Derniers sujets
» XV de France (partie en cours)par densnewzealand Aujourd'hui à 12:21
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par Scalp Aujourd'hui à 11:52
» Matthieu Jalibert
par Scalp Aujourd'hui à 11:40
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Vince33 Hier à 22:11
» Autres Clubs
par marchal Hier à 17:33
» Ben Tameifuna
par marchal Hier à 15:37
» Louis Bielle-Biarrey
par marchal Hier à 15:15
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Hier à 15:08
» Bourse des places de match
par TOINE 29 Hier à 10:28
» Yann Lesgourgues
par marchal Jeu 21 Nov 2024 - 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Jeu 21 Nov 2024 - 13:06
» Romain Buros
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 11:37
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Jeu 21 Nov 2024 - 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Mer 20 Nov 2024 - 23:44
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
Rugby et Coronavirus
+28
LaRuine33
Roberto Miopalmo
jean33270
hurluberlu
kaze33
Charles_ubb
guillaume ubb
biscouette
flavio33
Yatangaki
PaytaleUBB
Big'Ben
Mam's
marchal
tire-bouchon
patrick
sudiste
densnewzealand
Martin33
krahknardz
tonysoprano
Dr. Gregory Bouse
grospaquet31
léopold
le radis
SympathyForTheDevil
Scalp
Switch
32 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté bodéga
Page 22 sur 39
Page 22 sur 39 • 1 ... 12 ... 21, 22, 23 ... 30 ... 39
Re: Rugby et Coronavirus
Mais c'est archi faux : lors de la 1ere vague, les cliniques n'avaient pas les équipements de protection !
La coopération a porté sur le transfert des opérations vitales rendues pendant un temps impossible dans certains hôpitaux.
La coopération a porté sur le transfert des opérations vitales rendues pendant un temps impossible dans certains hôpitaux.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13240
Date d'inscription : 12/10/2012
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/28/covid-19-face-a-la-quatrieme-vague-les-effets-trop-tardifs-de-l-acceleration-de-la-vaccination-selon-l-institut-pasteur_6089749_3244.html
Covid-19 : face à la quatrième vague, les effets trop tardifs de l’accélération de la vaccination, selon l’Institut Pasteur
L’immunisation d’une partie plus importante de la population sous la pression du passe sanitaire réduira le pic d’hospitalisations mais ne devrait pas suffire à éviter « un encombrement important à l’hôpital », d’après les dernières modélisations de l’équipe de Simon Cauchemez.
Par Chloé Hecketsweiler
L’accélération de la vaccination suffira-t-elle à contrer la quatrième vague ? Sans doute pas, selon les dernières modélisations de l’Institut Pasteur, mises en lignes mardi 27 juillet. Selon ces calculs, l’immunisation d’une partie plus importante de la population sous la pression du passe sanitaire réduira la taille du pic d’hospitalisations, mais sans autres mesures, il pourrait bien être aussi haut que celui de la deuxième, voire de la première vague. « Si on reste sur une dynamique avec un taux de transmission égal à 2 [ce qui signifie que chaque individu infecté contamine en moyenne deux personnes], cela pourrait conduire à un encombrement important à l’hôpital », souligne le chercheur Simon Cauchemez, par ailleurs membre du conseil scientifique.
Si, fin mai, lorsque le variant Delta n’était encore qu’une menace incertaine, le modélisateur espérait un « été tranquille », ses scénarios sont désormais bien plus pessimistes. Dans l’hypothèse où la vaccination atteindrait, en rythme de croisière, 700 000 injections par jour, et où la part des Français souhaitant se faire vacciner serait de 70 % chez les 12-17 ans, 90 % parmi les 18-59 ans et 95 % chez les plus de 60 ans, jusqu’à 2 500 hospitalisations quotidiennes sont attendues au pic, soit un niveau proche de celui de la deuxième vague, en novembre 2020. C’est moins que ce qui était anticipé le 9 juillet, avant l’annonce de la mise en place du passe sanitaire – jusqu’à 4 800 hospitalisations par jour, soit bien au-delà des 3 600 hospitalisations observées au pic de la première vague, en avril 2020 –, mais bien trop pour éviter que les hôpitaux ne débordent de nouveau.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le nombre de lits de soins critiques occupés au pic pourrait atteindre 5 400, voire 7 200, si les durées moyennes de séjour sont plus longues (quinze jours contre dix), c’est-à-dire les niveaux atteints lors des deux premières vagues épidémiques. « Une réduction du taux de transmission grâce à des mesures non pharmaceutiques reste donc importante pour limiter l’impact de la vague sur le système hospitalier », insistent les auteurs de ces projections, en précisant que « même de petites réductions peuvent avoir un impact important ». En abaissant le taux de transmission de 10 %, le nombre d’hospitalisations au pic ne serait plus « que » de 1 800, et de 1 200 avec une réduction de 25 %.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
« A la croisée des chemins »
Le passe sanitaire y parviendra-t-il ? « Son effet est difficile à anticiper. Tout dépend de sa mise en œuvre », indique Simon Cauchemez, en rappelant que du point de vue du contrôle de l’épidémie, des mesures appliquées à l’ensemble de la population n’ont pas davantage d’intérêt que des mesures ciblant seulement les personnes non vaccinées. « Auparavant, on n’avait pas d’autre choix que de fermer un lieu où le risque de contamination est élevé. Maintenant, on peut le laisser ouvert pour les personnes qui contribuent peu à la transmission », précise le modélisateur, citant une étude sur l’épidémiologie du SARS-CoV-2 dans une population partiellement vaccinée.
« On est à la croisée des chemins. Le fait qu’on soit passé de 2 000 à 20 000 [cas positifs par jour] en très peu de temps est un signal très inquiétant. Il va falloir suivre la situation de très près dans les jours et les semaines qui viennent pour voir si on réussit à casser cette dynamique », explique le modélisateur. A différentes reprises déjà, l’épidémie a pu suivre une trajectoire imprévue – du fait de la météo ou encore des vacances. « Dans le passé, on a vu des ralentissements ou des accélérations de l’épidémie sans pouvoir les expliquer. Il y a le virus, mais aussi l’ajustement du comportement des gens, indépendamment des mesures prises par les autorités », souligne-t-il. Depuis quelques jours, la courbe s’est ainsi infléchie dans plusieurs pays, comme au Royaume-Uni, sans explication claire – mais les Anglais totalement vaccinés étant bien plus nombreux que les Français, toute comparaison est hasardeuse.
Alors que des départements envisagent de réinstaurer un couvre-feu et que le port du masque est redevenu obligatoire en extérieur dans 22 d’entre eux, une étude mise en ligne mi-juillet par une équipe de modélisateurs de l’université de Bordeaux précise l’impact qu’on peut en attendre. Grâce à différentes méthodes statistiques, les scientifiques sont parvenus à démêler les effets des différentes interventions. Selon leurs calculs, le premier confinement a réduit le taux de transmission de près de 80 %, le deuxième confinement, avec les écoles ouvertes et un assouplissement du télétravail, autour de 50 %, et les différents couvre-feux, autour de 30 %, sans grande différence suivant qu’il démarre à 18 heures ou à 20 heures. La fermeture des écoles n’aurait, en revanche, contribué qu’à une diminution de 7 %.
« Un phénomène d’usure des mesures »
Ces calculs ne permettent cependant pas de comprendre la « mécanique » à l’œuvre derrière chacune des interventions. « Quelles que soient les raisons pour lesquelles ça marche, mettre en place un couvre-feu, ça marche ! », résume Rodolphe Thiébaut, coauteur de l’étude, en admettant avoir été surpris par ce résultat, qui contredit d’autres estimations basées, par exemple, sur le niveau de mobilité des Français pendant cette période. « Les mesures ont aussi un effet de signal pour la population », souligne le modélisateur, selon qui ces résultats ne sont pas transposables au contexte actuel.
« Il y a un phénomène d’usure des mesures, donc l’efficacité qui a pu être constatée n’est plus la même au bout d’un certain temps », explique Pascal Crépey, épidémiologiste à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), citant les travaux de la modélisatrice Vittoria Colizza sur la « fatigue pandémique ». « Il peut être trompeur de lier une réduction du taux de transmission à une mesure, car ce pourcentage est malheureusement amené à baisser. Plus une mesure s’applique longtemps, moins elle est efficace », précise-t-il.
L’effet du climat serait par contre très significatif puisque, selon les calculs de l’équipe de Bordeaux, il serait à l’origine d’une baisse de plus de 20 % de la circulation du virus en été et d’une augmentation de 10 % l’hiver. S’il se confirme, cela pourrait contribuer à décaler l’épidémie dans le temps, mais dans ce cas, « il faut s’attendre à une augmentation de la transmission du variant Delta de 30 % à l’arrivée de l’hiver », souligne Pascal Crépey, en rappelant que d’autres facteurs « non identifiés par le passé » peuvent aussi avoir un impact sur la dynamique à venir du variant. « Pour l’instant, ça va, mais on n’est pas sortis d’affaire », résume-t-il, en rappelant que les vaccinations qui ont lieu aujourd’hui n’auront pas d’effet avant le mois de septembre. « Les gens qui seront hospitalisés au 15 août ont été infectés aujourd’hui. Le tracé des courbes est déjà écrit et va se dévoiler dans les jours à venir. »
Chloé Hecketsweiler
Covid-19 : face à la quatrième vague, les effets trop tardifs de l’accélération de la vaccination, selon l’Institut Pasteur
L’immunisation d’une partie plus importante de la population sous la pression du passe sanitaire réduira le pic d’hospitalisations mais ne devrait pas suffire à éviter « un encombrement important à l’hôpital », d’après les dernières modélisations de l’équipe de Simon Cauchemez.
Par Chloé Hecketsweiler
L’accélération de la vaccination suffira-t-elle à contrer la quatrième vague ? Sans doute pas, selon les dernières modélisations de l’Institut Pasteur, mises en lignes mardi 27 juillet. Selon ces calculs, l’immunisation d’une partie plus importante de la population sous la pression du passe sanitaire réduira la taille du pic d’hospitalisations, mais sans autres mesures, il pourrait bien être aussi haut que celui de la deuxième, voire de la première vague. « Si on reste sur une dynamique avec un taux de transmission égal à 2 [ce qui signifie que chaque individu infecté contamine en moyenne deux personnes], cela pourrait conduire à un encombrement important à l’hôpital », souligne le chercheur Simon Cauchemez, par ailleurs membre du conseil scientifique.
Si, fin mai, lorsque le variant Delta n’était encore qu’une menace incertaine, le modélisateur espérait un « été tranquille », ses scénarios sont désormais bien plus pessimistes. Dans l’hypothèse où la vaccination atteindrait, en rythme de croisière, 700 000 injections par jour, et où la part des Français souhaitant se faire vacciner serait de 70 % chez les 12-17 ans, 90 % parmi les 18-59 ans et 95 % chez les plus de 60 ans, jusqu’à 2 500 hospitalisations quotidiennes sont attendues au pic, soit un niveau proche de celui de la deuxième vague, en novembre 2020. C’est moins que ce qui était anticipé le 9 juillet, avant l’annonce de la mise en place du passe sanitaire – jusqu’à 4 800 hospitalisations par jour, soit bien au-delà des 3 600 hospitalisations observées au pic de la première vague, en avril 2020 –, mais bien trop pour éviter que les hôpitaux ne débordent de nouveau.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le nombre de lits de soins critiques occupés au pic pourrait atteindre 5 400, voire 7 200, si les durées moyennes de séjour sont plus longues (quinze jours contre dix), c’est-à-dire les niveaux atteints lors des deux premières vagues épidémiques. « Une réduction du taux de transmission grâce à des mesures non pharmaceutiques reste donc importante pour limiter l’impact de la vague sur le système hospitalier », insistent les auteurs de ces projections, en précisant que « même de petites réductions peuvent avoir un impact important ». En abaissant le taux de transmission de 10 %, le nombre d’hospitalisations au pic ne serait plus « que » de 1 800, et de 1 200 avec une réduction de 25 %.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
« A la croisée des chemins »
Le passe sanitaire y parviendra-t-il ? « Son effet est difficile à anticiper. Tout dépend de sa mise en œuvre », indique Simon Cauchemez, en rappelant que du point de vue du contrôle de l’épidémie, des mesures appliquées à l’ensemble de la population n’ont pas davantage d’intérêt que des mesures ciblant seulement les personnes non vaccinées. « Auparavant, on n’avait pas d’autre choix que de fermer un lieu où le risque de contamination est élevé. Maintenant, on peut le laisser ouvert pour les personnes qui contribuent peu à la transmission », précise le modélisateur, citant une étude sur l’épidémiologie du SARS-CoV-2 dans une population partiellement vaccinée.
« On est à la croisée des chemins. Le fait qu’on soit passé de 2 000 à 20 000 [cas positifs par jour] en très peu de temps est un signal très inquiétant. Il va falloir suivre la situation de très près dans les jours et les semaines qui viennent pour voir si on réussit à casser cette dynamique », explique le modélisateur. A différentes reprises déjà, l’épidémie a pu suivre une trajectoire imprévue – du fait de la météo ou encore des vacances. « Dans le passé, on a vu des ralentissements ou des accélérations de l’épidémie sans pouvoir les expliquer. Il y a le virus, mais aussi l’ajustement du comportement des gens, indépendamment des mesures prises par les autorités », souligne-t-il. Depuis quelques jours, la courbe s’est ainsi infléchie dans plusieurs pays, comme au Royaume-Uni, sans explication claire – mais les Anglais totalement vaccinés étant bien plus nombreux que les Français, toute comparaison est hasardeuse.
Alors que des départements envisagent de réinstaurer un couvre-feu et que le port du masque est redevenu obligatoire en extérieur dans 22 d’entre eux, une étude mise en ligne mi-juillet par une équipe de modélisateurs de l’université de Bordeaux précise l’impact qu’on peut en attendre. Grâce à différentes méthodes statistiques, les scientifiques sont parvenus à démêler les effets des différentes interventions. Selon leurs calculs, le premier confinement a réduit le taux de transmission de près de 80 %, le deuxième confinement, avec les écoles ouvertes et un assouplissement du télétravail, autour de 50 %, et les différents couvre-feux, autour de 30 %, sans grande différence suivant qu’il démarre à 18 heures ou à 20 heures. La fermeture des écoles n’aurait, en revanche, contribué qu’à une diminution de 7 %.
« Un phénomène d’usure des mesures »
Ces calculs ne permettent cependant pas de comprendre la « mécanique » à l’œuvre derrière chacune des interventions. « Quelles que soient les raisons pour lesquelles ça marche, mettre en place un couvre-feu, ça marche ! », résume Rodolphe Thiébaut, coauteur de l’étude, en admettant avoir été surpris par ce résultat, qui contredit d’autres estimations basées, par exemple, sur le niveau de mobilité des Français pendant cette période. « Les mesures ont aussi un effet de signal pour la population », souligne le modélisateur, selon qui ces résultats ne sont pas transposables au contexte actuel.
« Il y a un phénomène d’usure des mesures, donc l’efficacité qui a pu être constatée n’est plus la même au bout d’un certain temps », explique Pascal Crépey, épidémiologiste à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), citant les travaux de la modélisatrice Vittoria Colizza sur la « fatigue pandémique ». « Il peut être trompeur de lier une réduction du taux de transmission à une mesure, car ce pourcentage est malheureusement amené à baisser. Plus une mesure s’applique longtemps, moins elle est efficace », précise-t-il.
L’effet du climat serait par contre très significatif puisque, selon les calculs de l’équipe de Bordeaux, il serait à l’origine d’une baisse de plus de 20 % de la circulation du virus en été et d’une augmentation de 10 % l’hiver. S’il se confirme, cela pourrait contribuer à décaler l’épidémie dans le temps, mais dans ce cas, « il faut s’attendre à une augmentation de la transmission du variant Delta de 30 % à l’arrivée de l’hiver », souligne Pascal Crépey, en rappelant que d’autres facteurs « non identifiés par le passé » peuvent aussi avoir un impact sur la dynamique à venir du variant. « Pour l’instant, ça va, mais on n’est pas sortis d’affaire », résume-t-il, en rappelant que les vaccinations qui ont lieu aujourd’hui n’auront pas d’effet avant le mois de septembre. « Les gens qui seront hospitalisés au 15 août ont été infectés aujourd’hui. Le tracé des courbes est déjà écrit et va se dévoiler dans les jours à venir. »
Chloé Hecketsweiler
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/29/vaccination-face-aux-variants-les-laboratoires-cherchent-la-parade_6089857_3234.html
Vaccination : face aux variants, les laboratoires cherchent la parade
Les groupes pharmaceutiques poussent pour la mise en place d’une troisième injection et envisagent la création de vaccins capables de cibler plusieurs souches.
Par Zeliha Chaffin
Faudra-t-il une troisième dose ? Un nouveau vaccin ciblé spécifiquement sur le variant Delta ? Ou les deux injections initiales des vaccins actuels suffiront-elles pour protéger les populations ? Autant de questions qui agitent les fabricants de vaccins mobilisés contre le Covid-19 depuis des mois. Face à la nouvelle flambée de l’épidémie, les laboratoires pharmaceutiques continuent d’affûter leur arsenal contre le virus. Ces derniers doivent cependant composer avec la menace permanente de voir émerger de nouveaux variants, potentiellement plus virulents et plus résistants, qui pourraient un jour échapper au filet protecteur qu’offrent les vaccins déjà homologués.
Jusqu’à présent, les vaccins de première génération, qu’il s’agisse de ceux à ARN messager (Pfizer-BioNTech, Moderna) ou de ceux à adénovirus (AstraZeneca, Johnson & Johnson), se sont révélés globalement efficaces pour contrer les nouvelles souches du virus qui ont émergé depuis le début de la pandémie, notamment contre le variant Alpha, détecté pour la première fois en septembre 2020 au Royaume-Uni, et qui était devenu la souche dominante dans le monde, mais aussi contre le récent variant Delta.
Apparue au printemps en Inde, cette souche – de 40 % à 60 % plus contagieuse – devrait représenter 90 % des nouvelles infections en Europe d’ici à la fin août, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Si les vaccins actuels demeurent performants, les laboratoires pharmaceutiques sont toutefois conscients que cela pourrait ne pas durer. Aux aguets, ils traquent en continu chaque nouvelle mutation du virus.
« Etre proactifs »
« Nous avons des systèmes de surveillance dans tous les pays, partout dans le monde. Lorsqu’un nouveau variant apparaît, immédiatement nous testons le comportement du vaccin actuel par rapport à ce variant », expliquait, mi-juin, le patron de Pfizer, Albert Bourla, sur la chaîne de télévision américaine CBS News. Mais il ne s’agit pas seulement de pister les variants. « Alors que nous cherchons à vaincre la pandémie, il est impératif que nous soyons proactifs à mesure que le virus évolue », insistait Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, en juin.
Pour cela, les industriels étudient plusieurs options. En premier lieu, celle d’une vaccination de rappel, qui permettrait, grâce à l’injection d’une troisième dose, de renforcer l’immunité déjà acquise lors des premières piqûres, et de conférer une protection accrue face à de nouveaux variants. Poussée depuis des mois par les laboratoires – qui y voient également l’occasion de juteux profits supplémentaires –, cette hypothèse fait progressivement son chemin, mais elle n’a pour le moment pas encore obtenu l’aval des autorités de santé.
« Nous sommes convaincus qu’une troisième dose a le potentiel d’augmenter encore plus les titres d’anticorps neutralisants envers le variant Delta, de la même manière que la troisième dose agit sur le variant Beta », détaille-t-on chez Pfizer, qui poursuit ses études cliniques sur le sujet. L’autre option en lice chez les industriels consiste à s’attaquer directement aux variants les plus virulents, en développant, par précaution, de nouvelles formulations de leurs vaccins ciblées sur une ou plusieurs de ces souches, et qui pourront être administrées en première injection à des non-vaccinés, ou en rappel.
Le français Sanofi, dont le vaccin est attendu d’ici à la fin de l’année, teste ainsi deux formulations depuis juin : l’une sur le virus originel, et l’autre sur le variant Beta, qui sévit entre autres en Afrique du Sud. « Des preuves scientifiques récentes ont montré que les anticorps générés contre [ce variant] pourraient (…) conférer une protection croisée étendue contre d’autres variants plus transmissibles », expliquait le groupe le 27 mai. Mais l’imprévisibilité des variants, qui surgissent et se répandent à toute allure, ne facilite pas la tâche des laboratoires.
Belles perspectives financières
Pour garder une longueur d’avance, « nous avons déjà constitué des banques avec de nouveaux variants », explique Franck Grimaud, directeur général de Valneva. La biotech française, qui attend les résultats de phase 3 de son vaccin début septembre, réfléchit à demain. « La technologie des vaccins inactivés permet aussi de développer des vaccins sur des nouveaux variants, voire de mettre plusieurs variants dans le même vaccin, comme dans celui pour la grippe, qui a deux souches A et deux souches B, pour essayer d’avoir un spectre de protection le plus large possible », observe le patron de l’entreprise tricolore.
La compétition est toutefois rude. Les chefs de file du marché, comme Pfizer, BioNTech et Moderna – dont les ventes de vaccins contre le Covid-19 ont rapporté plus de 7 milliards de dollars (5,9 milliards d’euros) au premier trimestre –, sont déjà sur les rangs. Moderna – qui utilise l’intelligence artificielle afin de détecter les mutations les plus susceptibles d’échapper à la protection de son vaccin –, travaille depuis plusieurs mois à la mise au point de vaccins à ARN messager de deuxième génération, et notamment d’un vaccin « multivalent », capable de protéger contre plusieurs souches du virus.
Tout comme ses concurrents, Pfizer et BioNTech, qui assurent pouvoir mettre sur pied un vaccin en cent jours en cas de nouveau variant inquiétant. Ces derniers ont récemment dévoilé avoir développé une version actualisée de leur vaccin, ciblée spécifiquement sur le variant Delta. Une première. Le lot destiné aux essais cliniques, qui devraient débuter en août, vient tout juste de sortir de l’usine de BioNTech à Mayence (Allemagne). Si la stratégie des entreprises n’est pas encore définitivement entérinée, le rebond de l’épidémie et l’apparition de nouveaux variants laissent, quoi qu’il en soit, présager de belles perspectives financières aux fabricants de vaccins.
Bien que suffisamment pourvus pour vacciner la totalité de leurs populations, l’Union européenne et les Etats-Unis ont déjà signé de nouveaux contrats d’achats de doses auprès des laboratoires pharmaceutiques, qui incluent notamment des vaccins de deuxième génération, « tenant compte des variants potentiels ». Les grands gagnants du marché, Pfizer, BioNTech et Moderna, devraient ainsi, à eux trois, engranger pas moins de 60 milliards de dollars de ventes en 2021 grâce à leurs vaccins.
Vaccination : face aux variants, les laboratoires cherchent la parade
Les groupes pharmaceutiques poussent pour la mise en place d’une troisième injection et envisagent la création de vaccins capables de cibler plusieurs souches.
Par Zeliha Chaffin
Faudra-t-il une troisième dose ? Un nouveau vaccin ciblé spécifiquement sur le variant Delta ? Ou les deux injections initiales des vaccins actuels suffiront-elles pour protéger les populations ? Autant de questions qui agitent les fabricants de vaccins mobilisés contre le Covid-19 depuis des mois. Face à la nouvelle flambée de l’épidémie, les laboratoires pharmaceutiques continuent d’affûter leur arsenal contre le virus. Ces derniers doivent cependant composer avec la menace permanente de voir émerger de nouveaux variants, potentiellement plus virulents et plus résistants, qui pourraient un jour échapper au filet protecteur qu’offrent les vaccins déjà homologués.
Jusqu’à présent, les vaccins de première génération, qu’il s’agisse de ceux à ARN messager (Pfizer-BioNTech, Moderna) ou de ceux à adénovirus (AstraZeneca, Johnson & Johnson), se sont révélés globalement efficaces pour contrer les nouvelles souches du virus qui ont émergé depuis le début de la pandémie, notamment contre le variant Alpha, détecté pour la première fois en septembre 2020 au Royaume-Uni, et qui était devenu la souche dominante dans le monde, mais aussi contre le récent variant Delta.
Apparue au printemps en Inde, cette souche – de 40 % à 60 % plus contagieuse – devrait représenter 90 % des nouvelles infections en Europe d’ici à la fin août, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Si les vaccins actuels demeurent performants, les laboratoires pharmaceutiques sont toutefois conscients que cela pourrait ne pas durer. Aux aguets, ils traquent en continu chaque nouvelle mutation du virus.
« Etre proactifs »
« Nous avons des systèmes de surveillance dans tous les pays, partout dans le monde. Lorsqu’un nouveau variant apparaît, immédiatement nous testons le comportement du vaccin actuel par rapport à ce variant », expliquait, mi-juin, le patron de Pfizer, Albert Bourla, sur la chaîne de télévision américaine CBS News. Mais il ne s’agit pas seulement de pister les variants. « Alors que nous cherchons à vaincre la pandémie, il est impératif que nous soyons proactifs à mesure que le virus évolue », insistait Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, en juin.
Pour cela, les industriels étudient plusieurs options. En premier lieu, celle d’une vaccination de rappel, qui permettrait, grâce à l’injection d’une troisième dose, de renforcer l’immunité déjà acquise lors des premières piqûres, et de conférer une protection accrue face à de nouveaux variants. Poussée depuis des mois par les laboratoires – qui y voient également l’occasion de juteux profits supplémentaires –, cette hypothèse fait progressivement son chemin, mais elle n’a pour le moment pas encore obtenu l’aval des autorités de santé.
« Nous sommes convaincus qu’une troisième dose a le potentiel d’augmenter encore plus les titres d’anticorps neutralisants envers le variant Delta, de la même manière que la troisième dose agit sur le variant Beta », détaille-t-on chez Pfizer, qui poursuit ses études cliniques sur le sujet. L’autre option en lice chez les industriels consiste à s’attaquer directement aux variants les plus virulents, en développant, par précaution, de nouvelles formulations de leurs vaccins ciblées sur une ou plusieurs de ces souches, et qui pourront être administrées en première injection à des non-vaccinés, ou en rappel.
Le français Sanofi, dont le vaccin est attendu d’ici à la fin de l’année, teste ainsi deux formulations depuis juin : l’une sur le virus originel, et l’autre sur le variant Beta, qui sévit entre autres en Afrique du Sud. « Des preuves scientifiques récentes ont montré que les anticorps générés contre [ce variant] pourraient (…) conférer une protection croisée étendue contre d’autres variants plus transmissibles », expliquait le groupe le 27 mai. Mais l’imprévisibilité des variants, qui surgissent et se répandent à toute allure, ne facilite pas la tâche des laboratoires.
Belles perspectives financières
Pour garder une longueur d’avance, « nous avons déjà constitué des banques avec de nouveaux variants », explique Franck Grimaud, directeur général de Valneva. La biotech française, qui attend les résultats de phase 3 de son vaccin début septembre, réfléchit à demain. « La technologie des vaccins inactivés permet aussi de développer des vaccins sur des nouveaux variants, voire de mettre plusieurs variants dans le même vaccin, comme dans celui pour la grippe, qui a deux souches A et deux souches B, pour essayer d’avoir un spectre de protection le plus large possible », observe le patron de l’entreprise tricolore.
La compétition est toutefois rude. Les chefs de file du marché, comme Pfizer, BioNTech et Moderna – dont les ventes de vaccins contre le Covid-19 ont rapporté plus de 7 milliards de dollars (5,9 milliards d’euros) au premier trimestre –, sont déjà sur les rangs. Moderna – qui utilise l’intelligence artificielle afin de détecter les mutations les plus susceptibles d’échapper à la protection de son vaccin –, travaille depuis plusieurs mois à la mise au point de vaccins à ARN messager de deuxième génération, et notamment d’un vaccin « multivalent », capable de protéger contre plusieurs souches du virus.
Tout comme ses concurrents, Pfizer et BioNTech, qui assurent pouvoir mettre sur pied un vaccin en cent jours en cas de nouveau variant inquiétant. Ces derniers ont récemment dévoilé avoir développé une version actualisée de leur vaccin, ciblée spécifiquement sur le variant Delta. Une première. Le lot destiné aux essais cliniques, qui devraient débuter en août, vient tout juste de sortir de l’usine de BioNTech à Mayence (Allemagne). Si la stratégie des entreprises n’est pas encore définitivement entérinée, le rebond de l’épidémie et l’apparition de nouveaux variants laissent, quoi qu’il en soit, présager de belles perspectives financières aux fabricants de vaccins.
Bien que suffisamment pourvus pour vacciner la totalité de leurs populations, l’Union européenne et les Etats-Unis ont déjà signé de nouveaux contrats d’achats de doses auprès des laboratoires pharmaceutiques, qui incluent notamment des vaccins de deuxième génération, « tenant compte des variants potentiels ». Les grands gagnants du marché, Pfizer, BioNTech et Moderna, devraient ainsi, à eux trois, engranger pas moins de 60 milliards de dollars de ventes en 2021 grâce à leurs vaccins.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Peut-on transmettre le Covid-19 en étant vacciné ?
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/29/peut-on-transmettre-le-covid-19-en-etant-vaccine_6089910_4355770.html
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/29/peut-on-transmettre-le-covid-19-en-etant-vaccine_6089910_4355770.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 dans le monde : les Français devront continuer de s’isoler en arrivant en Angleterre, Paris juge la décision « discriminatoire »
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/29/covid-19-dans-le-monde-google-et-facebook-n-accepteront-que-des-employes-vaccines-dans-leurs-locaux_6089852_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/29/covid-19-dans-le-monde-google-et-facebook-n-accepteront-que-des-employes-vaccines-dans-leurs-locaux_6089852_3244.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/29/covid-19-la-perspective-de-l-obligation-vaccinale-refait-surface_6089860_823448.html
Covid-19 : la perspective de l’obligation vaccinale refait surface
Plusieurs parlementaires, de l’opposition comme de la majorité, se prononcent en faveur d’une vaccination obligatoire pour tous les Français.
Par Arthur Bijotat
C’est une petite musique qui revient de plus en plus souvent aux oreilles de l’exécutif. La vaccination obligatoire de tous les Français serait une solution « plus simple, plus efficace et plus juste » − selon les mots du député de l’Indre François Jolivet (La République en marche) − qu’un passe sanitaire dont la mise en œuvre est jugée au mieux « complexe », au pire presque illusoire.
Une orientation déjà exprimée par un poids lourd de la majorité et proche d’Emmanuel Macron, peu avant les nouvelles annonces du chef de l’Etat, lundi 12 juillet. « Ma position, c’est qu’il n’y a pas d’autre issue dans cette situation épidémique que la vaccination obligatoire pour tout le monde », avait ainsi déclaré le haut-commissaire au plan et président du MoDem, François Bayrou, sur BFM-TV.
Ce sont les parlementaires du Parti socialiste qui ont porté le plus directement cette proposition. A la veille du début de l’examen du projet de loi sanitaire, députés et sénateurs socialistes ont publié un communiqué commun dans lequel tous se prononcent en faveur d’une obligation vaccinale « progressive », entrant en vigueur « au 1er octobre » et contre « le passe sanitaire tel que proposé par le gouvernement ». La nouvelle loi sur les mesures anti-Covid-19 devrait entrer en vigueur le 9 août, soit quatre jours après la décision attendue du Conseil constitutionnel, a annoncé mercredi 28 juillet le porte-parole du gouvernement.
Interrogé par Le Monde, le patron des socialistes au Sénat, Patrick Kanner, y voit une obligation vaccinale « déguisée, cynique et hypocrite ». Il alerte également sur « l’impossibilité matérielle d’appliquer le passe sanitaire sur les terrasses ou dans les centres commerciaux par exemple, le tout avec des contrôles effectués par des policiers qui n’ont aucune exigence de vaccination ». « L’obligation demeure une solution plus claire, plus compréhensible et surtout plus mobilisatrice, poursuit-il. Le véritable problème, c’est qu’il n’y a pas assez de doses pour tout le monde ! »
La clé » d’une future sortie de crise
La mesure recueille en outre quelques suffrages à droite. « Il faut rendre la vaccination obligatoire pour tout le monde », affirmait Michel Barnier, celle-ci représentant, selon l’ancien négociateur du Brexit et potentiel candidat à la primaire, « la clé » d’une future sortie de crise. Il s’agit « du vrai sujet », renchérit Julien Aubert, vice-président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale. Le député du Vaucluse regrette que l’Etat ait transféré son « pouvoir de coercition aux acteurs privés » avec l’extension du passe sanitaire. « Ce n’est pas à eux de le faire, question de principe », ajoute-t-il.
Le débat fait également rage entre les plus hautes autorités sanitaires du pays
En revanche, l’option, « dans l’état actuel des connaissances », est rejetée en bloc par les « insoumis », qui la jugent « disproportionnée », sans pour autant s’opposer à la vaccination. Même ligne de crête pour Marine Le Pen, malgré des élus locaux beaucoup plus radicaux. La présidente du Rassemblement national (RN) rejette à la fois le passe sanitaire et l’obligation vaccinale. Seul Robert Ménard, maire de Béziers et proche du RN, s’est résigné à l’éventualité d’une obligation vaccinale : « On y sera obligé. »
Le débat fait également rage entre les plus hautes autorités sanitaires du pays. Si le conseil scientifique souligne l’importance de la vaccination obligatoire des soignants, il ne dit rien d’une mesure qui contraindrait l’ensemble de la population.
Contrairement à la Haute Autorité de santé, qui affirmait dans un communiqué, vendredi 16 juillet, que « l’obligation de la vaccination de l’ensemble des professionnels en contact avec le public et au-delà en population générale » méritait d’être posée « si elle s’avérait nécessaire et justifiée au vu du rythme de progression de l’épidémie et de son impact prévisible sur le système de santé ». La semaine précédente, l’Académie nationale de médecine et celle de pharmacie allaient encore plus loin en la décrivant comme « la seule option réaliste en termes de responsabilisation personnelle et d’engagement solidaire ».
Un basculement également perceptible dans l’opinion. Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting réalisé par Internet auprès d’un échantillon de 1 005 personnes pour Franceinfo et Le Figaro, et publié jeudi 1er juillet, 58 % des personnes interrogées se disaient favorables à une telle perspective, contre seulement 38 % en novembre, quelques semaines avant le début de la campagne vaccinale.
Longtemps taboue, désormais plébiscitée
Tous les ingrédients semblent donc réunis pour mettre en œuvre cette idée longtemps taboue mais désormais plébiscitée, à la lumière d’une quatrième vague particulièrement violente liée au variant Delta − 27 934 cas positifs enregistrés mercredi 28 juillet, d’après les chiffres de Santé publique France. Pourtant, le gouvernement s’y est toujours fermement opposé, pour des raisons pratiques autant que politiques.
« Je veux être clair : je ne rendrai pas la vaccination obligatoire », déclarait ainsi Emmanuel Macron lors de son allocution du 24 novembre 2020, pendant que l’exécutif répétait à qui voulait bien l’entendre qu’il misait sur « la confiance et la conviction » afin d’obtenir une couverture vaccinale suffisamment importante pour contrer le virus, tout en « respectant l’avis de chacun ». L’objectif était alors de ne pas se mettre à dos définitivement les hésitants et les antivax plus actifs. Las, l’épidémie est repartie de plus belle et la posture de l’exécutif s’est quelque peu amendée au fil des semaines.
Officiellement, pour Olivier Véran, l’ensemble de mesures adoptées au Parlement (passe sanitaire et obligation vaccinale des soignants) apparaît « suffisant pour lutter avec efficacité contre l’épidémie ». Et ce malgré leur application tardive au cœur de l’été. Le ministre de la santé pointe aussi les limites d’un tel dispositif. « Nous avons l’exemple de la vaccination obligatoire chez les nourrissons parce que c’est simple. En revanche, chez les adultes, je ne sais pas comment on fait ! Comment on fait avec une personne qui a 50 ans et qui n’est pas vaccinée ? », a-t-il fait remarquer lors d’une audition au Sénat.
Mais en coulisse, certains ministres de premier plan perçoivent désormais cette option comme probable, voire inévitable. « En fonction de l’évolution de la situation, nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », avait déjà prévenu Emmanuel Macron, lors de sa dernière intervention télévisée. La France rejoindrait alors le Turkménistan, le Tadjikistan et le Vatican, seuls pays à avoir, jusqu’à présent, imposé officiellement la vaccination à l’ensemble de leur population.
Covid-19 : la perspective de l’obligation vaccinale refait surface
Plusieurs parlementaires, de l’opposition comme de la majorité, se prononcent en faveur d’une vaccination obligatoire pour tous les Français.
Par Arthur Bijotat
C’est une petite musique qui revient de plus en plus souvent aux oreilles de l’exécutif. La vaccination obligatoire de tous les Français serait une solution « plus simple, plus efficace et plus juste » − selon les mots du député de l’Indre François Jolivet (La République en marche) − qu’un passe sanitaire dont la mise en œuvre est jugée au mieux « complexe », au pire presque illusoire.
Une orientation déjà exprimée par un poids lourd de la majorité et proche d’Emmanuel Macron, peu avant les nouvelles annonces du chef de l’Etat, lundi 12 juillet. « Ma position, c’est qu’il n’y a pas d’autre issue dans cette situation épidémique que la vaccination obligatoire pour tout le monde », avait ainsi déclaré le haut-commissaire au plan et président du MoDem, François Bayrou, sur BFM-TV.
Ce sont les parlementaires du Parti socialiste qui ont porté le plus directement cette proposition. A la veille du début de l’examen du projet de loi sanitaire, députés et sénateurs socialistes ont publié un communiqué commun dans lequel tous se prononcent en faveur d’une obligation vaccinale « progressive », entrant en vigueur « au 1er octobre » et contre « le passe sanitaire tel que proposé par le gouvernement ». La nouvelle loi sur les mesures anti-Covid-19 devrait entrer en vigueur le 9 août, soit quatre jours après la décision attendue du Conseil constitutionnel, a annoncé mercredi 28 juillet le porte-parole du gouvernement.
Interrogé par Le Monde, le patron des socialistes au Sénat, Patrick Kanner, y voit une obligation vaccinale « déguisée, cynique et hypocrite ». Il alerte également sur « l’impossibilité matérielle d’appliquer le passe sanitaire sur les terrasses ou dans les centres commerciaux par exemple, le tout avec des contrôles effectués par des policiers qui n’ont aucune exigence de vaccination ». « L’obligation demeure une solution plus claire, plus compréhensible et surtout plus mobilisatrice, poursuit-il. Le véritable problème, c’est qu’il n’y a pas assez de doses pour tout le monde ! »
La clé » d’une future sortie de crise
La mesure recueille en outre quelques suffrages à droite. « Il faut rendre la vaccination obligatoire pour tout le monde », affirmait Michel Barnier, celle-ci représentant, selon l’ancien négociateur du Brexit et potentiel candidat à la primaire, « la clé » d’une future sortie de crise. Il s’agit « du vrai sujet », renchérit Julien Aubert, vice-président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale. Le député du Vaucluse regrette que l’Etat ait transféré son « pouvoir de coercition aux acteurs privés » avec l’extension du passe sanitaire. « Ce n’est pas à eux de le faire, question de principe », ajoute-t-il.
Le débat fait également rage entre les plus hautes autorités sanitaires du pays
En revanche, l’option, « dans l’état actuel des connaissances », est rejetée en bloc par les « insoumis », qui la jugent « disproportionnée », sans pour autant s’opposer à la vaccination. Même ligne de crête pour Marine Le Pen, malgré des élus locaux beaucoup plus radicaux. La présidente du Rassemblement national (RN) rejette à la fois le passe sanitaire et l’obligation vaccinale. Seul Robert Ménard, maire de Béziers et proche du RN, s’est résigné à l’éventualité d’une obligation vaccinale : « On y sera obligé. »
Le débat fait également rage entre les plus hautes autorités sanitaires du pays. Si le conseil scientifique souligne l’importance de la vaccination obligatoire des soignants, il ne dit rien d’une mesure qui contraindrait l’ensemble de la population.
Contrairement à la Haute Autorité de santé, qui affirmait dans un communiqué, vendredi 16 juillet, que « l’obligation de la vaccination de l’ensemble des professionnels en contact avec le public et au-delà en population générale » méritait d’être posée « si elle s’avérait nécessaire et justifiée au vu du rythme de progression de l’épidémie et de son impact prévisible sur le système de santé ». La semaine précédente, l’Académie nationale de médecine et celle de pharmacie allaient encore plus loin en la décrivant comme « la seule option réaliste en termes de responsabilisation personnelle et d’engagement solidaire ».
Un basculement également perceptible dans l’opinion. Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting réalisé par Internet auprès d’un échantillon de 1 005 personnes pour Franceinfo et Le Figaro, et publié jeudi 1er juillet, 58 % des personnes interrogées se disaient favorables à une telle perspective, contre seulement 38 % en novembre, quelques semaines avant le début de la campagne vaccinale.
Longtemps taboue, désormais plébiscitée
Tous les ingrédients semblent donc réunis pour mettre en œuvre cette idée longtemps taboue mais désormais plébiscitée, à la lumière d’une quatrième vague particulièrement violente liée au variant Delta − 27 934 cas positifs enregistrés mercredi 28 juillet, d’après les chiffres de Santé publique France. Pourtant, le gouvernement s’y est toujours fermement opposé, pour des raisons pratiques autant que politiques.
« Je veux être clair : je ne rendrai pas la vaccination obligatoire », déclarait ainsi Emmanuel Macron lors de son allocution du 24 novembre 2020, pendant que l’exécutif répétait à qui voulait bien l’entendre qu’il misait sur « la confiance et la conviction » afin d’obtenir une couverture vaccinale suffisamment importante pour contrer le virus, tout en « respectant l’avis de chacun ». L’objectif était alors de ne pas se mettre à dos définitivement les hésitants et les antivax plus actifs. Las, l’épidémie est repartie de plus belle et la posture de l’exécutif s’est quelque peu amendée au fil des semaines.
Officiellement, pour Olivier Véran, l’ensemble de mesures adoptées au Parlement (passe sanitaire et obligation vaccinale des soignants) apparaît « suffisant pour lutter avec efficacité contre l’épidémie ». Et ce malgré leur application tardive au cœur de l’été. Le ministre de la santé pointe aussi les limites d’un tel dispositif. « Nous avons l’exemple de la vaccination obligatoire chez les nourrissons parce que c’est simple. En revanche, chez les adultes, je ne sais pas comment on fait ! Comment on fait avec une personne qui a 50 ans et qui n’est pas vaccinée ? », a-t-il fait remarquer lors d’une audition au Sénat.
Mais en coulisse, certains ministres de premier plan perçoivent désormais cette option comme probable, voire inévitable. « En fonction de l’évolution de la situation, nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », avait déjà prévenu Emmanuel Macron, lors de sa dernière intervention télévisée. La France rejoindrait alors le Turkménistan, le Tadjikistan et le Vatican, seuls pays à avoir, jusqu’à présent, imposé officiellement la vaccination à l’ensemble de leur population.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Franchement, peut-on penser d'une mesure qui fait l'unanimité contre elle des mélenchonolepénistes qu'elle soit foncièrement mauvaise?
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7560
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 : en France, environ 85 % des personnes hospitalisées ne sont pas vaccinées
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/30/covid-19-en-france-environ-85-des-personnes-hospitalisees-ne-sont-pas-vaccinees_6090038_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/30/covid-19-en-france-environ-85-des-personnes-hospitalisees-ne-sont-pas-vaccinees_6090038_3244.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Covid-19 dans le monde : des documents américains donnent l’alerte face au variant Delta, aussi contagieux que la varicelle
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/31/covid-19-dans-le-monde-des-documents-americains-sonnent-l-alarme-face-au-variant-delta_6090099_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/31/covid-19-dans-le-monde-des-documents-americains-sonnent-l-alarme-face-au-variant-delta_6090099_3244.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
5 500 personnes défilent contre le pass sanitaire à Bordeaux ce samedi
https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/5-500-personnes-defilent-contre-le-pass-sanitaire-a-bordeaux-ce-samedi-1627745377
https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/5-500-personnes-defilent-contre-le-pass-sanitaire-a-bordeaux-ce-samedi-1627745377
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Des dizaines de milliers de personnes manifestent de nouveau contre le passe sanitaire
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/31/passe-sanitaire-des-manifestations-attendues-en-france-pour-le-troisieme-samedi-consecutif_6090113_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/31/passe-sanitaire-des-manifestations-attendues-en-france-pour-le-troisieme-samedi-consecutif_6090113_3244.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Vaccin contre le coronavirus : l’ARN messager, qu’est-ce que c’est ? Est-ce que c’est de la thérapie génique ?
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_vaccin-contre-le-coronavirus-l-arn-messager-qu-est-ce-que-c-est-est-ce-que-c-est-de-la-therapie-genique?id=10649410
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_vaccin-contre-le-coronavirus-l-arn-messager-qu-est-ce-que-c-est-est-ce-que-c-est-de-la-therapie-genique?id=10649410
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/01/covid-19-l-hopital-entre-dans-la-zone-de-tous-les-dangers_6090191_3244.html
« Ça va beaucoup plus vite avec le variant Delta » : l’hôpital face à la quatrième vague du Covid-19
A l’orée du mois d’août, les établissements sont en alerte face à la reprise des hospitalisations de patients atteints du Covid-19, avec une situation qui devient tendue dans certaines régions.
Par Camille Stromboni
Après un an et demi de crise épidémique, l’hôpital se retrouve de nouveau face à l’inconnu. Le niveau de vaccination suffira-t-il à amoindrir suffisamment la quatrième vague portée par le variant Delta qui arrive à ses portes, en plein été ? Une chose est sûre, la communauté médicale est en alerte. « Toutes les oreilles se sont redressées ces derniers jours », illustre François-René Pruvot, à la tête de la conférence des présidents de commission médicale d’établissement de CHU. Les « cellules de crise » ont été réactivées dans plusieurs établissements.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La situation épidémiologique continue à se dégrader
Dans son point épidémiologique du 29 juillet, Santé publique France (SPF) sonne de nouveau l’alarme. « Le nombre de nouveaux cas était près de deux fois supérieur à celui de la semaine précédente, dans toutes les classes d’âge, avec un taux d’incidence dépassant 600 pour 100 000 habitants chez les 20-29 ans », constate l’agence. En France métropolitaine, le taux d’incidence a continué d’augmenter fortement dans toutes les régions, dépassant le seuil de 200 pour 100 000 habitants en Nouvelle-Aquitaine (219), Occitanie (368), Provence-Alpes-Côte d’Azur (412) et Corse (501). « Les données de suivi des contacts confirmaient une forte hausse du nombre de cas ayant fréquenté des lieux de rassemblement, notamment les bars et les discothèques, où les mesures barrières sont plus difficiles à maintenir », souligne SPF, en rappelant que seuls la moitié des Français sont complètement vaccinés. Les décès liés au Covid-19 ont augmenté à nouveau (+ 22 %), après douze semaines de diminution.
« La situation est disparate sur le territoire, avec des situations encore calmes comme à Lille ou en Ile-de-France, précise le professeur lillois. D’autres hôpitaux commencent à s’inquiéter, on voit bien un frémissement. » « On ne peut pas encore parler de tensions majeures, mais on sent la reprise ici et là », confirme le docteur Thierry Godeau, son homologue dans les centres hospitaliers. La prochaine quinzaine sera néanmoins « la zone de tous les dangers », selon lui.
« L’été, ce sont les congés des soignants, avec cette année beaucoup de lits fermés aussi par manque de personnels, souligne-t-il. Nous sommes dans une situation de fragilité plus importante que lors des vagues précédentes, nous serons donc en difficulté plus vite avec moins de patients Covid. » Sans compter les arrêts pour maladie de personnels dus au Covid-19 (déjà une trentaine depuis le début du mois dans son centre hospitalier à La Rochelle).
« Une situation qui tourne déjà à la catastrophe »
Premier signal à virer au rouge depuis déjà plusieurs semaines : les appels au SAMU et les passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 poursuivent leur envolée, + 93 % en une semaine selon le bulletin de Santé publique France (SPF) du 29 juillet, avec 3 933 passages aux urgences.
« Ce ne sont pas encore des chiffres énormes ou un afflux massif, car nous partons de relativement bas », fait observer François Braun, président du syndicat SAMU – Urgences de France. « Mais cela vient s’ajouter à une situation qui tourne déjà à la catastrophe », reprend l’urgentiste, qui ne compte plus les remontées de services ou de lignes de SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation) en tension partout en France, risquant de devoir fermer en partie, faute de médecins en nombre suffisant en août. Cette pénurie médicale qui sévit chaque été aux urgences, s’est accrue cette année : « On ne veut pas être alarmiste, mais on a des raisons de se faire du souci, dit M. Braun. On a de l’eau jusqu’au nez, il suffit d’une vaguelette pour boire la tasse. »
Sur les lits d’hôpitaux occupés, l’augmentation se dessine désormais nettement, à un rythme qui reste soutenu pour l’hospitalisation (+ 50 %, avec 1 837 nouvelles admissions en une semaine, ce qui porte le total à 7 236, selon SPF) et qui s’accélère en soins critiques (+ 81 %, avec 376 nouvelles admissions). Ces services qui accueillent les formes les plus graves de la maladie sont repassés au-dessus de la barre des 1 000 lits occupés par des patients atteints du Covid-19 le 29 juillet, après être redescendus jusqu’à 859 au 21 juillet.
Sur le terrain, cette montée en charge se ressent avant tout dans les établissements du littoral atlantique et méditerranéen, dans ces départements balayés par l’explosion de la circulation virale. A Nice, la première cellule de crise de la quatrième vague a eu lieu mercredi, après un passage en dix jours seulement de zéro à onze patients atteints du Covid-19 en soins critiques, ainsi que seize hospitalisés.
« Nous constatons bien l’effet éminemment protecteur du vaccin sur les formes graves », précise le professeur Richard Nicollas, directeur médical de crise
La ville balnéaire a cette particularité de voir son activité aux urgences augmenter en période estivale : « Nous sommes un peu inquiets, reconnaît le professeur de médecine d’urgence Jacques Levraut, à la tête de la commission médicale d’établissement. Par rapport aux vagues précédentes, où l’activité aux urgences avait chuté à chaque fois, nous avons en ce moment une activité soutenue, à laquelle vient s’ajouter le Covid. » Aux 1 000 appels quotidiens au SAMU s’ajoutent désormais 200 appels pour suspicion de Covid-19.
Même rebond sur les lignes du SAMU constaté à l’AP-HM (Assistance publique - hôpitaux de Marseille), où 83 patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés, dont 24 en réanimation. « Il n’y a aucun patient vacciné en réanimation, tient à préciser le professeur Richard Nicollas, directeur médical de crise. Nous constatons bien l’effet éminemment protecteur du vaccin sur les formes graves. »
Avec ce nombre global de patients hospitalisés, « on reste loin de l’apocalypse, note le responsable, dont le grand groupe hospitalier a été touché de plein fouet par les dernières vagues. Mais nous sommes extrêmement vigilants au regard de la progression de l’épidémie, on est obligé d’anticiper pour adapter notre capacité, avec un certain nombre de lits prêts à être retransformés en lits Covid. »
Ici comme ailleurs, l’organisation est déjà écrite si les chiffres s’emballent, avec des paliers de montée en charge et une discussion régionale entre établissements qui a repris de manière régulière. Les premiers leviers seront le réaménagement des services, le passage des chambres simples en chambres doubles, et surtout le recours aux heures supplémentaires des soignants présents. « On garde un grand espoir avec la vaccination [50,8 % de la population est complètement vaccinée au 25 juillet, selon SPF] de voir une progression épidémique qui ne se retranscrive pas dans les mêmes proportions que lors des précédentes vagues dans nos lits de soins critiques », confie Richard Nicollas.
« Les soignants ont besoin de repos »
Le ministre de la santé, Olivier Véran, l’a souligné mardi : il existe pour l’heure une décorrélation entre l’explosion épidémique et les hospitalisations, ces dernières augmentant moins fortement que lors des précédentes vagues par rapport à l’incidence.
A Marseille comme dans d’autres hôpitaux concernés par des indicateurs en hausse, un sujet demeure extrêmement sensible pour le mois d’août : pourra-t-on éviter de rappeler des soignants en vacances ? « Les congés sont maintenus, assure Richard Nicollas. Il ne faut pas oublier que les soignants viennent de se prendre trois vagues, un an et demi sur la brèche, ils ont besoin de repos. » Des personnels venus en renfort lors de la troisième vague ont pu être prolongés jusqu’à septembre afin de tenir l’été.
D’autres hôpitaux, de plus petite taille, apparaissent déjà sous une tension plus forte. A Toulon, ces derniers jours, le centre hospitalier s’est rempli avec onze patients atteints du Covid-19 hospitalisés en médecine, cinq en gériatrie, deux femmes enceintes, et huit en réanimation. « On espérait que ça ne commence pas avant le 15 août… mais ça va beaucoup plus vite avec le variant Delta », souligne la docteure Clarisse Audigier-Valette.
Des patients plus jeunes
Avec une dimension marquante : « La population hospitalisée se rajeunit fortement », constate la pneumo-oncologue, qui souligne que tous ces patients sont non-vaccinés. Aux 40-65 ans de la précédente vague ont succédé de nombreuses personnes de moins de 40 ans. « Mercredi, nous avons admis en réanimation un patient de 27 ans, mardi un de 35 ans », illustre-t-elle. Des patients jeunes, bien portants, sans comorbidité, qu’elle ne voyait pas dans ces services lors des précédentes vagues. Le ministère de la santé a indiqué, fin juillet, que la moitié des personnes en réanimation avaient moins de 60 ans.
Si cette montée en charge parmi les populations plus jeunes sans comorbidités se confirme, cela ne sera pas sans conséquence sur la tension hospitalière. Ces patients, en cas d’aggravation de la maladie, ont en effet des indications médicales les menant plus volontiers en réanimation que des patients plus âgés et avec des comorbidités, dont le passage en réanimation peut être déraisonnable sur le plan médical.
« Dans ce contexte, le mois d’août risque d’être très compliqué, reprend Clarisse Audigier-Valette. On est dans une période charnière, on commence la phase ascendante, tout va se jouer selon la vitesse à laquelle ça va monter. » Si la responsable de l’unité Covid-19 de pneumologie n’a pas de doute sur la capacité de l’hôpital à accueillir les personnes atteintes du Covid-19, c’est le « non-Covid » qui l’inquiète : « Ce sont ces patients qui vont en pâtir, les débuts de cancer, les insuffisances cardiaques, les diabètes… si nous devons réduire nos capacités. » Si la déprogrammation n’est pas à l’ordre du jour dans l’établissement, la crainte de devoir en arriver à cet « ultime levier » est dans toutes les têtes.
A quelques centaines de kilomètres à l’ouest, au centre hospitalier de Narbonne, décision a été prise jeudi 29 juillet de commencer la déprogrammation de certaines interventions chirurgicales à compter de lundi, face au surcroît d’activité dû au tourisme conjugué à la montée des admissions de patients atteints du Covid-19.
Plus au nord, le centre hospitalier de La Rochelle a dû se résoudre à une autre solution extrême pour faire baisser la pression en évitant la déprogrammation des autres patients, dans un département qui fait la course en tête de l’explosion de la circulation virale. Depuis le milieu de la semaine, le transfert de patients de soins critiques vers d’autres établissements a commencé. « Trois patients (deux Covid, un non-Covid) ont été transférés vers Poitiers et Saintes ces dernières nuits », rapporte le docteur Godeau, à la tête de la Commission médicale d’établissement. Ce vendredi, l’hôpital comptait huit patients en réanimation, ainsi que dix-huit hospitalisés pour le Covid-19.
« Notre réanimation est déjà saturée et je crains que le pire soit à venir, reprend Thierry Godeau. Quand on regarde l’incidence du département, avec le décalage de deux à trois semaines avec l’hospitalisation et la réanimation… on sait que ça va continuer à monter la prochaine quinzaine. » Les transferts doivent se poursuivre dans les jours qui viennent.
« Ça va beaucoup plus vite avec le variant Delta » : l’hôpital face à la quatrième vague du Covid-19
A l’orée du mois d’août, les établissements sont en alerte face à la reprise des hospitalisations de patients atteints du Covid-19, avec une situation qui devient tendue dans certaines régions.
Par Camille Stromboni
Après un an et demi de crise épidémique, l’hôpital se retrouve de nouveau face à l’inconnu. Le niveau de vaccination suffira-t-il à amoindrir suffisamment la quatrième vague portée par le variant Delta qui arrive à ses portes, en plein été ? Une chose est sûre, la communauté médicale est en alerte. « Toutes les oreilles se sont redressées ces derniers jours », illustre François-René Pruvot, à la tête de la conférence des présidents de commission médicale d’établissement de CHU. Les « cellules de crise » ont été réactivées dans plusieurs établissements.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La situation épidémiologique continue à se dégrader
Dans son point épidémiologique du 29 juillet, Santé publique France (SPF) sonne de nouveau l’alarme. « Le nombre de nouveaux cas était près de deux fois supérieur à celui de la semaine précédente, dans toutes les classes d’âge, avec un taux d’incidence dépassant 600 pour 100 000 habitants chez les 20-29 ans », constate l’agence. En France métropolitaine, le taux d’incidence a continué d’augmenter fortement dans toutes les régions, dépassant le seuil de 200 pour 100 000 habitants en Nouvelle-Aquitaine (219), Occitanie (368), Provence-Alpes-Côte d’Azur (412) et Corse (501). « Les données de suivi des contacts confirmaient une forte hausse du nombre de cas ayant fréquenté des lieux de rassemblement, notamment les bars et les discothèques, où les mesures barrières sont plus difficiles à maintenir », souligne SPF, en rappelant que seuls la moitié des Français sont complètement vaccinés. Les décès liés au Covid-19 ont augmenté à nouveau (+ 22 %), après douze semaines de diminution.
« La situation est disparate sur le territoire, avec des situations encore calmes comme à Lille ou en Ile-de-France, précise le professeur lillois. D’autres hôpitaux commencent à s’inquiéter, on voit bien un frémissement. » « On ne peut pas encore parler de tensions majeures, mais on sent la reprise ici et là », confirme le docteur Thierry Godeau, son homologue dans les centres hospitaliers. La prochaine quinzaine sera néanmoins « la zone de tous les dangers », selon lui.
« L’été, ce sont les congés des soignants, avec cette année beaucoup de lits fermés aussi par manque de personnels, souligne-t-il. Nous sommes dans une situation de fragilité plus importante que lors des vagues précédentes, nous serons donc en difficulté plus vite avec moins de patients Covid. » Sans compter les arrêts pour maladie de personnels dus au Covid-19 (déjà une trentaine depuis le début du mois dans son centre hospitalier à La Rochelle).
« Une situation qui tourne déjà à la catastrophe »
Premier signal à virer au rouge depuis déjà plusieurs semaines : les appels au SAMU et les passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 poursuivent leur envolée, + 93 % en une semaine selon le bulletin de Santé publique France (SPF) du 29 juillet, avec 3 933 passages aux urgences.
« Ce ne sont pas encore des chiffres énormes ou un afflux massif, car nous partons de relativement bas », fait observer François Braun, président du syndicat SAMU – Urgences de France. « Mais cela vient s’ajouter à une situation qui tourne déjà à la catastrophe », reprend l’urgentiste, qui ne compte plus les remontées de services ou de lignes de SMUR (Service mobile d’urgence et de réanimation) en tension partout en France, risquant de devoir fermer en partie, faute de médecins en nombre suffisant en août. Cette pénurie médicale qui sévit chaque été aux urgences, s’est accrue cette année : « On ne veut pas être alarmiste, mais on a des raisons de se faire du souci, dit M. Braun. On a de l’eau jusqu’au nez, il suffit d’une vaguelette pour boire la tasse. »
Sur les lits d’hôpitaux occupés, l’augmentation se dessine désormais nettement, à un rythme qui reste soutenu pour l’hospitalisation (+ 50 %, avec 1 837 nouvelles admissions en une semaine, ce qui porte le total à 7 236, selon SPF) et qui s’accélère en soins critiques (+ 81 %, avec 376 nouvelles admissions). Ces services qui accueillent les formes les plus graves de la maladie sont repassés au-dessus de la barre des 1 000 lits occupés par des patients atteints du Covid-19 le 29 juillet, après être redescendus jusqu’à 859 au 21 juillet.
Sur le terrain, cette montée en charge se ressent avant tout dans les établissements du littoral atlantique et méditerranéen, dans ces départements balayés par l’explosion de la circulation virale. A Nice, la première cellule de crise de la quatrième vague a eu lieu mercredi, après un passage en dix jours seulement de zéro à onze patients atteints du Covid-19 en soins critiques, ainsi que seize hospitalisés.
« Nous constatons bien l’effet éminemment protecteur du vaccin sur les formes graves », précise le professeur Richard Nicollas, directeur médical de crise
La ville balnéaire a cette particularité de voir son activité aux urgences augmenter en période estivale : « Nous sommes un peu inquiets, reconnaît le professeur de médecine d’urgence Jacques Levraut, à la tête de la commission médicale d’établissement. Par rapport aux vagues précédentes, où l’activité aux urgences avait chuté à chaque fois, nous avons en ce moment une activité soutenue, à laquelle vient s’ajouter le Covid. » Aux 1 000 appels quotidiens au SAMU s’ajoutent désormais 200 appels pour suspicion de Covid-19.
Même rebond sur les lignes du SAMU constaté à l’AP-HM (Assistance publique - hôpitaux de Marseille), où 83 patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés, dont 24 en réanimation. « Il n’y a aucun patient vacciné en réanimation, tient à préciser le professeur Richard Nicollas, directeur médical de crise. Nous constatons bien l’effet éminemment protecteur du vaccin sur les formes graves. »
Avec ce nombre global de patients hospitalisés, « on reste loin de l’apocalypse, note le responsable, dont le grand groupe hospitalier a été touché de plein fouet par les dernières vagues. Mais nous sommes extrêmement vigilants au regard de la progression de l’épidémie, on est obligé d’anticiper pour adapter notre capacité, avec un certain nombre de lits prêts à être retransformés en lits Covid. »
Ici comme ailleurs, l’organisation est déjà écrite si les chiffres s’emballent, avec des paliers de montée en charge et une discussion régionale entre établissements qui a repris de manière régulière. Les premiers leviers seront le réaménagement des services, le passage des chambres simples en chambres doubles, et surtout le recours aux heures supplémentaires des soignants présents. « On garde un grand espoir avec la vaccination [50,8 % de la population est complètement vaccinée au 25 juillet, selon SPF] de voir une progression épidémique qui ne se retranscrive pas dans les mêmes proportions que lors des précédentes vagues dans nos lits de soins critiques », confie Richard Nicollas.
« Les soignants ont besoin de repos »
Le ministre de la santé, Olivier Véran, l’a souligné mardi : il existe pour l’heure une décorrélation entre l’explosion épidémique et les hospitalisations, ces dernières augmentant moins fortement que lors des précédentes vagues par rapport à l’incidence.
A Marseille comme dans d’autres hôpitaux concernés par des indicateurs en hausse, un sujet demeure extrêmement sensible pour le mois d’août : pourra-t-on éviter de rappeler des soignants en vacances ? « Les congés sont maintenus, assure Richard Nicollas. Il ne faut pas oublier que les soignants viennent de se prendre trois vagues, un an et demi sur la brèche, ils ont besoin de repos. » Des personnels venus en renfort lors de la troisième vague ont pu être prolongés jusqu’à septembre afin de tenir l’été.
D’autres hôpitaux, de plus petite taille, apparaissent déjà sous une tension plus forte. A Toulon, ces derniers jours, le centre hospitalier s’est rempli avec onze patients atteints du Covid-19 hospitalisés en médecine, cinq en gériatrie, deux femmes enceintes, et huit en réanimation. « On espérait que ça ne commence pas avant le 15 août… mais ça va beaucoup plus vite avec le variant Delta », souligne la docteure Clarisse Audigier-Valette.
Des patients plus jeunes
Avec une dimension marquante : « La population hospitalisée se rajeunit fortement », constate la pneumo-oncologue, qui souligne que tous ces patients sont non-vaccinés. Aux 40-65 ans de la précédente vague ont succédé de nombreuses personnes de moins de 40 ans. « Mercredi, nous avons admis en réanimation un patient de 27 ans, mardi un de 35 ans », illustre-t-elle. Des patients jeunes, bien portants, sans comorbidité, qu’elle ne voyait pas dans ces services lors des précédentes vagues. Le ministère de la santé a indiqué, fin juillet, que la moitié des personnes en réanimation avaient moins de 60 ans.
Si cette montée en charge parmi les populations plus jeunes sans comorbidités se confirme, cela ne sera pas sans conséquence sur la tension hospitalière. Ces patients, en cas d’aggravation de la maladie, ont en effet des indications médicales les menant plus volontiers en réanimation que des patients plus âgés et avec des comorbidités, dont le passage en réanimation peut être déraisonnable sur le plan médical.
« Dans ce contexte, le mois d’août risque d’être très compliqué, reprend Clarisse Audigier-Valette. On est dans une période charnière, on commence la phase ascendante, tout va se jouer selon la vitesse à laquelle ça va monter. » Si la responsable de l’unité Covid-19 de pneumologie n’a pas de doute sur la capacité de l’hôpital à accueillir les personnes atteintes du Covid-19, c’est le « non-Covid » qui l’inquiète : « Ce sont ces patients qui vont en pâtir, les débuts de cancer, les insuffisances cardiaques, les diabètes… si nous devons réduire nos capacités. » Si la déprogrammation n’est pas à l’ordre du jour dans l’établissement, la crainte de devoir en arriver à cet « ultime levier » est dans toutes les têtes.
A quelques centaines de kilomètres à l’ouest, au centre hospitalier de Narbonne, décision a été prise jeudi 29 juillet de commencer la déprogrammation de certaines interventions chirurgicales à compter de lundi, face au surcroît d’activité dû au tourisme conjugué à la montée des admissions de patients atteints du Covid-19.
Plus au nord, le centre hospitalier de La Rochelle a dû se résoudre à une autre solution extrême pour faire baisser la pression en évitant la déprogrammation des autres patients, dans un département qui fait la course en tête de l’explosion de la circulation virale. Depuis le milieu de la semaine, le transfert de patients de soins critiques vers d’autres établissements a commencé. « Trois patients (deux Covid, un non-Covid) ont été transférés vers Poitiers et Saintes ces dernières nuits », rapporte le docteur Godeau, à la tête de la Commission médicale d’établissement. Ce vendredi, l’hôpital comptait huit patients en réanimation, ainsi que dix-huit hospitalisés pour le Covid-19.
« Notre réanimation est déjà saturée et je crains que le pire soit à venir, reprend Thierry Godeau. Quand on regarde l’incidence du département, avec le décalage de deux à trois semaines avec l’hospitalisation et la réanimation… on sait que ça va continuer à monter la prochaine quinzaine. » Les transferts doivent se poursuivre dans les jours qui viennent.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Résurgence. Face à la progression du variant Delta, Pékin se claquemure
https://www.courrierinternational.com/article/resurgence-face-la-progression-du-variant-delta-pekin-se-claquemure
https://www.courrierinternational.com/article/resurgence-face-la-progression-du-variant-delta-pekin-se-claquemure
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Vacciner 90 % de la population en France au « début de l’automne » ? Le professeur Alain Fischer pense que c’est « possible »
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/02/vacciner-90-de-la-population-en-france-au-debut-de-l-automne-le-professeur-alain-fischer-pense-que-c-est-possible_6090311_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/02/vacciner-90-de-la-population-en-france-au-debut-de-l-automne-le-professeur-alain-fischer-pense-que-c-est-possible_6090311_3244.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
Communiqué de l'ordre des médecins
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Enfin, une position de l'Ordre des Médecins sur la mise en place du pass sanitaire à l'entrée des établissements médicaux et medicaux-sociaux, position qui rappelle un peu à certains pourquoi ils ont prêtés serment. C'est marrant j'ai pas entendu un seul médecin de plateau télé en parler, voir émettre une objection sur cette partie de la loi.
Qu'on interdise les restos aux non vaccinés, même si ça aussi ça me dépasse, c'est à la rigueur pas un besoin essentiel de manger dans un resto. Mais pouvoir se soigner, c'est juste un droit normalement inaliénable ...
Et d'avance à ceux qui me diront que Veran a raison de vouloir sanctuariser les hôpitaux pour éviter la circulation du virus dedans, le seul moyen de le sanctuariser c'est test antigenique (15 minutes pour le résultat) pour TOUT LE MONDE , vaccinés comme non vaccinés. Car il a un fait, on peut être vacciné et "importer" le virus dans un hôpital.
Après remarquons malheureusement que le ministre des Transports, M. Djebarri, a bien résumé ce matin la chose, le but du pass sanitaire "c'est pas d'accroître la protection sanitaire en France, c'est juste pour inciter les gens à se vacciner" .
Je suis vacciné ayant des comorbidités mais je suis contre l'extension de ce Pass sanitaire qui n'a fait que mettre le feu aux poudres dans une société fragilisée par cette période difficile. Le vaccin est une très bonne chose pour les personnes âgées et/ou avec comorbidites mais ne restera qu'une des armes contre la Covid et ne doit pas être l'alpha et l'oméga. Faire croire aux personnes vaccinées qu'ils ont limite des supers pouvoirs (pas de formes graves, pas de contagion, on peut même enlever les masques à l'intérieur) est pour moi dangereux voir, et je pèse mes mots, "criminel" quand nos décideurs savent le contraire mais le taisent sciemment pour encourager la vaccination. La fin ne vaut pas tous les moyens. Le mensonge par omission, reste un mensonge.
Pour finir, je parlerais un peu de la vaccination des plus jeunes pour cette fameuse immunité collective qui me fait doucement rire quand aux portes de l'Europe des pays du Tiers monde n'ont pas encore accès aux vaccins, faisant de ces pays une réserve à potentiels variants pouvant contourner l'efficacité des vaccins. L'OMS a raison, au lieu de vouloir vacciner nos plus jeunes, on devrait plutôt permettre, après la vaccination de nos populations à risque, la vaccination des populations à risque des pays pauvres car ceux qui versent des larmes de crocodiles sur les images de morts du covid dans ces pays pauvres doivent peut être se poser la question de la raison principale à cela : l'absence de vaccins dans ces pays pour les populations à risque... C'est peut être juste qu'on s'en garde un peu trop pour nous en tant qu'enfants gâtés.
Je vais sûrement passer pour un utopiste, un idiot utile des antivax ou un doux rêveur pour beaucoup, mais c'est pas ma France, pays des Droits de l'homme, que je vois dans cette période terrible.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Enfin, une position de l'Ordre des Médecins sur la mise en place du pass sanitaire à l'entrée des établissements médicaux et medicaux-sociaux, position qui rappelle un peu à certains pourquoi ils ont prêtés serment. C'est marrant j'ai pas entendu un seul médecin de plateau télé en parler, voir émettre une objection sur cette partie de la loi.
Qu'on interdise les restos aux non vaccinés, même si ça aussi ça me dépasse, c'est à la rigueur pas un besoin essentiel de manger dans un resto. Mais pouvoir se soigner, c'est juste un droit normalement inaliénable ...
Et d'avance à ceux qui me diront que Veran a raison de vouloir sanctuariser les hôpitaux pour éviter la circulation du virus dedans, le seul moyen de le sanctuariser c'est test antigenique (15 minutes pour le résultat) pour TOUT LE MONDE , vaccinés comme non vaccinés. Car il a un fait, on peut être vacciné et "importer" le virus dans un hôpital.
Après remarquons malheureusement que le ministre des Transports, M. Djebarri, a bien résumé ce matin la chose, le but du pass sanitaire "c'est pas d'accroître la protection sanitaire en France, c'est juste pour inciter les gens à se vacciner" .
Je suis vacciné ayant des comorbidités mais je suis contre l'extension de ce Pass sanitaire qui n'a fait que mettre le feu aux poudres dans une société fragilisée par cette période difficile. Le vaccin est une très bonne chose pour les personnes âgées et/ou avec comorbidites mais ne restera qu'une des armes contre la Covid et ne doit pas être l'alpha et l'oméga. Faire croire aux personnes vaccinées qu'ils ont limite des supers pouvoirs (pas de formes graves, pas de contagion, on peut même enlever les masques à l'intérieur) est pour moi dangereux voir, et je pèse mes mots, "criminel" quand nos décideurs savent le contraire mais le taisent sciemment pour encourager la vaccination. La fin ne vaut pas tous les moyens. Le mensonge par omission, reste un mensonge.
Pour finir, je parlerais un peu de la vaccination des plus jeunes pour cette fameuse immunité collective qui me fait doucement rire quand aux portes de l'Europe des pays du Tiers monde n'ont pas encore accès aux vaccins, faisant de ces pays une réserve à potentiels variants pouvant contourner l'efficacité des vaccins. L'OMS a raison, au lieu de vouloir vacciner nos plus jeunes, on devrait plutôt permettre, après la vaccination de nos populations à risque, la vaccination des populations à risque des pays pauvres car ceux qui versent des larmes de crocodiles sur les images de morts du covid dans ces pays pauvres doivent peut être se poser la question de la raison principale à cela : l'absence de vaccins dans ces pays pour les populations à risque... C'est peut être juste qu'on s'en garde un peu trop pour nous en tant qu'enfants gâtés.
Je vais sûrement passer pour un utopiste, un idiot utile des antivax ou un doux rêveur pour beaucoup, mais c'est pas ma France, pays des Droits de l'homme, que je vois dans cette période terrible.
_________________
“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5987
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 28/07/2012
Re: Rugby et Coronavirus
Les droits de l'homme certes et les devoirs de l'homme que beaucoup ont tendance à oublier?
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Rugby et Coronavirus
Ca fait déjà un moment que notre gouvernement est sur une pente très glissante avec son pass sanitaire.
A l'origine, quand ce pass a été mis en place début juin, Véran jurait que jamais il ne serait utilisé pour refuser l'accès quelque part. Puis quelques semaines après, il jurait qu'il ne serait utilisé que pour contrôler l'accès aux loisirs. Et maintenant on parle de corréler le pass sanitaire à l'admission en soins ? Et ça n'interpelle pas plus que cela ? Quelle sera la prochaine étape ? Interdire de travailler aux personnes qui n'ont pas de pass sanitaire ? Les assigner à domicile ? Désolé mais l'urgence sanitaire ne justifie pas tout, ou alors c'est la porte ouverte aux pires dérives.
Je m'étonne d'autant plus de l'absence de réaction que de plus en plus de français, depuis quelques années, ont l'indignation facile et s'insurgent pour tout et rien, parfois pour des conneries, alors que là on parle de refuser l'accès aux soins à des gens parce qu'ils n'ont pas de pass sanitaire. J'en viens aussi à me demander si le traitement médiatique de la part de certains médias mainstream n'est pas quelque peu modulé pour entretenir cette absence ou du moins ce manque de réaction. Là encore, quand je vois le battage médiatique qu'on est capable de faire pour de la merde, je m'étonne qu'on aborde pas plus de genre de sujet "glissant" sur les plateaux TV et radio.
Bref, comme dit Kaze, cette histoire de pass sanitaire me gêne moins pour les restaurants, les bars ou les cinémas qui sont de l'ordre du loisir, et comme déjà dit, les personnes qui refusent la vaccination doivent en accepter les conséquences. Mais il y a une limite à ne pas franchir et on ne peut pas priver de droits élémentaires des gens pour ce motif. Ou alors c'est une porte très dangereuse qui s'ouvre pour l'avenir, et je me demande jusqu'où nous risquerions d'aller.
Cette réaction de l'ordre des médecins est en tout cas un minimum et un bon début. Les soignants ont jurer avec le serment d'Hypocrate de soigner et guérir, quelle que soit la personne. Tout comme n'importe quel individu à droit d'être défendu devant la justice. Si les pires individus de notre société, comme des criminels et des terroristes, ont ces droits, je ne vois pas quel serait le problème à accorder le même droit à des personnes dont le seul tort est de ne pas avoir de pass sanitaire.
A l'origine, quand ce pass a été mis en place début juin, Véran jurait que jamais il ne serait utilisé pour refuser l'accès quelque part. Puis quelques semaines après, il jurait qu'il ne serait utilisé que pour contrôler l'accès aux loisirs. Et maintenant on parle de corréler le pass sanitaire à l'admission en soins ? Et ça n'interpelle pas plus que cela ? Quelle sera la prochaine étape ? Interdire de travailler aux personnes qui n'ont pas de pass sanitaire ? Les assigner à domicile ? Désolé mais l'urgence sanitaire ne justifie pas tout, ou alors c'est la porte ouverte aux pires dérives.
Je m'étonne d'autant plus de l'absence de réaction que de plus en plus de français, depuis quelques années, ont l'indignation facile et s'insurgent pour tout et rien, parfois pour des conneries, alors que là on parle de refuser l'accès aux soins à des gens parce qu'ils n'ont pas de pass sanitaire. J'en viens aussi à me demander si le traitement médiatique de la part de certains médias mainstream n'est pas quelque peu modulé pour entretenir cette absence ou du moins ce manque de réaction. Là encore, quand je vois le battage médiatique qu'on est capable de faire pour de la merde, je m'étonne qu'on aborde pas plus de genre de sujet "glissant" sur les plateaux TV et radio.
Bref, comme dit Kaze, cette histoire de pass sanitaire me gêne moins pour les restaurants, les bars ou les cinémas qui sont de l'ordre du loisir, et comme déjà dit, les personnes qui refusent la vaccination doivent en accepter les conséquences. Mais il y a une limite à ne pas franchir et on ne peut pas priver de droits élémentaires des gens pour ce motif. Ou alors c'est une porte très dangereuse qui s'ouvre pour l'avenir, et je me demande jusqu'où nous risquerions d'aller.
Cette réaction de l'ordre des médecins est en tout cas un minimum et un bon début. Les soignants ont jurer avec le serment d'Hypocrate de soigner et guérir, quelle que soit la personne. Tout comme n'importe quel individu à droit d'être défendu devant la justice. Si les pires individus de notre société, comme des criminels et des terroristes, ont ces droits, je ne vois pas quel serait le problème à accorder le même droit à des personnes dont le seul tort est de ne pas avoir de pass sanitaire.
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11378
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Rugby et Coronavirus
Attendons de voir la réponse du conseil constitutionnel au projet de loi étendant le pass sanitaire aux établissements médicaux, sauf urgence. On ne peut effectivement pas priver les gens de soins, Quelle qu'en soit la raison, je ne pense pas que cette disposition survive...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49967
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Rugby et Coronavirus
J' adore ces décisions d' organismes et autres groupes de spécialistes.
J' aimerais bien que les Comptes-rendus de ces réunions soient rendus publiques pour connaître l' identité des idiots (pour ne pas dire plus) qui proposent ce genres de conneries. Un Pass pour aller se faire soigner.
On n' a jamais les noms.
J' aimerais bien que les Comptes-rendus de ces réunions soient rendus publiques pour connaître l' identité des idiots (pour ne pas dire plus) qui proposent ce genres de conneries. Un Pass pour aller se faire soigner.
On n' a jamais les noms.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1674
Localisation : Ehpad St-Emilion
Date d'inscription : 06/06/2011
Humeur : végétative
Age : 73
Re: Rugby et Coronavirus
Switch a écrit:Ca fait déjà un moment que notre gouvernement est sur une pente très glissante avec son pass sanitaire.
A l'origine, quand ce pass a été mis en place début juin, Véran jurait que jamais il ne serait utilisé pour refuser l'accès quelque part. Puis quelques semaines après, il jurait qu'il ne serait utilisé que pour contrôler l'accès aux loisirs. Et maintenant on parle de corréler le pass sanitaire à l'admission en soins ? Et ça n'interpelle pas plus que cela ? Quelle sera la prochaine étape ? Interdire de travailler aux personnes qui n'ont pas de pass sanitaire ? Les assigner à domicile ? Désolé mais l'urgence sanitaire ne justifie pas tout, ou alors c'est la porte ouverte aux pires dérives.
Je m'étonne d'autant plus de l'absence de réaction que de plus en plus de français, depuis quelques années, ont l'indignation facile et s'insurgent pour tout et rien, parfois pour des conneries, alors que là on parle de refuser l'accès aux soins à des gens parce qu'ils n'ont pas de pass sanitaire. J'en viens aussi à me demander si le traitement médiatique de la part de certains médias mainstream n'est pas quelque peu modulé pour entretenir cette absence ou du moins ce manque de réaction. Là encore, quand je vois le battage médiatique qu'on est capable de faire pour de la merde, je m'étonne qu'on aborde pas plus de genre de sujet "glissant" sur les plateaux TV et radio.
Bref, comme dit Kaze, cette histoire de pass sanitaire me gêne moins pour les restaurants, les bars ou les cinémas qui sont de l'ordre du loisir, et comme déjà dit, les personnes qui refusent la vaccination doivent en accepter les conséquences. Mais il y a une limite à ne pas franchir et on ne peut pas priver de droits élémentaires des gens pour ce motif. Ou alors c'est une porte très dangereuse qui s'ouvre pour l'avenir, et je me demande jusqu'où nous risquerions d'aller.
Cette réaction de l'ordre des médecins est en tout cas un minimum et un bon début. Les soignants ont jurer avec le serment d'Hypocrate de soigner et guérir, quelle que soit la personne. Tout comme n'importe quel individu à droit d'être défendu devant la justice. Si les pires individus de notre société, comme des criminels et des terroristes, ont ces droits, je ne vois pas quel serait le problème à accorder le même droit à des personnes dont le seul tort est de ne pas avoir de pass sanitaire.
Je suis d’accord avec toi et kaze. On a ouvert la boîte de Pandore avec ces conneries et on a l’impression que peu de personnes l’ont remarqué. On est dans la passivité alors qu’on assiste à des dérives très dangereuses que, quelques années en arrière, on n’aurait pas pu imaginer.
Je suis contre l’idée-même de passe sanitaire, que ça soit dans les lieux de loisirs, ou bien dans le milieu professionnel ou médical. Je n’ai jamais été réellement pour le fait de discriminer une partie de la population de façon arbitraire, en les traitant comme des galeux. D’autant plus que j’ai horreur du mépris des membres du gouvernement à l’égard des personnes qui ne sont tjrs pas vaccinées pour une raison ou une autre. Bizzarement, depuis que les sondages montrent une progression dans la proportion de Français comprenant le mouvement anti passe sanitaire (50%), Macron passe du mépris envers les gueux à la pédagogie sur les réseaux sociaux, comprenant qu’il y a bien plus de monde que ça qui sont contre le passe sanitaire, en s’affichant en t-shirt sur TikTok pour faire une foire aux questions
Bref, Macron va toujours dans le sens du vent, des sondages quand il s’agit d’agir et ça tue la politique, notre démocratie.
SympathyForTheDevil- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1533
Localisation : France
Date d'inscription : 30/01/2021
Re: Rugby et Coronavirus
Quand on est en position de gestionnaire, il est normal de croire en son intelligence et en celle du système et des personnes que l'on gère. Quand tout ne se passe pas comme prévu, soit parce qu'on n'a pas tout prévu, soit parce qu'on n'a pas été compris, on adapte soit la décision, soit le discours. Il n'y a pas grand chose à reprocher à cela et c'est ne pas réagir et évoluer qui serait stupide.
Relativiser et contextualiser devrait nous permettre des analyses plus apaisées
Relativiser et contextualiser devrait nous permettre des analyses plus apaisées
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Rugby et Coronavirus
A ce jour, la seule solution pour éviter la propagation de l'épidémie c'est la vaccination (ou le confinement mais ce n'est pas tenable economiquement). la vaccination contre le virus et ses consequences (accessoirement la mort!), la saturation des services dans les hopitaux, la deprogrammation de soins pour les malades d'autres maladies, les confinements, le creusement de la dette et son remboursement pour les generations futures etc
Mais il vaut mieux penser à sa propre liberté que celle des autres voire de l'interet collectif.
Toutefois ne plus avoir droit au soins en cas de non pass sanitaire je n'y suis pas favorable, tout le monde paye ses cotisations.
vivement le 2ieme round avec la reforme des retraites...
Mais il vaut mieux penser à sa propre liberté que celle des autres voire de l'interet collectif.
Toutefois ne plus avoir droit au soins en cas de non pass sanitaire je n'y suis pas favorable, tout le monde paye ses cotisations.
vivement le 2ieme round avec la reforme des retraites...
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Rugby et Coronavirus
Oui le pass sanitaire est attentatoire aux libertés individuelles et risque peut-être de ne pas passer les fourches Caudines du conseil constitutionnel. Mais alors que fait on?
Ce qui me hérisse, c’est que les opposants au pass, mouvement très hétérogène, ne proposent rien de pertinent. Je n’ai aucune idée des proportions dans ce mouvement, mais pour quelques uns qui s’inquiètent des dérives d’une telle décision politique et quelques autres qui sont des sceptiques (ce qui n’est pas péjoratif) sur les aspects scientifiques, on a une armée de … ( je pourrais être vulgaire) de citoyens qui dans le désordre, sont des : complotistes avec troubles psy, opposants politiques opportunistes, militants aux idées bien arrêtées, et le tout plein de certitudes, de haine et surtout d’égoïsme.
Certains s’inquiètent (non sans raison) d’un excès d’autoritarisme du pouvoir, moi je m’inquiète quand je vois ces foules haineuses, imperméables à la science, incapable de débattre.
Alors oui, la pédagogie, c’est mieux que la contrainte, mais ça a aussi et surtout des limites quand on doit gérer 67 millions de personnes avec chacun un avis sur la question. Ça fait bien longtemps que l’individu a pris le dessus sur la notion de groupe. Cette crise n’en est qu’un exemple parmi d’autres.
Ce qui me hérisse, c’est que les opposants au pass, mouvement très hétérogène, ne proposent rien de pertinent. Je n’ai aucune idée des proportions dans ce mouvement, mais pour quelques uns qui s’inquiètent des dérives d’une telle décision politique et quelques autres qui sont des sceptiques (ce qui n’est pas péjoratif) sur les aspects scientifiques, on a une armée de … ( je pourrais être vulgaire) de citoyens qui dans le désordre, sont des : complotistes avec troubles psy, opposants politiques opportunistes, militants aux idées bien arrêtées, et le tout plein de certitudes, de haine et surtout d’égoïsme.
Certains s’inquiètent (non sans raison) d’un excès d’autoritarisme du pouvoir, moi je m’inquiète quand je vois ces foules haineuses, imperméables à la science, incapable de débattre.
Alors oui, la pédagogie, c’est mieux que la contrainte, mais ça a aussi et surtout des limites quand on doit gérer 67 millions de personnes avec chacun un avis sur la question. Ça fait bien longtemps que l’individu a pris le dessus sur la notion de groupe. Cette crise n’en est qu’un exemple parmi d’autres.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4054
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Page 22 sur 39 • 1 ... 12 ... 21, 22, 23 ... 30 ... 39
Sujets similaires
» Rugby et Coronavirus
» 14/18 et rugby
» Du rugby , encore du rugby !
» enregistrer rugby+
» 6ème journée : UBB / Biarritz
» 14/18 et rugby
» Du rugby , encore du rugby !
» enregistrer rugby+
» 6ème journée : UBB / Biarritz
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté bodéga
Page 22 sur 39
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum