrad-le-jugement-approche-le-president-de-la-ffr-risque-gros_LN-202212130344.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/en-direct-proces-laporte-altrad-le-jugement-approche-le-president-de-la-ffr-risque-gros_LN-202212130344.html
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Re: Le Pognon et le Rugby
La Ministre accepte la mise en retrait de Laporte, Grill réagit
https://www.rugbyrama.fr/rugby/la-ministre-accepte-la-mise-en-retrait-de-laporte-grill-reagit_sto9287091/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/la-ministre-accepte-la-mise-en-retrait-de-laporte-grill-reagit_sto9287091/story.shtml
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Re: Le Pognon et le Rugby
Procès Laporte-Altrad: ce que la Ministre des Sports a dit à Bernard Laporte
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/proces-laporte-altrad-ce-que-la-ministre-des-sports-a-dit-a-bernard-laporte_AV-202212220557.html
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.rugbyrama.fr/rugby/affaire-laporte-altrad-ffr-les-clubs-devront-valider-le-president-delegue-du-23-au-27-janvier_sto9288179/story.shtml
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Re: Le Pognon et le Rugby
Pipeautage. Laporte touchera son salaire.
Les fameuses « mises en retrait » !
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Mohed-altrad-fait-appel-le-parquet-national-financier-aussi/1371457#xtor=RSS-1
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