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Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
Scalp a écrit:Angleterre - La fédération anglaise s'accorde avec la Premiership pour gérer les contrats de vingt joueurs cadres
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/04/angleterre-la-federation-anglaise-saccorde-avec-la-premiership-pour-gerer-les-contrats-de-vingt-joueurs-cadres-11496009.php
ça, c' est la gestion sportive. Quid de la gestion financière.
Quand les joueurs du haut du panier vont demander un salaire de haut niveau, qui va payer et pendant combien de temps (cas de joueurs exclus de la sélection).
ça peut marcher dans un championnat type celte (Provinces) où il n' y a pas de descente et la participation aux épreuves européennes sont acquises.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
sur sportune, il y a un article traitant de la progression du merchandising au niveau du maillot du xv de france et des revenus élevés que ça entraîne
marchal- Centre de presse
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Sponsoring-maillot-de-l-equipe-de-france-des-declarations-sous-serment-qui-interrogent/1429669
Sponsoring maillot de l'équipe de France : des déclarations sous serment qui interrogent
Auditionné jeudi par une commission d'enquête parlementaire, le directeur général de la FFR, Laurent Gabbanini, qui parlait sous serment, a tordu et détourné la réalité du jugement du tribunal correctionnel dans l'affaire Laporte-Altrad concernant le sponsoring maillot.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
Peut-être faudrait-il envisager une commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements observés devant la commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements des fédérations sportives. La matière ne manquerait pas. Interrogés au fil des dernières semaines, les présidents des Fédérations françaises de tennis (Gilles Moretton), de football (Philippe Diallo), tout comme l'ancien DTN de l'athlétisme et directeur de l'Insep Ghani Yalouz, n'ont semble-t-il pas dit que la vérité, rien que la vérité. Ils l'avaient pourtant juré, en levant la main droite. La commission se réserve donc le droit de transmettre des signalements au parquet pour parjure.
Jeudi après-midi vint le tour du rugby. Le président de la Fédération française (FFR), Florian Grill, et son directeur général, Laurent Gabbanini, furent auditionnés à l'Assemblée nationale. Les députés les ont questionnés à propos du contrat de partenariat signé entre la FFR et la société Altrad (AIA), qui a désormais trois ramifications : un premier contrat de partenariat à 1,5 M€ en soutien de la candidature France 2023, un contrat maillot qui court jusqu'à la fin de l'année civile (le premier de l'histoire du rugby français) à 34 millions (6,8 M€ par saison sur cinq ans), et donc un nouveau contrat maillot jusqu'en 2028. Les deux premiers partenariats ont été signés en 2017 et 2018 par Bernard Laporte, président de la FFR contraint à la démission après avoir été condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Paris pour, entre autres, corruption, trafic d'influence et prise illégale d'intérêts (il a interjeté appel).
Le dernier contrat, postérieur au jugement prononcé le 13 décembre dernier, a été signé par son successeur Florian Grill.
Plusieurs fois pendant l'audition, les députés se sont demandés si le contrat toujours en cours ne pouvait pas être cassé ou dénoncé. Et si le prochain ne portait pas atteinte à l'image de la FFR, étant entendu que Mohed Altrad a lui aussi été condamné le 13 décembre pour, entre autres, corruption, trafic d'influence et prise illégale d'intérêts dans ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Laporte-Altrad (il a interjeté appel également).
Un nouvel appel d'offres « parfaitement cadré »
Concernant le contrat le plus récent, l'actuel patron de l'institution a déclaré que « le nouvel appel d'offres a été parfaitement cadré et qu'il n'était pas illégitime de le signer puisqu'il s'agit d'une condamnation en première instance et qu'en attendant l'appel la présomption d'innocence doit s'appliquer. »
S'agissant de la relation contractuelle FFR-Altrad, Gabbanini, dont le départ a été annoncé pour la fin de l'année, a répondu ceci à la commission d'enquête parlementaire : « Nous n'avons pas encore reçu à ce jour le jugement de première instance. Pour autant, dans la synthèse du jugement qui nous a été transmise, la question du contrat de partenariat entre la fédération et le groupe Altrad n'a posé aucun problème judiciaire. Ce n'est pas cela qui a été traduit par des condamnations. L'acte de corruption était lié à un contrat personnel entre M. Laporte et M. Altrad (le fameux contrat d'image à 180 000 euros) et à une intervention supposée, je fais très attention aux mots que je prononce pour justement préserver ce droit fondamental qu'est la présomption d'innocence de M. Laporte sur la commission d'appel de la FFR.
Mais le contrat de partenariat a été réputé et jugé comme conforme, et au juste prix. Ce contrat n'a absolument pas été remis en question dans le cadre de ce procès. Donc la Fédération ne pouvait pas remettre en cause ce contrat puisqu'il a été fait en totale conformité, dans les règles du droit et de la concurrence, et au juste prix. »
Contacté par nos soins hier, Gabbanini a réitéré ses propos. Cette déclaration, sous serment, est problématique car le jugement de la 32e chambre correctionnelle ne dit pas cela. Il dit même le contraire : « Il a été démontré dans les développements consacrés à la caractérisation des éléments matériels des faits de corruption concernant l'attribution du partenariat maillot du quinze de France » (...) Ainsi, les éléments constitutifs du délit de corruption sont établis à l'égard de Bernard Laporte et Mohed Altrad, qui seront donc déclarés coupables des faits de corruption s'agissant de la validation du contrat de partenariat maillot. » (...)
« Si des gens ont menti à la représentation nationale, ils auront à en répondre devant la justice. On va être intraitables
Sabrina Sebaihi, rapporteure de la commission d'enquête parlementaire et député EELV
« Ces faits revêtent une gravité particulière en ce que Bernard Laporte a été reconnu coupable de quatre faits de corruption distincts en faveur de Mohed Altrad : le projet de rachat du club de Gloucester, la signature du contrat maillot de partenariat France 2023 (1,5 M€), le partenariat du maillot du quinze de France (34 M€) avec la société Altrad, les sanctions autour du report du match Montpellier-Racing. »
Sur les quatre faits de corruption cités, deux concernent le contrat maillot. Ce qui conduit donc à juger que le contrat de sponsoring a été acquis par corruption. Quant à l'argument de Gabbanini avancé devant la commission (« Nous n'avons pas eu d'injonction de la justice de casser le contrat puisqu'il n'a pas été considéré comme un objet de corruption. Voilà. »), il se heurte au fait qu'un tribunal correctionnel n'étant pas une juridiction civile ou commerciale, il ne dispose d'aucun pouvoir pour prononcer la nullité ou la résiliation d'un contrat, fût-il l'objet de la corruption.
Rapporteure de la commission, la députée Sabrina Sebaihi (EELV) mentionnera un peu plus tard un autre extrait du jugement, indiquant qu'en 2017-2018 la « mise en concurrence a été conduite afin que seule la société Altrad formule une proposition. »
Là encore, Gabbanini niera cette réalité, alors que le tribunal a plusieurs fois estimé que la négociation du contrat encore en cours avait « fait l'objet d'un accord entre la FFR et AIA dès le mois de juillet 2017 à un prix de 5,4 M€ qui était très inférieur à la proposition de 9,9 M€ adressée aux partenaires officiels et sans mise en concurrence ouverte. » Le jugement énonce « des conditions affectant la concurrence effective entre partenaires existants et potentiels. » On est loin du brevet certifié conforme. « Nous allons, comme pour tout le monde, contrôler tout cela, assure Mme Sebaihi. Si des gens ont menti à la représentation nationale, ils auront à en répondre devant la justice. On va être intraitables. »
Sponsoring maillot de l'équipe de France : des déclarations sous serment qui interrogent
Auditionné jeudi par une commission d'enquête parlementaire, le directeur général de la FFR, Laurent Gabbanini, qui parlait sous serment, a tordu et détourné la réalité du jugement du tribunal correctionnel dans l'affaire Laporte-Altrad concernant le sponsoring maillot.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
Peut-être faudrait-il envisager une commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements observés devant la commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements des fédérations sportives. La matière ne manquerait pas. Interrogés au fil des dernières semaines, les présidents des Fédérations françaises de tennis (Gilles Moretton), de football (Philippe Diallo), tout comme l'ancien DTN de l'athlétisme et directeur de l'Insep Ghani Yalouz, n'ont semble-t-il pas dit que la vérité, rien que la vérité. Ils l'avaient pourtant juré, en levant la main droite. La commission se réserve donc le droit de transmettre des signalements au parquet pour parjure.
Jeudi après-midi vint le tour du rugby. Le président de la Fédération française (FFR), Florian Grill, et son directeur général, Laurent Gabbanini, furent auditionnés à l'Assemblée nationale. Les députés les ont questionnés à propos du contrat de partenariat signé entre la FFR et la société Altrad (AIA), qui a désormais trois ramifications : un premier contrat de partenariat à 1,5 M€ en soutien de la candidature France 2023, un contrat maillot qui court jusqu'à la fin de l'année civile (le premier de l'histoire du rugby français) à 34 millions (6,8 M€ par saison sur cinq ans), et donc un nouveau contrat maillot jusqu'en 2028. Les deux premiers partenariats ont été signés en 2017 et 2018 par Bernard Laporte, président de la FFR contraint à la démission après avoir été condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Paris pour, entre autres, corruption, trafic d'influence et prise illégale d'intérêts (il a interjeté appel).
Le dernier contrat, postérieur au jugement prononcé le 13 décembre dernier, a été signé par son successeur Florian Grill.
Plusieurs fois pendant l'audition, les députés se sont demandés si le contrat toujours en cours ne pouvait pas être cassé ou dénoncé. Et si le prochain ne portait pas atteinte à l'image de la FFR, étant entendu que Mohed Altrad a lui aussi été condamné le 13 décembre pour, entre autres, corruption, trafic d'influence et prise illégale d'intérêts dans ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Laporte-Altrad (il a interjeté appel également).
Un nouvel appel d'offres « parfaitement cadré »
Concernant le contrat le plus récent, l'actuel patron de l'institution a déclaré que « le nouvel appel d'offres a été parfaitement cadré et qu'il n'était pas illégitime de le signer puisqu'il s'agit d'une condamnation en première instance et qu'en attendant l'appel la présomption d'innocence doit s'appliquer. »
S'agissant de la relation contractuelle FFR-Altrad, Gabbanini, dont le départ a été annoncé pour la fin de l'année, a répondu ceci à la commission d'enquête parlementaire : « Nous n'avons pas encore reçu à ce jour le jugement de première instance. Pour autant, dans la synthèse du jugement qui nous a été transmise, la question du contrat de partenariat entre la fédération et le groupe Altrad n'a posé aucun problème judiciaire. Ce n'est pas cela qui a été traduit par des condamnations. L'acte de corruption était lié à un contrat personnel entre M. Laporte et M. Altrad (le fameux contrat d'image à 180 000 euros) et à une intervention supposée, je fais très attention aux mots que je prononce pour justement préserver ce droit fondamental qu'est la présomption d'innocence de M. Laporte sur la commission d'appel de la FFR.
Mais le contrat de partenariat a été réputé et jugé comme conforme, et au juste prix. Ce contrat n'a absolument pas été remis en question dans le cadre de ce procès. Donc la Fédération ne pouvait pas remettre en cause ce contrat puisqu'il a été fait en totale conformité, dans les règles du droit et de la concurrence, et au juste prix. »
Contacté par nos soins hier, Gabbanini a réitéré ses propos. Cette déclaration, sous serment, est problématique car le jugement de la 32e chambre correctionnelle ne dit pas cela. Il dit même le contraire : « Il a été démontré dans les développements consacrés à la caractérisation des éléments matériels des faits de corruption concernant l'attribution du partenariat maillot du quinze de France » (...) Ainsi, les éléments constitutifs du délit de corruption sont établis à l'égard de Bernard Laporte et Mohed Altrad, qui seront donc déclarés coupables des faits de corruption s'agissant de la validation du contrat de partenariat maillot. » (...)
« Si des gens ont menti à la représentation nationale, ils auront à en répondre devant la justice. On va être intraitables
Sabrina Sebaihi, rapporteure de la commission d'enquête parlementaire et député EELV
« Ces faits revêtent une gravité particulière en ce que Bernard Laporte a été reconnu coupable de quatre faits de corruption distincts en faveur de Mohed Altrad : le projet de rachat du club de Gloucester, la signature du contrat maillot de partenariat France 2023 (1,5 M€), le partenariat du maillot du quinze de France (34 M€) avec la société Altrad, les sanctions autour du report du match Montpellier-Racing. »
Sur les quatre faits de corruption cités, deux concernent le contrat maillot. Ce qui conduit donc à juger que le contrat de sponsoring a été acquis par corruption. Quant à l'argument de Gabbanini avancé devant la commission (« Nous n'avons pas eu d'injonction de la justice de casser le contrat puisqu'il n'a pas été considéré comme un objet de corruption. Voilà. »), il se heurte au fait qu'un tribunal correctionnel n'étant pas une juridiction civile ou commerciale, il ne dispose d'aucun pouvoir pour prononcer la nullité ou la résiliation d'un contrat, fût-il l'objet de la corruption.
Rapporteure de la commission, la députée Sabrina Sebaihi (EELV) mentionnera un peu plus tard un autre extrait du jugement, indiquant qu'en 2017-2018 la « mise en concurrence a été conduite afin que seule la société Altrad formule une proposition. »
Là encore, Gabbanini niera cette réalité, alors que le tribunal a plusieurs fois estimé que la négociation du contrat encore en cours avait « fait l'objet d'un accord entre la FFR et AIA dès le mois de juillet 2017 à un prix de 5,4 M€ qui était très inférieur à la proposition de 9,9 M€ adressée aux partenaires officiels et sans mise en concurrence ouverte. » Le jugement énonce « des conditions affectant la concurrence effective entre partenaires existants et potentiels. » On est loin du brevet certifié conforme. « Nous allons, comme pour tout le monde, contrôler tout cela, assure Mme Sebaihi. Si des gens ont menti à la représentation nationale, ils auront à en répondre devant la justice. On va être intraitables. »
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Re: Le Pognon et le Rugby
quel panier de crabe
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/rugby-vers-une-coupe-du-monde-des-clubs-a-partir-de-2028-17388913.php
pas certain que ce soit le topic idoine mais ça reste dans le thème. les équipes de l'URC vont se frotter les mains avec leur championnat en mousse, quand je lis que des clubs français poussent fort pour la création de cette blague je suis atterré . les joueurs et leur santé sont vraiment le dernier paramètre pris en compte dans l'équation des instances dirigeantes
pas certain que ce soit le topic idoine mais ça reste dans le thème. les équipes de l'URC vont se frotter les mains avec leur championnat en mousse, quand je lis que des clubs français poussent fort pour la création de cette blague je suis atterré . les joueurs et leur santé sont vraiment le dernier paramètre pris en compte dans l'équation des instances dirigeantes
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Re: Le Pognon et le Rugby
S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/rugby-vers-une-coupe-du-monde-des-clubs-a-partir-de-2028-17388913.php
pas certain que ce soit le topic idoine mais ça reste dans le thème. les équipes de l'URC vont se frotter les mains avec leur championnat en mousse, quand je lis que des clubs français poussent fort pour la création de cette blague je suis atterré . les joueurs et leur santé sont vraiment le dernier paramètre pris en compte dans l'équation des instances dirigeantes
ça c' est l' interviewé qui affirme ça. Histoire de vendre sa came.
Je n' ai pas l'impression que ce soit le cas.
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Re: Le Pognon et le Rugby
tire-bouchon a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/rugby-vers-une-coupe-du-monde-des-clubs-a-partir-de-2028-17388913.php
pas certain que ce soit le topic idoine mais ça reste dans le thème. les équipes de l'URC vont se frotter les mains avec leur championnat en mousse, quand je lis que des clubs français poussent fort pour la création de cette blague je suis atterré . les joueurs et leur santé sont vraiment le dernier paramètre pris en compte dans l'équation des instances dirigeantes
ça c' est l' interviewé qui affirme ça. Histoire de vendre sa came.
Je n' ai pas l'impression que ce soit le cas.
Mais pas impossible que ce soit vrai. Sur le modèle du foot avec la Champions League, certains propriétaires de clubs ayant une culture "relative" du rugby et confortés en ça par quelques grands joueurs sudistes qui ne jurent que par la CC quand ils viennent en Europe, sont persuadés que le public et les téléspectateurs ne rêvent que d'affrontements entre des grosses armadas. Or c'est méconnaître les attentes d'une large part des acteurs de ce sport (du moins en France) Présidents, staff, Joueurs, sponsors et supporters: l'immense majorité rêvent du Brennus.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Roberto Miopalmo a écrit:tire-bouchon a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/rugby-vers-une-coupe-du-monde-des-clubs-a-partir-de-2028-17388913.php
pas certain que ce soit le topic idoine mais ça reste dans le thème. les équipes de l'URC vont se frotter les mains avec leur championnat en mousse, quand je lis que des clubs français poussent fort pour la création de cette blague je suis atterré . les joueurs et leur santé sont vraiment le dernier paramètre pris en compte dans l'équation des instances dirigeantes
ça c' est l' interviewé qui affirme ça. Histoire de vendre sa came.
Je n' ai pas l'impression que ce soit le cas.
Mais pas impossible que ce soit vrai. Sur le modèle du foot avec la Champions League, certains propriétaires de clubs ayant une culture "relative" du rugby et confortés en ça par quelques grands joueurs sudistes qui ne jurent que par la CC quand ils viennent en Europe, sont persuadés que le public et les téléspectateurs ne rêvent que d'affrontements entre des grosses armadas. Or c'est méconnaître les attentes d'une large part des acteurs de ce sport (du moins en France) Présidents, staff, Joueurs, sponsors et supporters: l'immense majorité rêvent du Brennus.
Complètement.
Un club sera toujours plus sensible financièrement a une compétition de club qu’à une compétition de nation.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://vibrez-rugby.com/les-sportifs-et-leur-argent-gerer-son-patrimoine-pour-penser-lapres-2/
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Re: Le Pognon et le Rugby
si quelqu'un est abonné :
https://www.mediapart.fr/journal/france/181123/les-abus-de-langage-du-patron-du-rugby-francais-l-assemblee
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/18/faits-divers-florian-grill-se-defend-publiquement-apres-avoir-ete-mis-en-cause-par-mediapart-11588338.php
https://www.mediapart.fr/journal/france/181123/les-abus-de-langage-du-patron-du-rugby-francais-l-assemblee
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/18/faits-divers-florian-grill-se-defend-publiquement-apres-avoir-ete-mis-en-cause-par-mediapart-11588338.php
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://assets.lnr.fr/1/1/5/0/7/8/CP-Plan-Strate%CC%81gique-LNR_58dbc906d29399e193d84db44375950c.pdf
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Bernard-laporte-devant-la-commission-d-enquete-parlementaire-esquive-et-confusion/1433063
Bernard Laporte devant la commission d'enquête parlementaire : « Ce n'est pas que je ne veux pas y répondre, hein »
Entendu ce jeudi matin par la commission d'enquête parlementaire traitant des défaillances au sein des fédérations sportives, l'ancien patron de la FFR Bernard Laporte s'est défendu sur l'affaire Chalureau, ses liens avec Altrad et d'autres sujets.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
À 9 h 13, Bernard Laporte a levé la main droite et juré de dire la vérité. Venu seul répondre à la commission d'enquête parlementaire travaillant sur les dysfonctionnements des fédérations sportives, ce jeudi, l'ancien président de la FFR (Fédération française de rugby), qui a démissionné en janvier dernier, a semblé tendu au début de son audition, s'efforçant de ne pas répondre (ou le moins possible) sur la question du contrat de sponsoring avec le groupe Altrad.
Laporte secrétaire d'État : « Ça fait quinze ans, je n'ai pas de souvenir »
La commission d'enquête parlementaire a commencé par questionner Bernard Laporte, en sa qualité d'ancien secrétaire d'État aux Sports du gouvernement Fillon II, entre octobre 2007 et juin 2009. Pour notamment savoir si l'affaire Bîmes, ayant secoué la Fédération française de tennis, lui avait fait envisager de renforcer les contrôles autour de la probité dans ces institutions.
« À la FFT ? Je n'ai pas d'exemple en tête », a-t-il d'abord répondu. La rapporteure lui a ensuite rappelé la condamnation pour prise illégale d'intérêts de Christian Bîmes, président de la FFT, en 2009. « 2009 mais quand ? Premier semestre ? Deuxième semestre ? Je suis parti début juin (le 23) du gouvernement. »
On lui fait remarquer que si la condamnation date du 9 juillet 2009, l'affaire a éclaté bien avant et le procès s'est tenu début juin (le 9). « Je m'en rappelle vaguement maintenant que vous l'évoquez, a-t-il éludé. Je suppose qu'on a attendu la condamnation. Je n'ai pas un grand souvenir de cela. » De sa période « ministérielle », il se souvient être intervenu pour soutenir un joueur de foot de Valenciennes, victime d'injures racistes : « À l'époque, il y avait très, très peu de cas, personne ne nous faisait remonter des choses, c'était l'omerta. C'est bien après que les voix se sont libérées et c'est très bien. Je ne me rappelle pas qu'on a amélioré la loi. On n'était pas allé plus loin que ce qui existait. »
Laporte et le contrat de sponsoring avec Altrad : « C'est faux »
Au cours de son audition, Bernard Laporte a souhaité esquiver toutes les questions relatives à l'affaire Laporte-Altrad. À la question : « Concevez-vous que vos appels téléphoniques au président de la commission d'appel de la FFR (en juin 2017, précédant la diminution des sanctions contre le club de Montpellier) puissent être considérés comme relevant du trafic d'influence, au vu de vos relations d'affaires personnelles avec le groupe Altrad (son contrat d'image à 180 000 euros) ?
Réponse de Laporte : « Vous me permettrez de ne pas répondre. Une procédure est en cours (condamnés pour corruption et trafic d'influence, Laporte et Altrad ont fait appel). Je ne vais pas interférer sur une procédure en cours. Vous avez reçu un mail de mon avocate en ce sens. C'est pas que je ne veux pas y répondre, hein. »
« J'ai déjà répondu au tribunal. Si vous voulez savoir ce que j'ai dit sur le sujet au procès, vous pouvez le demander au tribunal »
Appelé à réagir aux propos tenus par Laurent Gabbanini, son directeur général à la FFR, devant cette commission le 2 novembre, il a de nouveau essayé d'éluder. « Vous faites un double travail, déclara-t-il. J'ai déjà répondu au tribunal. Si vous voulez savoir ce que j'ai dit sur le sujet au procès, vous pouvez le demander au tribunal. »
La présidente de la commission a insisté, plusieurs fois. Sous serment, Laurent Gabbanini avait déclaré que le contrat maillot avec Altrad, signé en 2018, « n'avait posé aucun problème judiciaire. Ce n'est pas cela qui a été traduit par des condamnations. Ce contrat a été réputé et jugé comme conforme, et au juste prix. Ce contrat n'a absolument pas été remis en question dans le cadre de ce procès. »
Or, comme nous l'avons écrit, le jugement de la 32e chambre correctionnelle de Paris, rendu le 13 décembre dernier, a conclu à la culpabilité de Mohed Altrad et Bernard Laporte pour quatre faits de corruption : « Le projet de rachat du club de Gloucester, la signature du contrat maillot de partenariat France 2023 (1,5 M€), le partenariat du maillot du XV de France (35 M€) avec la société Altrad et les sanctions autour du report du match Montpellier-Racing. »
Le tribunal a donc jugé que le contrat de sponsoring avait été acquis par corruption. Sous serment, à la question : « Nous confirmez-vous que dans le jugement rendu, il est indiqué que la mise en concurrence a été conduite afin que seule la société Altrad formule une proposition ? », Bernard Laporte a répondu : « C'est faux » ; puis « Non, dans le jugement, il n'y a que la valeur du sponsoring maillot (qui est abordée). Pour dire qu'elle était logique, que c'était le prix du marché. »
Il a fallu que la commission s'y reprenne à quatre fois pour que Laporte consente à admettre : « Je ne vous dis pas que cette phrase (sur le favoritisme) n'est pas dans le jugement. Mais nous contestons cela. »
Laporte et les appels d'offres : « Pour le maillot, je souhaite qu'il y en ait un »
Voici un autre moment singulier de cette audition. Quand la commission lui a demandé dans quel cas il considère que le recours à un appel d'offres est nécessaire pour une fédération, Laporte a répondu : « Pour le sponsoring maillot, le sponsor majeur. Pour ce sponsor-là, moi, je souhaite qu'il y ait un appel d'offres. »
Comme indiqué dans le jugement du 13 décembre, le tribunal s'est ironiquement étonné « que l'initiative de cette mise en concurrence, postérieure à la révélation dans la presse du contrat d'image, n'émane pas de la Fédération mais de M. Altrad et qu'elle soit intervenue après que la FFR et le conseil d'administration de la société AIA ont validé la proposition de partenariat de la société Altrad, à la fin du mois de juillet 2017, à un prix de base de 5,4 millions d'euros. »
À la barre, Mohed Altrad avait déclaré qu'il avait personnellement, à son retour de congés, « demandé à MM. Laporte, Atcher et Simon de régulariser la situation. » La confusion fut totale lorsque le patron du MHR ajouta : « La Fédération étant d'accord avec nous, nous allions effectuer l'appel d'offres. »
Laporte et les audits financiers : « On a toujours eu de très bons retours »
Questionné sur sa gestion financière de la FFR entre fin 2016 et 2022, l'ancien président a assuré : « On a été beaucoup contrôlés. On a toujours eu de très, très bons retours. Dans le dernier (celui des inspecteurs généraux des Finances et des Sports), ils leur ont dit (à ses équipes, lui avait déjà démissionné) que tout ça était bien géré et bien contrôlé. »
Si les « IG » n'ont pas repéré d'irrégularités manifestes, ils ont alerté sur les déficits d'exploitation chronique, la politique des achats, le gonflement de la masse salariale, un manque de professionnalisme, le pilotage insuffisant de certains dossiers... Quant au rapport de l'AFA (l'Agence française anticorruption a enquêté à Marcoussis en 2019 et 2020), il était particulièrement salé, et préoccupant.
Laporte et la sélection de Bastien Chalureau : « La présomption d'innocence »
Président de la FFR au moment de la première sélection de Bastien Chalureau en novembre 2022, Bernard Laporte a répondu « présomption d'innocence » lorsqu'il lui fut demandé si la Fédération n'aurait pas dû communiquer à ce moment-là sur le contexte et sur la condamnation du joueur, en première instance, pour violences à caractère raciste.
« On a fait beaucoup sur le racisme et l'homophobie. On est une fédération modèle. Au rugby, on est un petit peu à l'abri. Il n'y a pas eu un incident pendant la Coupe du monde »
« Pourquoi vous ne l'avez pas fait vous aussi ?, a-t-il lancé aux députés. À ce moment-là, j'en avais entendu parler, mais pas dans les détails. On a fait beaucoup sur le racisme et l'homophobie. On est une fédération modèle. Au rugby, on est un petit peu à l'abri. Il n'y a pas eu un incident pendant la Coupe du monde. Mais le risque zéro n'existe pas. Chalureau, c'est un joueur professionnel, il y a une Ligue, c'est elle qui est en charge, pas la Fédération. Je suis pour la tolérance zéro. Si des propos racistes sont prononcés, c'est clair : sanction immédiate, on ne va pas attendre le procès. Mais qu'est-ce qu'on savait (dans l'affaire Chalureau) ? On me dit "il y a eu ça, il y a eu ci"... C'est trop facile. Demain, je vais dire : porte plainte pour propos racistes contre ce joueur, comme ça, ils vont le suspendre. Il faut des preuves. »
Une députée est alors intervenue : « Si un entraîneur est accusé de viol sur un jeune ou une jeune, vous le laissez continuer au nom de la présomption d'innocence ou vous le suspendez immédiatement ? » Laporte a répondu : « Suspension immédiate. Un viol, ça va loin. Si c'est un viol, c'est vérifié, il y a des preuves. Là, vous me parlez d'un cas avéré. Une fille, elle ne porte pas plainte pour viol pour rien. »
Bernard Laporte devant la commission d'enquête parlementaire : « Ce n'est pas que je ne veux pas y répondre, hein »
Entendu ce jeudi matin par la commission d'enquête parlementaire traitant des défaillances au sein des fédérations sportives, l'ancien patron de la FFR Bernard Laporte s'est défendu sur l'affaire Chalureau, ses liens avec Altrad et d'autres sujets.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
À 9 h 13, Bernard Laporte a levé la main droite et juré de dire la vérité. Venu seul répondre à la commission d'enquête parlementaire travaillant sur les dysfonctionnements des fédérations sportives, ce jeudi, l'ancien président de la FFR (Fédération française de rugby), qui a démissionné en janvier dernier, a semblé tendu au début de son audition, s'efforçant de ne pas répondre (ou le moins possible) sur la question du contrat de sponsoring avec le groupe Altrad.
Laporte secrétaire d'État : « Ça fait quinze ans, je n'ai pas de souvenir »
La commission d'enquête parlementaire a commencé par questionner Bernard Laporte, en sa qualité d'ancien secrétaire d'État aux Sports du gouvernement Fillon II, entre octobre 2007 et juin 2009. Pour notamment savoir si l'affaire Bîmes, ayant secoué la Fédération française de tennis, lui avait fait envisager de renforcer les contrôles autour de la probité dans ces institutions.
« À la FFT ? Je n'ai pas d'exemple en tête », a-t-il d'abord répondu. La rapporteure lui a ensuite rappelé la condamnation pour prise illégale d'intérêts de Christian Bîmes, président de la FFT, en 2009. « 2009 mais quand ? Premier semestre ? Deuxième semestre ? Je suis parti début juin (le 23) du gouvernement. »
On lui fait remarquer que si la condamnation date du 9 juillet 2009, l'affaire a éclaté bien avant et le procès s'est tenu début juin (le 9). « Je m'en rappelle vaguement maintenant que vous l'évoquez, a-t-il éludé. Je suppose qu'on a attendu la condamnation. Je n'ai pas un grand souvenir de cela. » De sa période « ministérielle », il se souvient être intervenu pour soutenir un joueur de foot de Valenciennes, victime d'injures racistes : « À l'époque, il y avait très, très peu de cas, personne ne nous faisait remonter des choses, c'était l'omerta. C'est bien après que les voix se sont libérées et c'est très bien. Je ne me rappelle pas qu'on a amélioré la loi. On n'était pas allé plus loin que ce qui existait. »
Laporte et le contrat de sponsoring avec Altrad : « C'est faux »
Au cours de son audition, Bernard Laporte a souhaité esquiver toutes les questions relatives à l'affaire Laporte-Altrad. À la question : « Concevez-vous que vos appels téléphoniques au président de la commission d'appel de la FFR (en juin 2017, précédant la diminution des sanctions contre le club de Montpellier) puissent être considérés comme relevant du trafic d'influence, au vu de vos relations d'affaires personnelles avec le groupe Altrad (son contrat d'image à 180 000 euros) ?
Réponse de Laporte : « Vous me permettrez de ne pas répondre. Une procédure est en cours (condamnés pour corruption et trafic d'influence, Laporte et Altrad ont fait appel). Je ne vais pas interférer sur une procédure en cours. Vous avez reçu un mail de mon avocate en ce sens. C'est pas que je ne veux pas y répondre, hein. »
« J'ai déjà répondu au tribunal. Si vous voulez savoir ce que j'ai dit sur le sujet au procès, vous pouvez le demander au tribunal »
Appelé à réagir aux propos tenus par Laurent Gabbanini, son directeur général à la FFR, devant cette commission le 2 novembre, il a de nouveau essayé d'éluder. « Vous faites un double travail, déclara-t-il. J'ai déjà répondu au tribunal. Si vous voulez savoir ce que j'ai dit sur le sujet au procès, vous pouvez le demander au tribunal. »
La présidente de la commission a insisté, plusieurs fois. Sous serment, Laurent Gabbanini avait déclaré que le contrat maillot avec Altrad, signé en 2018, « n'avait posé aucun problème judiciaire. Ce n'est pas cela qui a été traduit par des condamnations. Ce contrat a été réputé et jugé comme conforme, et au juste prix. Ce contrat n'a absolument pas été remis en question dans le cadre de ce procès. »
Or, comme nous l'avons écrit, le jugement de la 32e chambre correctionnelle de Paris, rendu le 13 décembre dernier, a conclu à la culpabilité de Mohed Altrad et Bernard Laporte pour quatre faits de corruption : « Le projet de rachat du club de Gloucester, la signature du contrat maillot de partenariat France 2023 (1,5 M€), le partenariat du maillot du XV de France (35 M€) avec la société Altrad et les sanctions autour du report du match Montpellier-Racing. »
Le tribunal a donc jugé que le contrat de sponsoring avait été acquis par corruption. Sous serment, à la question : « Nous confirmez-vous que dans le jugement rendu, il est indiqué que la mise en concurrence a été conduite afin que seule la société Altrad formule une proposition ? », Bernard Laporte a répondu : « C'est faux » ; puis « Non, dans le jugement, il n'y a que la valeur du sponsoring maillot (qui est abordée). Pour dire qu'elle était logique, que c'était le prix du marché. »
Il a fallu que la commission s'y reprenne à quatre fois pour que Laporte consente à admettre : « Je ne vous dis pas que cette phrase (sur le favoritisme) n'est pas dans le jugement. Mais nous contestons cela. »
Laporte et les appels d'offres : « Pour le maillot, je souhaite qu'il y en ait un »
Voici un autre moment singulier de cette audition. Quand la commission lui a demandé dans quel cas il considère que le recours à un appel d'offres est nécessaire pour une fédération, Laporte a répondu : « Pour le sponsoring maillot, le sponsor majeur. Pour ce sponsor-là, moi, je souhaite qu'il y ait un appel d'offres. »
Comme indiqué dans le jugement du 13 décembre, le tribunal s'est ironiquement étonné « que l'initiative de cette mise en concurrence, postérieure à la révélation dans la presse du contrat d'image, n'émane pas de la Fédération mais de M. Altrad et qu'elle soit intervenue après que la FFR et le conseil d'administration de la société AIA ont validé la proposition de partenariat de la société Altrad, à la fin du mois de juillet 2017, à un prix de base de 5,4 millions d'euros. »
À la barre, Mohed Altrad avait déclaré qu'il avait personnellement, à son retour de congés, « demandé à MM. Laporte, Atcher et Simon de régulariser la situation. » La confusion fut totale lorsque le patron du MHR ajouta : « La Fédération étant d'accord avec nous, nous allions effectuer l'appel d'offres. »
Laporte et les audits financiers : « On a toujours eu de très bons retours »
Questionné sur sa gestion financière de la FFR entre fin 2016 et 2022, l'ancien président a assuré : « On a été beaucoup contrôlés. On a toujours eu de très, très bons retours. Dans le dernier (celui des inspecteurs généraux des Finances et des Sports), ils leur ont dit (à ses équipes, lui avait déjà démissionné) que tout ça était bien géré et bien contrôlé. »
Si les « IG » n'ont pas repéré d'irrégularités manifestes, ils ont alerté sur les déficits d'exploitation chronique, la politique des achats, le gonflement de la masse salariale, un manque de professionnalisme, le pilotage insuffisant de certains dossiers... Quant au rapport de l'AFA (l'Agence française anticorruption a enquêté à Marcoussis en 2019 et 2020), il était particulièrement salé, et préoccupant.
Laporte et la sélection de Bastien Chalureau : « La présomption d'innocence »
Président de la FFR au moment de la première sélection de Bastien Chalureau en novembre 2022, Bernard Laporte a répondu « présomption d'innocence » lorsqu'il lui fut demandé si la Fédération n'aurait pas dû communiquer à ce moment-là sur le contexte et sur la condamnation du joueur, en première instance, pour violences à caractère raciste.
« On a fait beaucoup sur le racisme et l'homophobie. On est une fédération modèle. Au rugby, on est un petit peu à l'abri. Il n'y a pas eu un incident pendant la Coupe du monde »
« Pourquoi vous ne l'avez pas fait vous aussi ?, a-t-il lancé aux députés. À ce moment-là, j'en avais entendu parler, mais pas dans les détails. On a fait beaucoup sur le racisme et l'homophobie. On est une fédération modèle. Au rugby, on est un petit peu à l'abri. Il n'y a pas eu un incident pendant la Coupe du monde. Mais le risque zéro n'existe pas. Chalureau, c'est un joueur professionnel, il y a une Ligue, c'est elle qui est en charge, pas la Fédération. Je suis pour la tolérance zéro. Si des propos racistes sont prononcés, c'est clair : sanction immédiate, on ne va pas attendre le procès. Mais qu'est-ce qu'on savait (dans l'affaire Chalureau) ? On me dit "il y a eu ça, il y a eu ci"... C'est trop facile. Demain, je vais dire : porte plainte pour propos racistes contre ce joueur, comme ça, ils vont le suspendre. Il faut des preuves. »
Une députée est alors intervenue : « Si un entraîneur est accusé de viol sur un jeune ou une jeune, vous le laissez continuer au nom de la présomption d'innocence ou vous le suspendez immédiatement ? » Laporte a répondu : « Suspension immédiate. Un viol, ça va loin. Si c'est un viol, c'est vérifié, il y a des preuves. Là, vous me parlez d'un cas avéré. Une fille, elle ne porte pas plainte pour viol pour rien. »
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.rugbyrama.fr/2023/11/26/international-la-federation-australienne-reclame-plus-de-600-000-euros-a-la-ffr-apres-un-accord-verbal-non-honore-11604080.php
marchal- Centre de presse
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Re: Le Pognon et le Rugby
Mourad de Toulon "Si le Racing respecte le Salary Cap, il faut que Lorenzetti devienne d'urgence Ministre de l'économie"
https://www.eurosport.fr/rugby/top-14/2023-2024/mourad-de-toulon-si-le-racing-respecte-le-salary-cap-il-faut-que-lorenzetti-devienne-d-urgence-ministre-de-l-economie_vid2040435/video.shtml
Pas faux, mais comme le pingouin de la rade, mais là, Mourad a une justification. Pour le reste, Mourad fait du Mourad, parle des mauvais résultats des clubs français en coupe d'Europe, à encore une justification pour la défaite de Toulon, félicite Bayonne, sans parler du résultat de l'UBB à l'extérieur…
https://www.eurosport.fr/rugby/top-14/2023-2024/mourad-de-toulon-si-le-racing-respecte-le-salary-cap-il-faut-que-lorenzetti-devienne-d-urgence-ministre-de-l-economie_vid2040435/video.shtml
Pas faux, mais comme le pingouin de la rade, mais là, Mourad a une justification. Pour le reste, Mourad fait du Mourad, parle des mauvais résultats des clubs français en coupe d'Europe, à encore une justification pour la défaite de Toulon, félicite Bayonne, sans parler du résultat de l'UBB à l'extérieur…
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Re: Le Pognon et le Rugby
Scalp a écrit:Mourad de Toulon "Si le Racing respecte le Salary Cap, il faut que Lorenzetti devienne d'urgence Ministre de l'économie"
https://www.eurosport.fr/rugby/top-14/2023-2024/mourad-de-toulon-si-le-racing-respecte-le-salary-cap-il-faut-que-lorenzetti-devienne-d-urgence-ministre-de-l-economie_vid2040435/video.shtml
Pas faux, mais comme le pingouin de la rade, mais là, Mourad a une justification. Pour le reste, Mourad fait du Mourad, parle des mauvais résultats des clubs français en coupe d'Europe, à encore une justification pour la défaite de Toulon, félicite Bayonne, sans parler du résultat de l'UBB à l'extérieur…
Mourad n'est plus président, mais c'est amusant de voir comment chacun des présidents des "gros clubs" de top 14 se soupçonnent mutuellement de gruger le salary cap. Chacun y va de son "moi je suis clean, mais regardez mon voisin"!!!
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-clubs-de-top-14-et-de-pro-d2-s-attaquent-aux-agents-sportifs/1437872
Les clubs de Top 14 et de Pro D2 s'attaquent aux agents sportifs
Les présidents des clubs pros (Top 14 et Pro D2), réunis à Marseille, souhaitent intégrer les commissions d'agents sportifs dans le calcul du salary-cap.
Maxime Raulin et Jean-François Paturaud
Lundi, les présidents des clubs professionnels (Top 14 et Pro D2 confondus) étaient réunis à Marseille. Si quelques-uns d'entre eux n'avaient pas fait le déplacement, comme Philippe Tayeb (Bayonne), Bernard Pontneau (Pau) ou Jean-Baptiste Aldigé (Biarritz), l'intégralité des clubs étaient présents, en visio ou représentés. À l'ordre du jour, plusieurs sujets et notamment un qui engendre des crispations : les commissions d'agents. L'idée des clubs est de changer la règle qui régit leur fonctionnement depuis des années. À ce jour, les agents sportifs sont mandatés par les clubs afin d'entrer en relation avec les joueurs. Cette mission est rétribuée par les clubs. La commission versée à un agent oscille entre 4 % et jusqu'à 10 % du salaire annuel du joueur.
Selon nos informations, les présidents sont tombés d'accord pour instaurer une nouvelle règle : l'intégration des commissions d'agent dans le salary-cap. Le « oui » l'a emporté à 25 voix sur 30. On se souvient d'ailleurs que la LNR avait validé le gel à 10,7 millions d'euros de masse salariale par club jusqu'en 2027 en début d'année. À première vue, cette réforme ne semble pas aller dans le sens de certains clubs qui flirtaient déjà dangereusement avec la limite fixée par les instances. Officiellement, ce changement serait guidé par une volonté de mieux maîtriser les charges incombant aux clubs professionnels dont le déficit cumulé sur la saison passée est estimé à 60 millions d'euros. Mais aussi, sans doute, pour mettre plus de pression aux clubs soupçonnés de tricher.
Les commissions seraient payées par les joueurs
Officieusement, l'objectif des clubs professionnels serait de faire payer les commissions des agents sportifs par les joueurs eux-mêmes et ainsi alléger leurs charges. Pour résumer grossièrement, deux solutions seraient possibles. Soit le joueur accepte de rétribuer son agent sportif et dans ce cas, le montant de la commission n'entrerait pas dans le calcul de la masse salariale du club. Soit le club paie l'agent, comme c'est le cas actuellement. Dans ce cas, il s'agirait d'un avantage en nature pour le joueur et la commission entrerait de facto dans le calcul du salary-cap.
Conséquence, les clubs auraient un moyen de pression sur leurs joueurs. Du genre : puisque nous devons payer une commission et l'intégrer dans le calcul de notre masse salariale, nous sommes dans l'obligation de baisser ton salaire pour ne pas être sanctionnés d'un dépassement de salary-cap. Les joueurs se retrouveraient alors entre le marteau et l'enclume. D'ailleurs, il arrive parfois que des présidents, comme Pierre-Yves Revol (Castres), tentent de négocier en direct avec leurs joueurs pour éviter le paiement d'une commission. Les modalités de la mise en oeuvre de cette réforme feront l'objet d'échanges complémentaires au cours de l'année 2024 avant son adoption définitive.
Les clubs de Top 14 et de Pro D2 s'attaquent aux agents sportifs
Les présidents des clubs pros (Top 14 et Pro D2), réunis à Marseille, souhaitent intégrer les commissions d'agents sportifs dans le calcul du salary-cap.
Maxime Raulin et Jean-François Paturaud
Lundi, les présidents des clubs professionnels (Top 14 et Pro D2 confondus) étaient réunis à Marseille. Si quelques-uns d'entre eux n'avaient pas fait le déplacement, comme Philippe Tayeb (Bayonne), Bernard Pontneau (Pau) ou Jean-Baptiste Aldigé (Biarritz), l'intégralité des clubs étaient présents, en visio ou représentés. À l'ordre du jour, plusieurs sujets et notamment un qui engendre des crispations : les commissions d'agents. L'idée des clubs est de changer la règle qui régit leur fonctionnement depuis des années. À ce jour, les agents sportifs sont mandatés par les clubs afin d'entrer en relation avec les joueurs. Cette mission est rétribuée par les clubs. La commission versée à un agent oscille entre 4 % et jusqu'à 10 % du salaire annuel du joueur.
Selon nos informations, les présidents sont tombés d'accord pour instaurer une nouvelle règle : l'intégration des commissions d'agent dans le salary-cap. Le « oui » l'a emporté à 25 voix sur 30. On se souvient d'ailleurs que la LNR avait validé le gel à 10,7 millions d'euros de masse salariale par club jusqu'en 2027 en début d'année. À première vue, cette réforme ne semble pas aller dans le sens de certains clubs qui flirtaient déjà dangereusement avec la limite fixée par les instances. Officiellement, ce changement serait guidé par une volonté de mieux maîtriser les charges incombant aux clubs professionnels dont le déficit cumulé sur la saison passée est estimé à 60 millions d'euros. Mais aussi, sans doute, pour mettre plus de pression aux clubs soupçonnés de tricher.
Les commissions seraient payées par les joueurs
Officieusement, l'objectif des clubs professionnels serait de faire payer les commissions des agents sportifs par les joueurs eux-mêmes et ainsi alléger leurs charges. Pour résumer grossièrement, deux solutions seraient possibles. Soit le joueur accepte de rétribuer son agent sportif et dans ce cas, le montant de la commission n'entrerait pas dans le calcul de la masse salariale du club. Soit le club paie l'agent, comme c'est le cas actuellement. Dans ce cas, il s'agirait d'un avantage en nature pour le joueur et la commission entrerait de facto dans le calcul du salary-cap.
Conséquence, les clubs auraient un moyen de pression sur leurs joueurs. Du genre : puisque nous devons payer une commission et l'intégrer dans le calcul de notre masse salariale, nous sommes dans l'obligation de baisser ton salaire pour ne pas être sanctionnés d'un dépassement de salary-cap. Les joueurs se retrouveraient alors entre le marteau et l'enclume. D'ailleurs, il arrive parfois que des présidents, comme Pierre-Yves Revol (Castres), tentent de négocier en direct avec leurs joueurs pour éviter le paiement d'une commission. Les modalités de la mise en oeuvre de cette réforme feront l'objet d'échanges complémentaires au cours de l'année 2024 avant son adoption définitive.
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Agents-en-colere-joueurs-inquiets-presidents-discrets-les-commissions-d-agent-font-parler/1438051
Agents en colère, joueurs inquiets, présidents discrets, les commissions d'agent font parler
Le projet entrepris par les présidents de clubs professionnels d'intégrer les commissions d'agent dans le salary-cap provoque la colère des agents et l'appréhension des joueurs.
Jean-François Paturaud et Yann Sternis
C'est à Marseille que les présidents de Top 14 et de Pro D2 se sont enfermés toute la journée lundi. D'autres ont préféré se contenter d'une participation en visio. Et, après plusieurs heures de réunion, ils ont, comme évoqué mardi, massivement décidé d'étudier la possibilité d'intégrer les commissions des agents sportifs dans le salary-cap.
Dans les semaines à venir, les différents acteurs ont prévu d'avancer sur les modalités d'action. Mais pas avec les mêmes points de vue.
Des présidents discrets
On aurait aimé leur donner la parole mais les présidents de clubs ont préféré garder le silence depuis qu'ils se sont quittés mardi à l'issue du comité directeur et de l'assemblée générale de la LNR. « On a pris l'engagement de ne pas en parler pour l'instant », explique un dirigeant du Top 14 au sujet de l'intégration des commissions des agents dans le salary-cap, un scénario que la LNR avait visiblement bien travaillé. Mais pour quoi lancer ce projet ?
Par souci de transparence disent certains. Surtout, selon une source proche, pour « forcer les joueurs à négocier directement avec les clubs sans utiliser les agents ». Objectivement, tous les présidents sont désormais d'accord pour « mettre le sujet sur la table » à défaut de valider concrètement une mesure globale. Certains d'entre eux mettent en avant le coût des intermédiaires, d'autres s'interrogent carrément sur le rôle et l'utilité même des agents sportifs. « Ça fait un moment que je pensais que ça allait leur péter à la gueule » , précise un président, tandis qu'un autre estime que les joueurs « vont devoir prendre leurs responsabilités et ne plus changer d'agents toutes les cinq minutes ». La démarche promet en tout cas d'être longue. « Pour les modalités d'application, on verra plus tard », avoue d'ailleurs une source.
Des agents furibards
Depuis la publication de notre article, beaucoup d'agents s'interrogent. « C'est vrai que certains clubs estiment que l'on se gave », regrette l'un d'eux, dépité. Comme chez les présidents, rares sont aussi les représentants qui ont accepté de parler en « on ». Miguel Fernandez, directeur de CSM Sport & Entertainment, peut le faire plus librement du fait de ses fonctions de président d'Intervals, le syndicat des agents sportifs de rugby.
« La grande frayeur des clubs est aujourd'hui le risque Urssaf, dit-il. Ils ont peur qu'à un moment ou à un autre le paiement de la commission des agents par les clubs soit considéré comme un avantage en nature et donc qu'ils soient retoqués socialement. Ils ont l'impression d'avoir cette épée de Damoclès. » Et, dans les faits, les agents, jusque-là mandatés par les clubs, s'attendent à souffrir. « Il y a un risque de paupérisation du marché avec 60 %-70 % des agents qui vont disparaître », ajoute Fernandez. « C'est une catastrophe », confirme un de ses concurrents, qui parle déjà de licenciements. Sauf si la situation venait finalement à se retourner aussi contre les clubs eux-mêmes... « Au lieu de demander 100, peut-être que certains demanderont 140 pour compenser la différence », note un représentant.
La seule bonne nouvelle pourrait venir de la relation plus directe entre les joueurs et leurs agents, comme cela se passe désormais régulièrement à l'étranger. « Mais ils ont un système fiscal bien plus simple que le nôtre, précise un acteur important du marché. Pour nous, les agents, l'avantage, c'est qu'on pourra signer des contrats avec des joueurs et éviter de se les faire piquer comme c'est la grande tendance aujourd'hui où tu commences la négociation avec un agent et tu la termines avec un autre. Mais, malgré tout, on va perdre des joueurs en route. » Ceux dont la rémunération est la plus faible - les jeunes et ceux évoluant en Pro D2 - pourraient ainsi être amenés à se débrouiller seuls.
Des joueurs inquiets
Le téléphone de Mathieu Giudicelli, directeur général de Provale, le syndicat des joueurs, a chauffé ces dernières heures. L'ancien pilier était bien à Marseille en ce début de semaine, où il a participé aux réunions d'hier, mais il n'était pas invité à celle de lundi où seuls les présidents de clubs pros et les représentants de la LNR étaient présents. Il a en tout cas reçu de nombreux messages d'inquiétude des joueurs face à cette amorce de réforme. Car si elle était adoptée, ils pourraient devoir payer eux-mêmes les commissions d'agents. Ou laisser leur club le faire mais baisser leurs salaires.
« Les joueurs sont foncièrement contre cette réforme, assure Giudicelli. C'est compliqué pour eux de se projeter parce qu'il y a encore beaucoup de zones d'ombre. Mais c'est un schisme par rapport à ce qui se pratiquait avant. À ce stade, il n'y a pas vraiment de mécanisme de compensation. Il va falloir bien y réfléchir pour que les joueurs ne soient pas trop pénalisés. S'il n'y a pas de remontée du salary-cap, ça induit forcément une baisse de leur rémunération. Les joueurs seraient les grands perdants de cette réforme et ce n'est pas imaginable. À nous de trouver avec la LNR et la FFR un système qui permettrait à tous les acteurs de s'y retrouver. »
Agents en colère, joueurs inquiets, présidents discrets, les commissions d'agent font parler
Le projet entrepris par les présidents de clubs professionnels d'intégrer les commissions d'agent dans le salary-cap provoque la colère des agents et l'appréhension des joueurs.
Jean-François Paturaud et Yann Sternis
C'est à Marseille que les présidents de Top 14 et de Pro D2 se sont enfermés toute la journée lundi. D'autres ont préféré se contenter d'une participation en visio. Et, après plusieurs heures de réunion, ils ont, comme évoqué mardi, massivement décidé d'étudier la possibilité d'intégrer les commissions des agents sportifs dans le salary-cap.
Dans les semaines à venir, les différents acteurs ont prévu d'avancer sur les modalités d'action. Mais pas avec les mêmes points de vue.
Des présidents discrets
On aurait aimé leur donner la parole mais les présidents de clubs ont préféré garder le silence depuis qu'ils se sont quittés mardi à l'issue du comité directeur et de l'assemblée générale de la LNR. « On a pris l'engagement de ne pas en parler pour l'instant », explique un dirigeant du Top 14 au sujet de l'intégration des commissions des agents dans le salary-cap, un scénario que la LNR avait visiblement bien travaillé. Mais pour quoi lancer ce projet ?
Par souci de transparence disent certains. Surtout, selon une source proche, pour « forcer les joueurs à négocier directement avec les clubs sans utiliser les agents ». Objectivement, tous les présidents sont désormais d'accord pour « mettre le sujet sur la table » à défaut de valider concrètement une mesure globale. Certains d'entre eux mettent en avant le coût des intermédiaires, d'autres s'interrogent carrément sur le rôle et l'utilité même des agents sportifs. « Ça fait un moment que je pensais que ça allait leur péter à la gueule » , précise un président, tandis qu'un autre estime que les joueurs « vont devoir prendre leurs responsabilités et ne plus changer d'agents toutes les cinq minutes ». La démarche promet en tout cas d'être longue. « Pour les modalités d'application, on verra plus tard », avoue d'ailleurs une source.
Des agents furibards
Depuis la publication de notre article, beaucoup d'agents s'interrogent. « C'est vrai que certains clubs estiment que l'on se gave », regrette l'un d'eux, dépité. Comme chez les présidents, rares sont aussi les représentants qui ont accepté de parler en « on ». Miguel Fernandez, directeur de CSM Sport & Entertainment, peut le faire plus librement du fait de ses fonctions de président d'Intervals, le syndicat des agents sportifs de rugby.
« La grande frayeur des clubs est aujourd'hui le risque Urssaf, dit-il. Ils ont peur qu'à un moment ou à un autre le paiement de la commission des agents par les clubs soit considéré comme un avantage en nature et donc qu'ils soient retoqués socialement. Ils ont l'impression d'avoir cette épée de Damoclès. » Et, dans les faits, les agents, jusque-là mandatés par les clubs, s'attendent à souffrir. « Il y a un risque de paupérisation du marché avec 60 %-70 % des agents qui vont disparaître », ajoute Fernandez. « C'est une catastrophe », confirme un de ses concurrents, qui parle déjà de licenciements. Sauf si la situation venait finalement à se retourner aussi contre les clubs eux-mêmes... « Au lieu de demander 100, peut-être que certains demanderont 140 pour compenser la différence », note un représentant.
La seule bonne nouvelle pourrait venir de la relation plus directe entre les joueurs et leurs agents, comme cela se passe désormais régulièrement à l'étranger. « Mais ils ont un système fiscal bien plus simple que le nôtre, précise un acteur important du marché. Pour nous, les agents, l'avantage, c'est qu'on pourra signer des contrats avec des joueurs et éviter de se les faire piquer comme c'est la grande tendance aujourd'hui où tu commences la négociation avec un agent et tu la termines avec un autre. Mais, malgré tout, on va perdre des joueurs en route. » Ceux dont la rémunération est la plus faible - les jeunes et ceux évoluant en Pro D2 - pourraient ainsi être amenés à se débrouiller seuls.
Des joueurs inquiets
Le téléphone de Mathieu Giudicelli, directeur général de Provale, le syndicat des joueurs, a chauffé ces dernières heures. L'ancien pilier était bien à Marseille en ce début de semaine, où il a participé aux réunions d'hier, mais il n'était pas invité à celle de lundi où seuls les présidents de clubs pros et les représentants de la LNR étaient présents. Il a en tout cas reçu de nombreux messages d'inquiétude des joueurs face à cette amorce de réforme. Car si elle était adoptée, ils pourraient devoir payer eux-mêmes les commissions d'agents. Ou laisser leur club le faire mais baisser leurs salaires.
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Re: Le Pognon et le Rugby
International - Le top 10 des joueurs les mieux payés au monde en 2023 : Antoine Dupont, Owen Farrell, Siya Kolisi...
https://www.rugbyrama.fr/2023/12/25/international-le-top-10-des-joueurs-les-mieux-payes-au-monde-en-2023-antoine-dupont-owen-farrell-siya-kolisi-11662979.php
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Re: Le Pognon et le Rugby
Toulouse et Toulon sanctionné pour le transfert de cheslin kolbe
source rugbyrama
https://www.rugbyrama.fr/2023/12/26/top-14-salary-cap-toulouse-et-toulon-sanctionnes-pour-le-transfert-de-cheslin-kolbe-11664514.php
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Re: Le Pognon et le Rugby
Amendes.... avec sursismarchal a écrit:Toulouse et Toulon sanctionné pour le transfert de cheslin kolbe
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Re: Le Pognon et le Rugby
Phil33bx a écrit:Amendes.... avec sursismarchal a écrit:Toulouse et Toulon sanctionné pour le transfert de cheslin kolbe
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Le sursis semble que pour Toulouse ...
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Re: Le Pognon et le Rugby
kaze33 a écrit:Phil33bx a écrit:Amendes.... avec sursismarchal a écrit:Toulouse et Toulon sanctionné pour le transfert de cheslin kolbe
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Le sursis semble que pour Toulouse ...
C'est encore plus risible. On dirait la Commission de discipline
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Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/explore/wf116-les-clubs-francais-les-plus-populaires/
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Le Pognon et le Rugby
le radis a écrit:https://www.lequipe.fr/explore/wf116-les-clubs-francais-les-plus-populaires/
Hem, vraiment, le R92 plus populaire que l'UBB? Ce sont ses 1000 spectateurs qui ont répondu au sondage?
krahknardz- Team modo
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Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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