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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
L'Equipe est malheureusement incomplète, les joueurs doivent rester en Argentine jusqu'à la fin de l'instruction (1 mois 1 mois et demi) car il manque des pièces dont les profils psychologiques des joueurs et de la plaignante. La justice veut avoir les joueurs sous la main pendant cette période mais ça sent plutôt bon pour les accusésScalp a écrit:Affaire de Mendoza : remise en liberté accordée à Hugo Auradou et Oscar Jegou, les deux joueurs devront rester en Argentine
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Affaire-de-mendoza-remise-en-liberte-accordee-a-hugo-auradou-et-oscar-jegou-les-deux-joueurs-devront-rester-en-argentine/1490961
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Affaire-de-mendoza-la-remise-en-liberte-d-auradou-et-jegou-est-completement-biaisee-pour-l-avocate-de-la-plaignante/1491031
Affaire de Mendoza : la remise en liberté d'Auradou et Jegou est « complètement biaisée » pour l'avocate de la plaignante
Après l'octroi par le parquet d'une liberté partielle à Hugo Auradou et Oscar Jegou ce lundi, l'avocate de la plaignante dans l'affaire de Mendoza, Me Natacha Romano, a dénoncé auprès de « L'Équipe » une « décision complètement biaisée » et des contradictions dans les témoignages des accusés.
Anaïs Dubois
« Comment appréhendez-vous la décision de mise en liberté d'Hugo Auradou et Oscar Jegou prononcée ce lundi par le parquet ?
Nous avons communiqué la nouvelle directement à la victime. Son entourage a peur pour son intégrité psychologique et physique. Au-delà de l'angoisse et du préjudice qui s'intensifient, il y a une préoccupation de savoir qu'ils vont pouvoir circuler librement dans la même province. Et même s'ils vont à Buenos Aires, la victime s'y rend régulièrement pour y voir son fils.
Comment avez-vous réagi ?
Nous avons fait tout notre possible, et on l'a obtenu, pour que les conditions qui accompagnaient leur assignation à résidence soient maintenues, notamment la confiscation de leurs passeports et l'interdiction de sortie de territoire, afin de ne pas ajouter à l'angoisse de les savoir libres celle du risque de voir l'enquête mise en péril.
Que va-t-il se passer dans l'immédiat ?
Demain (mardi), elle va être soumise à une expertise très importante, psychologique et psychiatrique, à laquelle elle doit se présenter en étant la plus stable possible, mais depuis la semaine dernière, elle passe par des hauts et des bas. Et en réalité, toute la famille aussi.
À la lumière des éléments soulignés par le parquet, que pensez-vous de sa décision ?
C'est une décision complètement biaisée. Elle invoque des zones grises (dans les déclarations de la plaignante), mais à aucun moment cette décision ne fait mention des zones grises ni des contradictions qui ont surgi des auditions des accusés ou du dernier témoin (un joueur de rugby français). L'évaluation psychiatrique de demain, si la plaignante est bien en état de la faire, devrait permettre de lever certains doutes.
Tout comme l'apport du témoignage d'un expert proposé par nos soins pour analyser les blessures qui ont été constatées. Le parquet aurait très bien pu rendre sa décision sans critiquer autant la victime dans sa justification. Vendredi, les messages vocaux diffusés (dans la presse locale) n'avaient pas d'autre but que de convaincre l'opinion publique que les procureurs ne devaient pas demander la détention provisoire.
« Un dit qu'il dormait, l'autre qu'il pensait qu'il ne dormait pas, mais qu'il ne sait pas parce qu'il était de dos... Bref, sa déposition était presque ridicule »
Me Natacha Romano, à propos d'Oscar Jegou
Quelles contradictions avez-vous observées dans les témoignages des accusés ?
La première est l'affirmation d'Hugo Auradou qui assure qu'il a été réveillé et conscient à tout moment, pour sous-estimer sa consommation d'alcool. Mais l'une des dernières questions qui lui est posée est de savoir s'il a uriné (sur lui-même) en dormant ou éveillé, et il a dû reconnaître qu'il s'était endormi. Et à la question de savoir pourquoi il avait uriné, il a également dû admettre que c'était la conséquence de sa consommation d'alcool.
Ensuite, le témoin (un joueur de l'équipe de France) avait assuré qu'Oscar se trouvait à la porte de l'hôtel en train de fumer et qu'il a vu le témoin, Auradou, la victime et une autre femme quand ils sont descendus du taxi. Or, lors de sa déposition, Oscar Jegou a assuré qu'il n'avait jamais fumé et qu'après être descendu de son taxi, il était entré dans l'hôtel et avait été directement dans la chambre.
Ce sont des contradictions compromettantes aussi. Il (Oscar Jegou) assure qu'il n'a jamais vu aucune vidéo à l'aéroport et qu'il n'a participé à aucune conversation avec le témoin, alors que le témoin a déclaré et a insisté dans son témoignage sur le fait que quand ils regardaient la vidéo avec Hugo (Auradou) en riant à l'aéroport, Oscar était juste à côté, et que c'est Oscar qui lui affirme à l'hôtel qu'il a lui aussi eu des relations sexuelles avec la plaignante.
Et il y a plein d'autres contradictions. Y compris lorsque Oscar est interrogé sur les relations sexuelles et sur ce que faisait Hugo à ce moment-là. Un dit qu'il dormait, l'autre qu'il pensait qu'il ne dormait pas, mais qu'il ne sait pas parce qu'il était de dos... Bref, sa déposition était presque ridicule.
Qu'allez-vous faire maintenant?
On va continuer à produire des preuves. Evidemment nous opposer s'ils sollicitent de pouvoir rentrer dans leur pays. On considère qu'ils doivent continuer à être soumis à la procédure en Argentine et être à disposition de la justice. Nous avons encore beaucoup de preuves en attente, ainsi que des expertises. Tant leurs évaluations psychologiques que celle de la victime, qui n'a pas été réalisée, d'autres témoignages également. Les étapes d'une procédure pénale normale, sans avantage, doivent être respectées. »
Remise en liberté accordée à Hugo Auradou et Oscar Jegou
Affaire de Mendoza : la remise en liberté d'Auradou et Jegou est « complètement biaisée » pour l'avocate de la plaignante
Après l'octroi par le parquet d'une liberté partielle à Hugo Auradou et Oscar Jegou ce lundi, l'avocate de la plaignante dans l'affaire de Mendoza, Me Natacha Romano, a dénoncé auprès de « L'Équipe » une « décision complètement biaisée » et des contradictions dans les témoignages des accusés.
Anaïs Dubois
« Comment appréhendez-vous la décision de mise en liberté d'Hugo Auradou et Oscar Jegou prononcée ce lundi par le parquet ?
Nous avons communiqué la nouvelle directement à la victime. Son entourage a peur pour son intégrité psychologique et physique. Au-delà de l'angoisse et du préjudice qui s'intensifient, il y a une préoccupation de savoir qu'ils vont pouvoir circuler librement dans la même province. Et même s'ils vont à Buenos Aires, la victime s'y rend régulièrement pour y voir son fils.
Comment avez-vous réagi ?
Nous avons fait tout notre possible, et on l'a obtenu, pour que les conditions qui accompagnaient leur assignation à résidence soient maintenues, notamment la confiscation de leurs passeports et l'interdiction de sortie de territoire, afin de ne pas ajouter à l'angoisse de les savoir libres celle du risque de voir l'enquête mise en péril.
Que va-t-il se passer dans l'immédiat ?
Demain (mardi), elle va être soumise à une expertise très importante, psychologique et psychiatrique, à laquelle elle doit se présenter en étant la plus stable possible, mais depuis la semaine dernière, elle passe par des hauts et des bas. Et en réalité, toute la famille aussi.
À la lumière des éléments soulignés par le parquet, que pensez-vous de sa décision ?
C'est une décision complètement biaisée. Elle invoque des zones grises (dans les déclarations de la plaignante), mais à aucun moment cette décision ne fait mention des zones grises ni des contradictions qui ont surgi des auditions des accusés ou du dernier témoin (un joueur de rugby français). L'évaluation psychiatrique de demain, si la plaignante est bien en état de la faire, devrait permettre de lever certains doutes.
Tout comme l'apport du témoignage d'un expert proposé par nos soins pour analyser les blessures qui ont été constatées. Le parquet aurait très bien pu rendre sa décision sans critiquer autant la victime dans sa justification. Vendredi, les messages vocaux diffusés (dans la presse locale) n'avaient pas d'autre but que de convaincre l'opinion publique que les procureurs ne devaient pas demander la détention provisoire.
« Un dit qu'il dormait, l'autre qu'il pensait qu'il ne dormait pas, mais qu'il ne sait pas parce qu'il était de dos... Bref, sa déposition était presque ridicule »
Me Natacha Romano, à propos d'Oscar Jegou
Quelles contradictions avez-vous observées dans les témoignages des accusés ?
La première est l'affirmation d'Hugo Auradou qui assure qu'il a été réveillé et conscient à tout moment, pour sous-estimer sa consommation d'alcool. Mais l'une des dernières questions qui lui est posée est de savoir s'il a uriné (sur lui-même) en dormant ou éveillé, et il a dû reconnaître qu'il s'était endormi. Et à la question de savoir pourquoi il avait uriné, il a également dû admettre que c'était la conséquence de sa consommation d'alcool.
Ensuite, le témoin (un joueur de l'équipe de France) avait assuré qu'Oscar se trouvait à la porte de l'hôtel en train de fumer et qu'il a vu le témoin, Auradou, la victime et une autre femme quand ils sont descendus du taxi. Or, lors de sa déposition, Oscar Jegou a assuré qu'il n'avait jamais fumé et qu'après être descendu de son taxi, il était entré dans l'hôtel et avait été directement dans la chambre.
Ce sont des contradictions compromettantes aussi. Il (Oscar Jegou) assure qu'il n'a jamais vu aucune vidéo à l'aéroport et qu'il n'a participé à aucune conversation avec le témoin, alors que le témoin a déclaré et a insisté dans son témoignage sur le fait que quand ils regardaient la vidéo avec Hugo (Auradou) en riant à l'aéroport, Oscar était juste à côté, et que c'est Oscar qui lui affirme à l'hôtel qu'il a lui aussi eu des relations sexuelles avec la plaignante.
Et il y a plein d'autres contradictions. Y compris lorsque Oscar est interrogé sur les relations sexuelles et sur ce que faisait Hugo à ce moment-là. Un dit qu'il dormait, l'autre qu'il pensait qu'il ne dormait pas, mais qu'il ne sait pas parce qu'il était de dos... Bref, sa déposition était presque ridicule.
Qu'allez-vous faire maintenant?
On va continuer à produire des preuves. Evidemment nous opposer s'ils sollicitent de pouvoir rentrer dans leur pays. On considère qu'ils doivent continuer à être soumis à la procédure en Argentine et être à disposition de la justice. Nous avons encore beaucoup de preuves en attente, ainsi que des expertises. Tant leurs évaluations psychologiques que celle de la victime, qui n'a pas été réalisée, d'autres témoignages également. Les étapes d'une procédure pénale normale, sans avantage, doivent être respectées. »
Remise en liberté accordée à Hugo Auradou et Oscar Jegou
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Contradictions-images-video-ce-que-dit-le-rapport-des-procureurs-qui-a-mene-a-la-liberation-d-oscar-jegou-et-hugo-auradou/1491043
Contradictions, images vidéo : ce que dit le rapport des procureurs qui a mené à la libération d'Oscar Jegou et Hugo Auradou
Placés en résidence surveillée depuis le 17 juillet à Mendoza, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont recouvré la liberté lundi mais doivent rester en Argentine dans l'attente de la fin de l'enquête. « L'Équipe » a pu prendre connaissance du rapport des procureurs qui relèvent de nombreuses contradictions dans le témoignage de la plaignante.
Anaïs Dubois et Frédéric Bernès
La nouvelle est tombée à 13 h 56, heure locale (18 h 56 en France). Le parquet de Mendoza, après avoir sollicité l'avis de toute la hiérarchie des procureurs, de Dario Nora, chargé de l'enquête, à Gonzalo Nazar, le procureur adjoint, a décidé de remettre Hugo Auradou et Oscar Jegou en liberté.
Les deux joueurs français restent toutefois mis en cause dans l'affaire et ne pourront pas quitter l'Argentine pour le moment. L'instruction se poursuit donc, même si tout indique que sa fin pourrait survenir dans les prochaines semaines. Il manquerait notamment une expertise psychologique de la plaignante - laquelle devrait avoir lieu ce mardi - ainsi que les conclusions de celle passée par les deux joueurs. L'enquête n'étant pas achevée, il n'était pas envisageable d'abandonner les poursuites à ce stade. Il n'en reste pas moins que la décision du parquet marque une avancée considérable allant dans le sens des deux mis en examen pour un viol en réunion présumé dans la nuit du 6 au 7 juillet, à l'hôtel Diplomatic de Mendoza, où résidait l'équipe de France en tournée en Argentine.
Selon un expert médical, ni coup de poing ni strangulation
L'Équipe a pu consulter le rapport des procureurs Gonzalo Nazar et Orieta Daniela Chaler, procureure en chef de l'Unité de poursuite des délits contre l'intégrité sexuelle. En date du 9 août, il expose sur onze pages l'argumentaire du parquet le conduisant à prononcer une remise en liberté. « Après avoir examiné la présente procédure, j'estime qu'il n'existe pas à ce jour d'éléments de conviction suffisants pour autoriser une demande de placement en détention provisoire des accusés, est-il indiqué, précisant qu'à ce stade le risque d'entrave de l'enquête ou de fugue semble écarté. (...) La première caractéristique que devrait avoir un témoignage solide n'est pas présente en l'espèce. » La procureure Chaler précise qu'elle a assisté personnellement aux auditions de la plaignante, le 6 août, et des deux joueurs, le 8.
L'avis rendu par les procureurs se base d'abord sur « les contradictions internes au sein du récit lui-même et celles qui ressortent d'une comparaison » entre la version lors du dépôt de plainte, le 7 juillet, et celle de l'audition de la plaignante, un mois plus tard.
Dans un second temps, les procureurs analysent « les divergences avec le reste des preuves produites à ce jour (...), telles que les rapports du corps médico-légiste, les images de la boîte de nuit et de l'hôtel... ». Le 7 juillet, la plaignante a déclaré que le « brun » (Auradou) l'avait « étouffée », « étranglée », qu'elle avait « reçu des coups de poing », dont un à l'oeil gauche. La procureure Chaler écrit : « Bien qu'une ecchymose violacée de 4 cm x 1 cm ait été constatée à l'oeil gauche, le docteur Sonego a expliqué dans son témoignage que cette blessure aurait pu être produite par un frottement, excluant aussi bien une gifle qu'un coup de poing, puisque ce dernier, impliquant une plus grande force, aurait provoqué une ecchymose sur la paupière supérieure et une réaction conjonctivale, signes qui n'ont pas été retrouvés chez la plaignante. » Concernant un acte de strangulation, la procureure indique « qu'aucune blessure typique d'une telle manoeuvre n'a été constatée sur son corps, les lésions trouvées dans les zones sous le menton et supraclaviculaire ne correspondaient pas à cela ».
La plaignante, poursuivent les procureurs, avait également indiqué avoir été mordue à plusieurs endroits, mais, écrivent-ils, « le docteur Sonego a déclaré n'avoir rien trouvé qui lui permette de penser que les blessures constatées auraient pu être causées par une empreinte dentaire ».
Des images vidéo qui n'accréditent pas la thèse de « l'état de choc »
La plaignante a déclaré qu'elle avait perçu un changement dans les intentions d'Hugo Auradou quand celui-ci a baissé son pantalon dans le couloir de l'hôtel. Mais la procureure considère que la plaignante aurait pu s'en aller quand Auradou est redescendu à la réception chercher une nouvelle carte magnétique. Et que le message qu'elle laisse à son amie dans ce laps de temps précis - « Je suis partie avec un rugbyman étranger, je suis dans son hôtel, alors ne compte pas sur moi, d'accord ? » - est « incompatible avec une personne qui ressent de la peur ou de l'effroi ».
La procureure relève par ailleurs que la plaignante a affirmé que le « blond » (Oscar Jegou) était arrivé dans la chambre 603 près d'une heure après eux « alors qu'il y est entré seulement six minutes plus tard. » La magistrate poursuit : « La plaignante a déclaré qu'elle n'était jamais laissée seule dans la chambre et qu'elle ne pouvait donc pas "s'échapper", en faisant référence à un moment où elle est allée uriner dans la salle de bains de la chambre et qu'Auradou y est entré pour se doucher. Si elle avait eu l'intention de s'enfuir, n'était-ce pas le bon moment pour le faire si la porte de la salle de bains se trouve à côté de la porte d'entrée de la chambre d'hôtel et que Jegou était endormi à ce moment-là ? (...) Elle a également indiqué qu'elle avait quitté la chambre en état de choc en raison de ce qu'elle avait vécu, mais, sur la séquence vidéo, on la voit quitter la chambre à 8 h 26 et 7 secondes en souriant, en regardant la caméra de sécurité, en corrigeant sa coiffure (elle était entrée dans la pièce avec les cheveux lâchés et en est sortie avec les cheveux peignés, qu'elle a ensuite réarrangés en attendant l'ascenseur). Elle entre dans l'ascenseur et continue de sourire (...) puis elle croise d'autres personnes, en échangeant des gestes et des mots avec elles. D'après les gestes, observables via les caméras, elle n'est pas perçue comme une personne choquée ou traumatisée qui "s'échappe" de la chambre. »
Viennent ensuite les appréciations données aux nombreux messages audio échangés entre la plaignante et son amie présente avec elle ce soir-là en boîte de nuit. La procureure ne voit pas « de corrélation entre les événements rapportés et la conversation qu'elle a eue avec son amie. Il n'est pas compréhensible que si elle a subi une attaque de l'ampleur de celle qu'elle a mentionnée, elle commence sa conversation en remerciant son amie d'avoir "fait l'effort" en emmenant sa fille chez elle afin qu'elle puisse sortir danser ».
Pour les procureurs, la plaignante aurait « resignifié les faits, après les avoir partagés avec ses amies qui n'étaient pas au courant de toute la séquence ». S'attardant sur un message vocal envoyé à la plaignante par son amie à 17 h 58 - « Ce qui est bien, c'est que tu as passé un bon moment » -, les procureurs en déduisent que « les accusés ont pu également interpréter que Mme X était d'accord pour avoir des relations sexuelles et qu'elle passait un bon moment ».
L'avocate de la plaignante réagit
Natacha Romano, l'avocate de la plaignante, a réagi à la remise en liberté d'Hugo Auradou et Oscar Jegou : « C'est une décision complètement biaisée. Elle invoque des zones grises (dans les déclarations de la plaignante) mais à aucun moment cette décision ne fait mention des zones grises ni des contradictions qui ont surgi des auditions des accusés ou du dernier témoin (un joueur de l'équipe de France). (...) L'expertise de demain (mardi), si la plaignante est bien en état de la faire, devrait permettre de lever certains doutes. Tout comme l'apport du témoignage d'un expert proposé par nous pour analyser les blessures qui ont été constatées et qui n'est pas un sujet mineur. Le parquet aurait très bien pu rendre sa décision sans la justifier en critiquant autant la victime. Et, hasard, vendredi, des messages vocaux qui n'avaient d'autre but que de convaincre l'opinion publique qu'il ne devait pas demander la détention provisoire ont été diffusés. »
Contradictions, images vidéo : ce que dit le rapport des procureurs qui a mené à la libération d'Oscar Jegou et Hugo Auradou
Placés en résidence surveillée depuis le 17 juillet à Mendoza, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont recouvré la liberté lundi mais doivent rester en Argentine dans l'attente de la fin de l'enquête. « L'Équipe » a pu prendre connaissance du rapport des procureurs qui relèvent de nombreuses contradictions dans le témoignage de la plaignante.
Anaïs Dubois et Frédéric Bernès
La nouvelle est tombée à 13 h 56, heure locale (18 h 56 en France). Le parquet de Mendoza, après avoir sollicité l'avis de toute la hiérarchie des procureurs, de Dario Nora, chargé de l'enquête, à Gonzalo Nazar, le procureur adjoint, a décidé de remettre Hugo Auradou et Oscar Jegou en liberté.
Les deux joueurs français restent toutefois mis en cause dans l'affaire et ne pourront pas quitter l'Argentine pour le moment. L'instruction se poursuit donc, même si tout indique que sa fin pourrait survenir dans les prochaines semaines. Il manquerait notamment une expertise psychologique de la plaignante - laquelle devrait avoir lieu ce mardi - ainsi que les conclusions de celle passée par les deux joueurs. L'enquête n'étant pas achevée, il n'était pas envisageable d'abandonner les poursuites à ce stade. Il n'en reste pas moins que la décision du parquet marque une avancée considérable allant dans le sens des deux mis en examen pour un viol en réunion présumé dans la nuit du 6 au 7 juillet, à l'hôtel Diplomatic de Mendoza, où résidait l'équipe de France en tournée en Argentine.
Selon un expert médical, ni coup de poing ni strangulation
L'Équipe a pu consulter le rapport des procureurs Gonzalo Nazar et Orieta Daniela Chaler, procureure en chef de l'Unité de poursuite des délits contre l'intégrité sexuelle. En date du 9 août, il expose sur onze pages l'argumentaire du parquet le conduisant à prononcer une remise en liberté. « Après avoir examiné la présente procédure, j'estime qu'il n'existe pas à ce jour d'éléments de conviction suffisants pour autoriser une demande de placement en détention provisoire des accusés, est-il indiqué, précisant qu'à ce stade le risque d'entrave de l'enquête ou de fugue semble écarté. (...) La première caractéristique que devrait avoir un témoignage solide n'est pas présente en l'espèce. » La procureure Chaler précise qu'elle a assisté personnellement aux auditions de la plaignante, le 6 août, et des deux joueurs, le 8.
L'avis rendu par les procureurs se base d'abord sur « les contradictions internes au sein du récit lui-même et celles qui ressortent d'une comparaison » entre la version lors du dépôt de plainte, le 7 juillet, et celle de l'audition de la plaignante, un mois plus tard.
Dans un second temps, les procureurs analysent « les divergences avec le reste des preuves produites à ce jour (...), telles que les rapports du corps médico-légiste, les images de la boîte de nuit et de l'hôtel... ». Le 7 juillet, la plaignante a déclaré que le « brun » (Auradou) l'avait « étouffée », « étranglée », qu'elle avait « reçu des coups de poing », dont un à l'oeil gauche. La procureure Chaler écrit : « Bien qu'une ecchymose violacée de 4 cm x 1 cm ait été constatée à l'oeil gauche, le docteur Sonego a expliqué dans son témoignage que cette blessure aurait pu être produite par un frottement, excluant aussi bien une gifle qu'un coup de poing, puisque ce dernier, impliquant une plus grande force, aurait provoqué une ecchymose sur la paupière supérieure et une réaction conjonctivale, signes qui n'ont pas été retrouvés chez la plaignante. » Concernant un acte de strangulation, la procureure indique « qu'aucune blessure typique d'une telle manoeuvre n'a été constatée sur son corps, les lésions trouvées dans les zones sous le menton et supraclaviculaire ne correspondaient pas à cela ».
La plaignante, poursuivent les procureurs, avait également indiqué avoir été mordue à plusieurs endroits, mais, écrivent-ils, « le docteur Sonego a déclaré n'avoir rien trouvé qui lui permette de penser que les blessures constatées auraient pu être causées par une empreinte dentaire ».
Des images vidéo qui n'accréditent pas la thèse de « l'état de choc »
La plaignante a déclaré qu'elle avait perçu un changement dans les intentions d'Hugo Auradou quand celui-ci a baissé son pantalon dans le couloir de l'hôtel. Mais la procureure considère que la plaignante aurait pu s'en aller quand Auradou est redescendu à la réception chercher une nouvelle carte magnétique. Et que le message qu'elle laisse à son amie dans ce laps de temps précis - « Je suis partie avec un rugbyman étranger, je suis dans son hôtel, alors ne compte pas sur moi, d'accord ? » - est « incompatible avec une personne qui ressent de la peur ou de l'effroi ».
La procureure relève par ailleurs que la plaignante a affirmé que le « blond » (Oscar Jegou) était arrivé dans la chambre 603 près d'une heure après eux « alors qu'il y est entré seulement six minutes plus tard. » La magistrate poursuit : « La plaignante a déclaré qu'elle n'était jamais laissée seule dans la chambre et qu'elle ne pouvait donc pas "s'échapper", en faisant référence à un moment où elle est allée uriner dans la salle de bains de la chambre et qu'Auradou y est entré pour se doucher. Si elle avait eu l'intention de s'enfuir, n'était-ce pas le bon moment pour le faire si la porte de la salle de bains se trouve à côté de la porte d'entrée de la chambre d'hôtel et que Jegou était endormi à ce moment-là ? (...) Elle a également indiqué qu'elle avait quitté la chambre en état de choc en raison de ce qu'elle avait vécu, mais, sur la séquence vidéo, on la voit quitter la chambre à 8 h 26 et 7 secondes en souriant, en regardant la caméra de sécurité, en corrigeant sa coiffure (elle était entrée dans la pièce avec les cheveux lâchés et en est sortie avec les cheveux peignés, qu'elle a ensuite réarrangés en attendant l'ascenseur). Elle entre dans l'ascenseur et continue de sourire (...) puis elle croise d'autres personnes, en échangeant des gestes et des mots avec elles. D'après les gestes, observables via les caméras, elle n'est pas perçue comme une personne choquée ou traumatisée qui "s'échappe" de la chambre. »
Viennent ensuite les appréciations données aux nombreux messages audio échangés entre la plaignante et son amie présente avec elle ce soir-là en boîte de nuit. La procureure ne voit pas « de corrélation entre les événements rapportés et la conversation qu'elle a eue avec son amie. Il n'est pas compréhensible que si elle a subi une attaque de l'ampleur de celle qu'elle a mentionnée, elle commence sa conversation en remerciant son amie d'avoir "fait l'effort" en emmenant sa fille chez elle afin qu'elle puisse sortir danser ».
Pour les procureurs, la plaignante aurait « resignifié les faits, après les avoir partagés avec ses amies qui n'étaient pas au courant de toute la séquence ». S'attardant sur un message vocal envoyé à la plaignante par son amie à 17 h 58 - « Ce qui est bien, c'est que tu as passé un bon moment » -, les procureurs en déduisent que « les accusés ont pu également interpréter que Mme X était d'accord pour avoir des relations sexuelles et qu'elle passait un bon moment ».
L'avocate de la plaignante réagit
Natacha Romano, l'avocate de la plaignante, a réagi à la remise en liberté d'Hugo Auradou et Oscar Jegou : « C'est une décision complètement biaisée. Elle invoque des zones grises (dans les déclarations de la plaignante) mais à aucun moment cette décision ne fait mention des zones grises ni des contradictions qui ont surgi des auditions des accusés ou du dernier témoin (un joueur de l'équipe de France). (...) L'expertise de demain (mardi), si la plaignante est bien en état de la faire, devrait permettre de lever certains doutes. Tout comme l'apport du témoignage d'un expert proposé par nous pour analyser les blessures qui ont été constatées et qui n'est pas un sujet mineur. Le parquet aurait très bien pu rendre sa décision sans la justifier en critiquant autant la victime. Et, hasard, vendredi, des messages vocaux qui n'avaient d'autre but que de convaincre l'opinion publique qu'il ne devait pas demander la détention provisoire ont été diffusés. »
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Re: XV de France (partie en cours)
Vidéo dans l'ascenseur, abandon des charges : les derniers échos de l'affaire Jégou-Auradou
https://actu.fr/sports/rugby/pro/video-dans-l-ascenseur-abandon-des-charges-les-derniers-echos-de-l-affaire-jegou-auradou_61499586.html
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Re: XV de France (partie en cours)
MDZ le média qui a relayé l'avocate de la plaignante la lâche complètement et même la défonce.
https://www.mdzol.com/policiales/2024/8/17/denuncia-los-rugbiers-franceses-dudas-con-la-abogada-un-supuesto-negocio-que-le-salio-mal-451635.html
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Re: XV de France (partie en cours)
Affaire Jegou – Auradou. Demande de non-lieu, ultimes analyses psychologiques : les derniers échos venus d’Argentine
https://www.rugbyrama.fr/2024/08/20/affaire-jegou-auradou-demande-de-non-lieu-ultimes-analyses-psychologiques-les-derniers-echos-venus-dargentine-12149980.php
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Affaire-auradou-jegou-les-avocats-vont-demander-un-non-lieu-la-fin-de-semaine-s-annonce-decisive/1502498
Affaire Auradou-Jegou : les avocats vont demander un non-lieu, la fin de semaine s'annonce décisive
Les avocats d'Hugo Auradou et Oscar Jegou, mis en examen en Argentine pour « viol avec violence en réunion », demanderont en fin de semaine l'abandon des charges concernant leurs clients une fois que les analyses psychologiques et psychiatriques de la plaignante seront terminées.
Jean-François Paturaud
Ils sont arrivés sur le territoire argentin le 26 juin avec leurs coéquipiers du quinze de France. Mais eux ne sont pas rentrés. Remis en liberté sous condition le 12 août après avoir été arrêtés, placés en centre de détention puis en résidence surveillée, mais toujours mis en examen pour « viol avec violence en réunion » suite à des faits présumés, le 7 juillet, à Mendoza, sur une femme de 39 ans, Hugo Auradou et Oscar Jegou s'apprêtent à vivre une semaine possiblement décisive. Selon nos informations, les avocats des deux joueurs sont sur le point de déposer une demande de non-lieu. Annoncée par certains en début de semaine, elle ne sera finalement transmise que dans quelques jours.
« Notre demande sera déposée en fin de semaine a priori, nous a confirmé hier maître Antoine Vey, l'un des conseils en charge de la défense. Les analyses psychologiques et psychiatriques des deux joueurs sont terminées et elles vont rentrer au dossier. Pas encore celles de la plaignante. Une fois qu'elles seront achevées et que l'enquête sera complète, on pourra alors déposer notre demande, vendredi, normalement, mais je n'en ai pas la certitude. Dans la foulée, une audience serait programmée pour que les juges statuent. »
« Ce qui nous intéresse, c'est que ces joueurs qui sont innocents puissent rentrer dans leur pays. Être là-bas est un accident de parcoursqui a des conséquences pour eux »
Antoine Vey, l'un des avocats d'Hugo Auradou et Oscar Jegou
Trois scénarios sont possibles : un classement direct et la fin de l'affaire, une remise en liberté des joueurs qui pourraient rapidement regagner la France, ou un prolongement des investigations en Argentine. « Ce qui nous intéresse, c'est que ces joueurs qui sont innocents puissent rentrer dans leur pays, souligne Vey. Être là-bas est un accident de parcours qui a des conséquences pour eux. J'espère que nous aurons cette décision la semaine prochaine. C'est maintenant une question de jours ou de semaines. »
Toujours logés à Mendoza, le Palois Auradou et le Rochelais Jegou (21 ans tous deux) sont confiants, selon leur entourage même si l'instruction se poursuit. « Ils sont sereins car ils voient que les éléments objectifs du dossier vont dans leur sens, raconte Vey. C'est assez logique car ils disent la vérité. C'est tellement patent pour eux qu'ils sont victimes d'un mensonge qu'ils aimeraient que les choses aillent plus vite, même s'ils ont toujours été compréhensifs par rapport au rythme de la justice qui n'est malheureusement pas aussi rapide que celui de la vérité. Certaines choses fausses ont été dites et on ne pourra pas revenir en arrière, ça les prend un peu à la gorge de se plier à l'exercice alors qu'ils ont été accusés à tort dans un schéma de plus en plus clair à travers l'exploitation des audios et des vidéos. »
Sur notre site, la semaine passée, Natacha Romano, avocate de la plaignante, avait indiqué qu'elle s'opposerait à une telle demande et qu'elle allait « continuer à produire des preuves ». Suffisant pour remettre en cause cet éventuel abandon des charges ? Réponse cinglante de Vey : « Il n'y a pas eu de preuves et il n'y en aura pas parce que ce qu'elle appelle des preuves, ce sont des témoignages de gens, comme son frère, sa soeur, son père, qui n'étaient pas là. »
Affaire Auradou-Jegou : les avocats vont demander un non-lieu, la fin de semaine s'annonce décisive
Les avocats d'Hugo Auradou et Oscar Jegou, mis en examen en Argentine pour « viol avec violence en réunion », demanderont en fin de semaine l'abandon des charges concernant leurs clients une fois que les analyses psychologiques et psychiatriques de la plaignante seront terminées.
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Ils sont arrivés sur le territoire argentin le 26 juin avec leurs coéquipiers du quinze de France. Mais eux ne sont pas rentrés. Remis en liberté sous condition le 12 août après avoir été arrêtés, placés en centre de détention puis en résidence surveillée, mais toujours mis en examen pour « viol avec violence en réunion » suite à des faits présumés, le 7 juillet, à Mendoza, sur une femme de 39 ans, Hugo Auradou et Oscar Jegou s'apprêtent à vivre une semaine possiblement décisive. Selon nos informations, les avocats des deux joueurs sont sur le point de déposer une demande de non-lieu. Annoncée par certains en début de semaine, elle ne sera finalement transmise que dans quelques jours.
« Notre demande sera déposée en fin de semaine a priori, nous a confirmé hier maître Antoine Vey, l'un des conseils en charge de la défense. Les analyses psychologiques et psychiatriques des deux joueurs sont terminées et elles vont rentrer au dossier. Pas encore celles de la plaignante. Une fois qu'elles seront achevées et que l'enquête sera complète, on pourra alors déposer notre demande, vendredi, normalement, mais je n'en ai pas la certitude. Dans la foulée, une audience serait programmée pour que les juges statuent. »
« Ce qui nous intéresse, c'est que ces joueurs qui sont innocents puissent rentrer dans leur pays. Être là-bas est un accident de parcoursqui a des conséquences pour eux »
Antoine Vey, l'un des avocats d'Hugo Auradou et Oscar Jegou
Trois scénarios sont possibles : un classement direct et la fin de l'affaire, une remise en liberté des joueurs qui pourraient rapidement regagner la France, ou un prolongement des investigations en Argentine. « Ce qui nous intéresse, c'est que ces joueurs qui sont innocents puissent rentrer dans leur pays, souligne Vey. Être là-bas est un accident de parcours qui a des conséquences pour eux. J'espère que nous aurons cette décision la semaine prochaine. C'est maintenant une question de jours ou de semaines. »
Toujours logés à Mendoza, le Palois Auradou et le Rochelais Jegou (21 ans tous deux) sont confiants, selon leur entourage même si l'instruction se poursuit. « Ils sont sereins car ils voient que les éléments objectifs du dossier vont dans leur sens, raconte Vey. C'est assez logique car ils disent la vérité. C'est tellement patent pour eux qu'ils sont victimes d'un mensonge qu'ils aimeraient que les choses aillent plus vite, même s'ils ont toujours été compréhensifs par rapport au rythme de la justice qui n'est malheureusement pas aussi rapide que celui de la vérité. Certaines choses fausses ont été dites et on ne pourra pas revenir en arrière, ça les prend un peu à la gorge de se plier à l'exercice alors qu'ils ont été accusés à tort dans un schéma de plus en plus clair à travers l'exploitation des audios et des vidéos. »
Sur notre site, la semaine passée, Natacha Romano, avocate de la plaignante, avait indiqué qu'elle s'opposerait à une telle demande et qu'elle allait « continuer à produire des preuves ». Suffisant pour remettre en cause cet éventuel abandon des charges ? Réponse cinglante de Vey : « Il n'y a pas eu de preuves et il n'y en aura pas parce que ce qu'elle appelle des preuves, ce sont des témoignages de gens, comme son frère, sa soeur, son père, qui n'étaient pas là. »
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Re: XV de France (partie en cours)
Affaire de Mendoza : la plaignante ne s'est pas présentée aux tests d'évaluation psychologique, Auradou et Jegou devront attendre
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Affaire-de-mendoza-la-plaignante-ne-s-est-pas-presentee-aux-tests-d-evaluation-psychologique-auradou-et-jegou-devront-attendre/1503045
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Re: XV de France (partie en cours)
La plaignante dans l'affaire Auradou-Jégou aurait fait une tentative de suicide
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-plaignante-dans-l-affaire-auradou-jegou-aurait-fait-une-tentative-de-suicide/1503671
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : Florian Grill ne veut plus voir Melvyn Jaminet porter le maillot des Bleus
https://rugbyprime.com/2024/08/27/xv-de-france-florian-grill-ne-veut-plus-voir-melvyn-jaminet-porter-le-maillot-des-bleus/
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Re: XV de France (partie en cours)
Auradou et Jegou bientôt fixés sur un éventuel retour ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Auradou-et-jegou-bientot-fixes-sur-un-eventuel-retour/1505074
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Re: XV de France (partie en cours)
Le nouveau maillot de l'équipe de France de rugby dévoilé
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-nouveau-maillot-de-l-equipe-de-france-de-rugby-devoile/1505268
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Re: XV de France (partie en cours)
Affaire Jegou-Auradou : les avocats de la plaignante demandent la récusation des procureurs
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/affaire-jegou-auradou-les-avocats-de-la-plaignante-demandent-la-recusation-des-procureurs-20240902
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Re: XV de France (partie en cours)
Affaire de Mendoza : la récusation des procureurs rejetée
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Affaire-de-mendoza-la-recusation-des-procureurs-rejetee/1505479
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-les-rugbymen-ne-sont-pas-tous-deviants-apres-un-ete-mouvemente-le-top-14-veut-tourner-la-page/1505460
« Les rugbymen ne sont pas tous déviants » : après un été mouvementé, le Top 14 veut tourner la page
L'ombre d'un été dramatique, marqué par les affaires, plane au-dessus de la reprise du Top 14 ce week-end. À l'occasion de la conférence de rentrée de la LNR, lundi, les différents acteurs du rugby français ont exprimé leur sentiment.
Adrien Corée et Yann Sternis (avec P. So. et J.-F. P.)
Il y a toujours une boule au ventre quand arrive la rentrée. Mais, en général, celle organisée par la Ligue nationale (LNR) juste avant la reprise du Top 14 se déroule dans la bonne humeur. Mais lundi, il y avait un éléphant au milieu du salon avec les affaires extra-sportives qui ont ravagé le rugby français cet été - propos racistes de Melvyn Jaminet, Oscar Jegou et Hugo Auradou accusés de « viol avec violence en réunion », disparition en mer de Medhi Narjissi - et il était impossible que les acteurs du Championnat les passent sous silence.
Des joueurs en première ligne
Les 14 joueurs montés à la capitale, un par club, avaient bien conscience que les orages de l'été avaient sali leur discipline. « On en a parlé, ç'a alimenté les débats. C'est triste, regrettable et tragique, note le Bordelo-Béglais Nans Ducuing. Cet enchaînement est lourd pour le rugby français. » « Ça m'a fait de la peine en tant que rugbyman parce que ce n'est pas du tout pour ça que je joue, ajoute le Clermontois Étienne Falgoux. Évidemment que ça m'a blessé. Beaucoup de personnes qui jouent au rugby ont souffert. »
En voyant leur sport remplir ainsi la rubrique des faits divers sordides, les joueurs ont grimacé à l'idée que l'on résume le rugby à un sport de voyou joué par des voyous. « On ne peut pas tout généraliser, les rugbymen ne sont pas tous déviants », prévient Falgoux. Certains appellent à la responsabilisation de chacun, comme le centre du Racing 92 Gaël Fickou, 90 sélections avec les Bleus : « Quand tu as 18 ans, tu es responsable de toi-même. Bien sûr qu'il y a un cadre. Aux joueurs de se sensibiliser et de faire attention à ce qu'ils font. Il faut se maîtriser. On a des responsabilités, on véhicule une image. »
« On est des adultes, en construction pour certains, mais des adultes quand même, responsables de nos actes, abonde le Lyonnais Baptiste Couilloud, présent lors de la tournée des Bleus en Argentine. En tant que citoyen, on sait ce qu'on a à faire et ce qu'on ne doit pas faire. » Le Toulousain Anthony Jelonch, capitaine des Bleus à quatre reprises, prône également un plus grand contrôle de soi : « Il faut être prudent dans tout ce qu'on fait. Ça peut être dramatique pour le joueur et l'institution. Après, il ne faut pas qu'on arrête de vivre non plus, qu'on s'enferme. Mais il faut être plus modéré, je dirais. Qu'il y ait un équilibre. »
Si les capitaines de soirée existent déjà, leur rôle devrait prendre une importance grandissante vu l'actualité. « Nous, les plus vieux, on se doit, à chaque événement avec le club, de rappeler aux plus jeunes qu'il ne faut pas faire n'importe quoi, insiste Ducuing. Évidemment qu'on peut avoir la connerie, mais toujours dans le respect et la bienveillance. Lors des soirées d'intégration qu'on a pu faire cet été, on a été obligés de le dire et de mesurer ce qu'il s'était passé pour en prendre conscience. Tout le monde a été réceptif. »
Des clubs au soutien, une Ligue en action
René Bouscatel n'a pas oublié, lui non plus, de rappeler l'été cauchemardesque du rugby français lors de sa prise de parole. Le président de la LNR a reconnu, la voix grave et le regard contrit : « Nous avons un gros travail à faire, il y a eu une première journée de réflexion à Marcoussis jeudi dernier (les États généraux du rugby) pour travailler avec la Fédération à tous les niveaux. Il faut réfléchir à certains thèmes d'éducation, à l'accompagnement (des joueurs) mais aussi certainement à des sanctions qui devront être prises quand il y a débordement. C'est notre responsabilité de limiter les risques. »
Les affaires de l'été ont permis de mesurer l'énorme travail à accomplir et les dirigeants de la LNR ont voulu montrer qu'ils s'étaient déjà mis en action en exposant un plan dédié aux risques psycho-sociaux, lancé la saison dernière. Le troisième volet, qui vient de débuter, concerne des actions de prévention au sein des clubs pour promouvoir une bonne santé mentale des joueurs.
« Ça peut aider ceux qui ont besoin d'entreprendre des démarches, c'est notamment intéressant pour les jeunes, a assuré le Rochelais Pierre Bourgarit, qui a assisté à une première réunion cet été. Parfois, quand tu as 20 ans, tu n'oses pas parler de tout, tu as peur que certains sujets soient tabous mais les interventions comme ça vont faire du bien. »
Les dirigeants rochelais ont notamment décidé de pérenniser cette action en organisant des réunions de prévention une fois par mois cette saison. Leurs homologues franciliens du Racing 92 avaient choisi ces derniers mois de renforcer leur règlement intérieur. À Pau, une commission éthique et performance, composée de joueurs et membres du staff volontaires, a été mise en place. Et partout, des rappels à la responsabilité des joueurs ont eu lieu. « On y a eu droit à Lyon, confirme le demi de mêlée Couilloud. On doit faire le nécessaire pour renvoyer une image exemplaire. »
« Les rugbymen ne sont pas tous déviants » : après un été mouvementé, le Top 14 veut tourner la page
L'ombre d'un été dramatique, marqué par les affaires, plane au-dessus de la reprise du Top 14 ce week-end. À l'occasion de la conférence de rentrée de la LNR, lundi, les différents acteurs du rugby français ont exprimé leur sentiment.
Adrien Corée et Yann Sternis (avec P. So. et J.-F. P.)
Il y a toujours une boule au ventre quand arrive la rentrée. Mais, en général, celle organisée par la Ligue nationale (LNR) juste avant la reprise du Top 14 se déroule dans la bonne humeur. Mais lundi, il y avait un éléphant au milieu du salon avec les affaires extra-sportives qui ont ravagé le rugby français cet été - propos racistes de Melvyn Jaminet, Oscar Jegou et Hugo Auradou accusés de « viol avec violence en réunion », disparition en mer de Medhi Narjissi - et il était impossible que les acteurs du Championnat les passent sous silence.
Des joueurs en première ligne
Les 14 joueurs montés à la capitale, un par club, avaient bien conscience que les orages de l'été avaient sali leur discipline. « On en a parlé, ç'a alimenté les débats. C'est triste, regrettable et tragique, note le Bordelo-Béglais Nans Ducuing. Cet enchaînement est lourd pour le rugby français. » « Ça m'a fait de la peine en tant que rugbyman parce que ce n'est pas du tout pour ça que je joue, ajoute le Clermontois Étienne Falgoux. Évidemment que ça m'a blessé. Beaucoup de personnes qui jouent au rugby ont souffert. »
En voyant leur sport remplir ainsi la rubrique des faits divers sordides, les joueurs ont grimacé à l'idée que l'on résume le rugby à un sport de voyou joué par des voyous. « On ne peut pas tout généraliser, les rugbymen ne sont pas tous déviants », prévient Falgoux. Certains appellent à la responsabilisation de chacun, comme le centre du Racing 92 Gaël Fickou, 90 sélections avec les Bleus : « Quand tu as 18 ans, tu es responsable de toi-même. Bien sûr qu'il y a un cadre. Aux joueurs de se sensibiliser et de faire attention à ce qu'ils font. Il faut se maîtriser. On a des responsabilités, on véhicule une image. »
« On est des adultes, en construction pour certains, mais des adultes quand même, responsables de nos actes, abonde le Lyonnais Baptiste Couilloud, présent lors de la tournée des Bleus en Argentine. En tant que citoyen, on sait ce qu'on a à faire et ce qu'on ne doit pas faire. » Le Toulousain Anthony Jelonch, capitaine des Bleus à quatre reprises, prône également un plus grand contrôle de soi : « Il faut être prudent dans tout ce qu'on fait. Ça peut être dramatique pour le joueur et l'institution. Après, il ne faut pas qu'on arrête de vivre non plus, qu'on s'enferme. Mais il faut être plus modéré, je dirais. Qu'il y ait un équilibre. »
Si les capitaines de soirée existent déjà, leur rôle devrait prendre une importance grandissante vu l'actualité. « Nous, les plus vieux, on se doit, à chaque événement avec le club, de rappeler aux plus jeunes qu'il ne faut pas faire n'importe quoi, insiste Ducuing. Évidemment qu'on peut avoir la connerie, mais toujours dans le respect et la bienveillance. Lors des soirées d'intégration qu'on a pu faire cet été, on a été obligés de le dire et de mesurer ce qu'il s'était passé pour en prendre conscience. Tout le monde a été réceptif. »
Des clubs au soutien, une Ligue en action
René Bouscatel n'a pas oublié, lui non plus, de rappeler l'été cauchemardesque du rugby français lors de sa prise de parole. Le président de la LNR a reconnu, la voix grave et le regard contrit : « Nous avons un gros travail à faire, il y a eu une première journée de réflexion à Marcoussis jeudi dernier (les États généraux du rugby) pour travailler avec la Fédération à tous les niveaux. Il faut réfléchir à certains thèmes d'éducation, à l'accompagnement (des joueurs) mais aussi certainement à des sanctions qui devront être prises quand il y a débordement. C'est notre responsabilité de limiter les risques. »
Les affaires de l'été ont permis de mesurer l'énorme travail à accomplir et les dirigeants de la LNR ont voulu montrer qu'ils s'étaient déjà mis en action en exposant un plan dédié aux risques psycho-sociaux, lancé la saison dernière. Le troisième volet, qui vient de débuter, concerne des actions de prévention au sein des clubs pour promouvoir une bonne santé mentale des joueurs.
« Ça peut aider ceux qui ont besoin d'entreprendre des démarches, c'est notamment intéressant pour les jeunes, a assuré le Rochelais Pierre Bourgarit, qui a assisté à une première réunion cet été. Parfois, quand tu as 20 ans, tu n'oses pas parler de tout, tu as peur que certains sujets soient tabous mais les interventions comme ça vont faire du bien. »
Les dirigeants rochelais ont notamment décidé de pérenniser cette action en organisant des réunions de prévention une fois par mois cette saison. Leurs homologues franciliens du Racing 92 avaient choisi ces derniers mois de renforcer leur règlement intérieur. À Pau, une commission éthique et performance, composée de joueurs et membres du staff volontaires, a été mise en place. Et partout, des rappels à la responsabilité des joueurs ont eu lieu. « On y a eu droit à Lyon, confirme le demi de mêlée Couilloud. On doit faire le nécessaire pour renvoyer une image exemplaire. »
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Affaire Jegou-Auradou: feu vert de la justice argentine, les deux joueurs peuvent rentrer en France
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/affaire-jegou-auradou-feu-vert-de-la-justice-argentine-les-deux-joueurs-peuvent-rentrer-en-france_AV-202409030734.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/affaire-jegou-auradou-feu-vert-de-la-justice-argentine-les-deux-joueurs-peuvent-rentrer-en-france_AV-202409030734.html
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Re: XV de France (partie en cours)
Affaire Jegou – Auradou : éventuelles poursuites contre la plaignante, caution de 10 millions de pesos… Les avocats s’expriment
https://www.rugbyrama.fr/2024/09/04/affaire-jegou-auradou-eventuelles-poursuites-contre-la-plaignante-caution-de-10-millions-de-pesos-les-avocats-sexpriment-12175672.php
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.leparisien.fr/sports/rugby/xv-de-france/un-enorme-prejudice-porte-aux-clubs-comment-la-rochelle-et-pau-ont-pousse-pour-le-retour-dauradou-et-jegou-05-09-2024-7Z3MDDV7EZHAHCOBQWNZYZQICU.php
leparisien.fr
« Un énorme préjudice porté aux clubs » : comment La Rochelle et Pau ont poussé pour le retour d’Auradou et Jegou
Par Elio Bono et Thomas Broggini, correspondant à Buenos Aires Le 5 septembre 2024 à 20h29
3–4 minutes
Rentrés en France mercredi en fin d’après-midi malgré leur mise en examen toujours en cours pour viol aggravé en réunion, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont pu retrouver leurs proches.
« Les joueurs sont avec leurs familles, leurs amis, ils nous ont envoyé des photos, a fait savoir ce jeudi German Hnatow, l’un des avocats argentins des joueurs, juste avant une audience entre experts au ministère public de Mendoza. Ils sont évidemment heureux. Ils essayent de reprendre leur vie après ces moments douloureux. Ils vont revenir s’entraîner avec leurs clubs dans les prochaines heures et essayer de reprendre une vie normale après cette tempête qu’ils ont dû traverser. »
Leurs clubs, à savoir la Section Paloise (Hugo Auradou) et le Stade Rochelais (Oscar Jegou), leur ont témoigné tout au long de cette affaire un soutien sans faille au point, selon nos informations, de faire valoir leurs arguments auprès de la justice argentine pour un retour en France des deux joueurs.
Dans une résolution en date du 30 août, dans laquelle le procureur en charge de l’instruction Dario Nora justifie l’autorisation de retour dans leur pays accordée aux deux joueurs du XV de France qui avaient été arrêtés le 8 juillet, on apprend en effet que Bernard Pontneau (président de Pau) et Vincent Merling (président de La Rochelle) ont exprimé par écrit « l’extrême nécessité et urgence » de les voir revenir.
La demande d’abandon des charges étudiée ces prochains jours
Cette demande a été motivée « parce que la présaison et le tournoi de Top 14 commencent dans quelques jours ». « Si ce retour est encore reporté, un énorme préjudice sera porté aux clubs et aux joueurs », ajoutent les dirigeants. Dario Nora indique que MM. Pontneau et Merling demandent au procureur « l’autorisation immédiate de retour des joueurs dans leurs clubs respectifs en France », alors que le Championnat de France reprend ce samedi.
Il précise aussi que les avocats des joueurs « soulignent le droit des accusés à travailler et l’urgence à ce qu’ils soient réincorporés dans leurs clubs de rugby sur le territoire français étant donné qu’ils sont des joueurs professionnels ». Contactés, Vincent Merling n’a pas souhaité ajouter de commentaire et Bernard Pontneau n’a pas répondu à nos sollicitations. « On parlera une fois que les joueurs seront innocentés, le plus vite possible on espère », a simplement précisé le président rochelais.
Mardi, après l’officialisation du retour en France des deux joueurs, les deux clubs avaient publié des communiqués pour « accueillir avec joie et soulagement » la nouvelle, comme l’écrivait la Section Paloise. « Nous attendons sereinement la tenue de la prochaine audience qui permettra de prouver leur innocence, dont nous sommes convaincus depuis les premiers jours », avait ajouté le Stade Rochelais.
L’affaire reste entre les mains de la justice argentine. Si les deux internationaux français ont été autorisés à quitter le territoire, ils restent inculpés pour viol aggravé en réunion. La demande de non-lieu doit être examinée d’ici au 10 septembre, sauf prolongement du délai légal.
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« Un énorme préjudice porté aux clubs » : comment La Rochelle et Pau ont poussé pour le retour d’Auradou et Jegou
Par Elio Bono et Thomas Broggini, correspondant à Buenos Aires Le 5 septembre 2024 à 20h29
3–4 minutes
Rentrés en France mercredi en fin d’après-midi malgré leur mise en examen toujours en cours pour viol aggravé en réunion, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont pu retrouver leurs proches.
« Les joueurs sont avec leurs familles, leurs amis, ils nous ont envoyé des photos, a fait savoir ce jeudi German Hnatow, l’un des avocats argentins des joueurs, juste avant une audience entre experts au ministère public de Mendoza. Ils sont évidemment heureux. Ils essayent de reprendre leur vie après ces moments douloureux. Ils vont revenir s’entraîner avec leurs clubs dans les prochaines heures et essayer de reprendre une vie normale après cette tempête qu’ils ont dû traverser. »
Leurs clubs, à savoir la Section Paloise (Hugo Auradou) et le Stade Rochelais (Oscar Jegou), leur ont témoigné tout au long de cette affaire un soutien sans faille au point, selon nos informations, de faire valoir leurs arguments auprès de la justice argentine pour un retour en France des deux joueurs.
Dans une résolution en date du 30 août, dans laquelle le procureur en charge de l’instruction Dario Nora justifie l’autorisation de retour dans leur pays accordée aux deux joueurs du XV de France qui avaient été arrêtés le 8 juillet, on apprend en effet que Bernard Pontneau (président de Pau) et Vincent Merling (président de La Rochelle) ont exprimé par écrit « l’extrême nécessité et urgence » de les voir revenir.
La demande d’abandon des charges étudiée ces prochains jours
Cette demande a été motivée « parce que la présaison et le tournoi de Top 14 commencent dans quelques jours ». « Si ce retour est encore reporté, un énorme préjudice sera porté aux clubs et aux joueurs », ajoutent les dirigeants. Dario Nora indique que MM. Pontneau et Merling demandent au procureur « l’autorisation immédiate de retour des joueurs dans leurs clubs respectifs en France », alors que le Championnat de France reprend ce samedi.
Il précise aussi que les avocats des joueurs « soulignent le droit des accusés à travailler et l’urgence à ce qu’ils soient réincorporés dans leurs clubs de rugby sur le territoire français étant donné qu’ils sont des joueurs professionnels ». Contactés, Vincent Merling n’a pas souhaité ajouter de commentaire et Bernard Pontneau n’a pas répondu à nos sollicitations. « On parlera une fois que les joueurs seront innocentés, le plus vite possible on espère », a simplement précisé le président rochelais.
Mardi, après l’officialisation du retour en France des deux joueurs, les deux clubs avaient publié des communiqués pour « accueillir avec joie et soulagement » la nouvelle, comme l’écrivait la Section Paloise. « Nous attendons sereinement la tenue de la prochaine audience qui permettra de prouver leur innocence, dont nous sommes convaincus depuis les premiers jours », avait ajouté le Stade Rochelais.
L’affaire reste entre les mains de la justice argentine. Si les deux internationaux français ont été autorisés à quitter le territoire, ils restent inculpés pour viol aggravé en réunion. La demande de non-lieu doit être examinée d’ici au 10 septembre, sauf prolongement du délai légal.
marchal- Centre de presse
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.blog-rct.com/fabien-galthie-prend-une-fin-de-non-recevoir-de-la-part-des-clubs-du-top-14/
Je pose ça ici, dsl pour la source, je n'ai pas retrouvé l'article d'origine sur lequel ils s'appuient.
En gros FG veut une gestion a la "sud af' " des internationaux.
Dans l'absolu je comprends la logique, mais sur la forme ça me dérange un peu ( bcp ) que l'employeur " perde la main " sur la gestion de ses salariés...
Je pose ça ici, dsl pour la source, je n'ai pas retrouvé l'article d'origine sur lequel ils s'appuient.
En gros FG veut une gestion a la "sud af' " des internationaux.
Dans l'absolu je comprends la logique, mais sur la forme ça me dérange un peu ( bcp ) que l'employeur " perde la main " sur la gestion de ses salariés...
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Re: XV de France (partie en cours)
Tothor a écrit:https://www.blog-rct.com/fabien-galthie-prend-une-fin-de-non-recevoir-de-la-part-des-clubs-du-top-14/
Je pose ça ici, dsl pour la source, je n'ai pas retrouvé l'article d'origine sur lequel ils s'appuient.
En gros FG veut une gestion a la "sud af' " des internationaux.
Dans l'absolu je comprends la logique, mais sur la forme ça me dérange un peu ( bcp ) que l'employeur " perde la main " sur la gestion de ses salariés...
Avec Galthié et sa gestion débile du temps de jeu de nos joueurs??? Non merci!!
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Re: XV de France (partie en cours)
Je dirais pareil. En saison pré coupe du monde je veux bien mais là bonne journée Fabien. Travailles ton plan de jeu plutôt .krahknardz a écrit:Tothor a écrit:https://www.blog-rct.com/fabien-galthie-prend-une-fin-de-non-recevoir-de-la-part-des-clubs-du-top-14/
Je pose ça ici, dsl pour la source, je n'ai pas retrouvé l'article d'origine sur lequel ils s'appuient.
En gros FG veut une gestion a la "sud af' " des internationaux.
Dans l'absolu je comprends la logique, mais sur la forme ça me dérange un peu ( bcp ) que l'employeur " perde la main " sur la gestion de ses salariés...
Avec Galthié et sa gestion débile du temps de jeu de nos joueurs??? Non merci!!
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Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:Je dirais pareil. En saison pré coupe du monde je veux bien mais là bonne journée Fabien. Travailles ton plan de jeu plutôt .krahknardz a écrit:Tothor a écrit:https://www.blog-rct.com/fabien-galthie-prend-une-fin-de-non-recevoir-de-la-part-des-clubs-du-top-14/
Je pose ça ici, dsl pour la source, je n'ai pas retrouvé l'article d'origine sur lequel ils s'appuient.
En gros FG veut une gestion a la "sud af' " des internationaux.
Dans l'absolu je comprends la logique, mais sur la forme ça me dérange un peu ( bcp ) que l'employeur " perde la main " sur la gestion de ses salariés...
Avec Galthié et sa gestion débile du temps de jeu de nos joueurs??? Non merci!!
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.rugbyrama.fr/2024/09/08/affaire-jegou-auradou-stop-ou-encore-jeudi-la-juge-doit-trancher-pour-innocenter-ou-non-les-deux-joueurs-du-xv-de-france-12182944.php
Affaire Jegou – Auradou : stop ou encore ? Jeudi, la juge doit trancher pour innocenter ou non les deux joueurs du XV de France
Marc Duzan:
Cette semaine, la juge en charge de l’affaire de Mendoza, Eleanora Arenas, décidera si Hugo Auradou et Oscar Jegou, de retour en France depuis mercredi, sont oui ou non innocents.
Depuis mercredi soir, Oscar Jegou et Hugo Auradou, toujours mis en examen pour "viol aggravé", ont rejoint leurs domiciles respectifs (à La Rochelle et Pau) après avoir passé 58 jours à Mendoza, une cité de 110 000 habitants posée au pied de la Cordillère des Andes. À leur arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, les deux hommes ont été exfiltrés du Terminal 2 par leurs avocats français, évitant ainsi la cinquantaine de journalistes qui les attendaient ce jour-là dans le Nord de Paris. Tant que la procédure n’est pas terminée, Jegou et Auradou se tiennent au service de la justice argentine et, s’ils doivent ces jours prochains être à nouveau questionnés par le procureur en charge de l’affaire Dario Nora, les rugbymen se soumettront alors à l’exercice en visioconférence.
Pour les deux hommes, la semaine qui s’annonce pourrait néanmoins être décisive puisque la juge, Eleanora Arenas, regroupera jeudi les divers représentants de l’accusation et de la défense afin d’écouter leurs ultimes arguments et décider, in fine, si un non-lieu peut être prononcé en faveur des deux internationaux tricolores. Vendredi, Rafael Cuneo Libarona, l’avocat des deux hommes, nous disait : "Je suis confiant et j’espère de tout mon coeur qu’Hugo et Oscar verront cette semaine un cauchemar de deux mois se terminer. Leur vie est loin d’être finie. L’important, c’est qu’ils se reconstruisent". Ce début de semaine, de nouvelles pièces seront néanmoins versées au dossier présenté par l’accusation puisque les psychiatres ont enfin pu examiner la plaignante et soumettront lundi leur verdict au Ministère Public ; par ailleurs, un hématologue appelé par l’accusation à témoigner devra déterminer si les lésions présentes sur le corps de la plaignante et décrites dans le premier rapport médico-légal sont oui ou non le fruit de la maladie dont souffre la victime présumée (le syndrome van Willebrand entraîne un dysfonctionnement de la coagulation), comme en attestent les avocats de la défense depuis des semaines.
Bientôt de retour à l’entraînement ?
Si la défense résiste à ces derniers éléments, Hugo Auradou et Oscar Jegou seront vraisemblablement blanchis et pourraient alors retrouver leur terrain d’entraînement respectif dans les prochains jours. « Ils n’ont jamais vraiment cessé de s’entraîner, nous disait récemment un proche des deux hommes. Dès qu’ils ont été assignés à résidence à Mendoza, des programmes de réathlétisation leur ont même été fournis par les différents préparateurs physiques. Mais il ne fallait pas que cela s’ébruite : le procureur argentin aurait pu mal l’interpréter ». Dans la mesure où Oscar Jegou et Hugo Auradou étaient absous cette semaine par la justice argentine, ce qui est loin d’être acquis, les deux hommes pourraient alors rapidement choisir un plateau télé de dimension nationale afin de livrer leur version de la nuit du 6 au 7 juillet 2024.
La plaignante sur "Envoyé Spécial" jeudi soir
Pour la première fois depuis le début de l’affaire, la plaignante, Maria, a quant à elle accordé une interview à nos confrères de l’AFP, un entretien où cette mère de deux enfants maintient coûte que coûte ses accusations envers les deux internationaux français. "Je me sens abandonnée par la justice de Mendoza. Ils me traitent comme une criminelle alors que je suis la victime. […] Quand il (Auradou, N.D.L.R.) m’a prise par les cheveux et m’a attrapée violemment, je n’ai plus consenti à rien. Les deux ont abusé de moi. Les deux m’ont frappée et doivent payer. Pas moins de 20 ans de prison. Ce ne sont pas des héros. Ce sont deux pommes pourries du rugby français ». Jeudi soir (21 heures), France Télévisions consacrera également une partie de l’émission "Envoyé Spécial" au témoignage de Maria, laquelle se présente dans sa déposition originelle à la police argentine comme un "ancien mannequin" et une "reine du vintage". En fin de semaine dernière, la victime présumée assurait pourtant que les audios Whatspp recueillis par France Télévisions pour ce témoignage avaient été envoyés non pas à des journalistes français mais au reporter argentin Sebastian Salas (Diario Uno) et qu’en l’état, elle n’aurait donc pas donné d’autorisation pour qu’ils soient diffusés. Qu’on le veuille ou non, l’affaire de Mendoza ne nous aura décidément rien épargné…
Affaire Jegou – Auradou : stop ou encore ? Jeudi, la juge doit trancher pour innocenter ou non les deux joueurs du XV de France
Marc Duzan:
Cette semaine, la juge en charge de l’affaire de Mendoza, Eleanora Arenas, décidera si Hugo Auradou et Oscar Jegou, de retour en France depuis mercredi, sont oui ou non innocents.
Depuis mercredi soir, Oscar Jegou et Hugo Auradou, toujours mis en examen pour "viol aggravé", ont rejoint leurs domiciles respectifs (à La Rochelle et Pau) après avoir passé 58 jours à Mendoza, une cité de 110 000 habitants posée au pied de la Cordillère des Andes. À leur arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, les deux hommes ont été exfiltrés du Terminal 2 par leurs avocats français, évitant ainsi la cinquantaine de journalistes qui les attendaient ce jour-là dans le Nord de Paris. Tant que la procédure n’est pas terminée, Jegou et Auradou se tiennent au service de la justice argentine et, s’ils doivent ces jours prochains être à nouveau questionnés par le procureur en charge de l’affaire Dario Nora, les rugbymen se soumettront alors à l’exercice en visioconférence.
Pour les deux hommes, la semaine qui s’annonce pourrait néanmoins être décisive puisque la juge, Eleanora Arenas, regroupera jeudi les divers représentants de l’accusation et de la défense afin d’écouter leurs ultimes arguments et décider, in fine, si un non-lieu peut être prononcé en faveur des deux internationaux tricolores. Vendredi, Rafael Cuneo Libarona, l’avocat des deux hommes, nous disait : "Je suis confiant et j’espère de tout mon coeur qu’Hugo et Oscar verront cette semaine un cauchemar de deux mois se terminer. Leur vie est loin d’être finie. L’important, c’est qu’ils se reconstruisent". Ce début de semaine, de nouvelles pièces seront néanmoins versées au dossier présenté par l’accusation puisque les psychiatres ont enfin pu examiner la plaignante et soumettront lundi leur verdict au Ministère Public ; par ailleurs, un hématologue appelé par l’accusation à témoigner devra déterminer si les lésions présentes sur le corps de la plaignante et décrites dans le premier rapport médico-légal sont oui ou non le fruit de la maladie dont souffre la victime présumée (le syndrome van Willebrand entraîne un dysfonctionnement de la coagulation), comme en attestent les avocats de la défense depuis des semaines.
Bientôt de retour à l’entraînement ?
Si la défense résiste à ces derniers éléments, Hugo Auradou et Oscar Jegou seront vraisemblablement blanchis et pourraient alors retrouver leur terrain d’entraînement respectif dans les prochains jours. « Ils n’ont jamais vraiment cessé de s’entraîner, nous disait récemment un proche des deux hommes. Dès qu’ils ont été assignés à résidence à Mendoza, des programmes de réathlétisation leur ont même été fournis par les différents préparateurs physiques. Mais il ne fallait pas que cela s’ébruite : le procureur argentin aurait pu mal l’interpréter ». Dans la mesure où Oscar Jegou et Hugo Auradou étaient absous cette semaine par la justice argentine, ce qui est loin d’être acquis, les deux hommes pourraient alors rapidement choisir un plateau télé de dimension nationale afin de livrer leur version de la nuit du 6 au 7 juillet 2024.
La plaignante sur "Envoyé Spécial" jeudi soir
Pour la première fois depuis le début de l’affaire, la plaignante, Maria, a quant à elle accordé une interview à nos confrères de l’AFP, un entretien où cette mère de deux enfants maintient coûte que coûte ses accusations envers les deux internationaux français. "Je me sens abandonnée par la justice de Mendoza. Ils me traitent comme une criminelle alors que je suis la victime. […] Quand il (Auradou, N.D.L.R.) m’a prise par les cheveux et m’a attrapée violemment, je n’ai plus consenti à rien. Les deux ont abusé de moi. Les deux m’ont frappée et doivent payer. Pas moins de 20 ans de prison. Ce ne sont pas des héros. Ce sont deux pommes pourries du rugby français ». Jeudi soir (21 heures), France Télévisions consacrera également une partie de l’émission "Envoyé Spécial" au témoignage de Maria, laquelle se présente dans sa déposition originelle à la police argentine comme un "ancien mannequin" et une "reine du vintage". En fin de semaine dernière, la victime présumée assurait pourtant que les audios Whatspp recueillis par France Télévisions pour ce témoignage avaient été envoyés non pas à des journalistes français mais au reporter argentin Sebastian Salas (Diario Uno) et qu’en l’état, elle n’aurait donc pas donné d’autorisation pour qu’ils soient diffusés. Qu’on le veuille ou non, l’affaire de Mendoza ne nous aura décidément rien épargné…
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France - Julien Marchand, Nicolas Depoortere, Damian Penaud... Le week-end des Bleus
https://www.rugbyrama.fr/2024/09/09/xv-de-france-julien-marchand-nicolas-depoortere-damian-penaud-le-week-end-des-bleus-12185645.php
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