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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/interview-coupe-du-monde-de-rugby-galthie-detaille-sa-strategie-pour-le-xv-de-france-16293164.php
Interview. Coupe du monde de rugby : Galthié détaille sa stratégie pour le XV de France
Par Arnaud David
Fabien Galthié s’est arrêté un moment avec « Raffut » pour raconter sa relation passionnelle avec le rugby et expliquer comment il avait reconstruit le jeu du Quinze de France. Cette interview a été réalisée en janvier 2023
Dans le petit club-house de Belvès (Dordogne), Fabien Galthié demande aux joueurs d’avancer leur chaise et de se rapprocher. Ils sont une quarantaine. Des anonymes de Fédérale 2, forcément un peu intimidés par le personnage. Dans un quart d’heure, l’entraînement va commencer, et le patron du Quinze de France souhaite leur expliquer le contenu de la séance à venir. Ce que l’ancien demi de mêlée et capitaine leur soumet, c’est une version à peine allégée d’un entraînement à haute intensité des Bleus.
Après deux plaisanteries pour détendre l’atmosphère, Fabien Galthié captive vite son assistance. Quand il parle de rugby, il est comme habité. Nous l’avions vu dans le même type d’exercice à Saint-Jean-de-Luz en 2021, offrant une véritable « master class » aux éducateurs du club basque, disséquant le jeu de l’équipe de France sans rien cacher. Avec des lignes directrices claires, bornées par des chiffres, des statistiques et des expressions en franglais un peu plus ésotériques : « kicking game », « jeu en black », « split », « taser ».
Depuis qu’il en a pris les commandes, en janvier 2020, l’équipe de France s’est remise à gagner : 24 victoires en 30 matchs. Elle a bouclé l’année 2022 sur une série de 13 matchs sans défaite et fonce vers la Coupe du monde. Elle séduit. Mais derrière ce que l’œil du spectateur saisit, en amont des fulgurances d’un Antoine Dupont ou d’un Damian Penaud, il y a eu une complète refondation du jeu de l’équipe de France. Fabien Galthié en a été l’architecte, avec une approche qui est allée à rebours de quelques dogmes propres au rugby français. Ce soir de janvier, une fois l’entraînement des Sangliers de Belvès terminé, il s’est arrêté pour nous raconter son rugby.
Comment qualifieriez-vous votre relation avec le rugby ? Charnelle, viscérale, intellectuelle, obsessionnelle ?
Passionnelle et cohérente. Intellectuelle aussi, forcément. Cérébrale mais cohérente. Ancrée. C’est un chemin. Au départ, le rugby et vous, c’est un coup de foudre ou juste un moment de défoulement et de partage pour le gamin de Tournefeuille ? Je pratiquais différents sports en même temps. Et il s’est passé quelque chose autour de ce jeu. Il y a quelque chose de filial, parce que c’est mon père qui a créé l’école de rugby à Tournefeuille. Et après, le rugby répond à plein de choses que j’apprécie et que j’aime, et que je découvre au fur et à mesure. J’ai 6, 7 ans.
À quel moment le rugby a-t-il pris une place prépondérante dans votre vie ?
À l’adolescence, quand j’ai vécu des moments un peu difficiles. Il m’a donné la capacité de refuser des choses que je ne pouvais pas maîtriser, de combattre ces événements. Le rugby a été un bon terrain qui m’a permis d’affirmer une personnalité et de lutter contre ces choses qui n’étaient pas agréables.
Quand avez-vous commencé à conceptualiser le jeu ?
Quand on me l’a demandé, en fait. C’est-à-dire lorsqu’on m’a dit : « Oh ! tu es le meneur de jeu, il faut que tu prennes des décisions ! » Quand on m’a dit : « Il faut parler. Un 9, il parle ! » Avant, j’étais juste un joueur. Et il fallait que je devienne plus qu’un joueur. J’ai commencé à comprendre ce qu’était le poste de demi de mêlée.
« Le rugby a été un bon terrain qui m’a permis d’affirmer une personnalité »
Qui sont les hommes clés de votre apprentissage ?
La rencontre avec ce jeu, c’est mon père. C’est dur de citer des gens. Tous ont tellement donné. Parmi les éducateurs et les entraîneurs, je dirais Éric Béchu quand j’avais 14 ans. José Oses et Christian Déléris à Colomiers. Jacques Brunel et Bernard Laporte. Et puis, il y a les hommes à côté. Et je citerai Michel Bendichou (président de Colomiers) et Max Guazzini.
Vous avez été formé à la méthode Robert Bru, qui était aussi celle de Pierre Villepreux et de Jean-Claude Skrela. Mais, à un moment de votre carrière de joueur, vous allez aussi vous construire contre ces hommes et cette méthode. Pourquoi cette rupture ?
Ce n’est pas vraiment une rupture. Mon éducation, c’est Robert Bru, c’est le jeu de mouvement. C’est la méthode de la région toulousaine. Colomiers, c’était Christian Déléris, Robert Bru. Moi, en sports études universitaires, c’était encore Robert Bru, les entraînements à 15 contre 15. S’il y a rupture, c’est lorsqu’on commence à jouer des phases finales avec Colomiers. J’ai 21, 22 ans. On monte du groupe B. On fait du rugby non-stop, mais on ne passe pas de temps à travailler notre conquête. Et, en fait, c’est un facteur limitant de notre progression. Je touche du doigt cela lorsque je débute en équipe de France. Je vois bien qu’il y a quelque chose autour de la conquête, de la défense, qu’on a négligé. Le rugby vu à travers le prisme dans lequel j’ai évolué jusque-là, c’est d’abord et presque uniquement celui qui court avec le ballon. On ne regarde que lui. Et moi, je découvre avec le rugby international l’importance de ceux qui gagnent le ballon et de ceux qui défendent, c’est-à-dire qui jouent sans le ballon. Cette rupture, s’il y a rupture, complète une vision.
Vous avez synthétisé le jeu du Quinze de France autour de trois idées directrices : recherche de l’espace en attaque, agresser l’adversaire en défense, utiliser au mieux le capital énergie. Ce rugby-là est-il l’expression d’une identité française ?
C’est l’expression, déjà, de ce qu’on peut faire dans un temps limité. L’équipe de France, c’est un rassemblement le dimanche, trois entraînements et un match le samedi. Donc, qu’est-ce qu’on peut faire en trois entraînements avec des gens qui ne parlent pas le même langage mais dix langages différents ? L’enjeu, c’est d’apprendre à parler le même langage en six jours. Pour y parvenir, il faut aller vers des choses simples et essentielles. La difficulté, c’est d’identifier les choses simples et essentielles. Nous, on a choisi trois choses essentielles. Et ça marche, pour le moment.
Depuis trois ans, vous avez tordu le cou à un certain nombre de clichés concernant l’équipe de France. Est-elle celle qui fait le moins de passes ? Qui tape le plus au pied ? Ce sont les exigences du rugby international qui vous ont imposé ce contre-pied ?
C’est la volonté de faire gagner l’équipe de France. Et elle gagne. Et quand on ne gagne pas, on perd de très peu. Si l’on prend l’équipe de France « Premium », c’est 90 % de victoires. Si l’on prend l’équipe de France globalement, c’est 80 % de victoires depuis trois ans. Gagner, c’est prendre de bonnes décisions sur le terrain et de bonnes décisions dans la sélection et dans la préparation. Quand l’équipe de France perdait, on a essayé d’identifier les raisons. Et l’on s’est rendu compte que c’était l’équipe qui se faisait le plus de passes, qui tapait le moins au pied, mais qui franchissait le plus. C’étaient les trois données les plus intéressantes. On est toujours l’équipe qui franchit le plus, mais on a changé deux données : on est l’équipe qui tape le plus dans le ballon et celle qui se fait le moins de passes. Se faire des passes n’a jamais été un gage de victoire ou d’efficacité. On a essayé de trouver les indicateurs de performance qui allaient nous faire gagner des matchs. Et si l’on combine ces trois indicateurs : plus de jeu au pied, jouer le plus haut possible chez l’adversaire et faire le moins de fautes possible entre les 22 mètres et les 22 mètres, on est presque à 94 % de victoires.
« En fait, il faut prendre les bonnes décisions avant de donner l’avantage à la défense. Toujours. »
Ce qui frappe, c’est l’importance des datas dans la construction de votre projet de jeu. Comme si vous étiez à la recherche de la martingale parfaite, comme si vous cherchiez à supprimer l’aléatoire.
J’appelle ça jouer juste. À l’œil on le perçoit. Les datas le prouvent. On sait très bien que lorsqu’on commence à jouer et à reculer ou ne pas avancer et avoir des libérations lentes, naturellement, il y a avantage à la défense. En fait, il faut prendre les bonnes décisions avant de donner l’avantage à la défense. Toujours. Et inversement, quand on n’a pas le ballon, mettre en difficulté l’attaque. Ce sont des choses simples. Des évidences. Les datas, c’est juste de l’analyse, de l’intelligence, et l’intelligence, je l’ai mise au cœur du projet. Nous, les coachs, on doit d’abord analyser puis construire notre jeu et pas l’inverse. Ce ne sont pas les chiffres qui nous dirigent mais nous qui dirigeons les chiffres.
Quand vous faisiez dessiner des quadrillages sur le terrain d’entraînement. Cela participait-il de la même approche ? Avez-vous toujours été aussi méticuleux ?
Oui, parce que les quadrillages, ça permet de voir simplement si on court droit ou pas. Au rugby, il faut courir droit. Si vous attaquez vers la touche, vous allez finir en touche. C’est simple. Là, on a des lignes. Les quadrillages, je les avais mis aussi pour les accélérations. On cherchait à développer l’accélération chez les joueurs, ce qu’on appelle la poussée horizontale. Maintenant, c’est acquis. C’est un des indicateurs de performance.
Vouloir prédire, anticiper une situation, est-ce que c’est offrir au joueur un cadre rassurant ou est-ce l’enfermer, lui interdire ?
Non, c’est lui proposer de jouer juste. Prendre les bonnes décisions et jouer juste dans une totale liberté.
Est-ce que la relance de Romain Ntamack contre les All Blacks entre dans le cadre prédéfini ? (ndlr. Romain Ntamack a déclaré forfait suite à une blessure contre l’Ecosse en match de préparation)
Oui. On s’entraîne à ça. On sait par exemple que les All Blacks se dépossèdent souvent du ballon et les amènent dans l’en-but. Donc, qu’est-ce qu’on fait ? On redescend tous parce qu’il faut qu’on soit nombreux pour le jouer. Après, regardons la situation. Romain se retourne et, quand il se retourne, il voit qu’on est 5 contre 2, ou plutôt 5 contre 1. Qu’est-ce qu’on fait dans ce type de situation ? Qu’on soit dans l’en-but ou près des lignes adverses, ce ballon on le joue. Et c’est ce que fait Romain. Jordi Barrett abandonne. Romain joue le dernier défenseur avec Melvyn Jaminet, et Melvyn retrouve Antoine Dupont. Mais on s’était entraînés dans la semaine à vivre ces situations. On connecte les bons réflexes neuromusculaires.
« Ce qu’on cherche à construire avec cette équipe de France, c’est une équipe qui domine. Pour cela, il faut des joueurs dominants »
À quel point votre projet de jeu est-il adapté aux qualités de vos joueurs ? Avoir Antoine Dupont, cela change un peu la donne.
Oui. Il est demi de mêlée, il mène le jeu et il joue toujours face au jeu. Il voit bien le jeu. Et après, il a ses qualités. Pas simplement ses qualités de joueur de rugby. Un joueur de rugby, c’est aussi un homme. Et Antoine Dupont, il a des qualités – comment dire ? – psychologiques qui l’amènent à dominer ses adversaires. C’est un dominant. Et ce qu’on cherche à construire avec cette équipe de France, c’est une équipe qui domine. Et pour cela, il faut des joueurs dominants. Ceux qu’on sélectionne, ce sont des joueurs qui veulent dominer leur adversaire. Gabin Villière, Jonathan Danty, ils veulent dominer leur adversaire ; Greg Alldritt, Uini Atonio, Julien Marchand, François Cros, Thibaud Flament aussi. Anthony Jelonch, il veut dominer. Romain Ntamack même chose. Quand on sent qu’un joueur a le potentiel pour être dominant, on le développe. Certains arrivent en équipe de France sur la pointe des pieds. Nous, on leur dit que, si on les a choisis, c’est pour leurs qualités. Ce sont vos qualités qui vont nous faire gagner. Pas vos défauts.
Les demis de mêlée ont toujours eu un rôle prépondérant dans l’histoire du Quinze de France. A contrario, les ouvreurs ont souvent eu du mal à asseoir leur autorité. Est-ce que votre projet de jeu n’accentue pas ce trait ? Avez-vous émasculé le rôle de l’ouvreur ?
Pourquoi dites-vous cela ?
On pense à Romain Ntamack face à l’Afrique du Sud. Entre la 20e et la 58e minute, il n’a eu qu’un ballon à jouer.
Mais d’habitude, Romain, il touche beaucoup de ballons. Mais pas forcément des ballons pour attaquer. Romain, il joue juste, très juste. On a besoin de joueurs qui tiennent la baraque, et Romain en fait partie. Il est capable de faire un match tellement concentré sur la victoire qu’à aucun moment il ne va déjouer. À un moment donné, un joueur peut se dire : « Qu’est-ce que je m’emmerde ! Je n’ai pas joué un ballon, il faut que je joue, maintenant. Eh bien, Romain, non. Il est capable de tenir le cap, de porter l’équipe vers la victoire, quitte à ne pas attaquer un seul ballon parce qu’il n’y a pas un ballon à attaquer. En revanche, vous m’avez parlé de sa relance depuis l’en-but contre les All Blacks : lui est capable de la jouer. Alors que beaucoup de fameux attaquants se seraient couchés sur le ballon et auraient aplati. Voilà l’exemple de Romain.
Vous dites souvent : « Un match international, c’est le chaos. » Ce rugby de data est-il un moyen d’apprivoiser collectivement ce chaos ?
C’est un moyen d’être plus intelligent. Dans le chaos, il faut prendre des décisions qui peuvent être perturbées par des éléments émotionnels qui vont parasiter la justesse de ta lecture, de ta communication. Donc, quand ils entrent sur le terrain, les joueurs ont en tête les trois objectifs : l’énergie, l’espace et en face. À la fin, c’est simple. La priorité, c’est de mettre de l’intensité dans ce que l’on fait. Et action ! Cela veut dire jouer juste. Acquérir ces réflexes individuels et collectifs qui te préparent à ces situations, ces scénarios de chaos. On peut se tromper quatre fois, mais la cinquième je suis capable de prendre la bonne décision. J’ai pris la bonne décision quatre fois, je ne vais pas surjouer la cinquième. Je suis capable de rester dans un rugby juste.
Est-ce que vous aimeriez être comme un coach de football américain, en position d’intervenir 30 fois par match sur les choix de vos joueurs, la stratégie ? Est-ce que vous acceptez les limites de votre rôle ?
En fait, dans cette fonction-là, on intervient dans toute la préparation. Mais il faut apprendre à intervenir à bon escient. Pendant le match, je ne suis connecté à rien. J’observe, j’écoute, je ressens. Je dis peut-être deux phrases à l’échauffement, puis, dans le vestiaire, une autre phrase. À la mi-temps, même chose : « Observer, écouter, ressentir », et partager les retours des coachs. Prendre les décisions les plus justes possible. Il faut toujours être lucide et fi n.
Vous insistez beaucoup sur le concept d’énergie collective. C’est une notion difficilement quantifiable. Comment est-ce qu’on la génère, l’entretient ?
Il y a ce qu’on appelle des effets de contagion positifs. On essaie de développer l’interaction maximale entre les joueurs. On est connecté. C’est qu’on appelle le rugby non joué. On est tellement connecté que ta décision, c’est ma décision, et je la sens. Je ne suis jamais seul. On recherche à développer la connexion maximale et la collaboration maximale. C’est un cercle vertueux. Et quand on arrive là, il y a quelque chose qui tient de l’irrationnel. C’est comme s’il y avait un fluide. Tout arrive, les passes, les plaquages, les messages. Sans se parler. C’est de l’ordre du mystique.
Construire sur les datas, c’est s’appuyer sur le passé. Est-ce que l’inconnu vous fait peur ? Est-ce que vous craignez l’entraîneur qui trouvera des solutions inattendues aux problèmes proposés par les Bleus ?
Non. Je l’attends. Nous l’attendons avec grand plaisir. Il nous fera progresser. 24 victoires en 30 matchs avec l’équipe de France depuis janvier 2020. 23 victoires en 26 matchs avec l’équipe Premium. Données prises en compte avant le Tournoi 2023.
Les commandements du nouvel Évangile
Pour construire, faire évoluer le jeu de l’équipe de France, adapter sa stratégie aux caractéristiques de ses adversaires, Fabien Galthié et son staff travaillent avec une société américaine, SAS, qui analyse et dissèque tous les matchs d’une quinzaine de nations pour les quatre dernières années. Les données fournies permettent d’établir des profils tactiques assez fins. Mais on peut retenir quelques lignes directrices simples dans le jeu mis en place par l’ancien numéro 9.
1. Passer le moins de temps possible dans le camp français et donc utilisation en priorité du jeu au pied dans les 50 mètres.
2. Quand l’équipe de France décide d’attaquer, elle ne doit pas tenir le ballon plus de 22 secondes dans la zone des 22 mètres aux 22 mètres. « On cherche la fulgurance, au pied ou à la main, explique Galthié. L’attaque éclair est plus efficace que le siège. »
3. « En attaque comme en défense, il y a une règle de base, c’est de ne pas commettre plus de 4 fautes dans la zone des 22 mètres aux 22 mètres. Sinon, on s’expose à la pénaltouche, c’est-à-dire un essai dans 70 % des cas. »
4. L’importance du jeu en black. « C’est un jeu d’agression au centre du terrain. Si l’on est efficace, plus de 10 % de jeu en black conduit à la victoire dans 85 % des matchs. »
Interview publiée dans Raffut (n°3) paru en février 2023. Découvrez le numéro de Raffut spécial Coupe du monde en kiosque le 29 août et en vente sur la boutique en ligne de Sud Ouest.
Interview. Coupe du monde de rugby : Galthié détaille sa stratégie pour le XV de France
Par Arnaud David
Fabien Galthié s’est arrêté un moment avec « Raffut » pour raconter sa relation passionnelle avec le rugby et expliquer comment il avait reconstruit le jeu du Quinze de France. Cette interview a été réalisée en janvier 2023
Dans le petit club-house de Belvès (Dordogne), Fabien Galthié demande aux joueurs d’avancer leur chaise et de se rapprocher. Ils sont une quarantaine. Des anonymes de Fédérale 2, forcément un peu intimidés par le personnage. Dans un quart d’heure, l’entraînement va commencer, et le patron du Quinze de France souhaite leur expliquer le contenu de la séance à venir. Ce que l’ancien demi de mêlée et capitaine leur soumet, c’est une version à peine allégée d’un entraînement à haute intensité des Bleus.
Après deux plaisanteries pour détendre l’atmosphère, Fabien Galthié captive vite son assistance. Quand il parle de rugby, il est comme habité. Nous l’avions vu dans le même type d’exercice à Saint-Jean-de-Luz en 2021, offrant une véritable « master class » aux éducateurs du club basque, disséquant le jeu de l’équipe de France sans rien cacher. Avec des lignes directrices claires, bornées par des chiffres, des statistiques et des expressions en franglais un peu plus ésotériques : « kicking game », « jeu en black », « split », « taser ».
Depuis qu’il en a pris les commandes, en janvier 2020, l’équipe de France s’est remise à gagner : 24 victoires en 30 matchs. Elle a bouclé l’année 2022 sur une série de 13 matchs sans défaite et fonce vers la Coupe du monde. Elle séduit. Mais derrière ce que l’œil du spectateur saisit, en amont des fulgurances d’un Antoine Dupont ou d’un Damian Penaud, il y a eu une complète refondation du jeu de l’équipe de France. Fabien Galthié en a été l’architecte, avec une approche qui est allée à rebours de quelques dogmes propres au rugby français. Ce soir de janvier, une fois l’entraînement des Sangliers de Belvès terminé, il s’est arrêté pour nous raconter son rugby.
Comment qualifieriez-vous votre relation avec le rugby ? Charnelle, viscérale, intellectuelle, obsessionnelle ?
Passionnelle et cohérente. Intellectuelle aussi, forcément. Cérébrale mais cohérente. Ancrée. C’est un chemin. Au départ, le rugby et vous, c’est un coup de foudre ou juste un moment de défoulement et de partage pour le gamin de Tournefeuille ? Je pratiquais différents sports en même temps. Et il s’est passé quelque chose autour de ce jeu. Il y a quelque chose de filial, parce que c’est mon père qui a créé l’école de rugby à Tournefeuille. Et après, le rugby répond à plein de choses que j’apprécie et que j’aime, et que je découvre au fur et à mesure. J’ai 6, 7 ans.
À quel moment le rugby a-t-il pris une place prépondérante dans votre vie ?
À l’adolescence, quand j’ai vécu des moments un peu difficiles. Il m’a donné la capacité de refuser des choses que je ne pouvais pas maîtriser, de combattre ces événements. Le rugby a été un bon terrain qui m’a permis d’affirmer une personnalité et de lutter contre ces choses qui n’étaient pas agréables.
Quand avez-vous commencé à conceptualiser le jeu ?
Quand on me l’a demandé, en fait. C’est-à-dire lorsqu’on m’a dit : « Oh ! tu es le meneur de jeu, il faut que tu prennes des décisions ! » Quand on m’a dit : « Il faut parler. Un 9, il parle ! » Avant, j’étais juste un joueur. Et il fallait que je devienne plus qu’un joueur. J’ai commencé à comprendre ce qu’était le poste de demi de mêlée.
« Le rugby a été un bon terrain qui m’a permis d’affirmer une personnalité »
Qui sont les hommes clés de votre apprentissage ?
La rencontre avec ce jeu, c’est mon père. C’est dur de citer des gens. Tous ont tellement donné. Parmi les éducateurs et les entraîneurs, je dirais Éric Béchu quand j’avais 14 ans. José Oses et Christian Déléris à Colomiers. Jacques Brunel et Bernard Laporte. Et puis, il y a les hommes à côté. Et je citerai Michel Bendichou (président de Colomiers) et Max Guazzini.
Vous avez été formé à la méthode Robert Bru, qui était aussi celle de Pierre Villepreux et de Jean-Claude Skrela. Mais, à un moment de votre carrière de joueur, vous allez aussi vous construire contre ces hommes et cette méthode. Pourquoi cette rupture ?
Ce n’est pas vraiment une rupture. Mon éducation, c’est Robert Bru, c’est le jeu de mouvement. C’est la méthode de la région toulousaine. Colomiers, c’était Christian Déléris, Robert Bru. Moi, en sports études universitaires, c’était encore Robert Bru, les entraînements à 15 contre 15. S’il y a rupture, c’est lorsqu’on commence à jouer des phases finales avec Colomiers. J’ai 21, 22 ans. On monte du groupe B. On fait du rugby non-stop, mais on ne passe pas de temps à travailler notre conquête. Et, en fait, c’est un facteur limitant de notre progression. Je touche du doigt cela lorsque je débute en équipe de France. Je vois bien qu’il y a quelque chose autour de la conquête, de la défense, qu’on a négligé. Le rugby vu à travers le prisme dans lequel j’ai évolué jusque-là, c’est d’abord et presque uniquement celui qui court avec le ballon. On ne regarde que lui. Et moi, je découvre avec le rugby international l’importance de ceux qui gagnent le ballon et de ceux qui défendent, c’est-à-dire qui jouent sans le ballon. Cette rupture, s’il y a rupture, complète une vision.
Vous avez synthétisé le jeu du Quinze de France autour de trois idées directrices : recherche de l’espace en attaque, agresser l’adversaire en défense, utiliser au mieux le capital énergie. Ce rugby-là est-il l’expression d’une identité française ?
C’est l’expression, déjà, de ce qu’on peut faire dans un temps limité. L’équipe de France, c’est un rassemblement le dimanche, trois entraînements et un match le samedi. Donc, qu’est-ce qu’on peut faire en trois entraînements avec des gens qui ne parlent pas le même langage mais dix langages différents ? L’enjeu, c’est d’apprendre à parler le même langage en six jours. Pour y parvenir, il faut aller vers des choses simples et essentielles. La difficulté, c’est d’identifier les choses simples et essentielles. Nous, on a choisi trois choses essentielles. Et ça marche, pour le moment.
Depuis trois ans, vous avez tordu le cou à un certain nombre de clichés concernant l’équipe de France. Est-elle celle qui fait le moins de passes ? Qui tape le plus au pied ? Ce sont les exigences du rugby international qui vous ont imposé ce contre-pied ?
C’est la volonté de faire gagner l’équipe de France. Et elle gagne. Et quand on ne gagne pas, on perd de très peu. Si l’on prend l’équipe de France « Premium », c’est 90 % de victoires. Si l’on prend l’équipe de France globalement, c’est 80 % de victoires depuis trois ans. Gagner, c’est prendre de bonnes décisions sur le terrain et de bonnes décisions dans la sélection et dans la préparation. Quand l’équipe de France perdait, on a essayé d’identifier les raisons. Et l’on s’est rendu compte que c’était l’équipe qui se faisait le plus de passes, qui tapait le moins au pied, mais qui franchissait le plus. C’étaient les trois données les plus intéressantes. On est toujours l’équipe qui franchit le plus, mais on a changé deux données : on est l’équipe qui tape le plus dans le ballon et celle qui se fait le moins de passes. Se faire des passes n’a jamais été un gage de victoire ou d’efficacité. On a essayé de trouver les indicateurs de performance qui allaient nous faire gagner des matchs. Et si l’on combine ces trois indicateurs : plus de jeu au pied, jouer le plus haut possible chez l’adversaire et faire le moins de fautes possible entre les 22 mètres et les 22 mètres, on est presque à 94 % de victoires.
« En fait, il faut prendre les bonnes décisions avant de donner l’avantage à la défense. Toujours. »
Ce qui frappe, c’est l’importance des datas dans la construction de votre projet de jeu. Comme si vous étiez à la recherche de la martingale parfaite, comme si vous cherchiez à supprimer l’aléatoire.
J’appelle ça jouer juste. À l’œil on le perçoit. Les datas le prouvent. On sait très bien que lorsqu’on commence à jouer et à reculer ou ne pas avancer et avoir des libérations lentes, naturellement, il y a avantage à la défense. En fait, il faut prendre les bonnes décisions avant de donner l’avantage à la défense. Toujours. Et inversement, quand on n’a pas le ballon, mettre en difficulté l’attaque. Ce sont des choses simples. Des évidences. Les datas, c’est juste de l’analyse, de l’intelligence, et l’intelligence, je l’ai mise au cœur du projet. Nous, les coachs, on doit d’abord analyser puis construire notre jeu et pas l’inverse. Ce ne sont pas les chiffres qui nous dirigent mais nous qui dirigeons les chiffres.
Quand vous faisiez dessiner des quadrillages sur le terrain d’entraînement. Cela participait-il de la même approche ? Avez-vous toujours été aussi méticuleux ?
Oui, parce que les quadrillages, ça permet de voir simplement si on court droit ou pas. Au rugby, il faut courir droit. Si vous attaquez vers la touche, vous allez finir en touche. C’est simple. Là, on a des lignes. Les quadrillages, je les avais mis aussi pour les accélérations. On cherchait à développer l’accélération chez les joueurs, ce qu’on appelle la poussée horizontale. Maintenant, c’est acquis. C’est un des indicateurs de performance.
Vouloir prédire, anticiper une situation, est-ce que c’est offrir au joueur un cadre rassurant ou est-ce l’enfermer, lui interdire ?
Non, c’est lui proposer de jouer juste. Prendre les bonnes décisions et jouer juste dans une totale liberté.
Est-ce que la relance de Romain Ntamack contre les All Blacks entre dans le cadre prédéfini ? (ndlr. Romain Ntamack a déclaré forfait suite à une blessure contre l’Ecosse en match de préparation)
Oui. On s’entraîne à ça. On sait par exemple que les All Blacks se dépossèdent souvent du ballon et les amènent dans l’en-but. Donc, qu’est-ce qu’on fait ? On redescend tous parce qu’il faut qu’on soit nombreux pour le jouer. Après, regardons la situation. Romain se retourne et, quand il se retourne, il voit qu’on est 5 contre 2, ou plutôt 5 contre 1. Qu’est-ce qu’on fait dans ce type de situation ? Qu’on soit dans l’en-but ou près des lignes adverses, ce ballon on le joue. Et c’est ce que fait Romain. Jordi Barrett abandonne. Romain joue le dernier défenseur avec Melvyn Jaminet, et Melvyn retrouve Antoine Dupont. Mais on s’était entraînés dans la semaine à vivre ces situations. On connecte les bons réflexes neuromusculaires.
« Ce qu’on cherche à construire avec cette équipe de France, c’est une équipe qui domine. Pour cela, il faut des joueurs dominants »
À quel point votre projet de jeu est-il adapté aux qualités de vos joueurs ? Avoir Antoine Dupont, cela change un peu la donne.
Oui. Il est demi de mêlée, il mène le jeu et il joue toujours face au jeu. Il voit bien le jeu. Et après, il a ses qualités. Pas simplement ses qualités de joueur de rugby. Un joueur de rugby, c’est aussi un homme. Et Antoine Dupont, il a des qualités – comment dire ? – psychologiques qui l’amènent à dominer ses adversaires. C’est un dominant. Et ce qu’on cherche à construire avec cette équipe de France, c’est une équipe qui domine. Et pour cela, il faut des joueurs dominants. Ceux qu’on sélectionne, ce sont des joueurs qui veulent dominer leur adversaire. Gabin Villière, Jonathan Danty, ils veulent dominer leur adversaire ; Greg Alldritt, Uini Atonio, Julien Marchand, François Cros, Thibaud Flament aussi. Anthony Jelonch, il veut dominer. Romain Ntamack même chose. Quand on sent qu’un joueur a le potentiel pour être dominant, on le développe. Certains arrivent en équipe de France sur la pointe des pieds. Nous, on leur dit que, si on les a choisis, c’est pour leurs qualités. Ce sont vos qualités qui vont nous faire gagner. Pas vos défauts.
Les demis de mêlée ont toujours eu un rôle prépondérant dans l’histoire du Quinze de France. A contrario, les ouvreurs ont souvent eu du mal à asseoir leur autorité. Est-ce que votre projet de jeu n’accentue pas ce trait ? Avez-vous émasculé le rôle de l’ouvreur ?
Pourquoi dites-vous cela ?
On pense à Romain Ntamack face à l’Afrique du Sud. Entre la 20e et la 58e minute, il n’a eu qu’un ballon à jouer.
Mais d’habitude, Romain, il touche beaucoup de ballons. Mais pas forcément des ballons pour attaquer. Romain, il joue juste, très juste. On a besoin de joueurs qui tiennent la baraque, et Romain en fait partie. Il est capable de faire un match tellement concentré sur la victoire qu’à aucun moment il ne va déjouer. À un moment donné, un joueur peut se dire : « Qu’est-ce que je m’emmerde ! Je n’ai pas joué un ballon, il faut que je joue, maintenant. Eh bien, Romain, non. Il est capable de tenir le cap, de porter l’équipe vers la victoire, quitte à ne pas attaquer un seul ballon parce qu’il n’y a pas un ballon à attaquer. En revanche, vous m’avez parlé de sa relance depuis l’en-but contre les All Blacks : lui est capable de la jouer. Alors que beaucoup de fameux attaquants se seraient couchés sur le ballon et auraient aplati. Voilà l’exemple de Romain.
Vous dites souvent : « Un match international, c’est le chaos. » Ce rugby de data est-il un moyen d’apprivoiser collectivement ce chaos ?
C’est un moyen d’être plus intelligent. Dans le chaos, il faut prendre des décisions qui peuvent être perturbées par des éléments émotionnels qui vont parasiter la justesse de ta lecture, de ta communication. Donc, quand ils entrent sur le terrain, les joueurs ont en tête les trois objectifs : l’énergie, l’espace et en face. À la fin, c’est simple. La priorité, c’est de mettre de l’intensité dans ce que l’on fait. Et action ! Cela veut dire jouer juste. Acquérir ces réflexes individuels et collectifs qui te préparent à ces situations, ces scénarios de chaos. On peut se tromper quatre fois, mais la cinquième je suis capable de prendre la bonne décision. J’ai pris la bonne décision quatre fois, je ne vais pas surjouer la cinquième. Je suis capable de rester dans un rugby juste.
Est-ce que vous aimeriez être comme un coach de football américain, en position d’intervenir 30 fois par match sur les choix de vos joueurs, la stratégie ? Est-ce que vous acceptez les limites de votre rôle ?
En fait, dans cette fonction-là, on intervient dans toute la préparation. Mais il faut apprendre à intervenir à bon escient. Pendant le match, je ne suis connecté à rien. J’observe, j’écoute, je ressens. Je dis peut-être deux phrases à l’échauffement, puis, dans le vestiaire, une autre phrase. À la mi-temps, même chose : « Observer, écouter, ressentir », et partager les retours des coachs. Prendre les décisions les plus justes possible. Il faut toujours être lucide et fi n.
Vous insistez beaucoup sur le concept d’énergie collective. C’est une notion difficilement quantifiable. Comment est-ce qu’on la génère, l’entretient ?
Il y a ce qu’on appelle des effets de contagion positifs. On essaie de développer l’interaction maximale entre les joueurs. On est connecté. C’est qu’on appelle le rugby non joué. On est tellement connecté que ta décision, c’est ma décision, et je la sens. Je ne suis jamais seul. On recherche à développer la connexion maximale et la collaboration maximale. C’est un cercle vertueux. Et quand on arrive là, il y a quelque chose qui tient de l’irrationnel. C’est comme s’il y avait un fluide. Tout arrive, les passes, les plaquages, les messages. Sans se parler. C’est de l’ordre du mystique.
Construire sur les datas, c’est s’appuyer sur le passé. Est-ce que l’inconnu vous fait peur ? Est-ce que vous craignez l’entraîneur qui trouvera des solutions inattendues aux problèmes proposés par les Bleus ?
Non. Je l’attends. Nous l’attendons avec grand plaisir. Il nous fera progresser. 24 victoires en 30 matchs avec l’équipe de France depuis janvier 2020. 23 victoires en 26 matchs avec l’équipe Premium. Données prises en compte avant le Tournoi 2023.
Les commandements du nouvel Évangile
Pour construire, faire évoluer le jeu de l’équipe de France, adapter sa stratégie aux caractéristiques de ses adversaires, Fabien Galthié et son staff travaillent avec une société américaine, SAS, qui analyse et dissèque tous les matchs d’une quinzaine de nations pour les quatre dernières années. Les données fournies permettent d’établir des profils tactiques assez fins. Mais on peut retenir quelques lignes directrices simples dans le jeu mis en place par l’ancien numéro 9.
1. Passer le moins de temps possible dans le camp français et donc utilisation en priorité du jeu au pied dans les 50 mètres.
2. Quand l’équipe de France décide d’attaquer, elle ne doit pas tenir le ballon plus de 22 secondes dans la zone des 22 mètres aux 22 mètres. « On cherche la fulgurance, au pied ou à la main, explique Galthié. L’attaque éclair est plus efficace que le siège. »
3. « En attaque comme en défense, il y a une règle de base, c’est de ne pas commettre plus de 4 fautes dans la zone des 22 mètres aux 22 mètres. Sinon, on s’expose à la pénaltouche, c’est-à-dire un essai dans 70 % des cas. »
4. L’importance du jeu en black. « C’est un jeu d’agression au centre du terrain. Si l’on est efficace, plus de 10 % de jeu en black conduit à la victoire dans 85 % des matchs. »
Interview publiée dans Raffut (n°3) paru en février 2023. Découvrez le numéro de Raffut spécial Coupe du monde en kiosque le 29 août et en vente sur la boutique en ligne de Sud Ouest.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023. Sipili Falatea partage "des moments puissants" avec son neveu Yoram Moefana
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/coupe-du-monde-2023-sipili-falatea-partage-des-moments-puissants-avec-son-neveu-yoram-moefana_60044728.html
https://actu.fr/sports/rugby/xv-de-france/coupe-du-monde-2023-sipili-falatea-partage-des-moments-puissants-avec-son-neveu-yoram-moefana_60044728.html
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-equipe-de-france-parmi-les-nations-favorites-espere-un-premier-titre-chez-elle-durant-la-coupe-du-monde-de-rugby/1418126
L'équipe de France, parmi les nations favorites, espère un premier titre chez elle durant la Coupe du monde de rugby
La Coupe du monde de rugby, qui débute ce vendredi, s'annonce très ouverte avec quatre grands favoris sur la ligne de départ. Parmi eux, la France, qui n'a sans doute jamais été aussi armée pour enfin atteindre son Graal.
Laurent Campistron
Autant vous prévenir tout de suite : si vous avez le mal de mer en rampant en équilibre sur les bras des rameurs du Paquito, la chorégraphie entraînante des chants basques la Peña Baiona ou Paquito Chocolatero, si vous êtes pris d'une crise d'urticaire en entendant le refrain entêtant du tube de la Petite Culotte (« C'était Loli, c'était Lolo, c'était Lola, c'était la Goffa Lolita »), et si, plus généralement, vous n'aimez pas l'enchaînement sans fin des troisièmes mi-temps, alors les semaines qui se profilent risquent de ne pas vous plaire. Car nous y sommes.
Seize ans après une première apparition dans l'Hexagone (2007), la Coupe du monde de rugby s'installe en France jusqu'au 28 octobre, accompagnée de son cortège d'espoirs ou de craintes. Et le choc des Bleus face aux All Blacks en ouverture, ce vendredi soir (21h15), dans un Stade de France incandescent, donnera d'emblée le ton d'une compétition qui s'annonce aussi passionnante qu'indécise. Décochée il y a quatre ans sur les cendres du Mondial japonais, la fameuse flèche du temps chère à Fabien Galthié, sorte de course à étapes devant permettre à terme - c'est-à-dire aujourd'hui - à ses joueurs de concourir pour le titre suprême, va enfin atteindre sa cible. Le sélectionneur tricolore espère qu'elle frappera au coeur, pile sur ce titre de champion du monde tant escompté que la France n'a encore jamais remporté, et qui pourrait soulever une ferveur et une liesse que le pays n'a plus connues depuis le premier sacre mondial des Bleus du foot en 1998.
Un statut de favoris pas évident à porter
Les Français en sont capables, bien sûr. Ils n'ont même jamais semblé aussi forts qu'aujourd'hui. Ils paraissent plus solides qu'en 2003, plus compétitifs qu'en 2007. Depuis quatre ans, ils ont battu au moins une fois toutes les meilleures nations du monde, y compris celles du Sud, et ont remporté le Tournoi des Six Nations 2022, Grand Chelem à la clé. Même privés de deux joueurs premium, l'ouvreur Romain Ntamack (genou gauche) et le deuxième-ligne Paul Willemse (ischio-jambiers), ils disposent quand même, avec le talonneur Julien Marchand, le deuxième-ligne Thibaud Flament, le troisième-ligne centre Grégory Alldritt, le demi de mêlée et capitaine Antoine Dupont, le centre Gaël Fickou, l'ailier Damian Penaud et l'arrière Thomas Ramos, de joueurs qui ne dépareilleraient pas dans une sélection mondiale.
Les Bleus font donc partie des favoris. Mais l'écrire ou le dire pose déjà une première chausse-trape sur leur route, tant ce statut-là n'a pas toujours porté chance aux formations françaises, tous sports confondus. Dupont et ses partenaires sauront-ils se soustraire à cette pression paralysante dérivée de l'attente considérable que leurs excellents résultats depuis quatre ans ont fait naître ? Sauront-ils jouer sans surjouer, oser sans prendre de risques inconsidérés, combattre sans tomber dans un excès d'agressivité ? « Les joueurs ont fait énormément de sacrifices et d'efforts pour être à ce rendez-vous, disait cette semaine l'entraîneur de l'attaque française, Laurent Labit. Beaucoup aimeraient être à leur place. C'est donc un privilège d'avoir cette pression, ils doivent s'en servir comme une énergie positive. »
Mais le poids qui pèsera dans les prochaines semaines sur cette équipe de France ne repose pas uniquement sur son statut actuel. Les Bleus de Fabien Galthié porteront aussi sur leurs larges épaules un héritage fait presque autant d'exploits que de désillusions. Une histoire restée inachevée malgré les efforts, les coups d'éclat des grands anciens, de Serge Blanco à Émile Ntamack, de Philippe Sella à Abdelatif Benazzi, de Christophe Dominici à Thierry Dusautoir. À trois reprises en trente-six années d'existence et neuf éditions de Coupe du monde, les Français sont parvenus en finale (1987, 1999, 2011), renversant des montagnes à des moments où on les imaginait équipés pour des chemins de randonnée.
L'essai en coin de Blanco face à l'Australie (30-24) en 1987, le miracle de Twickenham en 1999, devant des All Blacks concassés par des Tricolores en état de grâce (43-31), les révoltés de 2011, si mal partis qu'ils auraient pu disparaître dès la phase de poules et échouant finalement à un point des Néo-Zélandais en finale ( 7-8 ) : voilà autant de souvenirs qui accompagneront la bande d'Antoine Dupont. Un groupe qui tentera de faire mieux, car ces trois épopées-là, mêmes glorieuses, se sont terminées par des défaites en finale.
Gare à l'écueil des quarts de finale
La France aura évidemment d'autres adversaires qu'elle-même. Ils sont au moins trois à pouvoir briser son rêve. L'Irlande, d'abord, parce qu'elle est numéro 1 au classement mondial et qu'elle finira bien un jour par faire voler en éclats ce plafond de verre que constituent les quarts de finale de l'épreuve. L'Afrique du Sud, ensuite, qui vient de coller une raclée aux Blacks (35-7, le 25 août). La Nouvelle-Zélande, enfin, parce qu'elle sera toujours, quoi qu'il advienne, comme le Brésil au foot, la grande équipe à battre. Vu qu'ils sont réunis dans la même partie du tableau, par la grâce absurde d'un tirage au sort effectué beaucoup trop tôt (le 14 décembre 2020), ces quatre favoris-là s'affronteront dès les quarts, à condition bien sûr qu'ils parviennent à écarter la menace réelle ou relative de l'Écosse (dans le groupe des Boks et de l'Irlande) et de l'Italie (dans le groupe des Bleus et des Blacks). La compète laissera donc deux gros sur le carreau avant même les demies et offrira à d'autres sélections actuellement aux abois ou en retrait, telles l'Angleterre, l'Argentine ou l'Australie, l'opportunité de s'extirper de la seconde moitié du tableau pour s'inviter dans le dernier carré. Rarement une Coupe du monde de rugby avait suscité autant d'impatience et d'excitation. Et la grande compétitivité des Bleus y est évidemment pour beaucoup.
L'équipe de France, parmi les nations favorites, espère un premier titre chez elle durant la Coupe du monde de rugby
La Coupe du monde de rugby, qui débute ce vendredi, s'annonce très ouverte avec quatre grands favoris sur la ligne de départ. Parmi eux, la France, qui n'a sans doute jamais été aussi armée pour enfin atteindre son Graal.
Laurent Campistron
Autant vous prévenir tout de suite : si vous avez le mal de mer en rampant en équilibre sur les bras des rameurs du Paquito, la chorégraphie entraînante des chants basques la Peña Baiona ou Paquito Chocolatero, si vous êtes pris d'une crise d'urticaire en entendant le refrain entêtant du tube de la Petite Culotte (« C'était Loli, c'était Lolo, c'était Lola, c'était la Goffa Lolita »), et si, plus généralement, vous n'aimez pas l'enchaînement sans fin des troisièmes mi-temps, alors les semaines qui se profilent risquent de ne pas vous plaire. Car nous y sommes.
Seize ans après une première apparition dans l'Hexagone (2007), la Coupe du monde de rugby s'installe en France jusqu'au 28 octobre, accompagnée de son cortège d'espoirs ou de craintes. Et le choc des Bleus face aux All Blacks en ouverture, ce vendredi soir (21h15), dans un Stade de France incandescent, donnera d'emblée le ton d'une compétition qui s'annonce aussi passionnante qu'indécise. Décochée il y a quatre ans sur les cendres du Mondial japonais, la fameuse flèche du temps chère à Fabien Galthié, sorte de course à étapes devant permettre à terme - c'est-à-dire aujourd'hui - à ses joueurs de concourir pour le titre suprême, va enfin atteindre sa cible. Le sélectionneur tricolore espère qu'elle frappera au coeur, pile sur ce titre de champion du monde tant escompté que la France n'a encore jamais remporté, et qui pourrait soulever une ferveur et une liesse que le pays n'a plus connues depuis le premier sacre mondial des Bleus du foot en 1998.
Un statut de favoris pas évident à porter
Les Français en sont capables, bien sûr. Ils n'ont même jamais semblé aussi forts qu'aujourd'hui. Ils paraissent plus solides qu'en 2003, plus compétitifs qu'en 2007. Depuis quatre ans, ils ont battu au moins une fois toutes les meilleures nations du monde, y compris celles du Sud, et ont remporté le Tournoi des Six Nations 2022, Grand Chelem à la clé. Même privés de deux joueurs premium, l'ouvreur Romain Ntamack (genou gauche) et le deuxième-ligne Paul Willemse (ischio-jambiers), ils disposent quand même, avec le talonneur Julien Marchand, le deuxième-ligne Thibaud Flament, le troisième-ligne centre Grégory Alldritt, le demi de mêlée et capitaine Antoine Dupont, le centre Gaël Fickou, l'ailier Damian Penaud et l'arrière Thomas Ramos, de joueurs qui ne dépareilleraient pas dans une sélection mondiale.
Les Bleus font donc partie des favoris. Mais l'écrire ou le dire pose déjà une première chausse-trape sur leur route, tant ce statut-là n'a pas toujours porté chance aux formations françaises, tous sports confondus. Dupont et ses partenaires sauront-ils se soustraire à cette pression paralysante dérivée de l'attente considérable que leurs excellents résultats depuis quatre ans ont fait naître ? Sauront-ils jouer sans surjouer, oser sans prendre de risques inconsidérés, combattre sans tomber dans un excès d'agressivité ? « Les joueurs ont fait énormément de sacrifices et d'efforts pour être à ce rendez-vous, disait cette semaine l'entraîneur de l'attaque française, Laurent Labit. Beaucoup aimeraient être à leur place. C'est donc un privilège d'avoir cette pression, ils doivent s'en servir comme une énergie positive. »
Mais le poids qui pèsera dans les prochaines semaines sur cette équipe de France ne repose pas uniquement sur son statut actuel. Les Bleus de Fabien Galthié porteront aussi sur leurs larges épaules un héritage fait presque autant d'exploits que de désillusions. Une histoire restée inachevée malgré les efforts, les coups d'éclat des grands anciens, de Serge Blanco à Émile Ntamack, de Philippe Sella à Abdelatif Benazzi, de Christophe Dominici à Thierry Dusautoir. À trois reprises en trente-six années d'existence et neuf éditions de Coupe du monde, les Français sont parvenus en finale (1987, 1999, 2011), renversant des montagnes à des moments où on les imaginait équipés pour des chemins de randonnée.
L'essai en coin de Blanco face à l'Australie (30-24) en 1987, le miracle de Twickenham en 1999, devant des All Blacks concassés par des Tricolores en état de grâce (43-31), les révoltés de 2011, si mal partis qu'ils auraient pu disparaître dès la phase de poules et échouant finalement à un point des Néo-Zélandais en finale ( 7-8 ) : voilà autant de souvenirs qui accompagneront la bande d'Antoine Dupont. Un groupe qui tentera de faire mieux, car ces trois épopées-là, mêmes glorieuses, se sont terminées par des défaites en finale.
Gare à l'écueil des quarts de finale
La France aura évidemment d'autres adversaires qu'elle-même. Ils sont au moins trois à pouvoir briser son rêve. L'Irlande, d'abord, parce qu'elle est numéro 1 au classement mondial et qu'elle finira bien un jour par faire voler en éclats ce plafond de verre que constituent les quarts de finale de l'épreuve. L'Afrique du Sud, ensuite, qui vient de coller une raclée aux Blacks (35-7, le 25 août). La Nouvelle-Zélande, enfin, parce qu'elle sera toujours, quoi qu'il advienne, comme le Brésil au foot, la grande équipe à battre. Vu qu'ils sont réunis dans la même partie du tableau, par la grâce absurde d'un tirage au sort effectué beaucoup trop tôt (le 14 décembre 2020), ces quatre favoris-là s'affronteront dès les quarts, à condition bien sûr qu'ils parviennent à écarter la menace réelle ou relative de l'Écosse (dans le groupe des Boks et de l'Irlande) et de l'Italie (dans le groupe des Bleus et des Blacks). La compète laissera donc deux gros sur le carreau avant même les demies et offrira à d'autres sélections actuellement aux abois ou en retrait, telles l'Angleterre, l'Argentine ou l'Australie, l'opportunité de s'extirper de la seconde moitié du tableau pour s'inviter dans le dernier carré. Rarement une Coupe du monde de rugby avait suscité autant d'impatience et d'excitation. Et la grande compétitivité des Bleus y est évidemment pour beaucoup.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
CDM 2023 : Six français figurent parmi les 20 meilleurs joueurs selon les médias britanniques
https://www.xvovalie.com/cdm-2023-six-francais-figurent-parmi-les-20-meilleurs-joueurs-selon-les-medias-britanniques/
Levani Botia c'est n'importe quoi, il y a un paquet de joueurs des Fidji et d'autres nations à mettre devant lui
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Levani Botia c'est n'importe quoi, il y a un paquet de joueurs des Fidji et d'autres nations à mettre devant lui
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
COUPE DU MONDE. Pourquoi France vs All Blacks ne sera pas le match le plus important du week-end ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/coupe-du-monde-pourquoi-france-vs-all-blacks-ne-sera-pas-le-match-le-plus-passionnant-du-week-end-0509231653.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Caleb-muntz-fidji-forfait-pour-la-coupe-du-monde/1418174
Dommage, grosse perte pour eux.
Dommage, grosse perte pour eux.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Énorme coup dur! Ils avaient enfin trouver un joueur de qualité capable d’organiser le jeu et pouvoir mettre en valeur les grandes qualités de ses partenaires des lignes arrières.grospaquet31 a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Caleb-muntz-fidji-forfait-pour-la-coupe-du-monde/1418174
Dommage, grosse perte pour eux.
Ils vont rappeler Volavola, ça va pas être la même !
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-oeil-de-vincent-duluc-sur-la-coupe-du-monde-de-rugby-en-france-toute-la-beaute-du-monde/1418131
L'oeil de Vincent Duluc sur la Coupe du monde de rugby en France : « Toute la beauté du monde »
Nous avons vu, déjà, la beauté du monde sous nos fenêtres, la Coupe du monde1998, les Championnats du monde d'athlétisme 2003, l'Euro 2016, la Ryder Cup en 2018, et en revoilà le spectacle sans pareil, dans l'enchaînement comme un vertige de la Coupe du monde de rugby 2023 qui s'ouvre, vendredi, et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l'été prochain.
Vincent Duluc
Nous sommes moins que jamais une nation d'un seul bloc, nous descendons dans la rue pour bien d'autres raisons qu'un but dans le temps additionnel, nous avons rarement besoin qu'un adversaire nous vienne de l'extérieur, nous menaçons régulièrement nos visiteurs d'une grève des transports en commun ou du ramassage des poubelles, le passage de la douane à nos aéroports est un enfer renouvelé, mais lorsqu'une grande compétition pointe son nez, et pour peu qu'il ne s'agisse pas de la finale de la Ligue des champions, s'opère un phénomène de l'ordre de la magie.
On peut toujours regretter que faire nation par le sport soit devenu un élément de langage politique, au lieu de demeurer quelque chose de non formulé et d'impalpable, flottant dans l'air autour des grands événements à domicile, mais c'est ainsi, toujours, et jusque-là, que nous traversons ensemble ces grands moments qui construisent une mémoire collective.
Il n'est pas nécessaire de fouiller profondément cette mémoire pour nous souvenir que ce monde qui jouera sous nos fenêtres, pendant plus de sept semaines, puis l'été prochain, à Paris, à Saint Denis, et de Tahiti à Marseille, de Lille à Châteauroux, est une joie, une chance et une promesse. Depuis la Coupe du monde 1998, chaque événement a laissé un sillon imparfaitement mesurable, mais difficilement oubliable. La Coupe du monde 1998 a certes provoqué une confusion entre la culture sportive et la culture de la victoire, mais elle a fait basculer la place du football et donc du sport dans la société française, en l'arrachant durablement au mépris de classe dans lequel les années 1970 et 1980 l'avaient maintenu.
À l'avant-veille de ce France - Nouvelle-Zélande au Stade de France, cette ouverture en note majeure, ce sont toujours les émotions magnifiques de l'attente qui reviennent.
Vincent Duluc
Les Championnats du monde d'athlétisme en 2003 avaient donné tout son sens au Stade de France, et on n'a jamais croisé, depuis, un spectateur de ces nuits qui n'en garde un souvenir vivant au coeur et des étoiles dans les yeux. L'Euro 2016 aura surgi autrement, et la finale perdue contre le Portugal (0-1, a.p.) l'avait refermé d'une amertume, mais on donnerait cher pour passer à nouveau trois heures dans un stade au milieu des supporters nord -irlandais chantant que Will Grigg était en feu, et promettant qu'il n'allait jamais refroidir.
La magie aura été, aussi, celle de la Ryder Cup à Saint-Quentin-en-Yvelines, Tiger Woods, les Américains et la vieille Europe réunis autour d'une dispute bientôt centenaire, et, à l'avant-veille de ce France - Nouvelle-Zélande au Stade de France, cette ouverture en note majeure, ce sont toujours les émotions magnifiques de l'attente qui reviennent, la Marseillaise avant France-Afrique du Sud (3-0, le 12 juin 1998) au Vélodrome, le premier drive au National, la première série du 100 mètres un matin du mois d'août, avant le Haka, vendredi soir, et le point de rencontre sous le premier ballon.
Nous avons déjà connu ces moments, mais la France n'a jamais été championne du monde de rugby. Il ferait encore assez chaud, en octobre, pour descendre dans la rue, le bonheur en bandoulière, et nous souvenir qu'il flotte quelque chose de particulier, dans l'air, à la poursuite d'une première fois.
L'oeil de Vincent Duluc sur la Coupe du monde de rugby en France : « Toute la beauté du monde »
Nous avons vu, déjà, la beauté du monde sous nos fenêtres, la Coupe du monde1998, les Championnats du monde d'athlétisme 2003, l'Euro 2016, la Ryder Cup en 2018, et en revoilà le spectacle sans pareil, dans l'enchaînement comme un vertige de la Coupe du monde de rugby 2023 qui s'ouvre, vendredi, et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l'été prochain.
Vincent Duluc
Nous sommes moins que jamais une nation d'un seul bloc, nous descendons dans la rue pour bien d'autres raisons qu'un but dans le temps additionnel, nous avons rarement besoin qu'un adversaire nous vienne de l'extérieur, nous menaçons régulièrement nos visiteurs d'une grève des transports en commun ou du ramassage des poubelles, le passage de la douane à nos aéroports est un enfer renouvelé, mais lorsqu'une grande compétition pointe son nez, et pour peu qu'il ne s'agisse pas de la finale de la Ligue des champions, s'opère un phénomène de l'ordre de la magie.
On peut toujours regretter que faire nation par le sport soit devenu un élément de langage politique, au lieu de demeurer quelque chose de non formulé et d'impalpable, flottant dans l'air autour des grands événements à domicile, mais c'est ainsi, toujours, et jusque-là, que nous traversons ensemble ces grands moments qui construisent une mémoire collective.
Il n'est pas nécessaire de fouiller profondément cette mémoire pour nous souvenir que ce monde qui jouera sous nos fenêtres, pendant plus de sept semaines, puis l'été prochain, à Paris, à Saint Denis, et de Tahiti à Marseille, de Lille à Châteauroux, est une joie, une chance et une promesse. Depuis la Coupe du monde 1998, chaque événement a laissé un sillon imparfaitement mesurable, mais difficilement oubliable. La Coupe du monde 1998 a certes provoqué une confusion entre la culture sportive et la culture de la victoire, mais elle a fait basculer la place du football et donc du sport dans la société française, en l'arrachant durablement au mépris de classe dans lequel les années 1970 et 1980 l'avaient maintenu.
À l'avant-veille de ce France - Nouvelle-Zélande au Stade de France, cette ouverture en note majeure, ce sont toujours les émotions magnifiques de l'attente qui reviennent.
Vincent Duluc
Les Championnats du monde d'athlétisme en 2003 avaient donné tout son sens au Stade de France, et on n'a jamais croisé, depuis, un spectateur de ces nuits qui n'en garde un souvenir vivant au coeur et des étoiles dans les yeux. L'Euro 2016 aura surgi autrement, et la finale perdue contre le Portugal (0-1, a.p.) l'avait refermé d'une amertume, mais on donnerait cher pour passer à nouveau trois heures dans un stade au milieu des supporters nord -irlandais chantant que Will Grigg était en feu, et promettant qu'il n'allait jamais refroidir.
La magie aura été, aussi, celle de la Ryder Cup à Saint-Quentin-en-Yvelines, Tiger Woods, les Américains et la vieille Europe réunis autour d'une dispute bientôt centenaire, et, à l'avant-veille de ce France - Nouvelle-Zélande au Stade de France, cette ouverture en note majeure, ce sont toujours les émotions magnifiques de l'attente qui reviennent, la Marseillaise avant France-Afrique du Sud (3-0, le 12 juin 1998) au Vélodrome, le premier drive au National, la première série du 100 mètres un matin du mois d'août, avant le Haka, vendredi soir, et le point de rencontre sous le premier ballon.
Nous avons déjà connu ces moments, mais la France n'a jamais été championne du monde de rugby. Il ferait encore assez chaud, en octobre, pour descendre dans la rue, le bonheur en bandoulière, et nous souvenir qu'il flotte quelque chose de particulier, dans l'air, à la poursuite d'une première fois.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 - DIRECT. Suivez l'annonce de la composition du XV de France face aux All Blacks
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/06/coupe-du-monde-de-rugby-2023-direct-suivez-lannonce-de-la-composition-du-xv-de-france-face-aux-all-blacks-11435540.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/09/06/une-coupe-du-monde-de-rugby-sous-haute-surveillance_6188028_3242.html
Une Coupe du monde de rugby sous haute surveillance
Même si les deux manifestations ne sont pas de taille comparable, le Mondial de rugby va servir de répétition générale avant les JO de Paris 2024.
Par Jérôme Porier
En matière de sécurité, c’est l’ultime test grandeur nature avant les Jeux olympiques (JO) de Paris, à l’été 2024. La France est-elle prête pour la Coupe du monde de rugby, dont le coup d’envoi sera donné vendredi 8 septembre, à 21 h 15, au Stade de France (Seine-Saint-Denis) ? « Nous sommes confiants, répond Jacques Rivoal, président de France 2023, le groupement d’intérêt public (GIP) qui organise l’événement. Il y a des réunions régulières avec les services de l’Etat. Le sujet est suivi très, très sérieusement. »
Le fiasco de la finale de la Ligue des champions de football entre Liverpool et le Real Madrid est encore dans tous les esprits. Le 28 mai 2022, les erreurs du dispositif de maintien de l’ordre, notamment, avaient provoqué un terrible chaos. Plusieurs mesures ont été prises pour éviter qu’un tel désastre ne se reproduise. Le nombre de caméras de vidéoprotection autour du Stade de France, par exemple, a été augmenté. Et, devant les députés, le 5 avril, Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 et aux grands événements sportifs, s’est voulu rassurant. Il y a maintenant une « gestion des flux beaucoup plus suivie » des arrivées de spectateurs vers le site, a-t-il expliqué.
Finalement, le loupé du printemps 2022 aura peut-être servi les intérêts des organisateurs du Mondial de rugby. « Ce qui s’est passé nous a permis de faire des retours d’expérience. La direction interministérielle des grands événements sportifs et la commission parlementaire en ont tiré des enseignements, qui ont conforté certains choix stratégiques effectués bien en amont, notamment le choix d’une billetterie dématérialisée », fait valoir M. Rivoal.
Eviter la fraude et les arnaques
Conformément aux nouvelles directives en vigueur, les 2,2 millions de billets vendus pour la compétition sont nominatifs, dématérialisés et infalsifiables. En complément, une plate-forme de revente officielle de tickets a été lancée au mois de janvier, dans le but d’éviter la fraude, un marché noir aux prix prohibitifs et les arnaques.
Le Stade de France joue un rôle central dans ce Mondial, accueillant le match d’ouverture du tournoi, entre la France et la Nouvelle-Zélande, mais aussi deux quarts de finale, les deux demi-finales, la finale et la rencontre de classement pour la troisième place. Reste qu’il faut également sécuriser huit autres enceintes, à Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Saint-Etienne et Toulouse.
Pour chacune est prévu un dispositif spécifique, modulable en fonction de l’affiche du jour et du profil de risque présenté par les supporteurs des équipes concernées. Le nombre d’agents de sécurité mobilisés, susceptible de monter jusqu’à 1 000 en Seine-Saint-Denis, pourra ainsi atteindre 300 autour du stade de la Beaujoire, à Nantes.
La tentation est grande d’essayer de comparer le dispositif de sécurité du Mondial avec celui des Jeux, mais la nature des deux événements est différente. Environ 10 millions de visiteurs étrangers sont attendus pour les JO, contre « seulement » six cent mille pour la Coupe du monde. Alors que le rendez-vous olympique sera condensé sur deux semaines (du 26 juillet au 11 août 2024), le tournoi de rugby, lui, durera presque deux mois, avec des jours de relâche. D’un côté, il faudra sécuriser quarante sites en simultané, de l’autre, neuf stades en alternance.
« On n’est pas sur la même échelle, acquiesce Julien Collette, le directeur général du GIP. Pour autant, ce ne sont pas des matchs du Top 14 [le championnat de France de rugby]. Il y aura beaucoup plus d’étrangers, davantage de gens qui ne sont pas habitués à venir dans ces stades, qui n’utilisent pas les mêmes moyens de transport… On doit donc être très vigilants. » Pour éviter toute mauvaise surprise, les organisateurs ont travaillé avec les autorités locales et les opérateurs de transport afin d’anticiper au mieux les déplacements des spectateurs.
Caméras « augmentées »
Sur le plan des besoins en sécurité privée, les organisateurs du Mondial ne sont pas non plus confrontés à la même problématique que ceux des Jeux, qui doivent faire face à une pénurie de personnel spécialisé en région parisienne. Le déroulement de la Coupe du monde ne nécessite « que » cinq mille agents de sécurité, contre près de vingt-deux mille, plus de quatre fois plus, pour la grand-messe estivale de 2024, soit beaucoup de personnel « pendant un laps de temps très court, en plein mois d’août et sur un territoire circonscrit ». « Le pic de nos besoins correspond à un gros week-end de Ligue 1 [le championnat de première division de football], résume M. Collette. Nous avons pu signer sans difficulté des contrats avec des sociétés de sécurité privées afin d’obtenir les effectifs dont nous avons besoin. »
Pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, la loi du 19 mai 2023 autorise l’expérimentation de nouvelles technologies en matière de sécurité dans les enceintes sportives et aux abords des transports en commun. Il s’agit de caméras augmentées (capables de détecter un mouvement de foule, un sac abandonné ou une personne au comportement suspect), de drones intelligents permettant de déceler certaines menaces depuis les airs, de scanners corporels à l’entrée des stades…
Déjà utilisées dans les aéroports, ces machines high-tech permettent de fluidifier les contrôles et d’éviter les goulets d’étranglement. Les personnes contrôlées devant donner leur accord avant d’être scannées, un dispositif classique de contrôle par palpation sera cependant maintenu. En revanche, impossible, pour l’instant, d’utiliser des techniques de reconnaissance faciale, ni aucun système d’identification biométrique.
Une Coupe du monde de rugby sous haute surveillance
Même si les deux manifestations ne sont pas de taille comparable, le Mondial de rugby va servir de répétition générale avant les JO de Paris 2024.
Par Jérôme Porier
En matière de sécurité, c’est l’ultime test grandeur nature avant les Jeux olympiques (JO) de Paris, à l’été 2024. La France est-elle prête pour la Coupe du monde de rugby, dont le coup d’envoi sera donné vendredi 8 septembre, à 21 h 15, au Stade de France (Seine-Saint-Denis) ? « Nous sommes confiants, répond Jacques Rivoal, président de France 2023, le groupement d’intérêt public (GIP) qui organise l’événement. Il y a des réunions régulières avec les services de l’Etat. Le sujet est suivi très, très sérieusement. »
Le fiasco de la finale de la Ligue des champions de football entre Liverpool et le Real Madrid est encore dans tous les esprits. Le 28 mai 2022, les erreurs du dispositif de maintien de l’ordre, notamment, avaient provoqué un terrible chaos. Plusieurs mesures ont été prises pour éviter qu’un tel désastre ne se reproduise. Le nombre de caméras de vidéoprotection autour du Stade de France, par exemple, a été augmenté. Et, devant les députés, le 5 avril, Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 et aux grands événements sportifs, s’est voulu rassurant. Il y a maintenant une « gestion des flux beaucoup plus suivie » des arrivées de spectateurs vers le site, a-t-il expliqué.
Finalement, le loupé du printemps 2022 aura peut-être servi les intérêts des organisateurs du Mondial de rugby. « Ce qui s’est passé nous a permis de faire des retours d’expérience. La direction interministérielle des grands événements sportifs et la commission parlementaire en ont tiré des enseignements, qui ont conforté certains choix stratégiques effectués bien en amont, notamment le choix d’une billetterie dématérialisée », fait valoir M. Rivoal.
Eviter la fraude et les arnaques
Conformément aux nouvelles directives en vigueur, les 2,2 millions de billets vendus pour la compétition sont nominatifs, dématérialisés et infalsifiables. En complément, une plate-forme de revente officielle de tickets a été lancée au mois de janvier, dans le but d’éviter la fraude, un marché noir aux prix prohibitifs et les arnaques.
Le Stade de France joue un rôle central dans ce Mondial, accueillant le match d’ouverture du tournoi, entre la France et la Nouvelle-Zélande, mais aussi deux quarts de finale, les deux demi-finales, la finale et la rencontre de classement pour la troisième place. Reste qu’il faut également sécuriser huit autres enceintes, à Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Saint-Etienne et Toulouse.
Pour chacune est prévu un dispositif spécifique, modulable en fonction de l’affiche du jour et du profil de risque présenté par les supporteurs des équipes concernées. Le nombre d’agents de sécurité mobilisés, susceptible de monter jusqu’à 1 000 en Seine-Saint-Denis, pourra ainsi atteindre 300 autour du stade de la Beaujoire, à Nantes.
La tentation est grande d’essayer de comparer le dispositif de sécurité du Mondial avec celui des Jeux, mais la nature des deux événements est différente. Environ 10 millions de visiteurs étrangers sont attendus pour les JO, contre « seulement » six cent mille pour la Coupe du monde. Alors que le rendez-vous olympique sera condensé sur deux semaines (du 26 juillet au 11 août 2024), le tournoi de rugby, lui, durera presque deux mois, avec des jours de relâche. D’un côté, il faudra sécuriser quarante sites en simultané, de l’autre, neuf stades en alternance.
« On n’est pas sur la même échelle, acquiesce Julien Collette, le directeur général du GIP. Pour autant, ce ne sont pas des matchs du Top 14 [le championnat de France de rugby]. Il y aura beaucoup plus d’étrangers, davantage de gens qui ne sont pas habitués à venir dans ces stades, qui n’utilisent pas les mêmes moyens de transport… On doit donc être très vigilants. » Pour éviter toute mauvaise surprise, les organisateurs ont travaillé avec les autorités locales et les opérateurs de transport afin d’anticiper au mieux les déplacements des spectateurs.
Caméras « augmentées »
Sur le plan des besoins en sécurité privée, les organisateurs du Mondial ne sont pas non plus confrontés à la même problématique que ceux des Jeux, qui doivent faire face à une pénurie de personnel spécialisé en région parisienne. Le déroulement de la Coupe du monde ne nécessite « que » cinq mille agents de sécurité, contre près de vingt-deux mille, plus de quatre fois plus, pour la grand-messe estivale de 2024, soit beaucoup de personnel « pendant un laps de temps très court, en plein mois d’août et sur un territoire circonscrit ». « Le pic de nos besoins correspond à un gros week-end de Ligue 1 [le championnat de première division de football], résume M. Collette. Nous avons pu signer sans difficulté des contrats avec des sociétés de sécurité privées afin d’obtenir les effectifs dont nous avons besoin. »
Pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, la loi du 19 mai 2023 autorise l’expérimentation de nouvelles technologies en matière de sécurité dans les enceintes sportives et aux abords des transports en commun. Il s’agit de caméras augmentées (capables de détecter un mouvement de foule, un sac abandonné ou une personne au comportement suspect), de drones intelligents permettant de déceler certaines menaces depuis les airs, de scanners corporels à l’entrée des stades…
Déjà utilisées dans les aéroports, ces machines high-tech permettent de fluidifier les contrôles et d’éviter les goulets d’étranglement. Les personnes contrôlées devant donner leur accord avant d’être scannées, un dispositif classique de contrôle par palpation sera cependant maintenu. En revanche, impossible, pour l’instant, d’utiliser des techniques de reconnaissance faciale, ni aucun système d’identification biométrique.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
"Alors que beaucoup de fameux attaquants se seraient couchés sur le ballon et auraient aplati" (Galthié au sujet de la relance d'NTK contre Blacks) ...
Celle là il aurait pu la garder au fond de la gorges ...j'extrapole peut-être trop dans le subliminal mais qu'est ce que ça me gonfle
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Pas de Falatea sur le banc
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Pas de Falatea sur le banc
Pas encore au top certainement...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Pas de Falatea sur le banc
Pas encore au top certainement...
Je pense que c'est ça... + Le fait qu'en l'absence de grosse poutre en 5, le staff a pris le partit de prendre deux droitier fort en mêlée et actif dans les rucks.
Je pense que Tao est laissé sur le banc parce que ( a mon avis mais j'en sais rien ) pas encore a 100% sur 80min, plus avoir un gros pousseur derrière Aldegheri qui est plus léger qu'Atonio.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Tothor a écrit:Scalp a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Pas de Falatea sur le banc
Pas encore au top certainement...
Je pense que c'est ça... + Le fait qu'en l'absence de grosse poutre en 5, le staff a pris le partit de prendre deux droitier fort en mêlée et actif dans les rucks.
Je pense que Tao est laissé sur le banc parce que ( a mon avis mais j'en sais rien ) pas encore a 100% sur 80min, plus avoir un gros pousseur derrière Aldegheri qui est plus léger qu'Atonio.
Je ne trouve pas qu'Aldegueri soit absolument supérieur sur ces points à un Falatéa en forme...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Tothor a écrit:Scalp a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Pas de Falatea sur le banc
Pas encore au top certainement...
Je pense que c'est ça... + Le fait qu'en l'absence de grosse poutre en 5, le staff a pris le partit de prendre deux droitier fort en mêlée et actif dans les rucks.
Je pense que Tao est laissé sur le banc parce que ( a mon avis mais j'en sais rien ) pas encore a 100% sur 80min, plus avoir un gros pousseur derrière Aldegheri qui est plus léger qu'Atonio.
Je ne trouve pas qu'Aldegueri soit absolument supérieur sur ces points à un Falatéa en forme...
Peut être un biais/tropisme de supporter, mais je trouve qu'alde est après Atonio l'un des meilleur pilier EN MÊLÉE du championnat. Et il a développer de bonne qualité de gratteur.
Falatea, a bien progresser en mêlée mais ( pour moi ) offre moins de garantie en mêlée. Par contre il est bcp plus dynamique balle en main, colle des gros tampon en défense, et donne de belle charge. ( pas le même profil quoi ).
Je pense qu'il pâtit de l'absence de Willemse qui par son profil permet d'avoir plus de dynamisme sur les autres postes du pack..
. là avec une seconde ligne aussi coureuse a mon avis le staff a voulu mettre des profil a même d'assurer des sortie de balle rapide et des ruck "propre".
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Tothor a écrit:Scalp a écrit:Tothor a écrit:Scalp a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Pas de Falatea sur le banc
Pas encore au top certainement...
Je pense que c'est ça... + Le fait qu'en l'absence de grosse poutre en 5, le staff a pris le partit de prendre deux droitier fort en mêlée et actif dans les rucks.
Je pense que Tao est laissé sur le banc parce que ( a mon avis mais j'en sais rien ) pas encore a 100% sur 80min, plus avoir un gros pousseur derrière Aldegheri qui est plus léger qu'Atonio.
Je ne trouve pas qu'Aldegueri soit absolument supérieur sur ces points à un Falatéa en forme...
Peut être un biais/tropisme de supporter, mais je trouve qu'alde est après Atonio l'un des meilleur pilier EN MÊLÉE du championnat. Et il a développer de bonne qualité de gratteur.
Falatea, a bien progresser en mêlée mais ( pour moi ) offre moins de garantie en mêlée. Par contre il est bcp plus dynamique balle en main, colle des gros tampon en défense, et donne de belle charge. ( pas le même profil quoi ).
Je pense qu'il pâtit de l'absence de Willemse qui par son profil permet d'avoir plus de dynamisme sur les autres postes du pack..
. là avec une seconde ligne aussi coureuse a mon avis le staff a voulu mettre des profil a même d'assurer des sortie de balle rapide et des ruck "propre".
C'est une explication qui tient la route
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Tothor a écrit:Scalp a écrit:Tothor a écrit:Scalp a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Pas de Falatea sur le banc
Pas encore au top certainement...
Je pense que c'est ça... + Le fait qu'en l'absence de grosse poutre en 5, le staff a pris le partit de prendre deux droitier fort en mêlée et actif dans les rucks.
Je pense que Tao est laissé sur le banc parce que ( a mon avis mais j'en sais rien ) pas encore a 100% sur 80min, plus avoir un gros pousseur derrière Aldegheri qui est plus léger qu'Atonio.
Je ne trouve pas qu'Aldegueri soit absolument supérieur sur ces points à un Falatéa en forme...
Peut être un biais/tropisme de supporter, mais je trouve qu'alde est après Atonio l'un des meilleur pilier EN MÊLÉE du championnat. Et il a développer de bonne qualité de gratteur.
Falatea, a bien progresser en mêlée mais ( pour moi ) offre moins de garantie en mêlée. Par contre il est bcp plus dynamique balle en main, colle des gros tampon en défense, et donne de belle charge. ( pas le même profil quoi ).
Je pense qu'il pâtit de l'absence de Willemse qui par son profil permet d'avoir plus de dynamisme sur les autres postes du pack..
. là avec une seconde ligne aussi coureuse a mon avis le staff a voulu mettre des profil a même d'assurer des sortie de balle rapide et des ruck "propre".
J'entends tes arguments , mais de toute façon, c'est parfaitement logique qu'il prenne la place sur le banc, par rapport à Falatéa en ce moment.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
On perd un peu de puissance dans notre pack, mais on va gagner en mobilité et on va avoir de quoi contrer l'alignement des blacks, plutôt une bonne chose contre cette équipe...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Je trouve notre 2eme lignes hyper légère quand même... Les piliers et 3emes lignes vont devoir s'y coller au charbon.
Si notre paquet d'avant arrive à être dominateur, derrière ça va détonner, j'espère juste que Dupont alternera entre prise d'initiative et passe rapide dans les rucks.
Si notre paquet d'avant arrive à être dominateur, derrière ça va détonner, j'espère juste que Dupont alternera entre prise d'initiative et passe rapide dans les rucks.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Big'Ben a écrit:Je trouve notre 2eme lignes hyper légère quand même... Les piliers et 3emes lignes vont devoir s'y coller au charbon.
Si notre paquet d'avant arrive à être dominateur, derrière ça va détonner, j'espère juste que Dupont alternera entre prise d'initiative et passe rapide dans les rucks.
Légère, mais mobile et aérienne, contre les Sud-Aff ce serait plus problématique que contre les Blacks je trouve...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
La surprise du jour est quand même le banc en 5+3 au lieu des 6+2 anticipés....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
krahknardz a écrit:La surprise du jour est quand même le banc en 5+3 au lieu des 6+2 anticipés....
La surprise c'est la présence de Jaminet sur le banc qui, pour moi, n'apporte rien
sudiste- Unioniste de la première heure
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