Re: Coupe du Monde 2023 en France

**krahknardz** Mer 20 Sep 2023 - 19:17

igziabeher a écrit:Les Italiens mettent du rythme en ce début de seconde période, ce que l'on n'a pas su faire du tout la semaine passée. Et bizarrement ça use les adversaires...

Ils ont déjà le BO en poche en particulier... Ce que les Bleus n'ont pas réussi à faire. Sur les 20 premières minutes de la 2ème, on a quand même l'impression que dès qu'ils ont accéléré les Uruguayens ont lâché...

**krahknardz** Mer 20 Sep 2023 - 19:22

Scalp a écrit:
https://x.com/OptaJonny/status/1704510734305239240?s=20

https://x.com/OptaJonny/status/1704510734305239240?s=20

Autant en fin de première mi-temps la prédiction pour le match de cet après-midi semblait une connerie, autant à la 61ème ils sont presque parfaits! Shocked

Mais vu qu'il reste 20min le score risque d'être complètement faux au final.

SEB34 Mer 20 Sep 2023 - 20:03

Ouais, bin les italiens ont remis l'église au milieu du village ce que l'on est pas arrivés à faire.

Cependant, l'arbitrage encore...

Pour moi le jaune n'y était pas sur villaseca. l'italien baisse la tête après que l'uruguayen engage son plaquage... Aucun italien n'a pris de jaune sur plaquages hauts et y en a eu un paquet en première et des avertissements au moins 3...

1 essai non aplati, un autre limite on a pas vu vraiment le ralenti à 14 contre 15.

Le carton uruguayen a accéléré les bonnes intentions italiennes. après on voyait que les uruguayens étaient cuits et joués avec l'énergie du désespoir... Le match plein contre la France a pesé sur cette équipe à partir de la 50ème surtout en infériorité (le momentum)

ils ont eu peu plus d'énergie avec les remplaçants qui tenaient les mêlées.

je les aime quand même beaucoup.

Que dire des Italiens ? ils ont pris le bonus offensif. le coach a su revoir la stratégie à la mi-temps et rémobilisés ses troupes (vs coach France). Je n'ai pas trouvé qu'un joueur sortait en particulier du lot. le collectif était correct en 2eme.

Si on perd contre les italiens, je prend la nationalité uruguayenne s'ils me veulent.

léopold Mer 20 Sep 2023 - 20:14

Oui l'arbitre et nos deux commentateur vont pouvoir aller passer des vacances à Venise.
Pauvre Urugay, vaillants mais .....
Une équipe italienne comme ça doit prendre 60 points par un gros calibre.

Roberto Miopalmo Mer 20 Sep 2023 - 20:34

Les niveaux des joueurs dans ces équipes de « seconde zone » est trop disparate. Ils ont 3, 4, 5 bons joueurs voir très bons joueurs et à côté de ça, ils ont des maillons faibles. Le 10 Uruguayen c’est un 10 de fédérale 3. Il mettait un temps fou à jouer. Des coups de pieds qui partaient dans tous les sens et bien souvent une belle « air défense ».
C’est dur car je vois pas de solution à court terme pour que ces nations progressent plus.

SEB34 Mer 20 Sep 2023 - 21:35

Roberto Miopalmo a écrit:Les niveaux des joueurs dans ces équipes de « seconde zone » est trop disparate. Ils ont 3, 4, 5 bons joueurs voir très bons joueurs et à côté de ça, ils ont des maillons faibles. Le 10 Uruguayen c’est un 10 de fédérale 3. Il mettait un temps fou à jouer. Des coups de pieds qui partaient dans tous les sens et bien souvent une belle « air défense ».
C’est dur car je vois pas de solution à court terme pour que ces nations progressent plus.

Ok avec toi sur les faiblesses ce cette équipe qui a vendangé au moins 2 pénalités faciles et un jeu au pied dans le jeune federale 3.

Malgré ça, ils ont des qualités surprenantes dans les rucks, contre rucks, contre ballon portés et dans la pression défensive sans faire trop de fautes (à méditer pour l'EDF 2023 vs 2022).
leur pression défense en ligne est aussi exemplaire... Sauf évidemment quand ils étaient fatigués.

24 cameras sur le terrains pour un arbitrage aussi merdique, je n'en reviens pas. Je n'ai pas senti de partisianisme mais un arbitrage mauvais et au final partial.

Refaisons Le match 2 secondes même si je sais que ça ne sert à rien va me dire scalp.

Pour l'essai italien en 1ere n'y est pas, pas besoin de camera.

soit a la mi temps 17/0 fanny paie à boire.
Je passe les 2 pénalités vendangées, 26/0 > marge de progression 6 points mini.
Je passe l'accumulation de fautes des italiens sur plaquages hauts (3 avertissements) donc jaune...
les italiens auraient pu finir la 1ere à 12... Avec d'éventuelles conséquences car les uruguayens ont en définitive manqué leur période en sureffectif (juste 1 essai).

Reprise : changement de stratégie des italiens, ils envoient du jeu au pied.

jaune pour villaseca qui n'y est pas à mon avis surtout si on balance avec les plaquages Hauts de la 1ere des Italiens (pas d'équilibre dans les décisions).

Essai à 14 contre 15, on peut douter, j'ai pas vu clairement sur les ralentis et l'arbitre ne demande pas l'arbitrage video... Incroyable mais vrai... il est sur de lui sur ce coup là...

l'Italie fait rentrer ses remplacants, l'Uruguay tarde trop.

l'uruguay revient à 15, les mecs sont morts et perdent la lucidité.

l'enchainement derrière ne m'intéresse plus vraiment car la fraicheur est du côté des italiens qui n'ont pas joué la France 6 jours avant... Mais la namibie le 8 septembre... Ok rien que ça, on peut relativiser leur performance.

Au final, ca donne quoi malgré effectivement une équipe pas très homogène comme tu le dis.
Eh bin comme contre la france, ils tiennent le ballon (possession), il assurent grave sur le jeu au sol.
et au final leur collectif est très bon et ils ont la patate.

Pour l'arbitrage était presque plus nul que contre les fidji (malgré l'essai de pénalité accordé à juste titre).

Voilà mon avis à presque froid.

SEB34 Mer 20 Sep 2023 - 21:53

Et j'ai oublié l'essai refusé en fin de première pour les uruguayens parce que la camera ne peut pas confirmer et franchement dans l'esprit j'aurai validé.

**krahknardz** Mer 20 Sep 2023 - 23:20

Hm, j'ai raté les 15 premières minutes, mais sur ce que j'ai vu je ne suis pas d'accord, je ne trouve pas que l'arbitrage ait influencé plus que ça. En particulier les décisions sur les essais étaient correctes (le premier je sais pas, pas vu).

SEB34 Jeu 21 Sep 2023 - 7:54

krahknardz a écrit:Hm, j'ai raté les 15 premières minutes, mais sur ce que j'ai vu je ne suis pas d'accord, je ne trouve pas que l'arbitrage ait influencé plus que ça. En particulier les décisions sur les essais étaient correctes (le premier je sais pas, pas vu).

Oui tu as raison j'ai probablement exagérer avec l'arbitrage mais je veux tellement que ses équipent s'en sortent pour sauver le rugby...

le pragmatisme britannique se diffuse lentement mais surement même chez les fidji...

La force prend le pas sur le génie et l'arbitrage ne valorise pas tous les efforts de création de ses petites équipes.

C'est ce que j'en pense...

La France a le devoir de montrer l'exemple sur la manière pour lutter contre cette dérive qui ne date pas d'hier : Dépossession et Destruction.

SEB34 Jeu 21 Sep 2023 - 8:25

https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-coupe-du-monde-olivier-magne-cette-equipe-anglaise-est-dune-laideur-2009231608.php

Merci Magne

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rugby_à_XV

A relire (partie sur les origines)

**densnewzealand** Jeu 21 Sep 2023 - 8:26

SEB34 a écrit:
krahknardz a écrit:Hm, j'ai raté les 15 premières minutes, mais sur ce que j'ai vu je ne suis pas d'accord, je ne trouve pas que l'arbitrage ait influencé plus que ça. En particulier les décisions sur les essais étaient correctes (le premier je sais pas, pas vu).

Oui tu as raison j'ai probablement exagérer avec l'arbitrage mais je veux tellement que ses équipent s'en sortent pour sauver le rugby...

le pragmatisme britannique se diffuse lentement mais surement même chez les fidji...

La force prend le pas sur le génie et l'arbitrage ne valorise pas tous les efforts de création de ses petites équipes.

C'est ce que j'en pense...

La France a le devoir de montrer l'exemple sur la manière pour lutter contre cette dérive qui ne date pas d'hier : Dépossession et Destruction.

Les Italiens nous ont montré tout ce que nous n’avions pas fait par gloriole ou vanité. Malmenés en première mi temps, ils ont tout simplement repris par du jeu dans l’axe. Simple ne veut pas dire facile. Ils ont un bon paquet d’avants qui va nous poser problèmes , mais leur charnière et leurs centres sont en dessous, à nous de les priver de ballons. Enfin si on a peur de ce ce match rentrons chez nous , bien concentrés on gagne avec 20 points d’écart. Attention temps très moyen annoncé à Marseille donc pour les grandes envolées je serais prudent. Je dis ça si on fait des pénal touches propres , des bons rucks, des cocottes saignantes ca me va aussi. Le rugby c’est un tout. Je dis ça parce que tout le monde s’attend à ce qu’on attaque du parking , enfin la presse et le grand public. J’entends que cette coupe du monde n’est pas spectaculaire… mais plus on va s’approcher de la fin des poules plus ça va se resserrer. Je vous parle même pas des quarts , d’ailleurs vous avez noté la bascule météo qui s’opère actuellement sur notre beau pays. La dépossession a encore de beaux jours devant elle.

SEB34 Jeu 21 Sep 2023 - 8:47

densnewzealand a écrit:
SEB34 a écrit:
krahknardz a écrit:Hm, j'ai raté les 15 premières minutes, mais sur ce que j'ai vu je ne suis pas d'accord, je ne trouve pas que l'arbitrage ait influencé plus que ça. En particulier les décisions sur les essais étaient correctes (le premier je sais pas, pas vu).

Oui tu as raison j'ai probablement exagérer avec l'arbitrage mais je veux tellement que ses équipent s'en sortent pour sauver le rugby...

le pragmatisme britannique se diffuse lentement mais surement même chez les fidji...

La force prend le pas sur le génie et l'arbitrage ne valorise pas tous les efforts de création de ses petites équipes.

C'est ce que j'en pense...

La France a le devoir de montrer l'exemple sur la manière pour lutter contre cette dérive qui ne date pas d'hier : Dépossession et Destruction.

Les Italiens nous ont montré tout ce que nous n’avions pas fait par gloriole ou vanité. Malmenés en première mi temps, ils ont tout simplement repris par du jeu dans l’axe. Simple ne veut pas dire facile. Ils ont un bon paquet d’avants qui va nous poser problèmes , mais leur charnière et leurs centres sont en dessous, à nous de les priver de ballons. Enfin si on a peur de ce ce match rentrons chez nous , bien concentrés on gagne avec 20 points d’écart. Attention temps très moyen annoncé à Marseille donc pour les grandes envolées je serais prudent. Je dis ça si on fait des pénal touches propres , des bons rucks, des cocottes saignantes ca me va aussi. Le rugby c’est un tout. Je dis ça parce que tout le monde s’attend à ce qu’on attaque du parking , enfin la presse et le grand public. J’entends que cette coupe du monde n’est pas spectaculaire… mais plus on va s’approcher de la fin des poules plus ça va se resserrer. Je vous parle même pas des quarts , d’ailleurs vous avez noté la bascule météo qui s’opère actuellement sur notre beau pays. La dépossession a encore de beaux jours devant elle.

100% d'accord sauf que l'on ne pourra pas rentrer chez nous, on y est... Après j'aime bien ton passage sur la météo. Le pragmatisme britannique a probablement été influencé par l'humidité... et je suis d'accord aussi que le rugby est un tout. Mais forcé de constater que ce tout se résume trop souvent à la dépossession même quand il fait beau.

**densnewzealand** Jeu 21 Sep 2023 - 8:59

SEB34 a écrit:
densnewzealand a écrit:
SEB34 a écrit:
krahknardz a écrit:Hm, j'ai raté les 15 premières minutes, mais sur ce que j'ai vu je ne suis pas d'accord, je ne trouve pas que l'arbitrage ait influencé plus que ça. En particulier les décisions sur les essais étaient correctes (le premier je sais pas, pas vu).

Oui tu as raison j'ai probablement exagérer avec l'arbitrage mais je veux tellement que ses équipent s'en sortent pour sauver le rugby...

le pragmatisme britannique se diffuse lentement mais surement même chez les fidji...

La force prend le pas sur le génie et l'arbitrage ne valorise pas tous les efforts de création de ses petites équipes.

C'est ce que j'en pense...

La France a le devoir de montrer l'exemple sur la manière pour lutter contre cette dérive qui ne date pas d'hier : Dépossession et Destruction.

Les Italiens nous ont montré tout ce que nous n’avions pas fait par gloriole ou vanité. Malmenés en première mi temps, ils ont tout simplement repris par du jeu dans l’axe. Simple ne veut pas dire facile. Ils ont un bon paquet d’avants qui va nous poser problèmes , mais leur charnière et leurs centres sont en dessous, à nous de les priver de ballons. Enfin si on a peur de ce ce match rentrons chez nous , bien concentrés on gagne avec 20 points d’écart. Attention temps très moyen annoncé à Marseille donc pour les grandes envolées je serais prudent. Je dis ça si on fait des pénal touches propres , des bons rucks, des cocottes saignantes ca me va aussi. Le rugby c’est un tout. Je dis ça parce que tout le monde s’attend à ce qu’on attaque du parking , enfin la presse et le grand public. J’entends que cette coupe du monde n’est pas spectaculaire… mais plus on va s’approcher de la fin des poules plus ça va se resserrer. Je vous parle même pas des quarts , d’ailleurs vous avez noté la bascule météo qui s’opère actuellement sur notre beau pays. La dépossession a encore de beaux jours devant elle.

100% d'accord sauf que l'on ne pourra pas rentrer chez nous, on y est... Après j'aime bien ton passage sur la météo. Le pragmatisme britannique a probablement été influencé par l'humidité... et je suis d'accord aussi que le rugby est un tout. Mais forcé de constater que ce tout se résume trop souvent à la dépossession même quand il fait beau.

**Scalp** Jeu 21 Sep 2023 - 9:12

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-attaque-francaise-doit-profiter-de-son-match-contre-la-namibie-pour-peaufiner-ses-lancements/1420914

L'attaque française doit profiter de son match contre la Namibie pour peaufiner ses lancements

Coupe du Monde 2023 en France - Page 16 Capt6473

Frustrés de leurs récentes performances offensives, les Bleus auront la possibilité d'effectuer quelques réglages face à la faible défense namibienne. (A. Mounic/L'Équipe)

Alex Bardot

Il y a comme un écho qui traverse les conférences de presse de l'équipe de France. « Maintenant, ça serait bien qu'on ait un peu plus de contenu offensif », disait Antoine Dupont le 26 août, veille du match de préparation contre l'Australie. « Il faut qu'on prenne de la confiance sur nos systèmes offensifs », a lointainement repris Matthieu Jalibert, lundi dernier.

Les victoires qui séparent ces deux phrases n'ont donc pas aveuglé les Bleus sur ce qu'ils font (et ne font pas) avec le ballon. « Pour l'instant, on a fait une bonne seconde mi-temps contre la Nouvelle-Zélande (27-13) et un match pas bon contre l'Uruguay (27-12). C'est trop peu », a tranché Laurent Labit, entraîneur de l'attaque tricolore. Le retour des cadres, face à un adversaire aussi fragile que la Namibie, devrait au moins permettre d'améliorer le bilan. Et de trouver des repères plus solides.

La Namibie en victime expiatoire

4 plaquages sur 10 manqués, une ligne défensive fracturée 35 fois, 18 essais encaissés en deux matches : pour être poli, disons qu'entre un coffre-fort et la défense namibienne, il existe de légères différences. Ce n'est pas que les Africains « s'échappent », comme on dit couramment. Mais ils sont plusieurs crans en dessous sur tous les aspects physiques (force, vitesse) qui font un bon premier rideau, et ils ne s'aident pas en optant pour la « rush defence ».

À cause d'erreurs de ciblage ou d'un manque de coordination, leurs montées rapides se retournent contre eux. Mais il faut attaquer de manière fluide pour se glisser dans les espaces ouverts au large. L'Italie et la Nouvelle-Zélande l'ont fait, avec des transmissions précises, des jeux derrière les blocs fluides. Pas vraiment le style des Bleus, plus frontaux et en manque de justesse dans les passes, les courses, les timings depuis deux matches. Ce rendez-vous avec une défense qui laisse des marges de manœuvre peut aider à remettre de l'huile dans tout cela.

Des lancements de jeu à améliorer

En début de semaine, Matthieu Jalibert a évoqué l'envie de « sortir de nouveaux lancements pour ces deux prochains matches. » C'était déjà attendu face à la Nouvelle-Zélande, mais les Bleus n'avaient finalement rien dévoilé. Novateurs et efficaces au cours du mandat Galthié, ils sont conservateurs et plutôt neutres depuis le coup d'envoi du Mondial. Après touche, on a vu un bon une-deux Mauvaka-Dupont contre les All Blacks mais aussi beaucoup de mauls et quatre fois la même combinaison au centre du terrain.

En mêlée, quand le ballon a été jouable, les tentatives ont été peu fructueuses, sauf un jeu à trois pour décaler Hastoy sur le premier essai contre l'Uruguay, et une passe intérieure de Moefana vers Couilloud pour lancer le deuxième.

Ces deux derniers exemples montrent l'importance des lancements de jeu... et la marge de progression des Bleus. « Il faut qu'on soit plus efficace sur nos lancements », a fixé Labit. Avec Danty au centre, à la place d'un Moefana hésitant, les Bleus récupèrent un joueur surpuissant, à envoyer directement au front ou autour de qui faire tourner des mouvements complexes.

Saison automne-hiver 2023 ou printemps-été 2022 ?

Une question sous-tend tout le débat autour de l'attaque de l'équipe de France : quel jeu veut-elle pratiquer ? C'était très clairement de la dépossession avant le dernier Tournoi, c'est plus flou depuis que World Rugby a passé de nouvelles consignes dans l'arbitrage du jeu au sol. Le match très offensif contre le pays de Galles de mars dernier, pour ne prendre qu'un exemple, est aux antipodes de celui contre les All Blacks en ouverture de la Coupe du monde. Lundi, Jalibert a apporté cet éclairage : « On a beaucoup travaillé le système offensif pour être capable de tenir le ballon plus longtemps mais on sait aussi que le jeu de dépossession est une arme forte pour notre équipe. Le but, c'est d'avoir ¬différentes armes pour s'adapter à ce que proposent les adversaires mais aussi les arbitres. »

Les Bleus naviguent donc d'un style à l'autre au gré des circonstances. Ils donnent l'impression de se perdre en chemin parfois, mais surtout ils sont bien meilleurs pour l'instant dans celui dont ne veut plus World Rugby (la dépossession) que dans celui que la Fédération internationale « soutient » (la possession). Face à la Namibie, le quinze de France devrait avoir la charge du jeu. L'occasion de trouver « le juste milieu » stratégique qu'évoquait Laurent Labit cet été, et d'être plus précis quand c'est la possession qui sera choisie.

La Namibie ou l'art de la « Rust defence »

Coupe du Monde 2023 en France - Page 16 Capt6474

Une montée défensive cahin caha

On est au tout début du match entre l'Italie et la Namibie. Après la bonne réception d'un jeu au pied de pression, les Italiens réorganisent rapidement une ligne d'attaque. Varney sert Allan en position de premier attaquant, lequel va utiliser le bloc d'avants à sa droite. La défense namibienne, étalée sur la largeur, est majoritairement composée d'avants. Mais le talonneur Van Jaarsveld et le deuxième-ligne Uanivi (cercle rouge) brisent déjà l'étanchéité de la ligne défensive au centre du terrain.

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Uanivi n'a rien suivi

Les montées des Namibiens Torsten Van Jaarsveld et Tjiuee Uanivi ne sont pas coordonnées : alors que le talonneur se rapproche du ballon, son partenaire reste au large. Conséquence : un intervalle s'ouvre. Le deuxième-ligne italien Federico Ruzza (n°5), au coeur de bloc d'avants, fait le bon choix en servant en profondeur l'ailier Monty Ioane, lancé à pleine vitesse vers l'extérieur.

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Boulevard du crépuscule

À cause des montées erratiques de Van Jaarsveld et Uanivi, un boulevard s'ouvre devant Ioane qui accélère. Une action qui illustre les soucis de la « rush defence » namibienne, qui monte vite mais se trompe trop souvent de cible. Ioane ne marquera pas mais au quart d'heure de jeu, sur une mauvaise touche, la défense namibienne sur l'extérieur oublie de monter et ouvre un nouveau boulevard, cette fois pour Garbisi qui n'en demandait pas tant pour le deuxième essai transalpin. L'Italie mène 17-3.

**Scalp** Jeu 21 Sep 2023 - 9:15

Coupe du Monde 2023 en France - Page 16 Capt6477

https://www.lequipe.fr/tv/replay/le-salon-tactique-rugby-le-replay/20178845

**Scalp** Jeu 21 Sep 2023 - 9:24

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Duluc-en-melee-sur-le-calendrier-du-mondial-de-rugby-apprendre-des-meilleurs/1420939

Duluc en mêlée sur le calendrier du Mondial de rugby : « Apprendre des meilleurs »

La Coupe du monde de rugby a un rapport au temps particulier, consubstantiel à son impact athlétique. Grâce à ce temps ralenti, les belles victoires durent plus longtemps, les vilaines aussi.

Vincent Duluc

C'est fou ce que le temps passe. C'est fou ce que le temps passe lentement pendant une Coupe du monde de rugby. L'été prochain, en comparaison, les Jeux Olympiques seront un feu d'artifice en un éclair, une cérémonie sur la Seine, de l'or à toute heure et en tout lieu, du Stade de France au Grand Palais, de Châteauroux à Tahiti, une fièvre de quinze jours qui ne retombera que lorsque la flamme s'éteindra.

La sensation d'être hors du temps est au coeur de nos plus belles addictions. Nous nous immergeons dans l'événement jusqu'au manque, qui arrive comme une nostalgie à l'aube du dernier jour, une tristesse par anticipation, après une ou deux semaines d'un Championnat du monde d'athlétisme, d'un Wimbledon inoubliable, ou de trois semaines du Tour de France, dont les journées de repos nous contraignent scandaleusement à aller à la plage avant 18 heures.

La Coupe du monde de rugby a un autre rapport au temps, consubstantiel à son impact athlétique, aux journées de récupération nécessaires entre deux matches, au nombre impair d'équipes dans chaque groupe. Il est arrivé que ce rapport au temps déconcerte jusqu'aux suiveurs, et que la récupération devienne une donnée essentielle et universelle au fil de la compétition, pour ce qu'il nous souvient de la Coupe du monde 1999 dans le sillage des Bleus. Ils avaient parfois deux séances par jour au programme, seulement séparées par une sieste, et nous aussi : un beau jour de septembre, l'automne arrivait et, c'était de saison, on avait fait double séance de cassoulet, à midi à Castelnaudary et le soir à Toulouse, il fallait avoir été sérieux dans sa préparation, en amont, pour ne pas se claquer.

« On aimerait évoquer le bonheur de la lenteur, qui surgit quand on se laisse porter, parfois, mais entre France-Namibie, ce soir, à Marseille, et le France-Italie, à Lyon, le 6 octobre, nous traverserons un tunnel de deux semaines seulement éclairé par le formidable Afrique du Sud-Irlande, samedi »

En 2023, pour tout dire, les intervalles entre les matches semblent un peu plus nus. En 1999, on pouvait facilement passer une heure ou deux avec n'importe quel joueur, raconter une histoire, nourrir le feuilleton d'un personnage qui donnerait envie au lecteur de s'identifier.

Aujourd'hui, les joueurs passent en conférence de presse comme des soldats, deux par deux. Ils sont plutôt sympas, et de toute façon ils ne mordent plus, dans ce rugby sans fourchette, et de peu de cassoulet, contrairement à ce qui est remonté des Coupes du monde précédentes, justement, dans le chouette documentaire Les Trois Glorieuses du XV de France sur le site et la chaîne L'Équipe.

Mais il est possible, parfois, que tout ça ne suffise pas à s'attacher, et que cette distance se ressente. La nature et les journaux ayant horreur du vide, on s'occupe autrement. Les camarades de la rubrique rugby revoient les matches, parfois plusieurs fois, ils podcastent (« Crunch »), ils décryptent, ils replacent une purge comme France-Uruguay dans un processus beaucoup plus ample, même si on n'est pas sûr de vouloir l'échanger avec le France-Tunisie (0-1) de la dernière Coupe du monde de foot, et ils nous font remonter tout ce qui se passe à l'intérieur.

Grâce à eux tous et à ce temps ralenti, les belles victoires durent plus longtemps, les vilaines aussi. Seulement voilà, on s'inquiète pour eux, à court terme. On aimerait évoquer le bonheur de la lenteur, qui surgit quand on se laisse porter, parfois, mais entre France-Namibie, ce jeudi soir, à Marseille, et le France-Italie, à Lyon, le 6 octobre, nous traverserons un tunnel de deux semaines seulement éclairé par le formidable Afrique du Sud-Irlande, samedi, au Stade de France.

Les gars de la rubrique sont costauds, ils vont trouver, ne rien manquer des plus infimes infléchissements de l'histoire au coeur d'une période immobile. Mais enfin, au cas où, s'ils se trouvent à court d'idées, s'ils veulent savoir comment faire l'actualité à partir de rien, comment déclencher une générale dans un couvent de carmélites, comment renouveler la narration dans une semaine ordinaire, ils sont exactement à l'endroit où sont réunis les plus grands spécialistes. Il nous faudrait un peu d'action, des rebondissements, des nouveaux personnages et des portes qui claquent ? Il est temps d'apprendre des meilleurs. Ils sont là où tout se passe. Ils sont à Marseille.

SEB34 Jeu 21 Sep 2023 - 9:33

Extrait : "Les Bleus naviguent donc d'un style à l'autre au gré des circonstances. Ils donnent l'impression de se perdre en chemin parfois, mais surtout ils sont bien meilleurs pour l'instant dans celui dont ne veut plus World Rugby (la dépossession) que dans celui que la Fédération internationale « soutient » (la possession). Face à la Namibie, le quinze de France devrait avoir la charge du jeu. L'occasion de trouver « le juste milieu » stratégique qu'évoquait Laurent Labit cet été, et d'être plus précis quand c'est la possession qui sera choisie"

j'ai une question :

Avez vous eu l'impression que WR/FI soutenait la possession sur ce début de coupe (via l'arbitrage par exemple...) ?

**Scalp** Jeu 21 Sep 2023 - 9:34

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-oeil-de-renaud-bourel-avant-france-namibie-pas-pales-cette-fois/1420954

L'oeil de Renaud Bourel avant France-Namibie : « Pas pâles cette fois ! »

Une semaine après leur terne prestation face à l'Uruguay, les Bleus affrontent la modeste Namibie au Vélodrome avec la grosse équipe. L'opportunité de ressortir les muscles et d'envoyer un message, avant la messe pontificale.

Renaud Bourel, à Marseille

Voilà qu'on vire les peintres maintenant. Consigne du chef (*). De l'humour paraît-il. Beaucoup d'énergie et quelques éléments de langage pour y faire croire surtout. C'est pourtant bien utile un peintre. Noble aussi. Un peintre égaye. Il transforme le neutre en remarquable, le moche en beau. Il colmate aussi, recouvre les graffitis de l'insupportable qui a confondu le mur de sa chambre avec son ardoise magique. Une bonne épaisseur d'enduit et deux couches de bleu royal sur le dernier brouillon français ne rapporteront pas le bonus offensif égaré jeudi dernier, mais ramèneront un peu de légèreté dans un environnement qui s'est auto-crispé sans que l'on saisisse totalement pourquoi.
(*) Lundi dernier, Fabien Galthié est apparu agacé devant les jeunes du Stade Français au cours d'une opposition avec les Bleus : « Mettez-moi les meilleurs en receveurs, arrêtez de me mettre des peintres », a notamment soufflé le sélectionneur.

Il n'y avait pourtant pas de drame à passer au travers face à l'Uruguay (27-12). Ce fut sans saveur, OK. Décevant d'une manière inédite, certes. Mais indolore et c'est bien là tout l'essentiel. Si la France gagne ses deux dernières rencontres, elle montera vers le quart dantesque que l'agenda de ce Mondial lui a promis au jour 1 de sa mise en ligne. Il existe bien quelques projections anxiogènes. Elles verraient les Bleus accueillir l'Italie pour le match décisif de leur poule le 6 octobre avec une avance inférieure à un succès bonifié. Un soupçon de pression parcourrait alors l'échine tricolore avant que la raison ne l'emporte. Du moins on l'espère. Des victoires face à la Nazionale, il y en a eu des larges, des confortables, des ternes, des poussives, mais seulement trois défaites en un peu plus de huit décennies, avec un ratio de succès tricolores de 91 %.

En attendant, le Vélodrome servira de « Rage Room » à tout ce petit monde. Vous savez, on y entre avec un casque de chantier, des lunettes de sécurité et... une batte de baseball : carte blanche pour déglinguer vaisselle et mobilier dans un temps limité. À quarante-huit heures du passage du pape au même endroit, on vous accorde qu'il y a plus charitable que de réduire les Namibiens à des bibelots prêts-à-fracasser, mais avec 52 points encaissés face à l'Italie et 71 supplémentaires devant la Nouvelle-Zélande, on en est plutôt à compter ses abattis côté africain.

Soigner les automatismes...

Pour se défouler par procuration, l'encadrement a donc rappelé les Avengers dont on avait compris qu'ils auraient davantage un rôle figuratif sur la période en cours. Et comme il n'y a que les mal-comprenants qui ne changent pas d'avis, on y lira une adaptation à la situation d'un calendrier qui privait les top guns de compétition pour presque un mois s'ils n'avaient pas été alignés ce jeudi soir à Marseille. Outre la démonstration attendue face à un adversaire encore un cran en dessous du précédent, cette rencontre est l'occasion idéale de soigner les automatismes adulescents de la charnière (Dupont-Jalibert) dans un rugby un peu plus possessif, de parfaire la forme d'Anthony Jelonch, authentique miraculé de l'été. De voir, au passage, comment le culot à-propos de la surprise Louis Bielle-Biarrey évolue face à une nouvelle adversité.

Cette équipe de France, parce qu'elle vit sur un nuage depuis quatre ans, n'a pas besoin de se créer d'ennemis. Du moins pas encore. De nourrir un sentiment du seul contre tous pour consolider ses liens, comme certains de ses plus ou moins illustres aïeuls ou selon un schéma managérial assez classique. C'est en soi admirable de voir ces joueurs évoluer avec une telle sérénité, assister aux matches de cette équipe, même les moins aboutis, sans se faire de souci pour elle, en sachant qu'elle rebondira, que tout ne s'écroulera pas à partir de l'heure de jeu, qu'un essai encaissé dans les 5 premières minutes, qu'il s'agisse des All Blacks en face ou de l'Uruguay, n'est un indicateur de rien.

... et construire le résultat

C'est un succès de ce projet que l'on a déjà souligné mais qui continue de bluffer. Le sujet est plutôt sur le contenu. Le delta d'efficacité sur les secteurs clés si on le compare à la saison du Grand Chelem 2022. La défense est moins souveraine, l'attaque moins clinique, il reste les bases : la conquête, un buteur létal et ce mental qui ne flanche jamais. D'un point de vue plus global, Antoine Dupont et ses lieutenants ont, ce jeudi soir, l'opportunité de remettre en place leur mèche de Superman, en imposant leur tempo, leur stratégie, en se retrouvant sur ce qui a fait leur force, à savoir construire leur résultat tranquillement sur les erreurs de l'autre, le punir et accélérer quand il commence à suffoquer. Peindre sans se faire déborder, prendre son temps avant de soigner la déco et d'attaquer les chefs-d'oeuvre.

**Scalp** Jeu 21 Sep 2023 - 9:37

nadoloubb Jeu 21 Sep 2023 - 10:12

SEB34 a écrit:Extrait : "Les Bleus naviguent donc d'un style à l'autre au gré des circonstances. Ils donnent l'impression de se perdre en chemin parfois, mais surtout ils sont bien meilleurs pour l'instant dans celui dont ne veut plus World Rugby (la dépossession) que dans celui que la Fédération internationale « soutient » (la possession). Face à la Namibie, le quinze de France devrait avoir la charge du jeu. L'occasion de trouver « le juste milieu » stratégique qu'évoquait Laurent Labit cet été, et d'être plus précis quand c'est la possession qui sera choisie"

j'ai une question :

Avez vous eu l'impression que WR/FI soutenait la possession sur ce début de coupe (via l'arbitrage par exemple...) ?

Pour moi non, l'AFS contre l'écosse, la france contre les blacks et les fijis contre l'australie ont gagné avec de la dépossession et de la guerre dans les rucks.

**Scalp** Jeu 21 Sep 2023 - 10:13

Vidéo. Coupe du monde de rugby 2023 - Maxime Médard : "Jalibert s'est libéré pour la suite de la compétition"

https://www.rugbyrama.fr/2023/09/21/video-coupe-du-monde-de-rugby-2023-maxime-medard-jalibert-sest-libere-pour-la-suite-de-la-competition-11467167.php

**Scalp** Jeu 21 Sep 2023 - 10:19

https://x.com/FCGeopolitics/status/1704769635952783415?s=20

**Scalp** Jeu 21 Sep 2023 - 10:25

https://www.courrierinternational.com/article/france-namibie-l-afrique-le-geant-endormi-du-rugby

France-Namibie. L’Afrique, le “géant endormi” du rugby

Loin derrière la très grande Afrique du Sud, les autres pays africains, avec en tête la valeureuse Namibie que le XV de France va affronter ce jeudi 21 septembre pour son troisième match de Coupe du monde, peinent à exister sur la scène internationale. Pourtant, le continent a un énorme potentiel. Mais il manque cruellement de moyens.

En 2011, l’Afrique du Sud étrillait la Namibie, qui sera opposée au XV de France ce 21 septembre, sur le score de 87 à 0 lors de la phase de poules de la Coupe du monde de rugby.

Symbole de la surpuissance des Springboks face aux Welwitschias, une action : celle du pilier originaire du Zimbabwe, Tendai Mtawarira, surnommé “la Bête”, piétinant le frêle arrière Chrysander Botha qui tente de le plaquer.

Lors de l’édition suivante, quatre ans plus tard, raconte Mail & Guardian, la Namibie “accomplit la tâche herculéenne de marquer un essai face à la Nouvelle-Zélande”. “Des progrès peut-être, mais des progrès qui ne se sont pas encore traduits par une seule victoire dans le tournoi”, remarque l’hebdomadaire sud-africain.

Et de dresser ce constat cinglant :

“La fracture dans le rugby africain est flagrante : il y a l’Afrique du Sud, vainqueur de trois des sept dernières Coupes du monde, d’un côté, et tous les autres de l’autre.”

En effet, outre la Namibie, qui peut être considérée comme le deuxième pays d’Afrique sur le plan rugbystique grâce à ses sept participations à la Coupe du monde, le Zimbabwe (en 1987 et 1991) et la Côte d’Ivoire (en 1995) sont les deux seuls autres pays du continent à avoir participé au tournoi.

Coupe du Monde 2023 en France - Page 16 A11

Mais comme le montre le site britannique consacré au rugby Ruck, ces trois-là font partie des six pays à ne jamais avoir remporté de match de Coupe du monde. La Namibie est même détentrice du malheureux record de la plus grosse défaite en Coupe du monde : 142-0 face à l’Australie en 2003.

Un vivier, pas d’argent

Pourtant, le continent possède un incroyable vivier. C’est en tout cas ce qu’explique à sa manière le président du Kenya Rugby, Sasha Mutai, au média allemand Deutsche Welle (DW) :

“Il faut être ambitieux car le talent est là […]. C’est comme si nous étions en République démocratique du Congo, que vous jetez une pierre et que vous obtenez des diamants ou du cobalt.”

“L’Afrique est souvent qualifiée de ‘géant endormi’ du rugby en raison de son vaste potentiel. Mais plusieurs défis doivent être relevés pour l’exploiter pleinement”, renchérit de son côté Wilbur Kraak, entraîneur de rugby et professeur au sein du département sport de l’université du Cap-Occidental, en Afrique du Sud, dans un article du média en ligne The Conversation.

Le premier défi est avant tout financier. “Le rugby en Afrique nécessite avant tout des moyens importants” et à long terme, notamment pour “améliorer les installations” et “établir des structures de développement des joueurs et des programmes de formation des entraîneurs”, explique Wilbur Kraak.

Non seulement dans des pays comme le Kenya ou l’Ouganda, “où l’intérêt pour le rugby est en train de percoler”, écrit Mail & Guardian, en témoigne leur présence régulière dans le circuit mondial du rugby à sept. Mais aussi dans les autres pays anglophones et francophones du continent.

Cela passe par un rééquilibrage du soutien financier de World Rugby. Comme l’écrit DW, la fédération internationale verse seulement 2 millions de dollars (1,87 million d’euros) par an à l’ensemble du continent africain, alors qu’elle verse 5 millions de dollars (4,68 millions d’euros) pour chacun de ses pays membres européens. Sans oublier le fait que l’Afrique ne dispose que de deux places en Coupe du monde.

Un président ambitieux

“Ce n’est tout simplement pas possible”, explique le nouveau président de Rugby Africa, la fédération africaine de rugby, le Ghanéen Herbert Mensah, à BBC Sport Africa. Avec ce budget et ces maigres possibilités internationales, pas moyen de développer le potentiel humain et sportif, estime-t-il.

Depuis son élection en mars dernier, Mensah affiche de grandes ambitions pour le rugby africain. Il est “le leader qui, selon beaucoup, peut faire passer Rugby Africa à la vitesse supérieure”, estime Deutsche Welle.

Il a lancé des audits au sein des fédérations nationales du continent mais aussi dans sa propre administration, obtenu des engagements de plusieurs gouvernements concernant les infrastructures et imagine même un tournoi continental, à l’image des Six Nations en Europe ou du Rugby Championship dans l’hémisphère Sud.

Plus profondément, il explique à BBC Sport Africa que les valeurs du rugby “devraient être enseignées dans les écoles” afin qu’elles imprègnent la société, allant jusqu’à affirmer que le sport “a le pouvoir de résoudre les problèmes sociaux et politiques”.

Julien Abiramia

grospaquet31 Jeu 21 Sep 2023 - 10:33

SEB34 a écrit:Extrait : "Les Bleus naviguent donc d'un style à l'autre au gré des circonstances. Ils donnent l'impression de se perdre en chemin parfois, mais surtout ils sont bien meilleurs pour l'instant dans celui dont ne veut plus World Rugby (la dépossession) que dans celui que la Fédération internationale « soutient » (la possession). Face à la Namibie, le quinze de France devrait avoir la charge du jeu. L'occasion de trouver « le juste milieu » stratégique qu'évoquait Laurent Labit cet été, et d'être plus précis quand c'est la possession qui sera choisie"

j'ai une question :

Avez vous eu l'impression que WR/FI soutenait la possession sur ce début de coupe (via l'arbitrage par exemple...) ?

non. l'exemple flagrant est le match PdG-Fidji
Les fidji auraient du gagner ce match avec un meilleur arbitrage. mais il reste toujours cette main mise anglo-saxonne qui pourrit le rugby au delà de la vision de son evolution (voulue par WR). un arbitre anglais qui favorise le PdG, c'est tellement affligeant et classique à la fois.

Apres ce n'est pas l'arbitrage qui va definir le style de jeu des equipes. Les AB ont toujours eu des joueurs et un style de jeu portés sur l'attaque, la possession (meme leur coup de pied est tapé pour le recuperer par un duel aerien), les irlandais aussi aiment la possession..

La France a toujours eu un style de jeu avec la possession du ballon...sauf avec Galthié. Quand tu joues, que tu faconnes un groupe pendant 4 ans dans un style de jeu (celui de la depossession), ce n'est pas toujours aussi simple de rebasculer sur du jeu de possession. il faut une bien meilleure technique individuelle, une fluidité des transmission bien superieure, des schemas de jeu offensif variés, un travail sur les courses, le jeu sans ballon etc..ca demande plus d'effort et de travail ainsi que de la cohesion/de la repetition.

on serait incapable de jouer comme les Irlandais. notre jeu pourrait ressembler aux NZ mais on a un déficit de technique générale.
Perso, je dirais que notre jeu est à mi-chemin des sud-afs et des AB, entre la puissance et le talent inné.

SEB34 Jeu 21 Sep 2023 - 11:01

grospaquet31 a écrit:
SEB34 a écrit:Extrait : "Les Bleus naviguent donc d'un style à l'autre au gré des circonstances. Ils donnent l'impression de se perdre en chemin parfois, mais surtout ils sont bien meilleurs pour l'instant dans celui dont ne veut plus World Rugby (la dépossession) que dans celui que la Fédération internationale « soutient » (la possession). Face à la Namibie, le quinze de France devrait avoir la charge du jeu. L'occasion de trouver « le juste milieu » stratégique qu'évoquait Laurent Labit cet été, et d'être plus précis quand c'est la possession qui sera choisie"

j'ai une question :

Avez vous eu l'impression que WR/FI soutenait la possession sur ce début de coupe (via l'arbitrage par exemple...) ?

non. l'exemple flagrant est le match PdG-Fidji
Les fidji auraient du gagner ce match avec un meilleur arbitrage. mais il reste toujours cette main mise anglo-saxonne qui pourrit le rugby au delà de la vision de son evolution (voulue par WR). un arbitre anglais qui favorise le PdG, c'est tellement affligeant et classique à la fois.

Apres ce n'est pas l'arbitrage qui va definir le style de jeu des equipes. Les AB ont toujours eu des joueurs et un style de jeu portés sur l'attaque, la possession (meme leur coup de pied est tapé pour le recuperer par un duel aerien), les irlandais aussi aiment la possession..

La France a toujours eu un style de jeu avec la possession du ballon...sauf avec Galthié. Quand tu joues, que tu faconnes un groupe pendant 4 ans dans un style de jeu (celui de la depossession), ce n'est pas toujours aussi simple de rebasculer sur du jeu de possession. il faut une bien meilleure technique individuelle, une fluidité des transmission bien superieure, des schemas de jeu offensif variés, un travail sur les courses, le jeu sans ballon etc..ca demande plus d'effort et de travail ainsi que de la cohesion/de la repetition.

on serait incapable de jouer comme les Irlandais. notre jeu pourrait ressembler aux NZ mais on a un déficit de technique générale.
Perso, je dirais que notre jeu est à mi-chemin des sud-afs et des AB, entre la puissance et le talent inné.

Ok avec toi donc si je te suis, les seuls aujourd'hui à vraiment incarner la possession (comme le souhaite WR) dans le haut du tableau, c'est les irlandais ?

SEB34 Jeu 21 Sep 2023 - 11:03

et j'ai oublié les écossais.

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