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Rugby et Coronavirus
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:Coronavirus : Donald Trump ferme les Etats-Unis aux étrangers venant d’Europe pour trente jours
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/12/coronavirus-trump-suspend-tous-les-voyages-depuis-l-europe-vers-les-etats-unis-pour-30-jours_6032708_3244.html
mais comment fait il pour etre aussi c..?
C'est génétique
Nan, c'est une mutation du coronavius en conerivirus dû à la junk-food qu'il ingère, et qui a pour effet de transformer la pneumopathie en dégénérescence neuronale foudroyante.... S'il est testé négatif c'est juste que la mutation est trop importante!
krahknardz- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Coronavirus-l-uefa-devrait-annoncer-la-semaine-prochaine-la-suspension-des-coupes-d-europe-et-le-report-de-l-euro-a-2021/1119058
Et donc au rugby on continuerait à jouer à huis clos.
Et donc au rugby on continuerait à jouer à huis clos.
Dernière édition par le radis le Jeu 12 Mar 2020 - 17:18, édité 1 fois
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Rugby et Coronavirus
le radis a écrit:https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Coronavirus-l-uefa-devrait-annoncer-la-semaine-prochaine-la-suspension-des-coupes-d-europe-et-le-report-de-l-euro-a-2021/1119058
Et donc au rugby on continuerait à jouer à huit clos.
Jouer à huit au lieu de quinze ne changerait pas grand chose d'ailleurs
Tu as raison je suis particulièrement attentif
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/international/2018-2019/international-la-ligue-celte-va-etre-suspendue_sto7702184/story.shtml
Voilà, voilà....
Voilà, voilà....
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/international/2018-2019/international-rugby-europe-suspend-tous-ses-matchs-jusqu-au-15-avril_sto7702312/story.shtml
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Rugby et Coronavirus
A priori on s'oriente vers un lockdown general similaire a l'italie demain ou lundi me dit-on.
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Sus a l'arbitre
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.liberation.fr/direct/element/coronavirus-litalie-a-depasse-la-barre-des-1000-morts_110428/
Coronavirus : l'Italie a dépassé la barre des 1000 morts
Le bilan s'alourdit chez nos voisins. L'Italie, de loin le pays d'Europe le plus touché par la pandémie de Covid-19, a dépassé jeudi le cap des 1 000 morts avec un total de 1016 décès pour plus de 15 000 cas enregistrés, a annoncé la protection civile. Le nombre de décès supplémentaires (189) est sensiblement le même que celui annoncé la veille (196). La région la plus touchée reste la Lombardie, avec 744 morts et 8 725 cas détectés, suivie par l'Emilie-Romagne, 146 morts et 1.947 cas. Seules cinq régions italiennes n'ont pas enregistré de décès.
Coronavirus : l'Italie a dépassé la barre des 1000 morts
Le bilan s'alourdit chez nos voisins. L'Italie, de loin le pays d'Europe le plus touché par la pandémie de Covid-19, a dépassé jeudi le cap des 1 000 morts avec un total de 1016 décès pour plus de 15 000 cas enregistrés, a annoncé la protection civile. Le nombre de décès supplémentaires (189) est sensiblement le même que celui annoncé la veille (196). La région la plus touchée reste la Lombardie, avec 744 morts et 8 725 cas détectés, suivie par l'Emilie-Romagne, 146 morts et 1.947 cas. Seules cinq régions italiennes n'ont pas enregistré de décès.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
Coronavirus : jusqu'où sommes-nous prêts à limiter nos libertés ?
https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/coronavirus-jusquou-sommes-nous-prets-a-limiter-nos-libertes
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Re: Rugby et Coronavirus
Charles_ubb a écrit:A priori on s'oriente vers un lockdown general similaire a l'italie demain ou lundi me dit-on.
Pas vraiment. Pas de fermeture des bars, des cinémas, des salles de sport, maintien des élections,....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Rugby et Coronavirus
krahknardz a écrit:Charles_ubb a écrit:A priori on s'oriente vers un lockdown general similaire a l'italie demain ou lundi me dit-on.
Pas vraiment. Pas de fermeture des bars, des cinémas, des salles de sport, maintien des élections,....
Fermeture collège, lycée et Fac quand même...
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Scalp- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.liberation.fr/evenements-libe/2020/03/12/les-hopitaux-se-preparent-au-pire_1781507
Coronavirus : en France, les hôpitaux se préparent au pire
Par Nathalie Raulin , Pierre-Henri Allain, à Rennes et Guillaume Krempp, à Mulhouse —
D’Alsace en Bretagne, l’inquiétude croît parmi les soignants, épuisés par les réorganisations quotidiennes, face à la virulence des virus et l’afflux des patients.
La sirène d’alarme a retenti sur le front de l’Est. Mercredi soir, à la lecture du bref message relayé par le collectif Inter-Hôpitaux, les autorités sanitaires ont compris que la bataille contre le coronavirus était véritablement engagée : «Les réanimations de Belfort, Besançon, Mulhouse, Colmar sont saturées. A Strasbourg, nous avons arrêté toutes les chirurgies, y compris la chirurgie cardiaque, sauf les urgences. La situation se dégrade de jour en jour avec trois réanimations saturées avec des patients et des personnels positifs.»
Au même moment, une étude de l’institut allemand Robert-Koch classait la région Grand-Est en «zone à risque», au même titre que la Chine, l’Iran ou encore l’Italie. Pris de court, le président LR de la région, Jean Rottner, a immédiatement pris langue avec ses homologues allemands et luxembourgeois, dans l’espoir qu’une «déclaration commune» apaise les craintes des quelque 45 000 travailleurs frontaliers et de leurs employeurs. A en croire le responsable politique, médecin de formation, en dépit d’une circulation forte avérée dans le Haut-Rhin et de la découverte de nouveaux clusters en Alsace, la situation sanitaire n’est pas encore critique : «L’hôpital absorbe la première salve de manière correcte. Une chaîne de prise en charge spécifique pour les malades du coronavirus a été mise en place. La montée en charge se fait de manière progressive et coordonnée. Tout le monde donne de son temps, brancardiers, aides-soignants, infirmiers, médecins. La réserve sanitaire aussi se mobilise.» Mais, prévient Rottner, «les personnels soignants sont épuisés».
Réserve sanitaire
Pour les praticiens consultés désormais quasi quotidiennement au sommet de l’Etat, plus de doute : avec quelques jours de retard sur l’Italie, pays déclaré en quarantaine lundi, la France est à son tour frappée de plein fouet par l’épidémie. Après l’Oise, la Haute-Savoie, le Morbihan, les foyers d’infection se multiplient : Corse, Hérault, Rhône…
L’hôpital public s’est préparé activement au choc. Depuis l’activation vendredi du plan blanc, les opérations chirurgicales non urgentes peuvent être déprogrammées pour libérer au pied levé des places en réanimation et en soins intensifs. Les 108 hôpitaux en première ligne s’organisent pour doubler les capacités d’accueil - la France compte actuellement 5 000 places en réanimation -, de sorte à pouvoir faire face à l’afflux de malades présentant des symptômes sévères, et les équiper d’appareils de ventilation. Un peu partout, la réserve sanitaire (médecins et infirmiers en retraite) est mobilisée, prête à venir prêter main-forte aux soignants en poste.
L’hôpital fait son maximum, mais l’inquiétude ne cesse de croître. C’est que le virus se révèle particulièrement virulent. Dans le Haut-Rhin, en une semaine, il a fallu ouvrir deux nouvelles salles de régulation du 15 pour faire face aux quelque 1 400 appels par jour. Le Dr Philippe Lallemand, qui s’est porté volontaire pour l’accueil téléphonique du Samu, témoigne de la contagiosité de l’agent pathogène : «J’ai fait hospitaliser une femme de 82 ans, très mal en point, qui n’avait récemment eu de contact qu’avec une voisine qui l’avait aidée à monter ses courses», raconte-t-il, indigné que les gens ne puissent pas se procurer de masques, les pharmacies n’étant pas approvisionnées. Pour protéger leurs résidents âgés et fragiles, les Ehpad du département ont anticipé de plusieurs jours l’interdiction des visites, annoncée officiellement mercredi.
Las, en Alsace comme ailleurs, la croissance exponentielle du nombre de contaminés laisse craindre le pire au regard des données scientifiques disponibles. Selon les chercheurs, 15 % de la population infectée développerait une forme grave de la maladie nécessitant une mise sous assistance respiratoire, et 5 % une forme très sévère, parfois létale. Or ces malades sont hospitalisés pour une durée moyenne de vingt jours. En ordre de bataille pour gérer une première vague, l’hôpital public pourrait avoir bien plus de mal à absorber la suivante, concède à demi-mot le Pr Jean-François Delfraissy, immunologue réputé nommé mercredi président du conseil scientifique installé auprès du ministre de la Santé, Olivier Véran, pour «éclairer la décision publique dans la gestion de la crise sanitaire». Dans les zones les plus infectées, le problème n’a plus rien d’un cas d’école. «En l’absence de mesures de confinement de la population beaucoup plus strictes, l’hôpital ne passe pas la vague», confiait un anesthésiste avant les annonces présidentielles. A l’hôpital de Mulhouse, parmi les 820 lits de l’établissement, 70 ont été ouverts pour faire face à l’épidémie. Autre réorganisation conséquente de la structure : les effectifs des urgences ont été divisés par deux, entre «secteur sain» et zone Covid-19. Pour Nathalie (1), infirmière aux urgences, le centre hospitalier fait face à une situation «ingérable». Elle dénonce un management «incohérent» des effectifs : «Je travaille un jour dans le secteur Covid, le lendemain dans le secteur sain.» Elle craint de contaminer des patients non porteurs du virus. Julie (1), aide-soignante, voit aussi un manque d’anticipation des cadres dans la gestion des stocks de matériel de protection. Les masques chirurgicaux sont rationnés. Les masques FFP2, plus protecteurs, sont accordés au compte-gouttes. «La semaine dernière, il restait trois flacons de gel hydroalcoolique pour tout l’hôpital», se souvient-elle.
«Crash test»
Plusieurs infirmières et aides-soignantes témoignent d’un épuisement grandissant face aux réorganisations quotidiennes. «On est en mode crash test», estime Quentin (1), infirmier urgentiste. Un jour, le service des «contaminés» se trouve dans tel bâtiment, le lendemain, il déménage. «Chaque jour, on doit remettre en cause les habitudes prises la veille», souffle Julie. Autre incertitude : les dépistages ne sont plus réalisés pour les patients présentant pourtant d’importants symptômes. Les critères d’hospitalisation ne sont pas non plus clairement établis. S’ensuivent des situations de blocage, où un infirmier estime qu’une personne âgée devrait être hospitalisée et fait face à un refus du médecin. «Une de mes patientes est restée vingt-sept heures sur un brancard, se souvient Quentin. On pensait avoir atteint le fond quand on manifestait pour plus de moyens humains ces derniers mois… C’est encore pire aujourd’hui.»
Dans le Morbihan, département le plus touché en Bretagne avec 85 cas jeudi, deux décès et deux clusters autour d’Auray, le centre hospitalier Bretagne-Atlantique de Vannes a réagi dès l’apparition de l’épidémie, le 2 mars, en installant en quelques heures un poste médical dédié dans un bâtiment administratif avec cinq boxes, accueil et secrétariat, pour recevoir les patients se plaignant des symptômes et ayant appelé le 15. Après auscultation et prélèvements, les cas les plus suspects font l’objet de tests aux CHU de Brest, Quimper et Rennes, seuls habilités à les réaliser. Les malades sont pris en charge dans un service de médecine polyvalente dédié. Seuls les plus fragiles sont hospitalisés, la plupart étant invités à demeurer confinés à leur domicile, meilleure solution pour contenir l’épidémie, selon un médecin.
Selon l’Agence régionale de santé, le centre hospitalier s’était préparé dès janvier à la prise en charge de cas suspects et des renforts ont été mis très vite en place au centre 15 pour gérer les milliers d’appels quotidiens. A l’hôpital de Vannes, l’ensemble du personnel porte désormais un masque. Au CHU de Rennes, où l’on anticipe la phase 3, les visites sont limitées depuis le 7 mars à un visiteur par patient et par jour, et interdites «aux mineurs et aux personnes présentant des symptômes» afin d’éviter que le Covid-19 n’entre dans l’hôpital. Impossible de manquer les grands panneaux d’information à ce sujet. Peu de patients y sont aujourd’hui hospitalisés. Pour combien de temps ? Une commune périphérique, Bruz, vient d’être déclarée «zone de circulation active du virus», après la découverte d’une dizaine de cas.
Coronavirus : en France, les hôpitaux se préparent au pire
Par Nathalie Raulin , Pierre-Henri Allain, à Rennes et Guillaume Krempp, à Mulhouse —
D’Alsace en Bretagne, l’inquiétude croît parmi les soignants, épuisés par les réorganisations quotidiennes, face à la virulence des virus et l’afflux des patients.
La sirène d’alarme a retenti sur le front de l’Est. Mercredi soir, à la lecture du bref message relayé par le collectif Inter-Hôpitaux, les autorités sanitaires ont compris que la bataille contre le coronavirus était véritablement engagée : «Les réanimations de Belfort, Besançon, Mulhouse, Colmar sont saturées. A Strasbourg, nous avons arrêté toutes les chirurgies, y compris la chirurgie cardiaque, sauf les urgences. La situation se dégrade de jour en jour avec trois réanimations saturées avec des patients et des personnels positifs.»
Au même moment, une étude de l’institut allemand Robert-Koch classait la région Grand-Est en «zone à risque», au même titre que la Chine, l’Iran ou encore l’Italie. Pris de court, le président LR de la région, Jean Rottner, a immédiatement pris langue avec ses homologues allemands et luxembourgeois, dans l’espoir qu’une «déclaration commune» apaise les craintes des quelque 45 000 travailleurs frontaliers et de leurs employeurs. A en croire le responsable politique, médecin de formation, en dépit d’une circulation forte avérée dans le Haut-Rhin et de la découverte de nouveaux clusters en Alsace, la situation sanitaire n’est pas encore critique : «L’hôpital absorbe la première salve de manière correcte. Une chaîne de prise en charge spécifique pour les malades du coronavirus a été mise en place. La montée en charge se fait de manière progressive et coordonnée. Tout le monde donne de son temps, brancardiers, aides-soignants, infirmiers, médecins. La réserve sanitaire aussi se mobilise.» Mais, prévient Rottner, «les personnels soignants sont épuisés».
Réserve sanitaire
Pour les praticiens consultés désormais quasi quotidiennement au sommet de l’Etat, plus de doute : avec quelques jours de retard sur l’Italie, pays déclaré en quarantaine lundi, la France est à son tour frappée de plein fouet par l’épidémie. Après l’Oise, la Haute-Savoie, le Morbihan, les foyers d’infection se multiplient : Corse, Hérault, Rhône…
L’hôpital public s’est préparé activement au choc. Depuis l’activation vendredi du plan blanc, les opérations chirurgicales non urgentes peuvent être déprogrammées pour libérer au pied levé des places en réanimation et en soins intensifs. Les 108 hôpitaux en première ligne s’organisent pour doubler les capacités d’accueil - la France compte actuellement 5 000 places en réanimation -, de sorte à pouvoir faire face à l’afflux de malades présentant des symptômes sévères, et les équiper d’appareils de ventilation. Un peu partout, la réserve sanitaire (médecins et infirmiers en retraite) est mobilisée, prête à venir prêter main-forte aux soignants en poste.
L’hôpital fait son maximum, mais l’inquiétude ne cesse de croître. C’est que le virus se révèle particulièrement virulent. Dans le Haut-Rhin, en une semaine, il a fallu ouvrir deux nouvelles salles de régulation du 15 pour faire face aux quelque 1 400 appels par jour. Le Dr Philippe Lallemand, qui s’est porté volontaire pour l’accueil téléphonique du Samu, témoigne de la contagiosité de l’agent pathogène : «J’ai fait hospitaliser une femme de 82 ans, très mal en point, qui n’avait récemment eu de contact qu’avec une voisine qui l’avait aidée à monter ses courses», raconte-t-il, indigné que les gens ne puissent pas se procurer de masques, les pharmacies n’étant pas approvisionnées. Pour protéger leurs résidents âgés et fragiles, les Ehpad du département ont anticipé de plusieurs jours l’interdiction des visites, annoncée officiellement mercredi.
Las, en Alsace comme ailleurs, la croissance exponentielle du nombre de contaminés laisse craindre le pire au regard des données scientifiques disponibles. Selon les chercheurs, 15 % de la population infectée développerait une forme grave de la maladie nécessitant une mise sous assistance respiratoire, et 5 % une forme très sévère, parfois létale. Or ces malades sont hospitalisés pour une durée moyenne de vingt jours. En ordre de bataille pour gérer une première vague, l’hôpital public pourrait avoir bien plus de mal à absorber la suivante, concède à demi-mot le Pr Jean-François Delfraissy, immunologue réputé nommé mercredi président du conseil scientifique installé auprès du ministre de la Santé, Olivier Véran, pour «éclairer la décision publique dans la gestion de la crise sanitaire». Dans les zones les plus infectées, le problème n’a plus rien d’un cas d’école. «En l’absence de mesures de confinement de la population beaucoup plus strictes, l’hôpital ne passe pas la vague», confiait un anesthésiste avant les annonces présidentielles. A l’hôpital de Mulhouse, parmi les 820 lits de l’établissement, 70 ont été ouverts pour faire face à l’épidémie. Autre réorganisation conséquente de la structure : les effectifs des urgences ont été divisés par deux, entre «secteur sain» et zone Covid-19. Pour Nathalie (1), infirmière aux urgences, le centre hospitalier fait face à une situation «ingérable». Elle dénonce un management «incohérent» des effectifs : «Je travaille un jour dans le secteur Covid, le lendemain dans le secteur sain.» Elle craint de contaminer des patients non porteurs du virus. Julie (1), aide-soignante, voit aussi un manque d’anticipation des cadres dans la gestion des stocks de matériel de protection. Les masques chirurgicaux sont rationnés. Les masques FFP2, plus protecteurs, sont accordés au compte-gouttes. «La semaine dernière, il restait trois flacons de gel hydroalcoolique pour tout l’hôpital», se souvient-elle.
«Crash test»
Plusieurs infirmières et aides-soignantes témoignent d’un épuisement grandissant face aux réorganisations quotidiennes. «On est en mode crash test», estime Quentin (1), infirmier urgentiste. Un jour, le service des «contaminés» se trouve dans tel bâtiment, le lendemain, il déménage. «Chaque jour, on doit remettre en cause les habitudes prises la veille», souffle Julie. Autre incertitude : les dépistages ne sont plus réalisés pour les patients présentant pourtant d’importants symptômes. Les critères d’hospitalisation ne sont pas non plus clairement établis. S’ensuivent des situations de blocage, où un infirmier estime qu’une personne âgée devrait être hospitalisée et fait face à un refus du médecin. «Une de mes patientes est restée vingt-sept heures sur un brancard, se souvient Quentin. On pensait avoir atteint le fond quand on manifestait pour plus de moyens humains ces derniers mois… C’est encore pire aujourd’hui.»
Dans le Morbihan, département le plus touché en Bretagne avec 85 cas jeudi, deux décès et deux clusters autour d’Auray, le centre hospitalier Bretagne-Atlantique de Vannes a réagi dès l’apparition de l’épidémie, le 2 mars, en installant en quelques heures un poste médical dédié dans un bâtiment administratif avec cinq boxes, accueil et secrétariat, pour recevoir les patients se plaignant des symptômes et ayant appelé le 15. Après auscultation et prélèvements, les cas les plus suspects font l’objet de tests aux CHU de Brest, Quimper et Rennes, seuls habilités à les réaliser. Les malades sont pris en charge dans un service de médecine polyvalente dédié. Seuls les plus fragiles sont hospitalisés, la plupart étant invités à demeurer confinés à leur domicile, meilleure solution pour contenir l’épidémie, selon un médecin.
Selon l’Agence régionale de santé, le centre hospitalier s’était préparé dès janvier à la prise en charge de cas suspects et des renforts ont été mis très vite en place au centre 15 pour gérer les milliers d’appels quotidiens. A l’hôpital de Vannes, l’ensemble du personnel porte désormais un masque. Au CHU de Rennes, où l’on anticipe la phase 3, les visites sont limitées depuis le 7 mars à un visiteur par patient et par jour, et interdites «aux mineurs et aux personnes présentant des symptômes» afin d’éviter que le Covid-19 n’entre dans l’hôpital. Impossible de manquer les grands panneaux d’information à ce sujet. Peu de patients y sont aujourd’hui hospitalisés. Pour combien de temps ? Une commune périphérique, Bruz, vient d’être déclarée «zone de circulation active du virus», après la découverte d’une dizaine de cas.
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/coronavirus-la-ffr-suspend-a-son-tour-toutes-les-competitions-amateurs_sto7702710/story.shtml
https://www.midi-olympique.fr/2020/03/12/le-piege-du-gain-immediat,8793890.php
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le radis- Team modo
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Re: Rugby et Coronavirus
Pour moi les mesures du gouvernement sont très cohérentes, j'aurai appliqué plus tôt la restriction par tranche d'âge.
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Rugby et Coronavirus
https://www.ubbrugby.com/actualites/7362-coronavirus-le-point-sur-la-programmation-des-matchs.html
"Concernant le quart de finale de Challenge Cup UBB - Edimbourg, les discussions sont en cours avec l’organisateur (EPCR) et la billetterie reste ouverte à ce jour" .
"Concernant le quart de finale de Challenge Cup UBB - Edimbourg, les discussions sont en cours avec l’organisateur (EPCR) et la billetterie reste ouverte à ce jour" .
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Rugby et Coronavirus
https://next.liberation.fr/livres/2020/03/12/coronavirus-chers-cousins-francais-par-cristina-comencini_1781454
Coronavirus : «Chers cousins français», par Cristina Comencini
Par Cristina Comencini
La romancière romaine, qui publie «Quatre amours» mercredi, raconte le quotidien dans un pays en quarantaine.
Chers cousins français,
Si on arrive à survivre, le problème, en Italie, sera de comprendre si les couples, avec ou sans enfants, les femmes et les hommes seuls, résisteront à l’enfermement dans leur maison, s’ils réussiront à rester ensemble, à jouir encore de la compagnie réciproque ou de la solitude choisie, après une convivance forcée et ininterrompue d’un mois entier. Le décret du gouvernement dit que nous pouvons sortir pour faire une promenade, mais seulement avec ceux qui vivent déjà avec nous, pas d’amis ou d’amies, pas même de visites à des parents qui vivent dans d’autres maisons. Seule la famille proche, ou personne si nous sommes seuls. Pas de cinémas, pas de théâtres, pas de concerts, musées, restaurants, bureaux, écoles, universités. Seul un membre de la famille peut aller faire les courses. Devant les supermarchés, il y a des queues silencieuses de gens portant le masque, chaque personne doit être à 1 mètre de distance d’une autre, qui attend la sortie de quelqu’un pour pouvoir entrer à son tour. Même chose devant les pharmacies. Dans la rue, on fait un écart quand on croise un autre passant.
Beaucoup d’entre nous ont pensé au Décaméron de Boccace. Vers l’an 1350, fuyant la peste, un groupe de jeunes, sept femmes et trois hommes, se réfugient hors les murs de Florence, et, pour passer le temps, se racontent des nouvelles, substituent un monde imaginé au monde réel, en train de s’écrouler. D’autres relisent la Peste d’Albert Camus ou les pages des Fiancés d’Alessandro Manzoni qui décrivent une autre épidémie de peste, celle de 1630, au cours de laquelle tous les nobles qui pouvaient le faire fuyaient Milan, comme cela s’est passé ces jours-ci, dès que la ville a été classée «zone rouge». Comme si on pouvait fuir sans apporter les dégâts dans les lieux où l’on se réfugie, ou en considérant que le sort des autres nous est indifférent.
Les journalistes écrivent qu’il ne faut pas nous plaindre et nous rappellent ce qu’ont subi nos parents durant la guerre. D’autres accusent les jeunes de ne pas respecter les règles parce qu’ils sortent le samedi soir, n’ont pas peur, sont jeunes et pensent que les vieux sont les seuls qui tomberont malades. Un acteur italien d’un certain âge leur a demandé s’il était juste de faire mourir tous les grands-pères en même temps. On voudrait qu’un poète vînt à la maison pour nous raconter des histoires, et amuser nos enfants. Jamais Internet n’a été aussi important. Les tchats en ligne entre amies, sœurs, membres de la famille, sont très fréquentés. Dans les jours qui ont précédé la fermeture de tout, on s’échangeait des milliers de gifs et d’images amusantes sur le virus, des vidéos désopilantes tirées de vieux films. A présent l’atmosphère est plus lourde, nous restons dans le silence – avec l’ordre intimé par le gouvernement : ne bougez pas ! Ça a l’air facile. Dans l’un des posts drôles qui circulent, on lit : «Ça n’arrive pas tous les jours de sauver l’Italie en restant en pyjama.» On rit – mais jaune.
Est arrivé le moment de la vérité, pour les couples qui ne se supportent pas, pour ceux qui disent s’aimer, ceux qui vivent ensemble depuis une vie entière, ceux qui s’aiment depuis peu de temps, ceux qui ont choisi de vivre seuls par goût de la liberté ou parce qu’ils n’avaient pas d’autre choix, pour les enfants qui n’ont plus école, pour les jeunes qui se désirent mais ne peuvent pas se rencontrer… Nous sommes tous appelés à nous inventer une nouvelle vie, à nous sentir proches même si nous sommes éloignés, à régler nos comptes avec un sentiment que nous évitons à tout prix : l’ennui. Et la lenteur aussi, le silence, les heures vides – ou pleines des cris des enfants enfermés à la maison. Nous avons en face de nous la vie que nous nous sommes choisie, ou que le sort nous a donnée, notre «foyer» – non celui de la maladie mais celui que nous avons construit au cours des années. Je nommerais cela une épreuve de vérité. Ces jours-ci, ce qui gagne, c’est aussi la vie virtuelle, étant donné que nous ne pouvons pas nous toucher. Les films à la télé, les séries, Netflix, Amazon, Google… Nous passons encore plus d’heures devant nos ordinateurs, ou la tête penchée sur nos portables.
Mais de temps en temps, on sature, on n’en peut plus de ça, on lève la tête et on découvre plein de choses. Le fils qu’on pensait être encore un enfant est devenu un jeune homme, et on ne s’en était pas aperçu ; il nous dit, en souriant : «Maintenant, t’es bien obligée de rester avec nous, hein ?» On fait frénétiquement le ménage dans les maisons, on nettoie le frigo, on met en ordre les livres – puis on fait une pause, et on remarque que dans la cour le cerisier est en fleurs, on reste une demi-heure à le regarder et on a l’impression qu’on ne l’avait jamais vu. On envoie de façon compulsive des messages pour ne pas se sentir seul, et un coup de fil peut durer une demi-heure, comme lorsqu’on était jeunes et que les temps n’étaient pas ceux d’aujourd’hui, qu’on faisait l’amour au téléphone. Il arrive aussi qu’une amie te dise : «Peut-être demain on peut faire une promenade ensemble, en se tenant à distance, qu’est-ce que tu en penses ?» Et l’idée te fait venir un frisson de plaisir interdit. Nous sommes en train de vivre de façon différente des moments de notre vie de toujours, et elle nous paraît nouvelle parce qu’elle est la même mais renversée : les objets, les personnes sont devenus visibles, et l’habitude s’est dissipée, l’«habitude abêtissante, comme l’appelle Proust, qui cache à peu près tout l’univers» (1).
Chers cousins, je souhaite de tout cœur que tout ça ne vous arrive pas, ou, si ça devait arriver, que ce soit une expérience à ne pas oublier. Demain, lorsque la porte de la maison se rouvrira, que nous courrons à la rencontre du temps rapide, des fragments de choses et de personnes seulement effleurées, et que les rêves, l’art, seront la seule et unique partie renversée de notre vie, souvenons-nous qu’une autre couche peut recouvrir les jours et les révéler dans le bien comme dans le mal – une fois surmontés le vide, l’ennui et la peur.
(1) En français dans le texte.
Coronavirus : «Chers cousins français», par Cristina Comencini
Par Cristina Comencini
La romancière romaine, qui publie «Quatre amours» mercredi, raconte le quotidien dans un pays en quarantaine.
Chers cousins français,
Si on arrive à survivre, le problème, en Italie, sera de comprendre si les couples, avec ou sans enfants, les femmes et les hommes seuls, résisteront à l’enfermement dans leur maison, s’ils réussiront à rester ensemble, à jouir encore de la compagnie réciproque ou de la solitude choisie, après une convivance forcée et ininterrompue d’un mois entier. Le décret du gouvernement dit que nous pouvons sortir pour faire une promenade, mais seulement avec ceux qui vivent déjà avec nous, pas d’amis ou d’amies, pas même de visites à des parents qui vivent dans d’autres maisons. Seule la famille proche, ou personne si nous sommes seuls. Pas de cinémas, pas de théâtres, pas de concerts, musées, restaurants, bureaux, écoles, universités. Seul un membre de la famille peut aller faire les courses. Devant les supermarchés, il y a des queues silencieuses de gens portant le masque, chaque personne doit être à 1 mètre de distance d’une autre, qui attend la sortie de quelqu’un pour pouvoir entrer à son tour. Même chose devant les pharmacies. Dans la rue, on fait un écart quand on croise un autre passant.
Beaucoup d’entre nous ont pensé au Décaméron de Boccace. Vers l’an 1350, fuyant la peste, un groupe de jeunes, sept femmes et trois hommes, se réfugient hors les murs de Florence, et, pour passer le temps, se racontent des nouvelles, substituent un monde imaginé au monde réel, en train de s’écrouler. D’autres relisent la Peste d’Albert Camus ou les pages des Fiancés d’Alessandro Manzoni qui décrivent une autre épidémie de peste, celle de 1630, au cours de laquelle tous les nobles qui pouvaient le faire fuyaient Milan, comme cela s’est passé ces jours-ci, dès que la ville a été classée «zone rouge». Comme si on pouvait fuir sans apporter les dégâts dans les lieux où l’on se réfugie, ou en considérant que le sort des autres nous est indifférent.
Les journalistes écrivent qu’il ne faut pas nous plaindre et nous rappellent ce qu’ont subi nos parents durant la guerre. D’autres accusent les jeunes de ne pas respecter les règles parce qu’ils sortent le samedi soir, n’ont pas peur, sont jeunes et pensent que les vieux sont les seuls qui tomberont malades. Un acteur italien d’un certain âge leur a demandé s’il était juste de faire mourir tous les grands-pères en même temps. On voudrait qu’un poète vînt à la maison pour nous raconter des histoires, et amuser nos enfants. Jamais Internet n’a été aussi important. Les tchats en ligne entre amies, sœurs, membres de la famille, sont très fréquentés. Dans les jours qui ont précédé la fermeture de tout, on s’échangeait des milliers de gifs et d’images amusantes sur le virus, des vidéos désopilantes tirées de vieux films. A présent l’atmosphère est plus lourde, nous restons dans le silence – avec l’ordre intimé par le gouvernement : ne bougez pas ! Ça a l’air facile. Dans l’un des posts drôles qui circulent, on lit : «Ça n’arrive pas tous les jours de sauver l’Italie en restant en pyjama.» On rit – mais jaune.
Est arrivé le moment de la vérité, pour les couples qui ne se supportent pas, pour ceux qui disent s’aimer, ceux qui vivent ensemble depuis une vie entière, ceux qui s’aiment depuis peu de temps, ceux qui ont choisi de vivre seuls par goût de la liberté ou parce qu’ils n’avaient pas d’autre choix, pour les enfants qui n’ont plus école, pour les jeunes qui se désirent mais ne peuvent pas se rencontrer… Nous sommes tous appelés à nous inventer une nouvelle vie, à nous sentir proches même si nous sommes éloignés, à régler nos comptes avec un sentiment que nous évitons à tout prix : l’ennui. Et la lenteur aussi, le silence, les heures vides – ou pleines des cris des enfants enfermés à la maison. Nous avons en face de nous la vie que nous nous sommes choisie, ou que le sort nous a donnée, notre «foyer» – non celui de la maladie mais celui que nous avons construit au cours des années. Je nommerais cela une épreuve de vérité. Ces jours-ci, ce qui gagne, c’est aussi la vie virtuelle, étant donné que nous ne pouvons pas nous toucher. Les films à la télé, les séries, Netflix, Amazon, Google… Nous passons encore plus d’heures devant nos ordinateurs, ou la tête penchée sur nos portables.
Mais de temps en temps, on sature, on n’en peut plus de ça, on lève la tête et on découvre plein de choses. Le fils qu’on pensait être encore un enfant est devenu un jeune homme, et on ne s’en était pas aperçu ; il nous dit, en souriant : «Maintenant, t’es bien obligée de rester avec nous, hein ?» On fait frénétiquement le ménage dans les maisons, on nettoie le frigo, on met en ordre les livres – puis on fait une pause, et on remarque que dans la cour le cerisier est en fleurs, on reste une demi-heure à le regarder et on a l’impression qu’on ne l’avait jamais vu. On envoie de façon compulsive des messages pour ne pas se sentir seul, et un coup de fil peut durer une demi-heure, comme lorsqu’on était jeunes et que les temps n’étaient pas ceux d’aujourd’hui, qu’on faisait l’amour au téléphone. Il arrive aussi qu’une amie te dise : «Peut-être demain on peut faire une promenade ensemble, en se tenant à distance, qu’est-ce que tu en penses ?» Et l’idée te fait venir un frisson de plaisir interdit. Nous sommes en train de vivre de façon différente des moments de notre vie de toujours, et elle nous paraît nouvelle parce qu’elle est la même mais renversée : les objets, les personnes sont devenus visibles, et l’habitude s’est dissipée, l’«habitude abêtissante, comme l’appelle Proust, qui cache à peu près tout l’univers» (1).
Chers cousins, je souhaite de tout cœur que tout ça ne vous arrive pas, ou, si ça devait arriver, que ce soit une expérience à ne pas oublier. Demain, lorsque la porte de la maison se rouvrira, que nous courrons à la rencontre du temps rapide, des fragments de choses et de personnes seulement effleurées, et que les rêves, l’art, seront la seule et unique partie renversée de notre vie, souvenons-nous qu’une autre couche peut recouvrir les jours et les révéler dans le bien comme dans le mal – une fois surmontés le vide, l’ennui et la peur.
(1) En français dans le texte.
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Re: Rugby et Coronavirus
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Journalistes français en Italie : «Pour que la France prenne enfin la mesure du danger»
Dans un texte adressé aux autorités françaises et européennes, les journalistes français qui travaillent en Italie appellent les dirigeants à prendre «enfin la mesure du danger» face à la progression fulgurante du coronavirus.
«Journalistes en Italie pour des médias français et francophones, nous couvrons depuis le début la crise épidémique du coronavirus dans la péninsule. Nous avons pu constater la progression fulgurante de la maladie et avons recueilli les témoignages du personnel de santé italien. Beaucoup nous font part de la situation tragique dans les hôpitaux, les services de thérapie intensive saturés, le triage des patients, ceux – les plus faibles – que l’on sacrifie faute de respirateurs artificiels suffisants.
«Par conséquent, nous considérons qu’il est de notre responsabilité d’adresser un message aux autorités publiques françaises et européennes pour qu’elles prennent enfin la mesure du danger. Tous, nous observons en effet un décalage spectaculaire entre la situation à laquelle nous assistons quotidiennement dans la péninsule et le manque de préparation de l’opinion publique française à un scénario, admis par l’énorme majorité des experts scientifiques, de propagation importante, si ce n’est massive, du coronavirus.
«Hors d’Italie aussi, il n’y a plus de temps à perdre. Nous estimons qu’il est de notre devoir de sensibiliser la population française. Souvent, les retours qui nous arrivent de France montrent qu’une grande partie de nos compatriotes n’a pas changé ses habitudes. Ils pensent qu’ils ne sont pas menacés, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Or, l’Italie commence à avoir des cas critiques relevant de la réanimation dans la tranche d’âge 40-45 ans. Le cas le plus éclatant est celui de Mattia, 38 ans, sportif et pourtant à peine sorti de dix-huit jours de thérapie intensive. Il est le premier cas de Codogno, fin février, au cœur de la zone rouge dans le sud de la Lombardie.
«Par ailleurs, certains Français n’ont pas conscience qu’en cas de pathologie grave, autre que le coronavirus, ils ne seront pas pris en charge correctement faute de places, comme c’est le cas en Italie depuis plusieurs jours. Soulignons aussi que le système sanitaire impacté aujourd’hui est celui du Nord, soit le meilleur d’Italie, un des meilleurs en Europe.
La France doit tirer les leçons de l’expérience italienne.»
Manuella Affejee, de la rédaction francophone de Radio Vatican ;
Delphine Allaire, de la rédaction francophone de Radio Vatican ;
Salvatore Aloïse, correspondant d’Arte ;
Olivier Bonnel, de la rédaction francophone de Radio Vatican ;
Bertrand Chaumeton, réalisateur radio ;
Marie Duhamel, de la rédaction francophone de Radio Vatican ;
Ariel F. Dumont, correspondante de Marianne, le Quotidien du médecin ;
Antonino Galofaro, correspondant du Temps ;
Bruce de Galzain, correspondant permanent de Radio France en Italie ;
Marine Henriot, de la rédaction francophone de Radio Vatican ;
Arthur Herlin, directeur de l’agence i. Media ;
Richard Heuzé, politique internationale ;
Blandine Hugonnet, journaliste pigiste ; Franck Iovene, AFP ;
Eric Jozsef, correspondant de Libération et RTS ;
Anne Le Nir, correspondante de RTL et la Croix ;
Marc-Henri Maisonhaute, journaliste pigiste ; Francesco Maselli, correspondant de l’Opinion ;
Alban Mikoczy, correspondant de France 2-France 3 ;
Jean-Charles Putzolu, de Radio Vatican ;
Quentin Raverdy, journaliste pigiste ;
Xavier Sartre, de la rédaction francophone de Radio Vatican ;
Eric Sénanque, correspondant RFI au Vatican ;
Valérie Segond, correspondante du Figaro ;
Nicolas Senèze, envoyé spécial permanent de la Croix au Vatican ; Anne Tréca, correspondante RTL ;
Valentin Pauluzzi, correspondant de l’Equipe ;
Arman Soldin, envoyé spécial d’AFPTV ;
Matteo Cioffi, correspondant sportif de RFI ;
Natalia Mendoza, correspondante de France 24 ;
Manuel Chiarello, JRI indépendant.
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Dans un texte adressé aux autorités françaises et européennes, les journalistes français qui travaillent en Italie appellent les dirigeants à prendre «enfin la mesure du danger» face à la progression fulgurante du coronavirus.
«Journalistes en Italie pour des médias français et francophones, nous couvrons depuis le début la crise épidémique du coronavirus dans la péninsule. Nous avons pu constater la progression fulgurante de la maladie et avons recueilli les témoignages du personnel de santé italien. Beaucoup nous font part de la situation tragique dans les hôpitaux, les services de thérapie intensive saturés, le triage des patients, ceux – les plus faibles – que l’on sacrifie faute de respirateurs artificiels suffisants.
«Par conséquent, nous considérons qu’il est de notre responsabilité d’adresser un message aux autorités publiques françaises et européennes pour qu’elles prennent enfin la mesure du danger. Tous, nous observons en effet un décalage spectaculaire entre la situation à laquelle nous assistons quotidiennement dans la péninsule et le manque de préparation de l’opinion publique française à un scénario, admis par l’énorme majorité des experts scientifiques, de propagation importante, si ce n’est massive, du coronavirus.
«Hors d’Italie aussi, il n’y a plus de temps à perdre. Nous estimons qu’il est de notre devoir de sensibiliser la population française. Souvent, les retours qui nous arrivent de France montrent qu’une grande partie de nos compatriotes n’a pas changé ses habitudes. Ils pensent qu’ils ne sont pas menacés, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Or, l’Italie commence à avoir des cas critiques relevant de la réanimation dans la tranche d’âge 40-45 ans. Le cas le plus éclatant est celui de Mattia, 38 ans, sportif et pourtant à peine sorti de dix-huit jours de thérapie intensive. Il est le premier cas de Codogno, fin février, au cœur de la zone rouge dans le sud de la Lombardie.
«Par ailleurs, certains Français n’ont pas conscience qu’en cas de pathologie grave, autre que le coronavirus, ils ne seront pas pris en charge correctement faute de places, comme c’est le cas en Italie depuis plusieurs jours. Soulignons aussi que le système sanitaire impacté aujourd’hui est celui du Nord, soit le meilleur d’Italie, un des meilleurs en Europe.
La France doit tirer les leçons de l’expérience italienne.»
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La LNR risque de tordre le bras des présidents de clubs...
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Re: Rugby et Coronavirus
Scalp a écrit:La LNR risque de tordre le bras des présidents de clubs...
C'est par le LNR mais le virus qui va leur tordre le bras. Encore une fois soyons lucide le championnat est fini tout comme la coupe d'Europe.
D'ailleurs les joueurs vont-ils seulement continuer à s'entrainer ?
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Rugby et Coronavirus
Coronavirus : Agen (Top 14) suspend ses entraînements
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coronavirus-agen-top-14-suspend-ses-entrainements/1119315
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Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit:Scalp a écrit:La LNR risque de tordre le bras des présidents de clubs...
C'est par le LNR mais le virus qui va leur tordre le bras. Encore une fois soyons lucide le championnat est fini tout comme la coupe d'Europe.
D'ailleurs les joueurs vont-ils seulement continuer à s'entrainer ?
Effectivement, les présidents sont aveuglés par les enjeux économique, on peut le comprendre, mais la réalité va s'imposer...
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Re: Rugby et Coronavirus
Coronavirus: vers une suspension du Top 14 et de la Pro D2
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coronavirus-vers-une-suspension-du-top-14-et-de-la-pro-d2-1874303.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coronavirus-vers-une-suspension-du-top-14-et-de-la-pro-d2-1874303.html
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Re: Rugby et Coronavirus
"J’ai peur qu’on aille pas au bout de la saison", lâche même un président en off.
Pas besoin de se cacher on peut le dire en "on" !!!
Putain dire qu'on a peut être vu Radradra pour la dernière fois sous nous couleurs
La vie sans rugby , à regarder ou à jouer, quelle tristesse !!!
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Re: Rugby et Coronavirus
sudiste a écrit: "J’ai peur qu’on aille pas au bout de la saison", lâche même un président en off.
Pas besoin de se cacher on peut le dire en "on" !!!
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