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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Encore une fois, sans Dupont il n' y a pas de NTK...Isolons-le voyons ce qu'il donne sans Dupont (avec le ST c'est tout vu).
Parce que si le nouveau capitaine de l'EDF se blesse, vous pouvez être sûr que NTK ne sera pas positionné en 10 en EDF. Il n'y aura même pas de débat.
Parce que si le nouveau capitaine de l'EDF se blesse, vous pouvez être sûr que NTK ne sera pas positionné en 10 en EDF. Il n'y aura même pas de débat.
Dernière édition par le radis le Mer 10 Nov 2021 - 19:22, édité 1 fois
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Re: XV de France (partie en cours)
Dr. Gregory Bouse a écrit:nadoloubb a écrit:sudiste a écrit:Saison 2018-2019 année à l'issue de laquelle il fût élu meilleur premier centre par les lecteurs de Rugbyrama...dont certainement des toulousains en masse qui, depuis, ont oublié cette période.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-romain-ntamack-toulouse-votre-premier-centre-de-lannee_sto7381895/story.shtml
Il est très fort en 12 il est pour moi de la trempe des australiens giteau et barnes
A condition qu'il soit à 200% prêt à jouer à ce poste de manière récurrente...ce n'est pas gagné, à mon avis tant tout le monde lui bourre le mou avec son association intergalactique au ST avec Dupont.
Même son père s'en mêle...
J'ai bien l'impression aussi qu'il vit et vivrait ça comme une rétrogradation...
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Re: XV de France (partie en cours)
le radis a écrit:Encore une fois, sans Dupont il n' y a pas de NTK...Isolons le voyons ce qu'il donne sans Dupont (avec le ST c'est tout vu).
Parce que si le nouveau capitaine de l'EDF se blesse, vous pouvez être sûr que NTK ne sera pas positionné en 10 en EDF. Il n'y aura même pas de débat.
On a récemment pu voir un échantillon avec le match LOU/ST, moi aussi je me répète mais je suis 100% d'accord avec toi
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:nadoloubb a écrit:sudiste a écrit:Saison 2018-2019 année à l'issue de laquelle il fût élu meilleur premier centre par les lecteurs de Rugbyrama...dont certainement des toulousains en masse qui, depuis, ont oublié cette période.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-romain-ntamack-toulouse-votre-premier-centre-de-lannee_sto7381895/story.shtml
Il est très fort en 12 il est pour moi de la trempe des australiens giteau et barnes
A condition qu'il soit à 200% prêt à jouer à ce poste de manière récurrente...ce n'est pas gagné, à mon avis tant tout le monde lui bourre le mou avec son association intergalactique au ST avec Dupont.
Même son père s'en mêle...
J'ai bien l'impression aussi qu'il vit et vivrait ça comme une rétrogradation...
La rétrogradation il l'a déjà subie au ST: il ne bute plus et ne tape plus les pénalités en touche. Pour soi disant un des tous meilleurs 10 du monde, ça fait peu.
Quels sont les grands 10 dans le monde actuellement qui n'ont pas ses prérogatives de jeu au quotidien ?
A Jalibert personne n'a dit qu'il s'est effacé et a laissé le but et les coups de pied de pénalité à Jaminet ?
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Blague à part, et loin de moi de faire du N’tamack bashing car c’est un super joueur et qu’il n’est pas responsable de ses nombreux soutiens, je m’interroge sur la venue de Jaminet à Toulouse. Ce dernier a exactement le même profil que Ramos. A savoir arrière-ouvreur-buteur.
Je me demande s’il n’y a pas la volonté de mettre plus souvent Ramos en 10. Et là ça n’engage que moi, je trouve que c’est là où il est le meilleur. Et je pense que ça va se voir...
Intéressant, mais ça ne va pas satisfaire tout le monde, NTK ne sera sûrement pas content de l’opération et s'il reste 10, ce sera Ramos qui pourrait se poser des questions sur la venue de Jaminet, des fois comme en EDF, trop de coqs dans la bassecour, ce n'est pas une sinécure à gérer...
Pour faire simple: dès que Ducung prend sa retraite, on fait une place à Ramos soit en 15 soit en 10 au gré des circonstances (blessures, absences, turn-over)...
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Re: XV de France (partie en cours)
le radis a écrit:Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:nadoloubb a écrit:sudiste a écrit:Saison 2018-2019 année à l'issue de laquelle il fût élu meilleur premier centre par les lecteurs de Rugbyrama...dont certainement des toulousains en masse qui, depuis, ont oublié cette période.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-romain-ntamack-toulouse-votre-premier-centre-de-lannee_sto7381895/story.shtml
Il est très fort en 12 il est pour moi de la trempe des australiens giteau et barnes
A condition qu'il soit à 200% prêt à jouer à ce poste de manière récurrente...ce n'est pas gagné, à mon avis tant tout le monde lui bourre le mou avec son association intergalactique au ST avec Dupont.
Même son père s'en mêle...
J'ai bien l'impression aussi qu'il vit et vivrait ça comme une rétrogradation...
La rétrogradation il l'a déjà subie au ST: il ne bute plus et ne tape plus les pénalités en touche. Pour soi disant un des tous meilleurs 10 du monde, ça fait peu.
Quels sont les grands 10 dans le monde actuellement qui n'ont pas ses prérogatives de jeu au quotidien ?
A Jalibert personne n'a dit qu'il s'est effacé et a laissé le but et les coups de pied de pénalité à Jaminet ?
ça sent le seum
https://twitter.com/FranceRugby/status/1458495224779583505
Dernière édition par Scalp le Mer 10 Nov 2021 - 19:42, édité 2 fois
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Re: XV de France (partie en cours)
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Blague à part, et loin de moi de faire du N’tamack bashing car c’est un super joueur et qu’il n’est pas responsable de ses nombreux soutiens, je m’interroge sur la venue de Jaminet à Toulouse. Ce dernier a exactement le même profil que Ramos. A savoir arrière-ouvreur-buteur.
Je me demande s’il n’y a pas la volonté de mettre plus souvent Ramos en 10. Et là ça n’engage que moi, je trouve que c’est là où il est le meilleur. Et je pense que ça va se voir...
Intéressant, mais ça ne va pas satisfaire tout le monde, NTK ne sera sûrement pas content de l’opération et s'il reste 10, ce sera Ramos qui pourrait se poser des questions sur la venue de Jaminet, des fois comme en EDF, trop de coqs dans la bassecour, ce n'est pas une sinécure à gérer...
Pour faire simple: dès que Ducung prend sa retraite, on fait une place à Ramos soit en 15 soit en 10 au gré des circonstances (blessures, absences, turn-over)...
C'est où qu'on signe
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Re: XV de France (partie en cours)
Bleus : Brice Dulin une nouvelle fois renvoyé dans son club
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Bleus-brice-dulin-une-nouvelle-fois-renvoye-dans-son-club/1298049
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Re: XV de France (partie en cours)
Ramos je signe de suite, ce mec c'est un couteau suisse amélioré. Toujours là lors des doublons (jusqu'à maintenant) et qui sortait le ST de la merde, il a souvent été décisif. Il bute, il est bon dans le jeu, dans le jeu au pied, en l'air, à droite , à gauche, au-dessus, en-dessous, à huit heures, à dix-huit heures, des vertes et des pas mûres.
Sauf que sa polyvalence, il le paie en étant bien plus souvent sur le banc à certains moments.
Après on ne peut pas avoir lui ET Buros. Ça se bouscule déjà au portillon. Ou alors il vient en tant que doublure de Jalibert et ça ne laisserai plus de place aux jeunes... Rien que sa venu pourrait compromettre beaucoup de choses notamment l'aspect sportif pour les jeunes espoirs qu'on voit déjà bien trop peu à mon goût... Déjà qu'on ne les prête pas, si en plus on leur barre la route, ils sont pas prêt de jouer pour les pro chez nous.
Sauf que sa polyvalence, il le paie en étant bien plus souvent sur le banc à certains moments.
Après on ne peut pas avoir lui ET Buros. Ça se bouscule déjà au portillon. Ou alors il vient en tant que doublure de Jalibert et ça ne laisserai plus de place aux jeunes... Rien que sa venu pourrait compromettre beaucoup de choses notamment l'aspect sportif pour les jeunes espoirs qu'on voit déjà bien trop peu à mon goût... Déjà qu'on ne les prête pas, si en plus on leur barre la route, ils sont pas prêt de jouer pour les pro chez nous.
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Re: XV de France (partie en cours)
Ramos s'il part, pourrait aller au R92, ce club est à la recherche d'un excellent 10... Son profil conviendrait à merveille. Mais comme je l'ai écrit sur un autre site, le recrutement de Jaminet au ST interpelle grandement... Tout simplement parce que ni NTK ni Ramos, ni Jaminet ne seront remplaçants (sauf dans le cadre des turnovers et divers pépins physiques)... donc...
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/avant-xv-de-france-georgie-gorgadze-reve-de-participer-un-jour-au-six-nations-6893498.php
Avant XV de France – Géorgie : Gorgadze “rêve de participer un jour au Six-Nations”
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Beka Gorgadze (25 ans, 31 sélections), le troisième ligne international géorgien de la Section Paloise, raconte son lien avec son pays natal malgré l’exil et la quête de légitimité d’une sélection qui rêve de se frotter aux grandes nations dans le Tournoi
“En 2017, j’ai joué devant 60 000 personnes contre la Russie. C’est extraordinaire”
Vous avez déclaré être le fruit de deux cultures. Comment cela se concrétise-t-il ?
C’est difficile de parler de ça… Je ne dis pas que je me sens français. Je suis arrivé très jeune ici (Ndlr, en 2014 à l’âge de 18 ans), j’ai fait l’essentiel de ma carrière et de ma vie ici. J’ai dû m’adapter pour m’intégrer. Mais je suis fier de l’endroit d’où je viens et ma famille vit encore en Géorgie.
Comment entretenez-vous votre identité géorgienne ?
C’est dans notre sang, ça nous appelle. C’est aussi la culture du travail ! J’ai fait beaucoup de sacrifices pour devenir professionnel. Venir jouer en France a toujours été mon objectif. Depuis que je suis tout petit !
C’est-à-dire ?
Avec ma mère, on a trouvé il y a deux ans une lettre que j’avais écrit à l’âge de 9 ans : un genre de celles qu’on écrit au Père Noël. C’était mon objectif ! J’ai commencé à jouer dans les années 2000, c’est l’époque où la première vague de joueurs géorgiens est arrivée en France. On les regardait quand ils jouaient avec la Géorgie. Ça a toujours été un coin de ma tête.
Quelle place occupait le rugby dans votre enfance ?
Jusqu’à l’âge de 7 ans, j’ai joué au foot. Honnêtement, je ne connaissais pas du tout le rugby. Mais l’un de mes cousins m’a pris par la main pour aller à l’entraînement. J’avais de la chance parce qu’il y avait beaucoup d’internationaux à Roustavi, mon club, qui était à côté de Tbilissi (Ndlr, la capitale de la Géorgie). On les regardait jouer avec la sélection. C’est vite devenu école, rugby et devoirs à la maison. J’avais toujours un ballon dans les mains.
“Montrer la meilleure image pour rêver un jour de participer au Six-Nations”
Avez-vous baigné dans une forme de culture rugby ?
Mon premier entraînement, c’était un matin : on était quatre ! Les mois qui ont suivi, on passait notre temps à trois ou quatre à faire des passes, à s’amuser à aplatir des essais en plongeant. Aujourd’hui, tout a changé : il y a 100 ou 200 joueurs. Depuis la coupe du monde 2015, où on a eu un bon résultat puisqu’on a été qualifié automatiquement pour 2019 (Ndlr, les Lélos ont remporté deux matchs), les enfants ont commencé à suivre. Ce qui est différent aussi, c’est que tout le monde peut regarder du rugby aujourd’hui. Quand j’étais petit, il n’y avait que les matchs de la Géorgie qui passaient à la télé.
Ça a suffi à vous inspirer ?
Vous savez, la Géorgie a disputé son premier match international contre le Zimbabwe en 1992. Quand on prend les choses comme ça, on voit bien que ce n’est pas énorme. Quand j’ai commencé, on n’en entendait pas beaucoup parler même si on gagnait tout le temps de Tournoi B. Il n’y avait pas vraiment de culture rugby. Mais il y a un sport qui existe depuis des siècles en Géorgie qui y ressemble : le Lelo Bourti. Ça se joue avec un ballon de 16 kilos et ça opposait des villages. Lelo, c’est l’essai. Bourti, ça signifie ballon. Mais le rugby peut susciter de la passion. En 2017, j’ai joué devant 60 000 personnes contre la Russie. C’est extraordinaire ! C’est à cause de notre histoire, de la rivalité avec les Russes. C’est le match qu’on veut absolument gagner.
Les liens sont-ils importants dans la communauté des Géorgiens de Top 14 et de Pro D2 ?
Quand je suis arrivé à Bordeaux, on était cinq. On avait l’habitude de passer beaucoup de temps ensemble. Mais si vous deviez partir en Géorgie, est-ce que vous ne feriez pas la même chose entre Français ? Avec ceux des autres clubs, on se voit la veille du match à l’hôtel des équipes visiteuses pour discuter : c’est notre tradition. On se connaît presque tous en Top 14.
Au vu des liens qui vous unissent avec la France, que représente ce match…
C’est un match historique. La dernière fois qu’on a joué contre la France, c’était lors de la coupe du monde 2007 (64-7, en match de poule). Depuis, même s’il y a un lien fort pour nous, on n’a jamais eu l’occasion de se tester contre les Français. Pourtant, on connaît ces joueurs par cœur. On est nombreux à jouer en Top 14. Affronter l’Angleterre, ça n’a pas la même saveur. Et c’est l’opportunité de se mesurer à une grosse nation pour grandir en tant qu’équipe. Ça nous manquait depuis plusieurs années.
La Géorgie est-elle en quête de légitimité ?
On a eu une première grosse opportunité l’année dernière pour la coupe d’automne des nations de jouer contre l’Angleterre (40-0), l’Irlande (23-10) et le Pays de Galles (18-0). En dehors de la coupe du monde, on ne joue pas des matchs de ce niveau. Il fallait montrer la meilleure image pour rêver un jour de participer au Six-Nations. Ou au Huit-Nations : qu’ils l’appellent comme ils veulent (sourire). Mais on sait que c’est un tournoi commercial, World Rugby ne gère pas tout ça. Pour nous, il s’agit juste de saisir les occasions. Peut-être pas gagner ce match face à la France, mais au moins montrer qu’on progresse. Et pousser les gens à se poser des questions.
La Géorgie devrait jouer ce Tournoi à la place de l’Italie ?
À nous d’obtenir des résultats d’abord. De vexer quelques équipes sur le terrain et après on en parlera plus librement. L’Italie est dans le Tournoi depuis 20 ans : il n’y a pas de résultat, mais il y a beaucoup de progrès. Il y a eu des discussions sur ce sujet après la coupe du monde 2015 : c’était clair et net pour nous que les dirigeants du Six-Nations ne comptaient pas changer le format de la compétition. Si on peut participer aux coupes d’automne, ça sera déjà bien. On rêve grand mais on est réaliste.
Le Rugby Europe peut-il vraiment vous aider à progresser encore ?
On n’a pas le choix. Et franchement, des équipes progressent : les Espagnols, les Portugais. Même si on gagne, il y a des matchs très difficiles pour nous. Si on n’avait pas ça, on ne jouerait pas de toute façon (sourire).
La création de la franchise géorgienne des Blacks Lions peut-elle accélérer le développement du rugby dans votre pays comme les Jaguares y ont contribué en Argentine ?
C’est le premier pas. Ça peut aller jusqu’au match de barrage de Challenge Cup ou pourquoi pas disputer la Currie Cup (Ndlr, le championnat sud-africain). En tout cas, si ça peut permettre de jouer chez soi à un meilleur niveau, c’est intéressant. Ça ressemble aux Jaguares parce que c’est comme ça que ça a commencé en Argentine.
“Même s’il y a un lien fort pour nous, on n’a jamais eu l’occasion de se tester contre les Français”
Avant XV de France – Géorgie : Gorgadze “rêve de participer un jour au Six-Nations”
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Beka Gorgadze (25 ans, 31 sélections), le troisième ligne international géorgien de la Section Paloise, raconte son lien avec son pays natal malgré l’exil et la quête de légitimité d’une sélection qui rêve de se frotter aux grandes nations dans le Tournoi
“En 2017, j’ai joué devant 60 000 personnes contre la Russie. C’est extraordinaire”
Vous avez déclaré être le fruit de deux cultures. Comment cela se concrétise-t-il ?
C’est difficile de parler de ça… Je ne dis pas que je me sens français. Je suis arrivé très jeune ici (Ndlr, en 2014 à l’âge de 18 ans), j’ai fait l’essentiel de ma carrière et de ma vie ici. J’ai dû m’adapter pour m’intégrer. Mais je suis fier de l’endroit d’où je viens et ma famille vit encore en Géorgie.
Comment entretenez-vous votre identité géorgienne ?
C’est dans notre sang, ça nous appelle. C’est aussi la culture du travail ! J’ai fait beaucoup de sacrifices pour devenir professionnel. Venir jouer en France a toujours été mon objectif. Depuis que je suis tout petit !
C’est-à-dire ?
Avec ma mère, on a trouvé il y a deux ans une lettre que j’avais écrit à l’âge de 9 ans : un genre de celles qu’on écrit au Père Noël. C’était mon objectif ! J’ai commencé à jouer dans les années 2000, c’est l’époque où la première vague de joueurs géorgiens est arrivée en France. On les regardait quand ils jouaient avec la Géorgie. Ça a toujours été un coin de ma tête.
Quelle place occupait le rugby dans votre enfance ?
Jusqu’à l’âge de 7 ans, j’ai joué au foot. Honnêtement, je ne connaissais pas du tout le rugby. Mais l’un de mes cousins m’a pris par la main pour aller à l’entraînement. J’avais de la chance parce qu’il y avait beaucoup d’internationaux à Roustavi, mon club, qui était à côté de Tbilissi (Ndlr, la capitale de la Géorgie). On les regardait jouer avec la sélection. C’est vite devenu école, rugby et devoirs à la maison. J’avais toujours un ballon dans les mains.
“Montrer la meilleure image pour rêver un jour de participer au Six-Nations”
Avez-vous baigné dans une forme de culture rugby ?
Mon premier entraînement, c’était un matin : on était quatre ! Les mois qui ont suivi, on passait notre temps à trois ou quatre à faire des passes, à s’amuser à aplatir des essais en plongeant. Aujourd’hui, tout a changé : il y a 100 ou 200 joueurs. Depuis la coupe du monde 2015, où on a eu un bon résultat puisqu’on a été qualifié automatiquement pour 2019 (Ndlr, les Lélos ont remporté deux matchs), les enfants ont commencé à suivre. Ce qui est différent aussi, c’est que tout le monde peut regarder du rugby aujourd’hui. Quand j’étais petit, il n’y avait que les matchs de la Géorgie qui passaient à la télé.
Ça a suffi à vous inspirer ?
Vous savez, la Géorgie a disputé son premier match international contre le Zimbabwe en 1992. Quand on prend les choses comme ça, on voit bien que ce n’est pas énorme. Quand j’ai commencé, on n’en entendait pas beaucoup parler même si on gagnait tout le temps de Tournoi B. Il n’y avait pas vraiment de culture rugby. Mais il y a un sport qui existe depuis des siècles en Géorgie qui y ressemble : le Lelo Bourti. Ça se joue avec un ballon de 16 kilos et ça opposait des villages. Lelo, c’est l’essai. Bourti, ça signifie ballon. Mais le rugby peut susciter de la passion. En 2017, j’ai joué devant 60 000 personnes contre la Russie. C’est extraordinaire ! C’est à cause de notre histoire, de la rivalité avec les Russes. C’est le match qu’on veut absolument gagner.
Les liens sont-ils importants dans la communauté des Géorgiens de Top 14 et de Pro D2 ?
Quand je suis arrivé à Bordeaux, on était cinq. On avait l’habitude de passer beaucoup de temps ensemble. Mais si vous deviez partir en Géorgie, est-ce que vous ne feriez pas la même chose entre Français ? Avec ceux des autres clubs, on se voit la veille du match à l’hôtel des équipes visiteuses pour discuter : c’est notre tradition. On se connaît presque tous en Top 14.
Au vu des liens qui vous unissent avec la France, que représente ce match…
C’est un match historique. La dernière fois qu’on a joué contre la France, c’était lors de la coupe du monde 2007 (64-7, en match de poule). Depuis, même s’il y a un lien fort pour nous, on n’a jamais eu l’occasion de se tester contre les Français. Pourtant, on connaît ces joueurs par cœur. On est nombreux à jouer en Top 14. Affronter l’Angleterre, ça n’a pas la même saveur. Et c’est l’opportunité de se mesurer à une grosse nation pour grandir en tant qu’équipe. Ça nous manquait depuis plusieurs années.
La Géorgie est-elle en quête de légitimité ?
On a eu une première grosse opportunité l’année dernière pour la coupe d’automne des nations de jouer contre l’Angleterre (40-0), l’Irlande (23-10) et le Pays de Galles (18-0). En dehors de la coupe du monde, on ne joue pas des matchs de ce niveau. Il fallait montrer la meilleure image pour rêver un jour de participer au Six-Nations. Ou au Huit-Nations : qu’ils l’appellent comme ils veulent (sourire). Mais on sait que c’est un tournoi commercial, World Rugby ne gère pas tout ça. Pour nous, il s’agit juste de saisir les occasions. Peut-être pas gagner ce match face à la France, mais au moins montrer qu’on progresse. Et pousser les gens à se poser des questions.
La Géorgie devrait jouer ce Tournoi à la place de l’Italie ?
À nous d’obtenir des résultats d’abord. De vexer quelques équipes sur le terrain et après on en parlera plus librement. L’Italie est dans le Tournoi depuis 20 ans : il n’y a pas de résultat, mais il y a beaucoup de progrès. Il y a eu des discussions sur ce sujet après la coupe du monde 2015 : c’était clair et net pour nous que les dirigeants du Six-Nations ne comptaient pas changer le format de la compétition. Si on peut participer aux coupes d’automne, ça sera déjà bien. On rêve grand mais on est réaliste.
Le Rugby Europe peut-il vraiment vous aider à progresser encore ?
On n’a pas le choix. Et franchement, des équipes progressent : les Espagnols, les Portugais. Même si on gagne, il y a des matchs très difficiles pour nous. Si on n’avait pas ça, on ne jouerait pas de toute façon (sourire).
La création de la franchise géorgienne des Blacks Lions peut-elle accélérer le développement du rugby dans votre pays comme les Jaguares y ont contribué en Argentine ?
C’est le premier pas. Ça peut aller jusqu’au match de barrage de Challenge Cup ou pourquoi pas disputer la Currie Cup (Ndlr, le championnat sud-africain). En tout cas, si ça peut permettre de jouer chez soi à un meilleur niveau, c’est intéressant. Ça ressemble aux Jaguares parce que c’est comme ça que ça a commencé en Argentine.
“Même s’il y a un lien fort pour nous, on n’a jamais eu l’occasion de se tester contre les Français”
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Re: XV de France (partie en cours)
le radis a écrit:Ramos s'il part, pourrait aller au R92, ce club est à la recherche d'un excellent 10... Son profil conviendrait à merveille. Mais comme je l'ai écrit sur un autre site, le recrutement de Jaminet au ST interpelle grandement... Tout simplement parce que ni NTK ni Ramos, ni Jaminet ne seront remplaçants (sauf dans le cadre des turnovers et divers pépins physiques)... donc...
ça va pas bien se passer
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Re: XV de France (partie en cours)
J’ai pas vu tous les matchs du ST ces 3-4 dernières années, mais je suis quasi certain que pour tous les gros matchs ( quart, demi, finales) il était titulaire en 10 ou en 15.Big'Ben a écrit:
Sauf que sa polyvalence, il le paie en étant bien plus souvent sur le banc à certains moments.
.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Roberto Miopalmo a écrit:J’ai pas vu tous les matchs du ST ces 3-4 dernières années, mais je suis quasi certain que pour tous les gros matchs ( quart, demi, finales) il était titulaire en 10 ou en 15.Big'Ben a écrit:
Sauf que sa polyvalence, il le paie en étant bien plus souvent sur le banc à certains moments.
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Les 2 dernières finales du championnat de France c'est lui en 10. Pour la champion cup il était blessé c'est le buteur du stade toulousain donc il est sur le terrain
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Re: XV de France (partie en cours)
nadoloubb a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:J’ai pas vu tous les matchs du ST ces 3-4 dernières années, mais je suis quasi certain que pour tous les gros matchs ( quart, demi, finales) il était titulaire en 10 ou en 15.Big'Ben a écrit:
Sauf que sa polyvalence, il le paie en étant bien plus souvent sur le banc à certains moments.
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Les 2 dernières finales du championnat de France c'est lui en 10. Pour la champion cup il était blessé c'est le buteur du stade toulousain donc il est sur le terrain
En 2019, ce n'était pas Dupont en 10 ?
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:le radis a écrit:Ramos s'il part, pourrait aller au R92, ce club est à la recherche d'un excellent 10... Son profil conviendrait à merveille. Mais comme je l'ai écrit sur un autre site, le recrutement de Jaminet au ST interpelle grandement... Tout simplement parce que ni NTK ni Ramos, ni Jaminet ne seront remplaçants (sauf dans le cadre des turnovers et divers pépins physiques)... donc...
ça va pas bien se passer
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Re: XV de France (partie en cours)
le radis a écrit:nadoloubb a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:J’ai pas vu tous les matchs du ST ces 3-4 dernières années, mais je suis quasi certain que pour tous les gros matchs ( quart, demi, finales) il était titulaire en 10 ou en 15.Big'Ben a écrit:
Sauf que sa polyvalence, il le paie en étant bien plus souvent sur le banc à certains moments.
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Les 2 dernières finales du championnat de France c'est lui en 10. Pour la champion cup il était blessé c'est le buteur du stade toulousain donc il est sur le terrain
En 2019, ce n'était pas Dupont en 10 ?
Non pour moi c'était ramos et ntamack sur le banc (pas sur qu'il soit rentré d'ailleurs)
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: XV de France (partie en cours)
nadoloubb a écrit:le radis a écrit:nadoloubb a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:J’ai pas vu tous les matchs du ST ces 3-4 dernières années, mais je suis quasi certain que pour tous les gros matchs ( quart, demi, finales) il était titulaire en 10 ou en 15.Big'Ben a écrit:
Sauf que sa polyvalence, il le paie en étant bien plus souvent sur le banc à certains moments.
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Les 2 dernières finales du championnat de France c'est lui en 10. Pour la champion cup il était blessé c'est le buteur du stade toulousain donc il est sur le terrain
En 2019, ce n'était pas Dupont en 10 ?
Non pour moi c'était ramos et ntamack sur le banc (pas sur qu'il soit rentré d'ailleurs)
Ouep t'as raison !
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : « On peut faire mal ensemble », lâche Jalibert à propos de son duo avec Ntamack
https://www.20minutes.fr/sport/3169359-20211110-xv-france-peut-faire-mal-ensemble-jalibert-croit-toujours-duo-ntamack
https://www.20minutes.fr/sport/3169359-20211110-xv-france-peut-faire-mal-ensemble-jalibert-croit-toujours-duo-ntamack
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pour-william-servat-le-match-de-dimanche-sera-un-vrai-combat-car-les-georgiens-ne-sont-pas-droles/1298060
Pour William Servat, le match de dimanche sera un vrai combat car « les Géorgiens ne sont pas drôles »
William Servat, l'entraîneur adjoint des Bleus, revient sur la performance de son pack contre l'Argentine (29-20, samedi 6 novembre) et se projette sur les deux tests de caractère qui attendent ses « gros » : la Géorgie, dimanche à Bordeaux et la Nouvelle-Zélande, le 20 novembre au Stade de France.
Renaud Bourel
« Face aux Pumas, samedi dernier, l'équipe de France a eu du mal à mettre la vitesse escomptée dans son jeu. Pouvait-elle se rendre la partie plus facile en étant plus performante devant ?
Nous n'avons pas joué beaucoup de nations du Sud. Il y a eu l'Australie trois fois cet été (sans les finalistes du Top 14). L'Argentine est une équipe capable de marquer l'histoire sur des moments particuliers. Ils ont gagné contre les All Blacks l'an dernier. Ils sont arrivés ici après trois mois passés ensemble, donc bien en avance sur nous en termes de vécu. Et malgré cela, grâce à notre méthode, notre façon de fonctionner, nous avons réussi à gagner.
Tout n'a pas été parfait, mais nous savons que nous pouvons nous appuyer sur des choses fortes : défense, conquête, et surtout l'état d'esprit. Nous avons démarré ce match avec Momo (Haouas) qui n'avait pas joué pendant trois mois. Paul Willemse n'avait pas beaucoup de temps de jeu non plus depuis le début de la saison. Il y avait aussi un premier capé, Thibaud Flament, en qui nous croyons. Cela faisait deux mois que nous travaillions en individuel sur ses matches pour l'aider à faire des choses positives en club (Toulouse) et, en équipe de France, et il a rendu une performance plus que satisfaisante.
Vous n'avez pas décelé un déficit de puissance ?
Nous sommes sanctionnés sur deux mêlées en début de match et, derrière, nous récupérons trois pénalités, dont deux sur leurs propres introductions, et un bras cassé. Nous avons eu six jeux d'avants au milieu du terrain sur lesquels nous avons récupéré quatre avantages. Nous avons été sanctionnés quatre fois sur des rucks offensifs quand eux l'ont été huit fois.
Le directeur de la performance, Thibault Giroud, soulignait dans nos colonnes la nécessité de progresser sur le nombre d'accélérations et les distances d'accélération du cinq de devant. Face à une nation du Sud, le point faible ne s'est-il pas situé à ce niveau ?
Notre progression est claire : sur les deux critères que vous évoquez et chers à Thibault, nous atteignons des données qui ne l'avaient jamais été par aucun joueur de l'équipe de France, notamment notre cinq de devant. Et dans ce rugby qui mélange un jeu sur la latéralité et un jeu plus axial, cela nous donne la possibilité d'avoir des niveaux de courses à des intensités jamais touchées auparavant. Alors par la qualité du jeu, certes, mais aussi par celle des joueurs. Et comme par hasard, ce sont Peato (Mauvaka) et Thibaud (Flament) qui se sont projetés au soutien pour marquer nos deux essais. Et puis, il y a tout ce travail de l'ombre sur lequel nous mettons un gros focus parce que nous avons encore besoin de nous développer. À ce niveau, les différences se font sur les micros détails.
Pouvez-vous être plus spécifique ?
Prenez les rucks. C'est une cellule au service du collectif qui conditionne, entre autres, la qualité de votre attaque. Tout le monde a compris que nous avions toute une organisation offensive, mise en place par Fabien (Galthié) et Laurent (Labit), hyper-ambitieuse mais qui dépend énormément de ce secteur. C'est d'ailleurs une phase de combat qui ne concerne pas que les avants mais tous les joueurs. Nous travaillons énormément sur la sensation, le pourquoi nous faisons les choses et comment nous les réalisons. Nous essayons d'être le plus précis possible : est-ce que l'on doit nettoyer dans une zone ? Jusqu'où l'on va lorsque l'on nettoie ? À quel niveau est-ce que l'on s'arrête ? Nous en sommes, aujourd'hui par exemple, à regarder le soutien qui vient pour sécuriser la zone du ballon, à quelle hauteur il s'arrête par rapport au corps de son partenaire afin d'essayer d'être le plus efficace possible.
Cela se joue au centimètre ?
Oui. L'objectif est que, par nos postures et nos attitudes, nous évitions le contact ou le contest en ne donnant pas l'opportunité aux adversaires de combattre. Quand vous arrivez sur une zone de ruck, s'il n'y a pas de menace à nettoyer, vous vous trouvez dans la simple situation de sécuriser la zone pour ramasser le ballon et jouer. Si vous le faites vite, avec une bonne posture, vous ne renvoyez pas l'image d'un joueur qui peut avoir une faiblesse et l'adversaire ne viendra pas combattre. Quand tout cela est bien exécuté, vous économisez de l'énergie, vous gardez de la force pour les mouvements suivants et vous êtes plus efficace !
L'inertie ne permet pas toujours d'éviter le contact.
Aujourd'hui, quand le soutien tombe avec le porteur du ballon, il est sanctionnable. Je veux que notre soutien accompagne le porteur avec un maximum de vitesse et heurte le défenseur adverse pour éliminer la menace, comme ça, les mecs ne peuvent quasiment plus contester.
« La préparation prime sur l'action. Toutes les choses que vous pouvez faire de manière analytique et sensorielle créent les circonstances qui vous permettront d'être efficaces »
Comment cela se travaille ?
Ma conviction est que la préparation prime sur l'action. Par ailleurs, tous les joueurs ne peuvent pas avoir la même position pour un objectif de résultat identique. J'essaie de m'adapter à la morphologie de chacun pour qu'il soit le plus efficient possible. Toutes les choses que vous pouvez faire de manière analytique et sensorielle créent les circonstances qui vous permettront d'être efficaces. C'est un travail sur le terrain mais aussi de suivi des joueurs tout au long de la saison comme nous le permettent les clubs.
À Marcoussis, nous commençons d'abord en marchant face à des défenseurs, en répétant l'attitude d'éliminer la menace, et puis en trottinant, et on accélère... Ce sont plus des attitudes, des postures que du combat, le langage corporel, la manière de se contrôler. Tout cela doit devenir un réflexe. Mais nous sommes des animaux intelligents. Quand un joueur se rend compte de l'efficacité d'une situation, il l'intègre, surtout si ça lui évite de la fatigue et lui permet d'être efficient. Le plus difficile est de très bien réaliser les choses simples. Or il s'agit de la condition principale pour bien réussir son système. Mais ces choses simples une fois acquises, les choses plus complexes à mettre en place se réalisent bien.
Lors des entraînements, on vous voit beaucoup coller à ces phases de jeu.
Je suis toujours derrière les rucks pour reprendre la situation et les attitudes de tous les mecs qui se retrouvent pris dedans. Parce que tous les joueurs doivent combattre. Chaque geste est différent en fonction de l'opposition. J'essaie d'apporter des conseils, des corrections sur les comportements que je restitue ensuite en vidéo pour que le geste soit parfait. Par exemple, quand vous tombez au sol, idéalement, il faudrait que le bassin se bloque immédiatement pour revenir vers l'arrière et libérer le ballon. Parce que si vous voulez continuer à avancer, vous vous jetez dans les bras du défenseur quand l'objectif est de s'en éloigner. Nous travaillons aussi les liaisons : où doit-on se lier précisément entre le bassin et l'épaule ? Pourquoi ? Une fois la chose comprise, automatiquement elle sera assimilée.
À propos de combat au ras du sol, vos deux prochains adversaires vont vous offrir une forme de montée en puissance avec des Géorgiens, réputés pour la rudesse de leurs avants, et des All Blacks réputés pour tout. Comment abordez-vous ce grand écart ?
Lors du Mondial 2015, en poules, la Roumanie avait été un adversaire valeureux et compliqué pour l'équipe de France (38-11, à Londres). La Géorgie va se présenter dans cet état d'esprit. J'ajoute que je fais partie des joueurs qui ont parfois perdu contre l'Italie (rires)...
Si j'ai bien compris, ils vont vouloir s'inspirer des Argentins, avec une guerre de tous les instants sur les phases de combat. Nous savons à quoi nous attendre. De toute manière, si j'avais dû caractériser ce mois de novembre, j'aurais parlé de la tournée du combat. Avant l'Argentine, je gardais en mémoire le match d'ouverture de la Coupe du monde 2007 (12-17, au Stade de France)
et les mecs pleurant pendant les hymnes. C'est l'image que j'ai d'eux. Les Géorgiens ne sont pas drôles dans notre Championnat. Ils ont des garçons capables d'asseoir n'importe qui chez nous. La culture profonde du rugby géorgien fait que ce match (dimanche, à Bordeaux) sera très difficile.
« (Les All Blacks) sont de vrais guerriers. Ils viennent au Stade de France en sachant que le match d'ouverture de la Coupe du monde en France sera ici, contre nous [...] Ils vont essayer de marquer leur territoire »
Pensez-vous pouvoir rivaliser avec la Nouvelle-Zélande à ce niveau ?
Auriez-vous pensé les Argentins capables de les battre (25-15 en novembre 2020) ? Même s'ils perdent régulièrement, l'an dernier, ils ont gagné. Quelle est la vérité d'aujourd'hui ? Leur régularité leur octroie une confiance absolue. Nous connaissons leur philosophie de jeu, ce qu'ils essaient de faire avec leur talent et leur vitesse. Mais, dans leur tempérament, ce sont d'abord de vrais guerriers. Ils viennent au Stade de France en sachant que le match d'ouverture de la Coupe du monde en France sera ici, contre nous (le 8 septembre 2023). Nous travaillons pour disputer ce type de matches, parce qu'ils sont rares. Ce sont des moments uniques dans une carrière.
La Nouvelle-Zélande met un point d'honneur à écraser ses adversaires quand elle en a l'opportunité. La perspective du match d'ouverture sera naturellement un enjeu pour eux, avec une volonté d'intimider à moins de deux ans du rendez-vous.
Bien sûr qu'ils vont essayer de marquer leur territoire. On sait là encore à quoi s'attendre. C'est une équipe avec une maturité et une maîtrise parfaite de son projet de jeu, un collectif parfaitement huilé. Nous n'avons pas autant de pratique, mais on tendra à s'en rapprocher. Et puis, ce test sera encore bien loin du match inaugural du Mondial. Il intégrera notre phase de construction, dans laquelle nous essayons encore de mettre des choses en place pour être le plus performants possible le jour J.
Pensez-vous que votre équipe a le caractère pour aborder ce rendez-vous comme n'importe quel autre ?
L'équipe a grandi. Face aux Argentins, elle s'est retrouvée menée sur un coup du sort, elle n'a pas paniqué, sûre de sa force. Elle a su garder le fil. L'illustration parfaite restera ce coup d'envoi derrière le dernier essai argentin (78e, 26-20 à ce moment) : il a été parfaitement joué avec une force collective impressionnante et ce plaquage de Sekou (Macalou). Le quinze de France a des certitudes qui sont à l'image de cette action.
Récemment, Thierry Dusautoir revenait sur l'importance du bagage quand on arrive en Coupe du monde, comme celle d'avoir remporté un Grand Chelem en 2010 avant l'aventure de 2011. Est-ce que, à mi-mandat, il faudrait aux Bleus un succès de référence sur les All Blacks qui aurait presque valeur de titre ?
Cela pourrait être bien pour nous, c'est certain. Mais quoi qu'il arrive sur ce match (le 20 novembre, au Stade de France) ou lors du prochain Tournoi, nous continuerons à grandir. Cela n'entamera pas la construction de notre équipe. Que l'on soit bien clair, nous avons tous envie de gagner des matches et des trophées. C'est ce que l'on cherche. Maintenant, si nous ne gagnons pas cette compétition-là, il s'agira d'une expérience supplémentaire, mais il n'y aura pas de retour en arrière sur la méthode. »
Pour William Servat, le match de dimanche sera un vrai combat car « les Géorgiens ne sont pas drôles »
William Servat, l'entraîneur adjoint des Bleus, revient sur la performance de son pack contre l'Argentine (29-20, samedi 6 novembre) et se projette sur les deux tests de caractère qui attendent ses « gros » : la Géorgie, dimanche à Bordeaux et la Nouvelle-Zélande, le 20 novembre au Stade de France.
Renaud Bourel
« Face aux Pumas, samedi dernier, l'équipe de France a eu du mal à mettre la vitesse escomptée dans son jeu. Pouvait-elle se rendre la partie plus facile en étant plus performante devant ?
Nous n'avons pas joué beaucoup de nations du Sud. Il y a eu l'Australie trois fois cet été (sans les finalistes du Top 14). L'Argentine est une équipe capable de marquer l'histoire sur des moments particuliers. Ils ont gagné contre les All Blacks l'an dernier. Ils sont arrivés ici après trois mois passés ensemble, donc bien en avance sur nous en termes de vécu. Et malgré cela, grâce à notre méthode, notre façon de fonctionner, nous avons réussi à gagner.
Tout n'a pas été parfait, mais nous savons que nous pouvons nous appuyer sur des choses fortes : défense, conquête, et surtout l'état d'esprit. Nous avons démarré ce match avec Momo (Haouas) qui n'avait pas joué pendant trois mois. Paul Willemse n'avait pas beaucoup de temps de jeu non plus depuis le début de la saison. Il y avait aussi un premier capé, Thibaud Flament, en qui nous croyons. Cela faisait deux mois que nous travaillions en individuel sur ses matches pour l'aider à faire des choses positives en club (Toulouse) et, en équipe de France, et il a rendu une performance plus que satisfaisante.
Vous n'avez pas décelé un déficit de puissance ?
Nous sommes sanctionnés sur deux mêlées en début de match et, derrière, nous récupérons trois pénalités, dont deux sur leurs propres introductions, et un bras cassé. Nous avons eu six jeux d'avants au milieu du terrain sur lesquels nous avons récupéré quatre avantages. Nous avons été sanctionnés quatre fois sur des rucks offensifs quand eux l'ont été huit fois.
Le directeur de la performance, Thibault Giroud, soulignait dans nos colonnes la nécessité de progresser sur le nombre d'accélérations et les distances d'accélération du cinq de devant. Face à une nation du Sud, le point faible ne s'est-il pas situé à ce niveau ?
Notre progression est claire : sur les deux critères que vous évoquez et chers à Thibault, nous atteignons des données qui ne l'avaient jamais été par aucun joueur de l'équipe de France, notamment notre cinq de devant. Et dans ce rugby qui mélange un jeu sur la latéralité et un jeu plus axial, cela nous donne la possibilité d'avoir des niveaux de courses à des intensités jamais touchées auparavant. Alors par la qualité du jeu, certes, mais aussi par celle des joueurs. Et comme par hasard, ce sont Peato (Mauvaka) et Thibaud (Flament) qui se sont projetés au soutien pour marquer nos deux essais. Et puis, il y a tout ce travail de l'ombre sur lequel nous mettons un gros focus parce que nous avons encore besoin de nous développer. À ce niveau, les différences se font sur les micros détails.
Pouvez-vous être plus spécifique ?
Prenez les rucks. C'est une cellule au service du collectif qui conditionne, entre autres, la qualité de votre attaque. Tout le monde a compris que nous avions toute une organisation offensive, mise en place par Fabien (Galthié) et Laurent (Labit), hyper-ambitieuse mais qui dépend énormément de ce secteur. C'est d'ailleurs une phase de combat qui ne concerne pas que les avants mais tous les joueurs. Nous travaillons énormément sur la sensation, le pourquoi nous faisons les choses et comment nous les réalisons. Nous essayons d'être le plus précis possible : est-ce que l'on doit nettoyer dans une zone ? Jusqu'où l'on va lorsque l'on nettoie ? À quel niveau est-ce que l'on s'arrête ? Nous en sommes, aujourd'hui par exemple, à regarder le soutien qui vient pour sécuriser la zone du ballon, à quelle hauteur il s'arrête par rapport au corps de son partenaire afin d'essayer d'être le plus efficace possible.
Cela se joue au centimètre ?
Oui. L'objectif est que, par nos postures et nos attitudes, nous évitions le contact ou le contest en ne donnant pas l'opportunité aux adversaires de combattre. Quand vous arrivez sur une zone de ruck, s'il n'y a pas de menace à nettoyer, vous vous trouvez dans la simple situation de sécuriser la zone pour ramasser le ballon et jouer. Si vous le faites vite, avec une bonne posture, vous ne renvoyez pas l'image d'un joueur qui peut avoir une faiblesse et l'adversaire ne viendra pas combattre. Quand tout cela est bien exécuté, vous économisez de l'énergie, vous gardez de la force pour les mouvements suivants et vous êtes plus efficace !
L'inertie ne permet pas toujours d'éviter le contact.
Aujourd'hui, quand le soutien tombe avec le porteur du ballon, il est sanctionnable. Je veux que notre soutien accompagne le porteur avec un maximum de vitesse et heurte le défenseur adverse pour éliminer la menace, comme ça, les mecs ne peuvent quasiment plus contester.
« La préparation prime sur l'action. Toutes les choses que vous pouvez faire de manière analytique et sensorielle créent les circonstances qui vous permettront d'être efficaces »
Comment cela se travaille ?
Ma conviction est que la préparation prime sur l'action. Par ailleurs, tous les joueurs ne peuvent pas avoir la même position pour un objectif de résultat identique. J'essaie de m'adapter à la morphologie de chacun pour qu'il soit le plus efficient possible. Toutes les choses que vous pouvez faire de manière analytique et sensorielle créent les circonstances qui vous permettront d'être efficaces. C'est un travail sur le terrain mais aussi de suivi des joueurs tout au long de la saison comme nous le permettent les clubs.
À Marcoussis, nous commençons d'abord en marchant face à des défenseurs, en répétant l'attitude d'éliminer la menace, et puis en trottinant, et on accélère... Ce sont plus des attitudes, des postures que du combat, le langage corporel, la manière de se contrôler. Tout cela doit devenir un réflexe. Mais nous sommes des animaux intelligents. Quand un joueur se rend compte de l'efficacité d'une situation, il l'intègre, surtout si ça lui évite de la fatigue et lui permet d'être efficient. Le plus difficile est de très bien réaliser les choses simples. Or il s'agit de la condition principale pour bien réussir son système. Mais ces choses simples une fois acquises, les choses plus complexes à mettre en place se réalisent bien.
Lors des entraînements, on vous voit beaucoup coller à ces phases de jeu.
Je suis toujours derrière les rucks pour reprendre la situation et les attitudes de tous les mecs qui se retrouvent pris dedans. Parce que tous les joueurs doivent combattre. Chaque geste est différent en fonction de l'opposition. J'essaie d'apporter des conseils, des corrections sur les comportements que je restitue ensuite en vidéo pour que le geste soit parfait. Par exemple, quand vous tombez au sol, idéalement, il faudrait que le bassin se bloque immédiatement pour revenir vers l'arrière et libérer le ballon. Parce que si vous voulez continuer à avancer, vous vous jetez dans les bras du défenseur quand l'objectif est de s'en éloigner. Nous travaillons aussi les liaisons : où doit-on se lier précisément entre le bassin et l'épaule ? Pourquoi ? Une fois la chose comprise, automatiquement elle sera assimilée.
À propos de combat au ras du sol, vos deux prochains adversaires vont vous offrir une forme de montée en puissance avec des Géorgiens, réputés pour la rudesse de leurs avants, et des All Blacks réputés pour tout. Comment abordez-vous ce grand écart ?
Lors du Mondial 2015, en poules, la Roumanie avait été un adversaire valeureux et compliqué pour l'équipe de France (38-11, à Londres). La Géorgie va se présenter dans cet état d'esprit. J'ajoute que je fais partie des joueurs qui ont parfois perdu contre l'Italie (rires)...
Si j'ai bien compris, ils vont vouloir s'inspirer des Argentins, avec une guerre de tous les instants sur les phases de combat. Nous savons à quoi nous attendre. De toute manière, si j'avais dû caractériser ce mois de novembre, j'aurais parlé de la tournée du combat. Avant l'Argentine, je gardais en mémoire le match d'ouverture de la Coupe du monde 2007 (12-17, au Stade de France)
et les mecs pleurant pendant les hymnes. C'est l'image que j'ai d'eux. Les Géorgiens ne sont pas drôles dans notre Championnat. Ils ont des garçons capables d'asseoir n'importe qui chez nous. La culture profonde du rugby géorgien fait que ce match (dimanche, à Bordeaux) sera très difficile.
« (Les All Blacks) sont de vrais guerriers. Ils viennent au Stade de France en sachant que le match d'ouverture de la Coupe du monde en France sera ici, contre nous [...] Ils vont essayer de marquer leur territoire »
Pensez-vous pouvoir rivaliser avec la Nouvelle-Zélande à ce niveau ?
Auriez-vous pensé les Argentins capables de les battre (25-15 en novembre 2020) ? Même s'ils perdent régulièrement, l'an dernier, ils ont gagné. Quelle est la vérité d'aujourd'hui ? Leur régularité leur octroie une confiance absolue. Nous connaissons leur philosophie de jeu, ce qu'ils essaient de faire avec leur talent et leur vitesse. Mais, dans leur tempérament, ce sont d'abord de vrais guerriers. Ils viennent au Stade de France en sachant que le match d'ouverture de la Coupe du monde en France sera ici, contre nous (le 8 septembre 2023). Nous travaillons pour disputer ce type de matches, parce qu'ils sont rares. Ce sont des moments uniques dans une carrière.
La Nouvelle-Zélande met un point d'honneur à écraser ses adversaires quand elle en a l'opportunité. La perspective du match d'ouverture sera naturellement un enjeu pour eux, avec une volonté d'intimider à moins de deux ans du rendez-vous.
Bien sûr qu'ils vont essayer de marquer leur territoire. On sait là encore à quoi s'attendre. C'est une équipe avec une maturité et une maîtrise parfaite de son projet de jeu, un collectif parfaitement huilé. Nous n'avons pas autant de pratique, mais on tendra à s'en rapprocher. Et puis, ce test sera encore bien loin du match inaugural du Mondial. Il intégrera notre phase de construction, dans laquelle nous essayons encore de mettre des choses en place pour être le plus performants possible le jour J.
Pensez-vous que votre équipe a le caractère pour aborder ce rendez-vous comme n'importe quel autre ?
L'équipe a grandi. Face aux Argentins, elle s'est retrouvée menée sur un coup du sort, elle n'a pas paniqué, sûre de sa force. Elle a su garder le fil. L'illustration parfaite restera ce coup d'envoi derrière le dernier essai argentin (78e, 26-20 à ce moment) : il a été parfaitement joué avec une force collective impressionnante et ce plaquage de Sekou (Macalou). Le quinze de France a des certitudes qui sont à l'image de cette action.
Récemment, Thierry Dusautoir revenait sur l'importance du bagage quand on arrive en Coupe du monde, comme celle d'avoir remporté un Grand Chelem en 2010 avant l'aventure de 2011. Est-ce que, à mi-mandat, il faudrait aux Bleus un succès de référence sur les All Blacks qui aurait presque valeur de titre ?
Cela pourrait être bien pour nous, c'est certain. Mais quoi qu'il arrive sur ce match (le 20 novembre, au Stade de France) ou lors du prochain Tournoi, nous continuerons à grandir. Cela n'entamera pas la construction de notre équipe. Que l'on soit bien clair, nous avons tous envie de gagner des matches et des trophées. C'est ce que l'on cherche. Maintenant, si nous ne gagnons pas cette compétition-là, il s'agira d'une expérience supplémentaire, mais il n'y aura pas de retour en arrière sur la méthode. »
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Re: XV de France (partie en cours)
L'équipe annonce Woki à 103 kg, quand elle évoque la possibilité qu'il monte dans la cage. Cà me parait bien léger , même si c'est pas un monstre , je le voyais plus lourd quand même.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
densnewzealand a écrit:L'équipe annonce Woki à 103 kg, quand elle évoque la possibilité qu'il monte dans la cage. Cà me parait bien léger , même si c'est pas un monstre , je le voyais plus lourd quand même.
Sur le site de l'UBB, il est indiqué 109 kg.
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Re: XV de France (partie en cours)
Tout ça pour dire que ça valait le coup d' appeler 7 deuxième ligne.
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : «Romain Ntamack n’est pas sacrifié du tout», défend Laurent Labit
https://www.leparisien.fr/sports/rugby/xv-de-france-romain-ntamack-nest-pas-sacrifie-du-tout-defend-laurent-labit-11-11-2021-QQZAJCVMDRGQ7K2XZ4SVDXF2GE.php
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France : L’association Jalibert – Ntamack « fonctionnera encore mieux la prochaine fois » estime Labit
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-l-association-jalibert-ntamack-fonctionnera-encore-mieux-la-prochaine-fois-estime-labit-6901323.php
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Re: XV de France (partie en cours)
Merci radis, j'aurais du commencer par là, c'est plus conforme à ce que l'on ressent il me semble. C'est quasiment le meme gabarit qu'Itoje. Je vois ce que tente le staff de l'équipe de France, mais ce sera au détriment des capacités de déplacement au large de Cameron qui me semblent supérieures à ce qu'il peux apporter dans la cage.le radis a écrit:densnewzealand a écrit:L'équipe annonce Woki à 103 kg, quand elle évoque la possibilité qu'il monte dans la cage. Cà me parait bien léger , même si c'est pas un monstre , je le voyais plus lourd quand même.
Sur le site de l'UBB, il est indiqué 109 kg.
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