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Tournoi des 6 Nations 2022
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Antoine-dupont-le-super-patron-des-bleus-du-grand-chelem/1323313
Antoine Dupont, le super patron des Bleus du Grand Chelem
Le demi de mêlée et capitaine de l'équipe de France a encore sorti un très grand match, et marqué un essai, samedi face aux Anglais.
Maxime Raulin
Au coup de sifflet final, Antoine Dupont est resté d'un calme presque olympien. Contrairement à la majorité de ses partenaires, il n'a pas levé les bras au ciel, il n'a pas non plus couru ou sauté sur le premier venu. Non, le demi de mêlée, qui était sorti quelques minutes plus tôt, remplacé par Maxime Lucu (76e), a fait un gros câlin à son pote, son ami, son nounours, le pilier Cyril Baille.
L'étreinte a duré de longues secondes. De la tribune, on a senti l'émotion qui transpirait chez le capitaine de l'équipe de France, promu depuis la tournée de novembre en l'absence de Charles Ollivon, blessé au genou gauche et qui revient seulement à la compétition avec son club de Toulon. Alors qu'il était toujours le long de la ligne de touche, il s'est offert un second câlin avec son autre coéquipier et ami Julien Marchand. Puis il est allé, toujours aussi tranquillement, saluer l'arbitre de la rencontre, Jaco Peyper.
« On souffre au quotidien pour vivre des moments comme ça, des émotions comme ça, donc ça fait plaisir de se laisser aller un peu quand ça gagne
Antoine Dupont au micro de France Télévisions
Il a enfin marché sur la pelouse au milieu de ses partenaires quand le speaker a annoncé que c'était lui l'homme du match. Le Toulousain, qui a reçu une nouvelle standing ovation, a les yeux humides. Oui, il a pleuré comme il l'a reconnu au micro de France Télévisions = : « Le Grand Chelem ? C'est incroyable. On repense à tous les sacrifices, les entraînements, ce qu'on a enduré depuis des semaines, des années. On souffre au quotidien pour vivre des moments comme ça, des émotions comme ça, donc ça fait plaisir de se laisser aller un peu quand ça gagne. Il faudrait un peu plus des fois », a souri le demi de mêlée. En équipe de France, alors qu'il fêtait déjà sa 40e sélection à seulement 25 ans, Antoine Dupont n'avait encore jamais rien gagné.
Les Bleus attendaient depuis douze ans, et le dernier Grand Chelem en 2010, ce fameux titre. C'est maintenant fait et le demi de mêlée, sacré meilleur joueur du monde en 2021 a honoré son statut. « Il confirme que c'est LE poids lourd de cette équipe de France, il amène de l'équilibre à cette équipe, tout en apportant de la sérénité », soulignait admiratif Pierre Berbizier par téléphone à la fin du match. L'ancien demi de mêlée international (56 sélections) et sélectionneur du quinze de France (1991-1995) louait aussi son influence : « Il pèse là où il faut et surtout quand il faut », en référence à son essai (61e) qui a fait définitivement basculer la partie en faveur des hommes de Fabien Galthié (25-13). Sur une magnifique passe après contact de Greg Alldritt dans les vingt-deux mètres adverses, le demi de mêlée a percé la défense anglaise et s'est arraché pour filer entre les poteaux.
Mais hier soir au Stade de France, Dupont a aussi impressionné par son travail défensif. « Il a été monstrueux, souffle Pierre Berbizier. C'est un très gros défenseur. Mais sa force, c'est qu'il rattrape les coups. Même quand les adversaires franchissent, il a cette faculté à annihiler l'action, ce qui permet à son équipe de gagner de précieuses secondes pour se réorganiser en défense. Ses plaquages sont intelligents et il sort quasiment tout le temps gagnant de ses duels. » Les statistiques d'hier soir ne trompent pas. Côté Français, Antoine Dupont a été le meilleur plaqueur de son équipe avec 15 plaquages au compteur, devant les avants Willemse (10), Jelonch (14), Cros (13) ou Alldritt (12). Seul l'Anglais Underhill a fait mieux (17).
L'autre secteur dans lequel Antoine Dupont s'est illustré face aux Anglais, c'est le jeu au pied. Derrière ses gros, il a parfaitement renvoyé le jeu dans le camp anglais pour soulager son équipe. Selon les statistiques du Six Nations, il a gagné 619 mètres par son jeu au pied. « Il a beaucoup progressé, appuie encore Pierre Berbizier. Son jeu au pied a été très long et surtout très précis. Et même quand il s'est fait contrer (65e), le ballon lui est revenu dans les mains. C'est un joli clin d'oeil. Le ballon semble aimanté. Il est vraiment l'artisan de cette victoire. »
« Avec un Antoine Dupont à ce niveau, on peut gagner la Coupe du monde
Antoine Dupont au micro de France Télévisions
Double champion de France (2019 et 2021) et vainqueur de la Coupe d'Europe (2021) avec le Stade Toulousain, auteur du Grand Chelem 2022 avec l'équipe de France, Antoine Dupont a la gagne en lui. Forcément, les regards sont maintenant déjà tournés vers la Coupe du monde 2023 en France. « Avec un Antoine Dupont à ce niveau, on peut gagner la Coupe du monde, pense Berbizier. Cette équipe avait besoin d'un résultat. C'est fait. En plus, il dégage un certain état d'esprit. Il est calme, humble. Sans forcément de grands mots, il amène de la sérénité au groupe. On sera donc favori du Mondial. »
Interrogé sur le sujet au micro de France Télévisions, Antoine Dupont n'a cette fois pas feinté : « C'est important de gagner des compétitions pour préparer la Coupe du monde à domicile. On l'a tous dans un coin de la tête. Notre équipe est ambitieuse et se donne les moyens de l'être donc c'était important de valider ça aujourd'hui. » Le rendez-vous est donc déjà pris.
Antoine Dupont, le super patron des Bleus du Grand Chelem
Le demi de mêlée et capitaine de l'équipe de France a encore sorti un très grand match, et marqué un essai, samedi face aux Anglais.
Maxime Raulin
Au coup de sifflet final, Antoine Dupont est resté d'un calme presque olympien. Contrairement à la majorité de ses partenaires, il n'a pas levé les bras au ciel, il n'a pas non plus couru ou sauté sur le premier venu. Non, le demi de mêlée, qui était sorti quelques minutes plus tôt, remplacé par Maxime Lucu (76e), a fait un gros câlin à son pote, son ami, son nounours, le pilier Cyril Baille.
L'étreinte a duré de longues secondes. De la tribune, on a senti l'émotion qui transpirait chez le capitaine de l'équipe de France, promu depuis la tournée de novembre en l'absence de Charles Ollivon, blessé au genou gauche et qui revient seulement à la compétition avec son club de Toulon. Alors qu'il était toujours le long de la ligne de touche, il s'est offert un second câlin avec son autre coéquipier et ami Julien Marchand. Puis il est allé, toujours aussi tranquillement, saluer l'arbitre de la rencontre, Jaco Peyper.
« On souffre au quotidien pour vivre des moments comme ça, des émotions comme ça, donc ça fait plaisir de se laisser aller un peu quand ça gagne
Antoine Dupont au micro de France Télévisions
Il a enfin marché sur la pelouse au milieu de ses partenaires quand le speaker a annoncé que c'était lui l'homme du match. Le Toulousain, qui a reçu une nouvelle standing ovation, a les yeux humides. Oui, il a pleuré comme il l'a reconnu au micro de France Télévisions = : « Le Grand Chelem ? C'est incroyable. On repense à tous les sacrifices, les entraînements, ce qu'on a enduré depuis des semaines, des années. On souffre au quotidien pour vivre des moments comme ça, des émotions comme ça, donc ça fait plaisir de se laisser aller un peu quand ça gagne. Il faudrait un peu plus des fois », a souri le demi de mêlée. En équipe de France, alors qu'il fêtait déjà sa 40e sélection à seulement 25 ans, Antoine Dupont n'avait encore jamais rien gagné.
Les Bleus attendaient depuis douze ans, et le dernier Grand Chelem en 2010, ce fameux titre. C'est maintenant fait et le demi de mêlée, sacré meilleur joueur du monde en 2021 a honoré son statut. « Il confirme que c'est LE poids lourd de cette équipe de France, il amène de l'équilibre à cette équipe, tout en apportant de la sérénité », soulignait admiratif Pierre Berbizier par téléphone à la fin du match. L'ancien demi de mêlée international (56 sélections) et sélectionneur du quinze de France (1991-1995) louait aussi son influence : « Il pèse là où il faut et surtout quand il faut », en référence à son essai (61e) qui a fait définitivement basculer la partie en faveur des hommes de Fabien Galthié (25-13). Sur une magnifique passe après contact de Greg Alldritt dans les vingt-deux mètres adverses, le demi de mêlée a percé la défense anglaise et s'est arraché pour filer entre les poteaux.
Mais hier soir au Stade de France, Dupont a aussi impressionné par son travail défensif. « Il a été monstrueux, souffle Pierre Berbizier. C'est un très gros défenseur. Mais sa force, c'est qu'il rattrape les coups. Même quand les adversaires franchissent, il a cette faculté à annihiler l'action, ce qui permet à son équipe de gagner de précieuses secondes pour se réorganiser en défense. Ses plaquages sont intelligents et il sort quasiment tout le temps gagnant de ses duels. » Les statistiques d'hier soir ne trompent pas. Côté Français, Antoine Dupont a été le meilleur plaqueur de son équipe avec 15 plaquages au compteur, devant les avants Willemse (10), Jelonch (14), Cros (13) ou Alldritt (12). Seul l'Anglais Underhill a fait mieux (17).
L'autre secteur dans lequel Antoine Dupont s'est illustré face aux Anglais, c'est le jeu au pied. Derrière ses gros, il a parfaitement renvoyé le jeu dans le camp anglais pour soulager son équipe. Selon les statistiques du Six Nations, il a gagné 619 mètres par son jeu au pied. « Il a beaucoup progressé, appuie encore Pierre Berbizier. Son jeu au pied a été très long et surtout très précis. Et même quand il s'est fait contrer (65e), le ballon lui est revenu dans les mains. C'est un joli clin d'oeil. Le ballon semble aimanté. Il est vraiment l'artisan de cette victoire. »
« Avec un Antoine Dupont à ce niveau, on peut gagner la Coupe du monde
Antoine Dupont au micro de France Télévisions
Double champion de France (2019 et 2021) et vainqueur de la Coupe d'Europe (2021) avec le Stade Toulousain, auteur du Grand Chelem 2022 avec l'équipe de France, Antoine Dupont a la gagne en lui. Forcément, les regards sont maintenant déjà tournés vers la Coupe du monde 2023 en France. « Avec un Antoine Dupont à ce niveau, on peut gagner la Coupe du monde, pense Berbizier. Cette équipe avait besoin d'un résultat. C'est fait. En plus, il dégage un certain état d'esprit. Il est calme, humble. Sans forcément de grands mots, il amène de la sérénité au groupe. On sera donc favori du Mondial. »
Interrogé sur le sujet au micro de France Télévisions, Antoine Dupont n'a cette fois pas feinté : « C'est important de gagner des compétitions pour préparer la Coupe du monde à domicile. On l'a tous dans un coin de la tête. Notre équipe est ambitieuse et se donne les moyens de l'être donc c'était important de valider ça aujourd'hui. » Le rendez-vous est donc déjà pris.
Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Grattage-jeu-au-pied-et-contres-eclairs-les-armes-des-bleus-pour-realiser-le-grand-chelem/1323317
Grattage, jeu au pied et contres éclairs, les armes des Bleus pour réaliser le Grand Chelem
Défense au sol, longueur au pied, attaques laser : le quinze de France s'est nourri de ces trois forces pour dominer le Tournoi de bout en bout.
Frédéric Bernès
C'est une action qui n'est pas choisie au hasard. Mais ça aurait pu tomber sur une autre. Nous sommes autour de la 26e minute et Melvyn Jaminet est battu dans les airs par « Freddie-les-grands-compas Steward ». Cette chandelle dans les 22 mètres français pourrait devenir dangereuse. Mais le bâton va se retourner dans la figure des Anglais. Derrière le ruck, Maro Itoje, comme une poule devant un trait de craie, semble ne pas savoir quoi faire. Antoine Dupont le rattrape par le colback tandis qu'un autre membre de la « Gers connection » (Anthony Jelonch) gratte une pénalité. Une de plus, histoire d'enfoncer dans la tête de tout le monde que la défense française n'est pas là pour rigoler.
Des plaquages et des grattages de ballon à la pelle
Il est temps désormais de commercialiser un mug FFR siglé « pas de ruck facile », hommage à Shaun Edwards, Greg Alldritt, Julien Marchand, Jonathan Danty, Gabin Villière et toutes les pinces croco que vous saurez reconnaître. « Sur l'engagement, les Français ont été comme on les attendait, disait Vincent Etcheto, ancien entraîneur de l'UBB. Mais ils sont surtout très bons sur les zones de contest. Les Anglais ont été beaucoup pénalisés, c'est ce qui a fait la différence en première période. Ils sont tellement efficaces sur les turnovers. On sait que c'est la force des Français depuis l'arrivée de Shaun Edwards (entraîneur adjoint), ça se confirme. »
La défense sol-sol des Français est devenue une plaie pour le monde entier. « Vous avez vu le travail au sol de Danty et Villière ? C'est remarquable », appréciait Yannick Nyanga, 46 sélections et vainqueur du Tournoi en 2006. Certes, pendant longtemps, l'attaque anglaise a manqué d'idées ou de punch, ou des deux à la fois. Peu de mouvements autour du porteur de balle (souvent Marcus Smith), peu de leurres, peu de duels gagnés physiquement, les hommes d'Eddie Jones venaient se faire punir à chaque fois qu'ils portaient le ballon à l'extérieur. « Partout les premiers, partout », a l'habitude d'exhorter Fabien Galthié dans ses causeries d'avant-match des Bleus. C'est ce que fit Gaël Fickou pour gratouiller un ballon ô combien important à la 55e minute. Au sol, en défense, l'évidence a claqué aux yeux dans ce Tournoi où seule l'Italie aura réussi à mener au score face au quinze de France (37-10, le 6 février).
Dupont et Jaminet en aiguilleurs du ciel
Premiers, les Bleus le sont aussi dans le jeu au pied, et plus exactement dans la longueur de celui-ci. La démonstration accomplie samedi soir par Antoine Dupont vaut bien son essai libérateur de la 61e minute. « Le jeu au pied de Dupont est exceptionnel, s'enthousiasmait Nyanga, présent au Stade de France. Sur les sorties de camp, il soulage toute l'équipe qui n'a pas beaucoup d'efforts à faire pour se donner de l'air. »
Comme dit Rémi Talès, 24 sélections avec les Bleus et capable de prédire l'essai de l'heure de jeu une minute avant : « On a une grande équipe et après on a "Toto" Dupont. Au pied, en défense, il a été énorme. On a une espèce de force tranquille qui fait qu'on encaisse les coups sans prendre beaucoup de points, tout en étant capables de punir dès qu'on va chez l'adversaire. C'est arrivé avant la mi-temps et à la 61e, alors que les Anglais se rebectaient. »
Depuis trois ans, nous avons beaucoup discuté du jeu de dépossession cher à Galthié et si peu naturel pour nous autres les Gaulois réfractaires. Pendant ce Tournoi, cette forme de jeu a atteint une efficacité éclatante. Sur l'ensemble du Tournoi, l'équipe de France a gagné à coups de pompes plus d'un kilomètre que toutes les autres équipes. Dupont prend sa part, Ntamack la sienne et il ne faudrait pas oublier l'oeuvre de Jaminet, « le plus long jeu au pied de France » (dixit Laurent Labit, l'entraîneur de l'attaque).
L'arrière de l'USAP joue un rôle important dans cette stratégie qui consiste à repousser l'adversaire, pas forcément pour le chasser mais plutôt pour la fatiguer et organiser un rideau intraitable. Au « podomètre », la longueur des shoots de Jaminet dépasse en moyenne celle de Stuart Hogg, référence en la matière.
Des contre-attaques comme des flèches empoisonnées
Ce Tournoi aura aussi couronné un autre savoir-faire de cette équipe : les contre-attaques, cet art de décocher des flèches empoisonnées, fatales en quelques secondes à peine. La moitié des essais inscrits par les Bleus proviennent de ces attaques courtes, en contre.
Samedi encore, pendant les cinquante premières minutes, la leçon de percussion se passait de commentaire. « On était au-dessus, résume Talès. On a été un peu fébrile sur plusieurs possessions mais on gagnait toutes les collisions. C'était déjà pareil dans les matches précédents. Physiquement, dans le punch, cette équipe est dominante. Et à côté de ça, on est froid dans notre propre zone de danger où on se met rarement à la faute. »« Avec peu de possessions, avec les puncheurs qu'on a, on franchit beaucoup et on fait très mal », appuie Etcheto. Ce mal qui fait tant de bien au rugby français.
Grattage, jeu au pied et contres éclairs, les armes des Bleus pour réaliser le Grand Chelem
Défense au sol, longueur au pied, attaques laser : le quinze de France s'est nourri de ces trois forces pour dominer le Tournoi de bout en bout.
Frédéric Bernès
C'est une action qui n'est pas choisie au hasard. Mais ça aurait pu tomber sur une autre. Nous sommes autour de la 26e minute et Melvyn Jaminet est battu dans les airs par « Freddie-les-grands-compas Steward ». Cette chandelle dans les 22 mètres français pourrait devenir dangereuse. Mais le bâton va se retourner dans la figure des Anglais. Derrière le ruck, Maro Itoje, comme une poule devant un trait de craie, semble ne pas savoir quoi faire. Antoine Dupont le rattrape par le colback tandis qu'un autre membre de la « Gers connection » (Anthony Jelonch) gratte une pénalité. Une de plus, histoire d'enfoncer dans la tête de tout le monde que la défense française n'est pas là pour rigoler.
Des plaquages et des grattages de ballon à la pelle
Il est temps désormais de commercialiser un mug FFR siglé « pas de ruck facile », hommage à Shaun Edwards, Greg Alldritt, Julien Marchand, Jonathan Danty, Gabin Villière et toutes les pinces croco que vous saurez reconnaître. « Sur l'engagement, les Français ont été comme on les attendait, disait Vincent Etcheto, ancien entraîneur de l'UBB. Mais ils sont surtout très bons sur les zones de contest. Les Anglais ont été beaucoup pénalisés, c'est ce qui a fait la différence en première période. Ils sont tellement efficaces sur les turnovers. On sait que c'est la force des Français depuis l'arrivée de Shaun Edwards (entraîneur adjoint), ça se confirme. »
La défense sol-sol des Français est devenue une plaie pour le monde entier. « Vous avez vu le travail au sol de Danty et Villière ? C'est remarquable », appréciait Yannick Nyanga, 46 sélections et vainqueur du Tournoi en 2006. Certes, pendant longtemps, l'attaque anglaise a manqué d'idées ou de punch, ou des deux à la fois. Peu de mouvements autour du porteur de balle (souvent Marcus Smith), peu de leurres, peu de duels gagnés physiquement, les hommes d'Eddie Jones venaient se faire punir à chaque fois qu'ils portaient le ballon à l'extérieur. « Partout les premiers, partout », a l'habitude d'exhorter Fabien Galthié dans ses causeries d'avant-match des Bleus. C'est ce que fit Gaël Fickou pour gratouiller un ballon ô combien important à la 55e minute. Au sol, en défense, l'évidence a claqué aux yeux dans ce Tournoi où seule l'Italie aura réussi à mener au score face au quinze de France (37-10, le 6 février).
Dupont et Jaminet en aiguilleurs du ciel
Premiers, les Bleus le sont aussi dans le jeu au pied, et plus exactement dans la longueur de celui-ci. La démonstration accomplie samedi soir par Antoine Dupont vaut bien son essai libérateur de la 61e minute. « Le jeu au pied de Dupont est exceptionnel, s'enthousiasmait Nyanga, présent au Stade de France. Sur les sorties de camp, il soulage toute l'équipe qui n'a pas beaucoup d'efforts à faire pour se donner de l'air. »
Comme dit Rémi Talès, 24 sélections avec les Bleus et capable de prédire l'essai de l'heure de jeu une minute avant : « On a une grande équipe et après on a "Toto" Dupont. Au pied, en défense, il a été énorme. On a une espèce de force tranquille qui fait qu'on encaisse les coups sans prendre beaucoup de points, tout en étant capables de punir dès qu'on va chez l'adversaire. C'est arrivé avant la mi-temps et à la 61e, alors que les Anglais se rebectaient. »
Depuis trois ans, nous avons beaucoup discuté du jeu de dépossession cher à Galthié et si peu naturel pour nous autres les Gaulois réfractaires. Pendant ce Tournoi, cette forme de jeu a atteint une efficacité éclatante. Sur l'ensemble du Tournoi, l'équipe de France a gagné à coups de pompes plus d'un kilomètre que toutes les autres équipes. Dupont prend sa part, Ntamack la sienne et il ne faudrait pas oublier l'oeuvre de Jaminet, « le plus long jeu au pied de France » (dixit Laurent Labit, l'entraîneur de l'attaque).
L'arrière de l'USAP joue un rôle important dans cette stratégie qui consiste à repousser l'adversaire, pas forcément pour le chasser mais plutôt pour la fatiguer et organiser un rideau intraitable. Au « podomètre », la longueur des shoots de Jaminet dépasse en moyenne celle de Stuart Hogg, référence en la matière.
Des contre-attaques comme des flèches empoisonnées
Ce Tournoi aura aussi couronné un autre savoir-faire de cette équipe : les contre-attaques, cet art de décocher des flèches empoisonnées, fatales en quelques secondes à peine. La moitié des essais inscrits par les Bleus proviennent de ces attaques courtes, en contre.
Samedi encore, pendant les cinquante premières minutes, la leçon de percussion se passait de commentaire. « On était au-dessus, résume Talès. On a été un peu fébrile sur plusieurs possessions mais on gagnait toutes les collisions. C'était déjà pareil dans les matches précédents. Physiquement, dans le punch, cette équipe est dominante. Et à côté de ça, on est froid dans notre propre zone de danger où on se met rarement à la faute. »« Avec peu de possessions, avec les puncheurs qu'on a, on franchit beaucoup et on fait très mal », appuie Etcheto. Ce mal qui fait tant de bien au rugby français.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
France-Angleterre sur France 2 a rassemblé 8,95 millions de téléspectateurs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/France-angleterre-sur-france-2-a-rassemble-8-95-millions-de-telespectateurs/1323347
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/France-angleterre-sur-france-2-a-rassemble-8-95-millions-de-telespectateurs/1323347
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ange-capuozzo-auteur-d-une-formidable-relance-avec-l-italie-pour-battre-le-pays-de-galles-un-coup-d-adrenaline-fou/1323381
Ange Capuozzo, auteur d'une formidable relance avec l'Italie pour battre le pays de Galles : « Un coup d'adrénaline fou ! »
Ce midi, alors qu'il était encore à Cardiff en famille, Ange Capuozzo a raconté à L'Équipe la victoire historique de l'Italie au Pays de Galles (22-21) et sa relance incroyable en fin de match permettant à Padovani de marquer l'essai de la victoire. L'arrière italien de Grenoble (22 ans, 2 sélections) sait désormais qu'il va être encore plus attendu.
Maxime Raulin
« Pouvez-vous nous raconter cette relance incroyable qui amène l'essai de la victoire ?
J'ai revu l'action, donc je peux en parler, mais franchement, du direct, je n'ai pas trop de souvenirs. Je me souviens qu'il reste très peu de temps à jouer et qu'il fallait tout tenter pour marquer cet essai (l'Italie est menée 21-15). Donc dans ma tête, je me disais simplement que je devais trouver une solution. Après, c'est allé très vite et je dirais que c'est un coup d'adrénaline fou !
Mais vous voyez qu'il y a une ouverture ?
Bien sûr. À la vidéo, on voit que je reviens dans le fermé, ce qui me laisse deux ou trois secondes pour analyser la situation. Ça passe et ensuite, je n'avais plus à réfléchir. Il fallait gagner le plus de mètres possible. Car au-delà de marquer un essai, on pense surtout à gagner du terrain. C'est tellement important. Je gagne mon dernier duel et c'est la folie. Edoardo Padovani me suit et c'est sans doute ce qui fait la différence.
Pourquoi ?
J'aurais sans doute pu marquer, mais en coin et la transformation aurait plus difficile. Il nous fallait un essai transformé. En faisant la passe, j'ai jute respecter le jeu. À aucun moment je me suis dit : va marquer. C'était logique de faire la passe à Padovani.
Ce « tchik-tchak », ça aussi, c'est de l'instinct ?
Bien sûr ! C'est également de l'observation. Je ne pouvais pas rentrer ma course à l'intérieur, je n'avais que cette solution. Je suis content d'avoir réussi mon geste, mais c'était la meilleure solution possible pour aller aussi loin.
Quand vous revoyez les images après coup, vous vous dites quoi ?
C'est le moment le plus important de ma carrière. Même si je n'ai pas encore beaucoup de vécu. Je n'ai que 50 matches de Pro D2. À côté des 150 sélections d'Alun Wyn Jones, ce n'est pas beaucoup. Mais les sentiments qu'on a traversé avec l'équipe sont fous. Ce n'est qu'une action, mais elle récompense le travail de tout un groupe depuis des semaines. Et même si je n'ai rejoint le groupe que depuis quatre semaines, certains se battent depuis des années pour ce maillot. C'est une belle récompense. C'est beau.
Vous mettez fin à 36 défaites consécutives dans le Tournoi, ça devait peser ?
Oui, forcément, mentalement. Mais j'ai trouvé beaucoup de professionnalisme et d'engagement dans l'équipe. L'engagement au quotidien des mecs, ça ne laisse pas deviner une telle situation. Ils cherchent toujours des solutions. L'équipe cherche à progresser. C'est sans doute cet état d'esprit qui nous a amenés à cette victoire. Mais moi qui viens de débarquer, ce n'est pas l'impression d'être dans une équipe en détresse. Le travail a fini par payer. C'est enfin une sacrée libération. Notamment par rapport à notre place dans le Tournoi.
La fête a été à la hauteur ?
La fête a été belle. Ça a mis du temps à démarrer car on a été mis K.-O après le match. Il y avait tellement d'adrénaline et d'émotion qu'au coup de sifflet, il y a eu une sorte de relâchement. Mais ensuite, quelle joie. On a bien fêté la 50e cape de Braam Steyn, on lui a remis un trophée. C'était aussi la première cape de Filippo Alongi. C'était des moments exceptionnels.
En parlant de trophée, Josh Adam vous a remis sa médaille d'homme du match...
J'ai été très surpris. Je lui ai dit que son geste, c'était la grande classe. Ce n'était pas évident de le faire. C'était un match particulier pour les Gallois avec la centième de Biggar ou la 150e de Jones. Ils ont perdu, chez eux, contre une équipe en difficultés. Ils devaient l'avoir amer et Adams n'avait pas forcément la tête à ce geste. Je le remercie encore mille fois.
Qu'allez-vous faire de la médaille ?
Pour la petite histoire, je lui ai rendu. C'est lui l'homme du match. J'ai été dans le vestiaire et c'est à lui de la garder. Son geste reste magnifique.
Comment expliquez-vous qu'à dix minutes de la fin, quand vous prenez l'essai et que les Gallois repassent devant (21-15), vous ne craquez pas ?
On a pris les points quand il fallait dans la partie. Et quand on prend cet essai, on n'est qu'à six points. Psychologiquement, ça change la donne. À 21-6 par exemple, le dernier quart d'heure aurait été différent. Là, on a eu un supplément d'âme.
Pour vous, c'est le grand saut. De la Pro D2 au Millénium de Cardiff...
C'est vrai qu'il y a une atmosphère qui vous écrase au milieu de ce stade. Il y a cette pression sur nous. Après, physiquement, la Pro D2 est un championnat rude. C'est la bonne école pour prendre des tampons. J'ai mal, je vais mettre trois jours à m'en remettre, mais c'est un tellement bon moment. Un moment dont on rêve.
Désormais, vous allez être un peu plus attendu...
Oui, je le sais. Dans ce bon moment, je me suis mis aussi en difficultés car il va falloir que je réponde présent. Il va falloir assumer que les équipes m'attendent au tournant. Mais c'est un bon problème à gérer. C'est le jeu, je l'accepte.
On suppose que désormais, vous avez la Coupe du monde 2023 dans un coin de la tête ?
Oui, c'est l'objectif que je m'étais fixé il y a quelque mois. C'est un événement qui peut rester graver. C'est en France, l'Italie est dans la poule de la Nouvelle-Zélande et la France. Ce sont des petits signes du destin qui font qu'on veut y participer. Ce serait dommage de la louper ! »
Ange Capuozzo, auteur d'une formidable relance avec l'Italie pour battre le pays de Galles : « Un coup d'adrénaline fou ! »
Ce midi, alors qu'il était encore à Cardiff en famille, Ange Capuozzo a raconté à L'Équipe la victoire historique de l'Italie au Pays de Galles (22-21) et sa relance incroyable en fin de match permettant à Padovani de marquer l'essai de la victoire. L'arrière italien de Grenoble (22 ans, 2 sélections) sait désormais qu'il va être encore plus attendu.
Maxime Raulin
« Pouvez-vous nous raconter cette relance incroyable qui amène l'essai de la victoire ?
J'ai revu l'action, donc je peux en parler, mais franchement, du direct, je n'ai pas trop de souvenirs. Je me souviens qu'il reste très peu de temps à jouer et qu'il fallait tout tenter pour marquer cet essai (l'Italie est menée 21-15). Donc dans ma tête, je me disais simplement que je devais trouver une solution. Après, c'est allé très vite et je dirais que c'est un coup d'adrénaline fou !
Mais vous voyez qu'il y a une ouverture ?
Bien sûr. À la vidéo, on voit que je reviens dans le fermé, ce qui me laisse deux ou trois secondes pour analyser la situation. Ça passe et ensuite, je n'avais plus à réfléchir. Il fallait gagner le plus de mètres possible. Car au-delà de marquer un essai, on pense surtout à gagner du terrain. C'est tellement important. Je gagne mon dernier duel et c'est la folie. Edoardo Padovani me suit et c'est sans doute ce qui fait la différence.
Pourquoi ?
J'aurais sans doute pu marquer, mais en coin et la transformation aurait plus difficile. Il nous fallait un essai transformé. En faisant la passe, j'ai jute respecter le jeu. À aucun moment je me suis dit : va marquer. C'était logique de faire la passe à Padovani.
Ce « tchik-tchak », ça aussi, c'est de l'instinct ?
Bien sûr ! C'est également de l'observation. Je ne pouvais pas rentrer ma course à l'intérieur, je n'avais que cette solution. Je suis content d'avoir réussi mon geste, mais c'était la meilleure solution possible pour aller aussi loin.
Quand vous revoyez les images après coup, vous vous dites quoi ?
C'est le moment le plus important de ma carrière. Même si je n'ai pas encore beaucoup de vécu. Je n'ai que 50 matches de Pro D2. À côté des 150 sélections d'Alun Wyn Jones, ce n'est pas beaucoup. Mais les sentiments qu'on a traversé avec l'équipe sont fous. Ce n'est qu'une action, mais elle récompense le travail de tout un groupe depuis des semaines. Et même si je n'ai rejoint le groupe que depuis quatre semaines, certains se battent depuis des années pour ce maillot. C'est une belle récompense. C'est beau.
Vous mettez fin à 36 défaites consécutives dans le Tournoi, ça devait peser ?
Oui, forcément, mentalement. Mais j'ai trouvé beaucoup de professionnalisme et d'engagement dans l'équipe. L'engagement au quotidien des mecs, ça ne laisse pas deviner une telle situation. Ils cherchent toujours des solutions. L'équipe cherche à progresser. C'est sans doute cet état d'esprit qui nous a amenés à cette victoire. Mais moi qui viens de débarquer, ce n'est pas l'impression d'être dans une équipe en détresse. Le travail a fini par payer. C'est enfin une sacrée libération. Notamment par rapport à notre place dans le Tournoi.
La fête a été à la hauteur ?
La fête a été belle. Ça a mis du temps à démarrer car on a été mis K.-O après le match. Il y avait tellement d'adrénaline et d'émotion qu'au coup de sifflet, il y a eu une sorte de relâchement. Mais ensuite, quelle joie. On a bien fêté la 50e cape de Braam Steyn, on lui a remis un trophée. C'était aussi la première cape de Filippo Alongi. C'était des moments exceptionnels.
En parlant de trophée, Josh Adam vous a remis sa médaille d'homme du match...
J'ai été très surpris. Je lui ai dit que son geste, c'était la grande classe. Ce n'était pas évident de le faire. C'était un match particulier pour les Gallois avec la centième de Biggar ou la 150e de Jones. Ils ont perdu, chez eux, contre une équipe en difficultés. Ils devaient l'avoir amer et Adams n'avait pas forcément la tête à ce geste. Je le remercie encore mille fois.
Qu'allez-vous faire de la médaille ?
Pour la petite histoire, je lui ai rendu. C'est lui l'homme du match. J'ai été dans le vestiaire et c'est à lui de la garder. Son geste reste magnifique.
Comment expliquez-vous qu'à dix minutes de la fin, quand vous prenez l'essai et que les Gallois repassent devant (21-15), vous ne craquez pas ?
On a pris les points quand il fallait dans la partie. Et quand on prend cet essai, on n'est qu'à six points. Psychologiquement, ça change la donne. À 21-6 par exemple, le dernier quart d'heure aurait été différent. Là, on a eu un supplément d'âme.
Pour vous, c'est le grand saut. De la Pro D2 au Millénium de Cardiff...
C'est vrai qu'il y a une atmosphère qui vous écrase au milieu de ce stade. Il y a cette pression sur nous. Après, physiquement, la Pro D2 est un championnat rude. C'est la bonne école pour prendre des tampons. J'ai mal, je vais mettre trois jours à m'en remettre, mais c'est un tellement bon moment. Un moment dont on rêve.
Désormais, vous allez être un peu plus attendu...
Oui, je le sais. Dans ce bon moment, je me suis mis aussi en difficultés car il va falloir que je réponde présent. Il va falloir assumer que les équipes m'attendent au tournant. Mais c'est un bon problème à gérer. C'est le jeu, je l'accepte.
On suppose que désormais, vous avez la Coupe du monde 2023 dans un coin de la tête ?
Oui, c'est l'objectif que je m'étais fixé il y a quelque mois. C'est un événement qui peut rester graver. C'est en France, l'Italie est dans la poule de la Nouvelle-Zélande et la France. Ce sont des petits signes du destin qui font qu'on veut y participer. Ce serait dommage de la louper ! »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Fabien Galthié : « C'était notre 25e match, le 46e sera la finale de la Coupe du monde »
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Fabien-galthie-c-etait-notre-25e-match-le-46e-sera-la-finale-de-la-coupe-du-monde/1323321
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Rugby. Maxime Lucu rend hommage à Federico Martin Aramburu et lui dédie le Grand Chelem
https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/biarritz/rugby-maxime-lucu-rend-hommage-a-federico-martin-aramburu-et-lui-dedie-le-grand-chelem-10226086.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/tournoi-des-six-nations-pour-les-bleus-ce-grand-chelem-est-une-delivrance-10223919.php
Tournoi des Six-Nations : pour les Bleus, ce Grand Chelem est une délivrance
Par Arnaud David, envoyé spécial - a.david@sudouest.fr
Après avoir terminé à la 2e place, le Quinze de France de Fabien Galthié a signé le 10e Grand Chelem de son histoire en s’imposant face à une équipe d’Angleterre entreprenante au bout d’un combat acharné
C’est long douze ans. Et cette longue attente donne sans doute encore plus de prix, plus de relief au sans-faute réalisé par Antoine Dupont et ses camarades dans le Tournoi des Six Nations. Samedi soir, le Quinze de France a signé son 10e Grand Chelem, mais ce bonheur, il a dû l’arracher avec toute son énergie tout au bout d’un match crispant. Car le Quinze de la Rose ne lui a rien donné. Les hommes d’Eddie Jones se sont accrochés avec l’insistance des grands emmerdeurs de l’histoire, ceux qui ont décidé quoi qu’il advienne de vous gâcher la soirée.
La pression qui pesait sur les épaules de cette jeune équipe de France avant ce dernier rendez-vous était immense. Qu’elle ait réussi tout au long de cet hiver à déjouer les pièges qui se présentaient, valide sa progression. Autant que sa victoire contre les All Blacks, ce Grand Chelem est un gage de son potentiel. On devine qu’il est immense, que ce groupe a de la marge. Lundi matin, les Bleus qui viennent d’enchaîner huit succès consécutifs, pointeront à la 2e place du classement de World Rugby et ce rang n’aura rien d’usurpé.
Le poids des attentes
« Il faut être conscient de ce qu’on est capable de faire sans se laisser submerger par tout ce qu’il y a autour », avait assuré Antoine Dupont vendredi. Plus que les pulsations d’un stade de France chaud bouillant, c’est le poids des attentes, la nervosité qui accompagne les premières fois qui ont semblé gêner l’équipe de France. Il faut reconnaître que l’Angleterre y a mis du sien.
« On a un plan de jeu précis. On pense qu’il peut être efficace. Toute la pression est sur eux », avait affirmé Courtney Lawes, le capitaine du Quinze de la Rose. En fait, les Anglais se sont d’abord contentés d’emprunter la voie montrée par les Gallois pour gêner les Bleus, en ciblant Melvyn Jaminet et les deux ailiers avec du jeu au pied.
Si Anthony Jelonch puis Gaël Fickou laissèrent échapper deux bons ballons dans ce qui pouvait ressembler à un petit accès de fébrilité, les Bleus ont plutôt bien contrôlé les premières initiatives anglaises et derrière une mêlée dominante, Jaminet, a ouvert le score sur une pénalité.
La tension transpirait dans ce début de rencontre parasité par des petites fautes inhabituelles du côté français. Mais malgré ses scories, les Bleus commencèrent à trouver un bon tempo et au bout d’un enchaînement qui avait rebondi d’une aile à l’autre grâce à la grinta de Gabin Villière, Gaël Fickou inscrivait un essai (8-0, à la 15e) qui aurait dû tranquilliser les Bleus.
Mais il en fallait plus pour décourager une Angleterre entreprenante. Marcus Smith a réduit le score. Dans le bras de fer qui s’est engagé l’équipe de France a pu s’adosser sur la qualité de sa défense. Les épaules françaises ont dévitalisé une partie des initiatives anglaises à l’image de ce plaquage spectaculaire de Fickou sur Nowell.
Mais une partie seulement car cette équipe d’Angleterre atone lors de ses dernières sorties, avait retrouvé hier du mordant dans l’adversité. Sa stratégie a semblé se limiter à tester la résilience de Jaminet sur les ballons hauts. Smith l’a maintenue dans la course.
Et alors qu’à l’approche de la pause, on relevait des signes d’énervement, les Bleus ont réussi à mettre un coup d’accélérateur sous l’impulsion de Julien Marchand, enchaînant les passes après contact pour permettre à François Cros d’inscrire un essai en coin transformé par Jaminet.
Ces 12 points d’avance en rentrant aux vestiaires constituaient un petit matelas. Mais il n’y avait rien trop. Car ce sont les Anglais qui ont pris l’ascendant dès le début du deuxième acte. Ils ont joué leur va-tout avec un certain panache, revenant dans le sillage des Français après un essai de Freddie Steward.
Et Antoine Dupont a surgi
À l’entame de la dernière demi-heure, les Bleus étaient à la peine comme un boxeur coincé dans les cordes. C’est un combat de haut de niveau qui s’était engagé, indécis, féroce. Et puis alors que les Bleus semblaient en panne de solutions, Grégory Alldritt a entrouvert une porte et Antoine Dupont a surgi, comme lui seul peut le faire, pour planter un essai qui a renvoyé les Anglais à douze longueurs.
Fin de l’histoire ? Sûrement pas. Les Anglais sont très vite revenus menacer la ligne française. Et les Bleus ont dû se multiplier en défense. Villière a réalisé un sauvetage miraculeux devant Steward. Mais, à trois minutes de la fin, le Stade de France a senti que cette fois, c’était bon. Une Marseillaise est montée des tribunes. Comme on chante une délivrance.
Tournoi des Six-Nations : pour les Bleus, ce Grand Chelem est une délivrance
Par Arnaud David, envoyé spécial - a.david@sudouest.fr
Après avoir terminé à la 2e place, le Quinze de France de Fabien Galthié a signé le 10e Grand Chelem de son histoire en s’imposant face à une équipe d’Angleterre entreprenante au bout d’un combat acharné
C’est long douze ans. Et cette longue attente donne sans doute encore plus de prix, plus de relief au sans-faute réalisé par Antoine Dupont et ses camarades dans le Tournoi des Six Nations. Samedi soir, le Quinze de France a signé son 10e Grand Chelem, mais ce bonheur, il a dû l’arracher avec toute son énergie tout au bout d’un match crispant. Car le Quinze de la Rose ne lui a rien donné. Les hommes d’Eddie Jones se sont accrochés avec l’insistance des grands emmerdeurs de l’histoire, ceux qui ont décidé quoi qu’il advienne de vous gâcher la soirée.
La pression qui pesait sur les épaules de cette jeune équipe de France avant ce dernier rendez-vous était immense. Qu’elle ait réussi tout au long de cet hiver à déjouer les pièges qui se présentaient, valide sa progression. Autant que sa victoire contre les All Blacks, ce Grand Chelem est un gage de son potentiel. On devine qu’il est immense, que ce groupe a de la marge. Lundi matin, les Bleus qui viennent d’enchaîner huit succès consécutifs, pointeront à la 2e place du classement de World Rugby et ce rang n’aura rien d’usurpé.
Le poids des attentes
« Il faut être conscient de ce qu’on est capable de faire sans se laisser submerger par tout ce qu’il y a autour », avait assuré Antoine Dupont vendredi. Plus que les pulsations d’un stade de France chaud bouillant, c’est le poids des attentes, la nervosité qui accompagne les premières fois qui ont semblé gêner l’équipe de France. Il faut reconnaître que l’Angleterre y a mis du sien.
« On a un plan de jeu précis. On pense qu’il peut être efficace. Toute la pression est sur eux », avait affirmé Courtney Lawes, le capitaine du Quinze de la Rose. En fait, les Anglais se sont d’abord contentés d’emprunter la voie montrée par les Gallois pour gêner les Bleus, en ciblant Melvyn Jaminet et les deux ailiers avec du jeu au pied.
Si Anthony Jelonch puis Gaël Fickou laissèrent échapper deux bons ballons dans ce qui pouvait ressembler à un petit accès de fébrilité, les Bleus ont plutôt bien contrôlé les premières initiatives anglaises et derrière une mêlée dominante, Jaminet, a ouvert le score sur une pénalité.
La tension transpirait dans ce début de rencontre parasité par des petites fautes inhabituelles du côté français. Mais malgré ses scories, les Bleus commencèrent à trouver un bon tempo et au bout d’un enchaînement qui avait rebondi d’une aile à l’autre grâce à la grinta de Gabin Villière, Gaël Fickou inscrivait un essai (8-0, à la 15e) qui aurait dû tranquilliser les Bleus.
Mais il en fallait plus pour décourager une Angleterre entreprenante. Marcus Smith a réduit le score. Dans le bras de fer qui s’est engagé l’équipe de France a pu s’adosser sur la qualité de sa défense. Les épaules françaises ont dévitalisé une partie des initiatives anglaises à l’image de ce plaquage spectaculaire de Fickou sur Nowell.
Mais une partie seulement car cette équipe d’Angleterre atone lors de ses dernières sorties, avait retrouvé hier du mordant dans l’adversité. Sa stratégie a semblé se limiter à tester la résilience de Jaminet sur les ballons hauts. Smith l’a maintenue dans la course.
Et alors qu’à l’approche de la pause, on relevait des signes d’énervement, les Bleus ont réussi à mettre un coup d’accélérateur sous l’impulsion de Julien Marchand, enchaînant les passes après contact pour permettre à François Cros d’inscrire un essai en coin transformé par Jaminet.
Ces 12 points d’avance en rentrant aux vestiaires constituaient un petit matelas. Mais il n’y avait rien trop. Car ce sont les Anglais qui ont pris l’ascendant dès le début du deuxième acte. Ils ont joué leur va-tout avec un certain panache, revenant dans le sillage des Français après un essai de Freddie Steward.
Et Antoine Dupont a surgi
À l’entame de la dernière demi-heure, les Bleus étaient à la peine comme un boxeur coincé dans les cordes. C’est un combat de haut de niveau qui s’était engagé, indécis, féroce. Et puis alors que les Bleus semblaient en panne de solutions, Grégory Alldritt a entrouvert une porte et Antoine Dupont a surgi, comme lui seul peut le faire, pour planter un essai qui a renvoyé les Anglais à douze longueurs.
Fin de l’histoire ? Sûrement pas. Les Anglais sont très vite revenus menacer la ligne française. Et les Bleus ont dû se multiplier en défense. Villière a réalisé un sauvetage miraculeux devant Steward. Mais, à trois minutes de la fin, le Stade de France a senti que cette fois, c’était bon. Une Marseillaise est montée des tribunes. Comme on chante une délivrance.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/les-notes-de-france-angleterre-25-13-antoine-dupont-auteur-de-son-destin-10217045.php
Les notes de France – Angleterre (25–13) : Antoine Dupont, maître de son destin
Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial
Auteur de l’essai du break, le numéro 9 (8/10) a su faire avec lucidité face dans les moments de pression
Melvyn Jaminet (6/10)
Un petit torticolis au réveil, Melvyn ? C’est à craindre. Il se doutait que la partition jouée par les Gallois une semaine plus tôt allait donner des idées aux Anglais. L’arrière a passé la plupart du temps le nez en l’air pour suivre la trajectoire des ballons expédiés par Smith. Avec plus ou moins de réussite… Battu à plusieurs reprises (10e, 11e, 20e, 27e, 31e), il ne s’est pas pour autant délité. Remplacé par Ramos (77e).
Damian Penaud (5/10)
L’athlète a été discret. Il a « dézoné » mais ses initiatives n’ont pas toujours été couronnées de succès. Il y a cette passe, potentiellement gagnante, mais approximative pour Fickou (7e). Deux pénalités évitables concédées en première période. Précieux cependant quand il a fallu rattraper du bout des doigts Marchant qui filait à l’essai (46e).
Gaël Fickou (7/10)
Patron. En dépit d’un en-avant inaugural explicable par une passe hasardeuse de Penaud alors qu’il était dans l’espace (7e), le centre est indispensable. Plus que son essai en bout de ligne (8-0, 14e), c’est l’énorme plaquage offensif qu’il a claqué sur ses 40 mètres (21e) qui le prouve. Ou encore ces ballons brûlants grattés sur ses 22 mètres (37e, 55e).
Gaël Fickou.
Jonathan Danty (6/10)
Costaud, ce « Jo ». Explosif, il est l’arrière à avoir gagné le plus de terrain (67 m). Mais solide aussi quand il a fallu jouer des épaules dans la défense anglaise. Et lucide, comme l’illustre le ballon de récupération qui lui a permis de trouver une touche dans les 22 mètres anglais (22e). Le Rochelais dit adorer ce qui lui arrive. On le comprend.
Gabin Villière (7/10)
Infatigable. Toujours aussi généreux dans les zones de « contest » (2e, 11e). Un véritable « chien ». Le Toulonnais n’a pas trouvé la faille, mais il a bien négocié les décalages en bout de ligne. Il a notamment assuré la continuité de l’action amenant l’essai de Fickou. Lucide dans l’effervescence des derniers instants pour un sauvetage précieux (77e).
Romain Ntamack (6/10)
Il y a ceux qui diront qu’ils ne l’ont pas assez vu. Qu’il n’a pas pesé. Mais lorsqu’on gratte, des petites choses apparaissent. Le bon choix sur l’essai de Fickou malgré une passe approximative (7e). Une remise intérieure parfait pour Alldritt (23e). Et surtout, cette prise d’intervalle pour l’essai de Cros (40e). Quelques signes de fébrilité dans le deuxième acte. Sans dommage…
Antoine Dupont (8/10)
Il ne mesure qu’un mètre 74. Pourtant, Antoine Dupont a paru beaucoup plus grand lorsque, en qualité de capitaine du XV de France, il a soulevé dans la nuit dyonisienne le trophée du vainqueur de ce Six-Nations 2022 synonyme de Grand Chelem pour les Bleus. Mais à vrai dire, cette impression s’était déjà dessinée tout au long de ce match face aux Anglais.
S’il avait paru un peu crispé dans son animation face aux Gallois une semaine auparavant à Cardiff, le numéro 9 a cette fois simplifié avec réussite sa partition. Ce petit récital a débuté calmement avec des sorties de camp limpides et longues. Et avec des transmissions sans fioriture pour accélérer le jeu dans les périodes de domination tricolore. Sans ce petit pas de trop qui lui a parfois fait défaut…
Dans le rugueux bras de fer que les Anglais ont imposé, il a forcément eu un peu de déchet. Mais Antoine Dupont a donné du menton. Et n’a jamais baissé la garde, au point de finir dans le costume de meilleur plaqueur des Bleus.
Tout cela aurait en temps normal constitué un match très solide. Antoine Dupont a su l’élever à la hauteur de l’événement en jaillissant dans le sillage de Grégory Alldritt pour l’essai du break (61e). Remplacé par Lucu (77e).
Grégory Alldritt (7/10)
Bonhomme ! Deux pénalités obtenues dans le jeu au sol dans les dix premières minutes quand les Bleus n’étaient pas encore libérés. Une implication défensive de tous les instants pour juguler les temps forts anglais. Avec cette capacité à coffrer ses adversaires. C’est rugueux, et ça avance : 47 mètres gagnés ballon en main. C’est beaucoup. Et en plus, il y a eu cette parfaite passe relevée pour un Antoine Dupont filant à l’essai (61e).
Anthony Jelonch (7/10)
Son bandeau dans les cheveux lui donne un côté « rétro ». Le Gersois a pourtant récité une partition on ne peut plus moderne. Inlassable plaqueur (14 plaquages), il a su intervenir dans le jeu au sol à bon escient. Pour arracher un ballon à Itoje dans ses 22 mètres par exemple. De la lucidité dans la gestion de son débordement à l’origine de l’essai de Cros (40e).
François Cros (7/10)
Ne pas le voir, c’est bon signe. C’est qu’il est occupé à « pourrir la vie » de ses adversaires. Le Toulousain s’est multiplié en défense et dans les interventions dans les rucks. C’est d’ailleurs en traînant le nez au ras de la pelouse qu’il a été récompensé, en bonifiant d’un essai une prise d’intervalle d’un Romain Ntamack repris sur la ligne d’essai. Remplacé par Cretin (72e).
Paul Willemse (7/10)
L’odeur testostéronnée émanant de ce Crunch avait tout pour lui plaire. Il s’est jeté dans ce duel avec appétit. Dix plaquages, des percussions, de volume dans le jeu au sol. Le deuxième ligne n’a pas eu cependant la même influence que face aux Gallois. Remplacé par Taofifenua (50e).
Cameron Woki (7/10)
De l’envergure. Du volume. Le Bordelais avait une sacrée densité à affronter. Il ne s’est pas échappé. Ses dix plaquages le démontrent. Il s’est frotté ballon en main au rideau adverse avec caractère. Et a globalement bien géré son alignement. Itoje a trouvé à qui parler. Remplacé par Flament (71e).
Uini Atonio (6/10)
Uini a mis ses 147 kilos dans la balance. Une force de frappe précieuse utilisée par les Bleus sur les premiers temps de jeu. Il a éprouvé la résistance adverse. Précieux pour canaliser les vagues anglaises. Et solide en mêlée dans son défi face à Genge. À son débit, une pénalité concédée au sol (18e) et une faute de main (36e). Ça n’assombrit pas la copie. Remplacé par Haouas (56e).
Julien Marchand (7/10)
De l’énergie, de la générosité. Offensivement et défensivement. Mais ces qualités n’ont pas été autant récompensées aussi spectaculairement que d’habitude. La faute à la rugosité adverse. Avec dix plaquages et 20 mètres gagnés en main, le Toulousain a livré une prestation consistante. Impeccable en mêlée. Remplacé par Mauvaka (50e).
Cyril Baille (7/10)
Il y a toujours ce fameux doigté. Cette capacité à trouver Antoine Dupont dans les petits espaces. Il a réussi à exprimer cette finesse par séquence. Pas simple. Donc il a aussi joué « rugueux ». Propre en mêlée également. Remplacé par Gros (50e).
Un petit torticolis au réveil, Melvyn ? C’est à craindre. Il se doutait que la partition jouée par les Gallois une semaine plus tôt allait donner des idées aux Anglais. L’arrière a passé la plupart du temps le nez en l’air pour suivre la trajectoire des ballons expédiés par Smith. Avec plus ou moins de réussite… Battu à plusieurs reprises (10e, 11e, 20e, 27e, 31e), il ne s’est pas pour autant délité. Remplacé par Ramos (77e).
Les notes de France – Angleterre (25–13) : Antoine Dupont, maître de son destin
Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial
Auteur de l’essai du break, le numéro 9 (8/10) a su faire avec lucidité face dans les moments de pression
Melvyn Jaminet (6/10)
Un petit torticolis au réveil, Melvyn ? C’est à craindre. Il se doutait que la partition jouée par les Gallois une semaine plus tôt allait donner des idées aux Anglais. L’arrière a passé la plupart du temps le nez en l’air pour suivre la trajectoire des ballons expédiés par Smith. Avec plus ou moins de réussite… Battu à plusieurs reprises (10e, 11e, 20e, 27e, 31e), il ne s’est pas pour autant délité. Remplacé par Ramos (77e).
Damian Penaud (5/10)
L’athlète a été discret. Il a « dézoné » mais ses initiatives n’ont pas toujours été couronnées de succès. Il y a cette passe, potentiellement gagnante, mais approximative pour Fickou (7e). Deux pénalités évitables concédées en première période. Précieux cependant quand il a fallu rattraper du bout des doigts Marchant qui filait à l’essai (46e).
Gaël Fickou (7/10)
Patron. En dépit d’un en-avant inaugural explicable par une passe hasardeuse de Penaud alors qu’il était dans l’espace (7e), le centre est indispensable. Plus que son essai en bout de ligne (8-0, 14e), c’est l’énorme plaquage offensif qu’il a claqué sur ses 40 mètres (21e) qui le prouve. Ou encore ces ballons brûlants grattés sur ses 22 mètres (37e, 55e).
Gaël Fickou.
Jonathan Danty (6/10)
Costaud, ce « Jo ». Explosif, il est l’arrière à avoir gagné le plus de terrain (67 m). Mais solide aussi quand il a fallu jouer des épaules dans la défense anglaise. Et lucide, comme l’illustre le ballon de récupération qui lui a permis de trouver une touche dans les 22 mètres anglais (22e). Le Rochelais dit adorer ce qui lui arrive. On le comprend.
Gabin Villière (7/10)
Infatigable. Toujours aussi généreux dans les zones de « contest » (2e, 11e). Un véritable « chien ». Le Toulonnais n’a pas trouvé la faille, mais il a bien négocié les décalages en bout de ligne. Il a notamment assuré la continuité de l’action amenant l’essai de Fickou. Lucide dans l’effervescence des derniers instants pour un sauvetage précieux (77e).
Romain Ntamack (6/10)
Il y a ceux qui diront qu’ils ne l’ont pas assez vu. Qu’il n’a pas pesé. Mais lorsqu’on gratte, des petites choses apparaissent. Le bon choix sur l’essai de Fickou malgré une passe approximative (7e). Une remise intérieure parfait pour Alldritt (23e). Et surtout, cette prise d’intervalle pour l’essai de Cros (40e). Quelques signes de fébrilité dans le deuxième acte. Sans dommage…
Antoine Dupont (8/10)
Il ne mesure qu’un mètre 74. Pourtant, Antoine Dupont a paru beaucoup plus grand lorsque, en qualité de capitaine du XV de France, il a soulevé dans la nuit dyonisienne le trophée du vainqueur de ce Six-Nations 2022 synonyme de Grand Chelem pour les Bleus. Mais à vrai dire, cette impression s’était déjà dessinée tout au long de ce match face aux Anglais.
S’il avait paru un peu crispé dans son animation face aux Gallois une semaine auparavant à Cardiff, le numéro 9 a cette fois simplifié avec réussite sa partition. Ce petit récital a débuté calmement avec des sorties de camp limpides et longues. Et avec des transmissions sans fioriture pour accélérer le jeu dans les périodes de domination tricolore. Sans ce petit pas de trop qui lui a parfois fait défaut…
Dans le rugueux bras de fer que les Anglais ont imposé, il a forcément eu un peu de déchet. Mais Antoine Dupont a donné du menton. Et n’a jamais baissé la garde, au point de finir dans le costume de meilleur plaqueur des Bleus.
Tout cela aurait en temps normal constitué un match très solide. Antoine Dupont a su l’élever à la hauteur de l’événement en jaillissant dans le sillage de Grégory Alldritt pour l’essai du break (61e). Remplacé par Lucu (77e).
Grégory Alldritt (7/10)
Bonhomme ! Deux pénalités obtenues dans le jeu au sol dans les dix premières minutes quand les Bleus n’étaient pas encore libérés. Une implication défensive de tous les instants pour juguler les temps forts anglais. Avec cette capacité à coffrer ses adversaires. C’est rugueux, et ça avance : 47 mètres gagnés ballon en main. C’est beaucoup. Et en plus, il y a eu cette parfaite passe relevée pour un Antoine Dupont filant à l’essai (61e).
Anthony Jelonch (7/10)
Son bandeau dans les cheveux lui donne un côté « rétro ». Le Gersois a pourtant récité une partition on ne peut plus moderne. Inlassable plaqueur (14 plaquages), il a su intervenir dans le jeu au sol à bon escient. Pour arracher un ballon à Itoje dans ses 22 mètres par exemple. De la lucidité dans la gestion de son débordement à l’origine de l’essai de Cros (40e).
François Cros (7/10)
Ne pas le voir, c’est bon signe. C’est qu’il est occupé à « pourrir la vie » de ses adversaires. Le Toulousain s’est multiplié en défense et dans les interventions dans les rucks. C’est d’ailleurs en traînant le nez au ras de la pelouse qu’il a été récompensé, en bonifiant d’un essai une prise d’intervalle d’un Romain Ntamack repris sur la ligne d’essai. Remplacé par Cretin (72e).
Paul Willemse (7/10)
L’odeur testostéronnée émanant de ce Crunch avait tout pour lui plaire. Il s’est jeté dans ce duel avec appétit. Dix plaquages, des percussions, de volume dans le jeu au sol. Le deuxième ligne n’a pas eu cependant la même influence que face aux Gallois. Remplacé par Taofifenua (50e).
Cameron Woki (7/10)
De l’envergure. Du volume. Le Bordelais avait une sacrée densité à affronter. Il ne s’est pas échappé. Ses dix plaquages le démontrent. Il s’est frotté ballon en main au rideau adverse avec caractère. Et a globalement bien géré son alignement. Itoje a trouvé à qui parler. Remplacé par Flament (71e).
Uini Atonio (6/10)
Uini a mis ses 147 kilos dans la balance. Une force de frappe précieuse utilisée par les Bleus sur les premiers temps de jeu. Il a éprouvé la résistance adverse. Précieux pour canaliser les vagues anglaises. Et solide en mêlée dans son défi face à Genge. À son débit, une pénalité concédée au sol (18e) et une faute de main (36e). Ça n’assombrit pas la copie. Remplacé par Haouas (56e).
Julien Marchand (7/10)
De l’énergie, de la générosité. Offensivement et défensivement. Mais ces qualités n’ont pas été autant récompensées aussi spectaculairement que d’habitude. La faute à la rugosité adverse. Avec dix plaquages et 20 mètres gagnés en main, le Toulousain a livré une prestation consistante. Impeccable en mêlée. Remplacé par Mauvaka (50e).
Cyril Baille (7/10)
Il y a toujours ce fameux doigté. Cette capacité à trouver Antoine Dupont dans les petits espaces. Il a réussi à exprimer cette finesse par séquence. Pas simple. Donc il a aussi joué « rugueux ». Propre en mêlée également. Remplacé par Gros (50e).
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XV de France: péniche, Jean-Luc Reichmann et déjeuner dominical... Comment les Bleus ont fêté leur Grand Chelem
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GRAND CHELEM 2022 : LA VICTOIRE DE TOUT LE RUGBY FRANCAIS
https://www.lnr.fr/ligue-nationale-de-rugby/actualites-ligue-nationale-de-rugby/grand-chelem-2022-la-victoire-de-tout
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XV de France: Galthié vers une prolongation jusqu’en 2028
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6 Nations. Comment la presse anglaise réagit au Grand Chelem du XV de France
https://actu.fr/sports/rugby/pro/6-nations-comment-la-presse-anglaise-reagit-au-grand-chelem-du-xv-de-france_49552654.html
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Les Bleus à parts, "L'Angleterre a été réduite à l'état de larbins"... La revue de presse anglaise
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/tournoi-des-6-nations-les-bleus-a-parts-l-angleterre-a-ete-reduite-a-l-etat-de-larbins.-la-revue-de-_sto8853044/story.shtml
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XV de France : série record de victoires égalée
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/xv-de-france-serie-record-de-victoires-egalee-20220320
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Ntamack 6
Quelques erreurs techniques, un peu de surjeu en fin de première période, une paire de plaquages ratés, mais une prestation globalement positive. En point d'orgue, son rôle clé sur les deux premiers essais : un peu de chance mais beaucoup de calme pour décaler Fickou sur le premier (15e), une percée dans son style sur le deuxième (40e). Il est moins visible que l'éclatant Dupont, mais il tient très bien le rôle qu'on lui confie.
Lol. Comme quoi entre une « Hogg » ou une « Jaminet » et une percée dans son style la difference n’est pas si enorme que ca.
On retiendra que ca fait finalement essai a la fin…dans un 2ieme temps.
Quelques erreurs techniques, un peu de surjeu en fin de première période, une paire de plaquages ratés, mais une prestation globalement positive. En point d'orgue, son rôle clé sur les deux premiers essais : un peu de chance mais beaucoup de calme pour décaler Fickou sur le premier (15e), une percée dans son style sur le deuxième (40e). Il est moins visible que l'éclatant Dupont, mais il tient très bien le rôle qu'on lui confie.
Lol. Comme quoi entre une « Hogg » ou une « Jaminet » et une percée dans son style la difference n’est pas si enorme que ca.
On retiendra que ca fait finalement essai a la fin…dans un 2ieme temps.
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Les Bleus ont-ils perdu le trophée du Tournoi des Six Nations ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-bleus-ont-ils-perdu-le-trophee-du-tournoi-des-six-nations/1323558
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