1ʳᵉ journée : UBB / Stade Français

Befa a écrit:

sudiste a écrit:

Scalp a écrit:

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Rien à voir avec le sujet mais j'ai toujours beaucoup de compassion pour ce jeune ailier "munsterman"  qui s'est fait labouré toute la soirée par Penaud...sur cet essai non seulement il prend un cul mais reste accroché au maillot de Damian et se fait trainer comme un sac sur plusieurs mètres

Sudiste, se féliciter de ce genre d'actions contre des seconds voir troisième choix du Leinster est décevant.
J'aurai préféré au lieu de croire que le monde entier ne voit que par Toulouse que Penaud fasse ce genre d'action en demie ou en finale....

Il n'y a pas de rapport, la finale est finie, on ne va pas refaire le match. Penaud est en pleine bourre, c'est tout ce qui nous intéresse

Scalp a écrit:

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Rien à voir avec le sujet mais j'ai toujours beaucoup de compassion pour ce jeune ailier "munsterman"  qui s'est fait labouré toute la soirée par Penaud...sur cet essai non seulement il prend un cul mais reste accroché au maillot de Damian et se fait trainer comme un sac sur plusieurs mètres

Sudiste, se féliciter de ce genre d'actions contre des seconds voir troisième choix du Leinster est décevant.
J'aurai préféré au lieu de croire que le monde entier ne voit que par Toulouse que Penaud fasse ce genre d'action en demie ou en finale....

Il n'y a pas de rapport, la finale est finie, on ne va pas refaire le match. Penaud est en pleine bourre, c'est tout ce qui nous intéresse

Et puis je signe tout de suite s'il me fait la meme saison

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:

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Rien à voir avec le sujet mais j'ai toujours beaucoup de compassion pour ce jeune ailier "munsterman"  qui s'est fait labouré toute la soirée par Penaud...sur cet essai non seulement il prend un cul mais reste accroché au maillot de Damian et se fait trainer comme un sac sur plusieurs mètres

Sudiste, se féliciter de ce genre d'actions contre des seconds voir troisième choix du Leinster est décevant.
J'aurai préféré au lieu de croire que le monde entier ne voit que par Toulouse que Penaud fasse ce genre d'action en demie ou en finale....

Il n'y a pas de rapport, la finale est finie, on ne va pas refaire le match. Penaud est en pleine bourre, c'est tout ce qui nous intéresse

Et puis je signe tout de suite s'il me fait la meme saison

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Oui, c'est clair exceptionnel Damian !

Scalp a écrit:

nadoloubb a écrit:

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J'aurai préféré au lieu de croire que le monde entier ne voit que par Toulouse que Penaud fasse ce genre d'action en demie ou en finale....

Il n'y a pas de rapport, la finale est finie, on ne va pas refaire le match. Penaud est en pleine bourre, c'est tout ce qui nous intéresse

Et puis je signe tout de suite s'il me fait la meme saison

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Oui, c'est clair    exceptionnel Damian !

Il est exceptionnel d'où l'exigence encore plus élevé sur les phases finales  

Befa a écrit:

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Sudiste, se féliciter de ce genre d'actions contre des seconds voir troisième choix du Leinster est décevant.
J'aurai préféré au lieu de croire que le monde entier ne voit que par Toulouse que Penaud fasse ce genre d'action en demie ou en finale....

Il n'y a pas de rapport, la finale est finie, on ne va pas refaire le match. Penaud est en pleine bourre, c'est tout ce qui nous intéresse

Et puis je signe tout de suite s'il me fait la meme saison

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Oui, c'est clair    exceptionnel Damian !

Il est exceptionnel d'où l'exigence encore plus élevé sur les phases finales  

C'est sur il faut etre exigent, après généralement quand dans un match je ne vois pas un ailier, je n'incrimine pas forcement l'ailier

nadoloubb a écrit:

Befa a écrit:

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Sudiste, se féliciter de ce genre d'actions contre des seconds voir troisième choix du Leinster est décevant.
J'aurai préféré au lieu de croire que le monde entier ne voit que par Toulouse que Penaud fasse ce genre d'action en demie ou en finale....

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Oui, c'est clair    exceptionnel Damian !

Il est exceptionnel d'où l'exigence encore plus élevé sur les phases finales  

C'est sur il faut etre exigent, après généralement quand dans un match je ne vois pas un ailier, je n'incrimine pas forcement l'ailier

Compliqué quand tu n'as pas de munitions, et on n'a n'a quasiment pas eu du match, à partir de là…

Scalp a écrit:

nadoloubb a écrit:

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Rien à voir avec le sujet mais j'ai toujours beaucoup de compassion pour ce jeune ailier "munsterman"  qui s'est fait labouré toute la soirée par Penaud...sur cet essai non seulement il prend un cul mais reste accroché au maillot de Damian et se fait trainer comme un sac sur plusieurs mètres

Sudiste, se féliciter de ce genre d'actions contre des seconds voir troisième choix du Leinster est décevant.
J'aurai préféré au lieu de croire que le monde entier ne voit que par Toulouse que Penaud fasse ce genre d'action en demie ou en finale....

Il n'y a pas de rapport, la finale est finie, on ne va pas refaire le match. Penaud est en pleine bourre, c'est tout ce qui nous intéresse

Et puis je signe tout de suite s'il me fait la meme saison

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Oui, c'est clair    exceptionnel Damian !

Il est exceptionnel d'où l'exigence encore plus élevé sur les phases finales  

C'est sur il faut etre exigent, après généralement quand dans un match je ne vois pas un ailier, je n'incrimine pas forcement l'ailier

Compliqué quand tu n'as pas de munitions, et on n'a n'a quasiment pas eu du match, à partir de là…

Pas d'accord surtout quand la qualité de Penaud est le dézonage

Befa a écrit:

Scalp a écrit:

nadoloubb a écrit:

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Scalp a écrit:

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Rien à voir avec le sujet mais j'ai toujours beaucoup de compassion pour ce jeune ailier "munsterman"  qui s'est fait labouré toute la soirée par Penaud...sur cet essai non seulement il prend un cul mais reste accroché au maillot de Damian et se fait trainer comme un sac sur plusieurs mètres

Sudiste, se féliciter de ce genre d'actions contre des seconds voir troisième choix du Leinster est décevant.
J'aurai préféré au lieu de croire que le monde entier ne voit que par Toulouse que Penaud fasse ce genre d'action en demie ou en finale....

Il n'y a pas de rapport, la finale est finie, on ne va pas refaire le match. Penaud est en pleine bourre, c'est tout ce qui nous intéresse

Et puis je signe tout de suite s'il me fait la meme saison

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Oui, c'est clair    exceptionnel Damian !

Il est exceptionnel d'où l'exigence encore plus élevé sur les phases finales  

C'est sur il faut etre exigent, après généralement quand dans un match je ne vois pas un ailier, je n'incrimine pas forcement l'ailier

Compliqué quand tu n'as pas de munitions, et on n'a n'a quasiment pas eu du match, à partir de là…

Pas d'accord surtout quand la qualité de Penaud est le dézonage

Ce n'est pas lui qui récolte les munitions, ce n'est pas son rôle, lui, il les utilise. Ce sont ses petits camarades qui doivent l'approvisionner, et là, il faut bien reconnaitre que ça a été la faillite !

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C'est du solide hâte que ça commence

nadoloubb a écrit:

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C'est du solide hâte que ça commence

Grosse compo, et encore, il manque Tatafu, Coleman et Big Ben. Les places seront chères, cette année.

Switch a écrit:

nadoloubb a écrit:

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C'est du solide hâte que ça commence

Grosse compo, et encore, il manque Tatafu, Coleman et Big Ben. Les places seront chères, cette année.

C'est clair ça va créer de l'émulation

On peut noter sur les photos de l’entraînement du jour la présence de Tiaan Jacobs .

nadoloubb a écrit:

Switch a écrit:

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C'est du solide hâte que ça commence

Grosse compo, et encore, il manque Tatafu, Coleman et Big Ben. Les places seront chères, cette année.

C'est clair ça va créer de l'émulation

Surtout en 3e ligne, quel effectif quand même !

Il me tarde samedi, mais j’ai quand même une petite appréhension, parce qu’on n’a pas le droit de louper le démarrage de la saison, en perdant à domicile.

J’ai confiance en notre équipe, mais c’est nous qui avons la pression du résultat, et dans cette opposition de style avec le SF et sa solide conquête, c’est aussi eux qui ont l’avantage à ce moment de la saison, pour cette toute première journée à balle réelle, car notre jeu est plus complexe à mettre en place.

Notre engagement devra être total, et là, avec notre public, on aura l’avantage.

Scalp a écrit:Il me tarde samedi, mais j’ai quand même une petite appréhension, parce qu’on n’a pas le droit de louper le démarrage de la saison, en perdant à domicile.

J’ai confiance en notre équipe, mais c’est nous qui avons la pression du résultat, et dans cette opposition de style avec le SF et sa solide conquête, c’est aussi eux qui ont l’avantage à ce moment de la saison, pour cette toute première journée à balle réelle, car notre jeu est plus complexe à mettre en place.

Notre engagement devra être total, et là, avec notre public, on aura l’avantage.

Je trouve que ce match a tout pour être casse gueule... Le SF veut se revanche et n'a aucune pression, on a les 3 joueurs les plus important de notre pack qui sont absents (BigBen, Coleman et Tatafu) et notre conquête est pas au mieux. J'ai confiance en notre équipe mais il faudra sortir un match extrêmement solide d'entrée, avec un paquet d'avant qui doit sortir les muscles en restant discipliné.

Avec l'attente liée à l'intersaison, le public sera bouillant et portera l'équipe, aucune inquiétude là dessus.
On n'a ni Tatafu, ni Tameifuna, ni Coleman, mais on peut démarrer avec Swinton et Gray qui vont pas faire rigoler longtemps les soldats roses.
L'absence de Ward est un vrai coup dur pour le SF, vrai capitaine de défense, il nous avait fait mal chez eux l'an passé, son absence est une bonne chose.
Les matches de préparation semblent montrer qu on est physiquement prêts, en plus d avoir assimilé le projet de jeu. Ce qui n'était pas le cas en début de saison dernière au sortir de matches de préparation très moyens. Relativement confiant pour samedi !

Vos arguments sont tous pertinents, il y a forcément de l’incertitude pour un premier match, mais finalement, c’est ce qui fait le sel de cette rencontre. Enfin, le championnat va reprendre, et cette première affiche est déjà un bon challenge !

Sur un premier match de saison, il y a énormément d'incertitudes, et ce dans toutes les équipes. Tout le monde repart de zéro ou presque. Difficile de pronostiquer. Tout peut arriver.

Un élément important est aussi que l'UBB a fait plusieurs matchs de préparation là où le SF n'en a fait qu'un seul. Ils auront donc un peu moins de rythme et d'automatismes. Ca jouera.

leparisien.fr
« On veut faire sauter le verrou » : toujours gagner oui, mais le Stade Français veut aussi séduire
Par Olivier François Le 5 septembre 2024 à 20h04
3–4 minutes

Partir de là où tout a fini. Le clin d’œil est plutôt savoureux. Il y a deux mois et demi, le 22 juin, le Stade Français échouait sur le fil à Bordeaux (22-20), battu en demi-finale du Top 14 sur une transformation en coin ratée par Joris Segonds à la dernière seconde. Samedi soir, c’est en Gironde également que le club parisien lancera sa saison contre l’UBB (21h5). Entre ces deux dates, un été de vacances puis de préparation, quelques nouveautés mais surtout une conception différente des choses.

« Il faut qu’on prenne du plaisir sur le terrain », a lancé Léo Barré, le jeune arrière de 22 ans qui vient de prolonger son contrat jusqu’en 2029, ce jeudi dans une salle du camp des Loges, le centre d’entraînement, désormais, du club de la capitale. À peine installé dans l’ex-maison du PSG, le Stade Français laisse filtrer ses ambitions et ses idées. « La saison dernière, on a accordé beaucoup d’importance à la défense, il va falloir travailler davantage dans le secteur offensif. Mettre le focus dessus », a continué l’international.

Léo Barré aime les espaces, les courses, les relances. Il plaide pour lui mais pas seulement. Le concept est général. Car malgré son beau parcours, son retour au premier plan sous la houlette de Laurent Labit et Karim Ghezal, arrivés en novembre dernier en provenance du XV de France, ses coups de force et ses indéniables réussites, l’équipe parisienne n’a pas souvent fait le spectacle. Et dans une ville où les occasions de se divertir sont légion, c’est un problème.
« Il ne faut surtout pas se brider »

Laurent Labit, le directeur du rugby a toujours expliqué que l’accent mis sur la défense était logique et nécessaire, que ces bases sont les plus rapides à établir avant de rêver d’autre chose. « L’an dernier, nous sommes arrivés tard, dans un groupe déjà construit, a-t-il prolongé ce jeudi. Cette année, tout le monde était à pied d’œuvre dès la reprise de l’entraînement. C’est plus facile pour travailler tous les secteurs, élaborer un jeu complet. Ce qu’il nous a manqué la saison passée, c’est de l’efficacité. C’est ce qui nous a empêchés de nous lâcher un peu plus, de nous libérer et d’avoir plus d’intentions de jeu. On veut faire sauter le verrou. »

Avec un nouveau chef d’orchestre, l’ouvreur Louis Carbonel arrivé tout droit de Montpellier où il se morfondait. « Ce qui nous a notamment intéressés chez lui comme chez Yoan Tanga (le 3e ligne venu de La Rochelle), c’est qu’ils ont un état d’esprit revanchard par rapport à leurs dernières saisons », précise Laurent Labit.

La feuille de mission est simple : s’appuyer sur des fondations solides et emballer les foules. « Une équipe a besoin de confiance pour tenter plus de choses, avance le capitaine Paul Gabrillagues. Cela s’entraîne, se cultive mais cela vient avec les victoires. » « Il ne faut surtout pas se brider », conclut Léo Barré, comme un mot d’ordre.

sudouest.fr
Rugby. La domination toulousaine peut-elle abîmer le produit Top 14 ?
Denys Kappès-Grangé
4–5 minutes

Vainqueur de quatre Brennus et de deux doublés depuis 2019, Toulouse est encore le grand favori de cette saison. Cette hégémonie peut-elle lasser ?

L’antienne est bien connue, elle a une nouvelle fois été ressassée en boucle lors de la « causerie » de rentrée de la LNR : « Le Top 14 n’a jamais été aussi serré. » Prononcée par René Bouscatel, l’assertion aux faux airs de slogan a été reprise par tous les acteurs présents. Avec une preuve pour l’étayer : à deux journées de la fin de la phase régulière la saison passée, la course au top 6 concernait jusqu’au dixième du classement. Du jamais vu.

Grisant, mais aussi vecteur de suspense ainsi que l’a rappelé le Montpelliérain Paul Willemse qui, après avoir été champion en 2022, a flirté avec la zone de relégation jusqu’en juin dernier : « Ça montre que la compétition est très serrée. L’an dernier, on a expérimenté les six derniers, ça s’est joué à 2 ou 4 points. Si tu ne démarres pas bien, tu seras de l’autre côté toute la saison. Ça se joue sur une petite marge. » Enfin, ça dépend pour qui…

Depuis 2019, cinq titres de champion de France ont été attribués. Quatre sont revenus au Stade Toulousain (2019, 2021, 2023, 2024), sans parler des deux Champions Cup, synonymes accessoirement de doublé, glanées en 2021 et 2024. Auteur d’un doublé sur la scène continentale en 2022 et 2023, le Stade Rochelais semblait en mesure de contester cette domination domestique. Ça n’a pas été le cas.

Fort d’un effectif cinq étoiles, incarné par Antoine Dupont et Romain Ntamack, le club managé par Ugo Mola jouit d’une profondeur de banc sans équivalent. Le fruit d’un travail de fond sur la formation, mais aussi de la latitude sur le salary cap que lui octroie le crédit de 200 000 euros par international réglementé par la LNR. Un point qui permet au club le plus titré de France, comme d’autres dans une moindre mesure, de franchir la barre des 10,7 millions de masse salariale maximale tout en restant dans les règles.
« On n’est pas inquiet »

L’accumulation des talents, la puissance financière, l’expérience des matchs à haut enjeu… Tout cela fait-il du Stade Toulousain un ogre imbattable ? C’est ce que l’épilogue des dernières saisons semble prouver. Mais ce n’est évidemment pas l’avis des joueurs. « Imbattable ? Non ! », clame Charles Ollivon, le troisième ligne et capitaine d’un RCT ambitieux : « Heureusement d’ailleurs, on se ferait ch… sinon. »

« Le salary cap est là pour qu’il n’y ait pas de déséquilibre, ce n’est pas gravé dans le marbre »

Le talonneur rochelais Pierre Bourgarit ne dit pas autre chose : « Ils ont un effectif bien rodé, mais on en a un de bonne qualité également, comme beaucoup dans ce championnat qui est très homogène. Toulouse est toujours une grande marche à franchir, mais elle n’est pas infranchissable. J’espère qu’on arrivera à le démontrer. »

Cette détermination est louable. Mais elle n’écorne pas le statut de grandissime favori du Stade Toulousain à sa propre succession. Et alors que son dernier sacre a été accompagné d’une question récurrente - « cette génération n’est-elle pas la plus grande de l’histoire de cette institution ? » - on peut se demander si les prémices d’une nouvelle hégémonie ne sont pas susceptibles d’abîmer le storytelling du produit Top 14.

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« Non, pas du tout », coupe Emmanuel Eschalier, directeur général de la LNR : « Toulouse a une génération exceptionnelle. Il faut leur rendre hommage, c’est le fruit de leur travail qui s’inscrit dans la durée. Mais la concurrence est là, le salary cap est là pour qu’il n’y ait pas de déséquilibre, ce n’est pas gravé dans le marbre. On n’est pas inquiet ». « Sur les dix dernières années, il y a eu sept champions différents. C’est une densité que le Top 14 n’a jamais connue. À l’inverse, de 1994 à 2007, il n’y a que trois champions différents (Toulouse, Stade Français, Biarritz). Il ne faut pas regarder cette densité sur un prisme court, mais long. »

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sudouest.fr
Top 14. « Toulouse bien sûr, l’UBB et La Rochelle aussi »… Les pronostics de Marc Lièvremont avant la reprise
Recueilli Arnaud David - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
5–7 minutes

L’ancien entraîneur du XV de France, consultant pour Canal+, fait le tour des forces en présence avant la reprise du Top 14 et place les champions de France en titre favoris à leur succession

Les Toulousains, grandissimes favoris du Top 14, c’est un statut qui vous semble légitime ?

C’est tellement évident. Comment pourrait-il en être autrement ? C’est plus que jamais, Toulouse et les autres derrière. Toulouse coche toutes les cases d’un immense favori. Les Toulousains ont réalisé le doublé la saison passée alors que c’était une saison post-Coupe du monde, traditionnellement compliquée pour un club qui est le plus grand pourvoyeur d’internationaux. Ils ont un effectif relativement jeune mais très mature et ils vont récupérer deux des meilleurs joueurs du monde avec les retours de blessure d’Anthony Jelonch et de Nepo Laulala, l’ancien pilier droit All Blacks. Il y a de la stabilité dans l’effectif, dans le club. Cela ne veut pas dire qu’ils vont encore réaliser le doublé mais les donner favoris, c’est une évidence.

Qui voyez-vous pour contester cette suprématie ?

Leur dauphin de l’an passé bien entendu. Malgré l’ampleur de la défaite en finale, l’Union Bordeaux-Bègles est un peu sur les traces des Toulousains. Avec évidemment moins d’expérience, moins d’effectifs. Mais l’UBB aura beaucoup appris de l’an passé. C’est une équipe qui s’est encore renforcée. Il y a aussi de la stabilité. Le modèle est chouette, avec le duo Laurent Marti – Yannick Bru, et tout ce qui se passe autour du club, du stade.

Qui d’autre ?

Le Stade Rochelais évidemment. Le Stade Français qui s’est renforcé après une saison très honorable sous la direction du duo Laurent Labit Karim Ghezal. Et puis Toulon qui possède l’effectif pour rivaliser. Cela fait donc quatre concurrents solides. Et après…

Vous ne citez pas le Racing 92 ? Avez-vous des doutes sur la greffe Stuart Lancaster pour sa deuxième saison à la tête de l’équipe ?

Oui, un peu. Cela fait deux ans que le Racing 92 déçoit. La dernière année de Laurent Travers et la première de Lancaster. J’étais de ceux qui pensaient qu’ils allaient réaliser une bonne saison. Elle n’a pas été horrible mais ils ne se sont pas qualifiés en Champions Cup. Leur parcours a été assez chaotique avec un match de barrage plus que décevant à Bordeaux. J’ai des difficultés à lire le projet de jeu de Lancaster. Il bénéficiait d’un bon recrutement mais beaucoup de joueurs ont été en deçà des attentes, y compris Siya Kolisi. Il y a du potentiel humain, de jolis joueurs, mais en termes d’homogénéité, je ne vois pas de changement majeur. Donc j’ai des doutes sur Lancaster. Il ne me paraît pas maître de son sujet. Et en plus, sa communication est sommaire. Pour toutes ces raisons, je mets le Racing derrière, dans un troisième groupe avec Clermont.

Le réveil du volcan clermontois, ce n’est pas pour cette saison ?

J’y crois assez peu. Il me semble qu’il y a une gestion humaine un peu compliquée. Est-ce que le staff est en phase avec la culture du club ? Il n’y a pas un effectif monstrueux. Dans ces conditions, je ne les vois pas se qualifier. Mais sait-on jamais ? Si on fait le tour des prétendants affirmés aux phases finales, il y a des interrogations à lever à Bayonne et Pau : est-ce que l’Aviron Bayonnais a les moyens de passer un cap ? Même chose pour la Section Paloise. En fait, il y a un groupe de cinq qui se détache pour la qualification et ensuite, beaucoup de candidats pour une place à prendre.

Parmi les gros budgets, deux clubs suscitent des interrogations : le LOU, avec un entraîneur, Jono Gibbes, qui effectuera des missions ponctuelles au club, et Montpellier, avec un staff inexpérimenté sous la surveillance de Bernard Laporte.

Pour les deux, une présence dans les six serait une surprise. Ils sont chaotiques. C’est tellement compliqué le Top 14… Quand on les compare avec les cinq premiers clubs cités, on ne voit pas une organisation qui les place parmi les favoris.

Sur la dynamique de sa fin de saison passée – 21 points à l’aller, 37 points sur la phase retour —, pensez-vous Perpignan capable de venir se mêler à la course ?

Oui. Stabilité de l’effectif, du staff : il y a un alignement et aucune raison pour qu’il n’y ait pas continuité du côté de l’Usap. Même Bayonne me paraît moins armé en termes d’expérience au niveau du staff.

Castres peut-il à nouveau jouer son rôle de casse-pieds ?

Ils vont essayer. Castres, c’est un cas à part. Mais la blessure de leur deuxième ligne Tom Staniforth, leur meilleur avant, constitue une grosse perte. Et il y a des fragilités. Avec un Jeremy Davidson contesté au niveau du staff. Je ne les vois pas dans les six.

Vannes, condamné, c’est aussi une évidence ?

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Oui. Je n’aime pas porter des jugements radicaux. Mais comment pourrait-il en être autrement ? L’histoire vannetaise est jolie. Tout le monde se réjouit à raison de l’arrivée d’un club en Bretagne. L’identité de ce club est chouette. On ne peut que leur souhaiter un parcours comme La Rochelle. Cela va être leur ambition. Leur parcours l’an passé est remarquable mais ils n’étaient peut-être pas la meilleure équipe de Pro D2. C’est toujours difficile pour un promu. Il faut qu’ils vivent l’aventure à fond en espérant que ce ne soit pas un cauchemar comme Perpignan en 2019-2020 et qu’ils s’inspirent des Rochelais. Ils ont fait des allers-retours mais qui, à chaque fois, ont progressé et se sont structurés.