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Evolution du Top14 (format, règles...)
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Pour la touche, d'après l'émission de Canal d'hier, la nouvelle règle concernerait les touches indirectes tapées depuis la zone allant des 22 aux 50 de son propre camp. Ca devrait donc permettre d’alléger la ligne de défense et favoriser les attaques des l'équipes jouant à la main depuis leur camp. En ajoutant une option et donc de l'incertitude, la qualité du 10 sera également primordiale.
Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
patrick a écrit:Pour la touche, d'après l'émission de Canal d'hier, la nouvelle règle concernerait les touches indirectes tapées depuis la zone allant des 22 aux 50 de son propre camp. Ca devrait donc permettre d’alléger la ligne de défense et favoriser les attaques des l'équipes jouant à la main depuis leur camp. En ajoutant une option et donc de l'incertitude, la qualité du 10 sera également primordiale.
Partout dans le monde les clubs et les nations vont s'adapter à la règle, réfléchir à celle-ci et innover pour mettre en place le jeu en adéquation avec la règle afin de trouver des combinaisons pour prendre les espaces, améliorer les techniques de coups de pieds, adapter la défense, etc...
En France, comme à chaque nouvelles règles, on va essayer de contourner la règle pour mettre en échec l'adversaire et celle-ci n'apportera pas les solutions escomptées...
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«On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté.» (Walter Spanghero)
Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
jaja69 a écrit:patrick a écrit:Pour la touche, d'après l'émission de Canal d'hier, la nouvelle règle concernerait les touches indirectes tapées depuis la zone allant des 22 aux 50 de son propre camp. Ca devrait donc permettre d’alléger la ligne de défense et favoriser les attaques des l'équipes jouant à la main depuis leur camp. En ajoutant une option et donc de l'incertitude, la qualité du 10 sera également primordiale.
Partout dans le monde les clubs et les nations vont s'adapter à la règle, réfléchir à celle-ci et innover pour mettre en place le jeu en adéquation avec la règle afin de trouver des combinaisons pour prendre les espaces, améliorer les techniques de coups de pieds, adapter la défense, etc...
En France, comme à chaque nouvelles règles, on va essayer de contourner la règle pour mettre en échec l'adversaire et celle-ci n'apportera pas les solutions escomptées...
Évidemment que les défenses vont s'adapter ... mais si elles doivent couvrir un terrain plus important, obligatoirement la densité des défenseurs sera moindre. C'est mathématique Les ailiers défenseurs étant obligés de rester en 2ème rideau, les équipes attaquantes auront alors davantage intérêt à envoyer le plus rapidement possible la balle au large en limitant les petits tas (qu'on appelle ruck) préliminaires qui anesthésient souvent nos mi-temps.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
patrick a écrit:jaja69 a écrit:patrick a écrit:Pour la touche, d'après l'émission de Canal d'hier, la nouvelle règle concernerait les touches indirectes tapées depuis la zone allant des 22 aux 50 de son propre camp. Ca devrait donc permettre d’alléger la ligne de défense et favoriser les attaques des l'équipes jouant à la main depuis leur camp. En ajoutant une option et donc de l'incertitude, la qualité du 10 sera également primordiale.
Partout dans le monde les clubs et les nations vont s'adapter à la règle, réfléchir à celle-ci et innover pour mettre en place le jeu en adéquation avec la règle afin de trouver des combinaisons pour prendre les espaces, améliorer les techniques de coups de pieds, adapter la défense, etc...
En France, comme à chaque nouvelles règles, on va essayer de contourner la règle pour mettre en échec l'adversaire et celle-ci n'apportera pas les solutions escomptées...
Évidemment que les défenses vont s'adapter ... mais si elles doivent couvrir un terrain plus important, obligatoirement la densité des défenseurs sera moindre. C'est mathématique Les ailiers défenseurs étant obligés de rester en 2ème rideau, les équipes attaquantes auront alors davantage intérêt à envoyer le plus rapidement possible la balle au large en limitant les petits tas (qu'on appelle ruck) préliminaires qui anesthésient souvent nos mi-temps.
Un peu comme la défense de l'Edf s'est adapté face au jeu au pied anglais
Sinon cette régle va nécessiter un 10 stratège avec un jeu au pied précis , elle modifie bien sur les impératifs de couverture du terrain, les alignements seront de première importance , le role de la 3ème ligne va légèrement muter avec cette nouvelle règle.
C'est intéressant.
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
C'est pas faux, pour que les défenses s'adaptent, il faudra un staff qui réfléchit avant les matchs et un 10 qui réfléchit pendant. En fait tout le contraire de l'Equipe de France actuelle et du match contre l'Angleterre
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Ça tombe bien, on a un bon 10 stratège avec un bon jeu au pied!
krahknardz- Team modo
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
https://www.midi-olympique.fr/2019/05/27/les-barrages-delice-francais,8224055.php
Les barrages, délice français
Depuis 2010, il y a toujours eu un barragiste en finale. Retour sur un phénomène fascinant.
Le rugby français aime les phases finales. C'est la seule solution que nous avons trouvée pour expliquer une réalité. Depuis 2010 et la création des barrages, il y a toujours eu un barragiste en finale du championnat, y compris des équipes qui avaient dû jouer ces « faux quarts » à l'extérieur. Mieux, Clermont en 2010, le Stade Français en 2015, le Racing en 2016, Castres en 2013 et 2018 ont fini champions. Les deux premières places de la saison régulière ne sont donc pas vraiment significatives pour avoir le droit de brandir le Brennus ou même de se retrouver au Stade de France. Cette jeune tradition perpétue le culte des longues processions d'autrefois quand il fallait passer par au moins quatre matchs éliminatoires, voire cinq ou six, pour se retrouver en finale. La légende du championnat français s'est créé là-dessus, avec ses calicots, ses drapeaux et ses déplacements massifs. Ses surprises aussi avec comme porte-étendard, Grenoble en 1954 ou Bègles en 1969, champions sur qui personne n'aurait parié à l'issue des matchs de poule. La palme revenant à notre avis à Toulon sacré en 1992, après avoir frôlé la descente au cœur de l'hiver (septième de sa poule avant les seizièmes de finale).
Les phases finales à 32 ou à 64 sont un lointain souvenir, mais la culture est restée. On dit désormais que les barragistes des temps modernes puisent dans ces matchs du printemps, une dynamique et un appétit qui les relance avant le moment fatidique. On dit aussi que les favoris pâtissent d'une coupure qui leur coupe les jambes..... Le débat est infini. L'an passé, le Castres Olympique de Christophe Urios avait terminé sixième avant de terrasser Toulouse chez lui et le Racing qui lui semblait si supérieur. Un peu plus, on se dirait que les équipe ont intérêt à perdre certains matchs de ci de là, presque par superstition ou par respect de l'Histoire.
Jérôme Prévot
Les barrages, délice français
Depuis 2010, il y a toujours eu un barragiste en finale. Retour sur un phénomène fascinant.
Le rugby français aime les phases finales. C'est la seule solution que nous avons trouvée pour expliquer une réalité. Depuis 2010 et la création des barrages, il y a toujours eu un barragiste en finale du championnat, y compris des équipes qui avaient dû jouer ces « faux quarts » à l'extérieur. Mieux, Clermont en 2010, le Stade Français en 2015, le Racing en 2016, Castres en 2013 et 2018 ont fini champions. Les deux premières places de la saison régulière ne sont donc pas vraiment significatives pour avoir le droit de brandir le Brennus ou même de se retrouver au Stade de France. Cette jeune tradition perpétue le culte des longues processions d'autrefois quand il fallait passer par au moins quatre matchs éliminatoires, voire cinq ou six, pour se retrouver en finale. La légende du championnat français s'est créé là-dessus, avec ses calicots, ses drapeaux et ses déplacements massifs. Ses surprises aussi avec comme porte-étendard, Grenoble en 1954 ou Bègles en 1969, champions sur qui personne n'aurait parié à l'issue des matchs de poule. La palme revenant à notre avis à Toulon sacré en 1992, après avoir frôlé la descente au cœur de l'hiver (septième de sa poule avant les seizièmes de finale).
Les phases finales à 32 ou à 64 sont un lointain souvenir, mais la culture est restée. On dit désormais que les barragistes des temps modernes puisent dans ces matchs du printemps, une dynamique et un appétit qui les relance avant le moment fatidique. On dit aussi que les favoris pâtissent d'une coupure qui leur coupe les jambes..... Le débat est infini. L'an passé, le Castres Olympique de Christophe Urios avait terminé sixième avant de terrasser Toulouse chez lui et le Racing qui lui semblait si supérieur. Un peu plus, on se dirait que les équipe ont intérêt à perdre certains matchs de ci de là, presque par superstition ou par respect de l'Histoire.
Jérôme Prévot
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
https://www.allezunion.com/post?t=2662&mode=reply
La chronique de Benoît Gayot : la valse du printemps
On est entré dans la fameuse période des transferts, voire d’officialisation de ces derniers. Tous sont concernés : les managers, entraineurs, préparateurs physique et évidemment les joueurs. Cette période est pour moi l’exemple le plus visible du basculement court-termiste induit par le passage au professionnalisme. Il est aujourd’hui tout à fait assumé de passer d’un club à l’autre simplement parce que les offres des autres clubs sont plus alléchantes, financièrement ou sportivement. Cette volatilité assumée est contraire à tous les principes d’optimisation du potentiel de l’équipe, encadrement sportif inclus.
Les clubs, et les choix qui y sont faits, ont un impact énorme sur le mouvement perpétuel et quasi-généralisé des joueurs. Rares sont ceux qui prennent le temps de laisser le joueur faire des erreurs. Le besoin de résultats et la pression qui pèse sur les clubs ont pour conséquence directe de réduire la durée moyenne qu’un joueur passe dans un même club. En réduisant le temps que le joueur passe au sein d’un même effectif, les clubs impactent négativement un concept qui m’est cher, celui de l’expérience collective partagée. Plus des joueurs jouent ensemble, plus les membres de l’encadrement apprennent à connaître ces derniers, plus la mécanique collective sera efficace. N’importe quel entraineur vous le dira : bien connaitre un un joueur permet de s’appuyer sur les bons canaux de communication, notamment lors des moments charnières. Il en est de même pour les préparateurs physiques et les analystes, la quantité de données accumulées sur l’ensemble des joueurs d’un effectif est le meilleur moyen d’affiner les contenus d’entrainement et d’approcher un plus haut niveau de performance. A l’inverse, le renouvellement systématique crée un équilibre instable au sein duquel on navigue plus à vue qu’autre chose.
La stabilité d’un effectif dans le temps rend par ailleurs possible la création d’une identité de club, de jeu, à laquelle les joueurs peuvent se rattacher. Ils en sont les garants mais aussi les artisans. On peut aussi penser à l’attachement, voire à la loyauté, de ces joueurs au club qui ne peut se construire que dans le temps et qui peut s’avérer être déterminant lors des périodes de "creux".
Ce n’est pas pour autant que je néglige la phase de renouvellement d’un effectif, essentielle à l’équilibre de l’équipe. D’anciens légitimes sont remplacés par de nouveaux joueurs qui auront à cœur d’honorer l’héritage laissé. Ces périodes charnières incarnent souvent la fin d’un cycle et constituent de vrais périodes de fragilité. Trop tôt, c’est du gâchis. Trop tard, la dynamique met beaucoup plus de temps à s’installer. La qualité des nouveaux éléments, qu’ils soient promus en interne via la formation ou qu’ils soient recrutés ailleurs, est un des éléments importants lors de ces passages de témoins mais elle ne fait pas tout. Les jeunes joueurs ont besoin de pouvoir faire des erreurs s’ils souhaitent un jour atteindre le meilleur niveau. Patience et perspective à long-terme constituent deux éléments déterminants lorsqu’il est question niveau de performance collective et, donc, de résultats.
GUYOT Benoit
La chronique de Benoît Gayot : la valse du printemps
On est entré dans la fameuse période des transferts, voire d’officialisation de ces derniers. Tous sont concernés : les managers, entraineurs, préparateurs physique et évidemment les joueurs. Cette période est pour moi l’exemple le plus visible du basculement court-termiste induit par le passage au professionnalisme. Il est aujourd’hui tout à fait assumé de passer d’un club à l’autre simplement parce que les offres des autres clubs sont plus alléchantes, financièrement ou sportivement. Cette volatilité assumée est contraire à tous les principes d’optimisation du potentiel de l’équipe, encadrement sportif inclus.
Les clubs, et les choix qui y sont faits, ont un impact énorme sur le mouvement perpétuel et quasi-généralisé des joueurs. Rares sont ceux qui prennent le temps de laisser le joueur faire des erreurs. Le besoin de résultats et la pression qui pèse sur les clubs ont pour conséquence directe de réduire la durée moyenne qu’un joueur passe dans un même club. En réduisant le temps que le joueur passe au sein d’un même effectif, les clubs impactent négativement un concept qui m’est cher, celui de l’expérience collective partagée. Plus des joueurs jouent ensemble, plus les membres de l’encadrement apprennent à connaître ces derniers, plus la mécanique collective sera efficace. N’importe quel entraineur vous le dira : bien connaitre un un joueur permet de s’appuyer sur les bons canaux de communication, notamment lors des moments charnières. Il en est de même pour les préparateurs physiques et les analystes, la quantité de données accumulées sur l’ensemble des joueurs d’un effectif est le meilleur moyen d’affiner les contenus d’entrainement et d’approcher un plus haut niveau de performance. A l’inverse, le renouvellement systématique crée un équilibre instable au sein duquel on navigue plus à vue qu’autre chose.
La stabilité d’un effectif dans le temps rend par ailleurs possible la création d’une identité de club, de jeu, à laquelle les joueurs peuvent se rattacher. Ils en sont les garants mais aussi les artisans. On peut aussi penser à l’attachement, voire à la loyauté, de ces joueurs au club qui ne peut se construire que dans le temps et qui peut s’avérer être déterminant lors des périodes de "creux".
Ce n’est pas pour autant que je néglige la phase de renouvellement d’un effectif, essentielle à l’équilibre de l’équipe. D’anciens légitimes sont remplacés par de nouveaux joueurs qui auront à cœur d’honorer l’héritage laissé. Ces périodes charnières incarnent souvent la fin d’un cycle et constituent de vrais périodes de fragilité. Trop tôt, c’est du gâchis. Trop tard, la dynamique met beaucoup plus de temps à s’installer. La qualité des nouveaux éléments, qu’ils soient promus en interne via la formation ou qu’ils soient recrutés ailleurs, est un des éléments importants lors de ces passages de témoins mais elle ne fait pas tout. Les jeunes joueurs ont besoin de pouvoir faire des erreurs s’ils souhaitent un jour atteindre le meilleur niveau. Patience et perspective à long-terme constituent deux éléments déterminants lorsqu’il est question niveau de performance collective et, donc, de résultats.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
https://www.sudouest.fr/2019/08/02/la-fin-des-prises-de-tete-en-melee-6405634-8.php
Rugby : la fin des prises de tête en mêlée ?
Cette saison encore, les joueurs de première ligne vont devoir s’adapter à un nouvel amendement de la règle d’entrée en mêlée.
Ainsi, on peut jouer au poste de pilier et se monter philosophe. Oui, oui, c’est possible. Laurent Delboulbès en a donné la preuve cette semaine. Alors qu’il était interrogé sur l’amendement de la règle qui régit l’entrée en mêlée, prononcé à la mi-juillet par World Rugby, le pilier de l’Union Bordeaux-Bègles a haussé les épaules : « C’est comme chaque année… Chaque année, on change une règle. Il faut se réhabituer. Pendant trois – quatre journées, on va se faire taper dessus comme d’habitude puis, au bout d’un moment, ça va se mettre en place. »
Pour en arriver là à vrai dire, il va d’abord falloir prendre de la distance. Explication. Vous le savez, l’entrée en mêlée est décomposée en une série de trois commandements énoncés par l’arbitre : « flexion », « lié », « jeu ». Or depuis quelques années, au moment de la liaison, les joueurs avaient pris l’habitude de poser la tête sur l’épaule de leurs adversaires. Ce qui au passage leur permettait d’exercer une pression et/ou d’anticiper la poussée. Face à la recrudescence des hernies cervicales ces dernières saisons, cela sera désormais interdit.
Retour à l’impact ?
Alors que ce week-end va être marqué par un premier gros lot de matchs de préparation, les joueurs vont donc devoir s’adapter. Et évidemment, tous ne s’y sont pas préparés de la même manière. « Pour le moment, on n’a rien changé, expose ainsi Jean-Baptiste Poux, en charge de la mêlée de l’UBB. On va voir comment ça va se passer sur les prochains matchs amicaux. Et à partir de là, on va s’adapter. »
Cela ne signifie pas que l’ancien pilier international n’a pas une petite idée de ce qui attend ses joueurs : « Peut-être qu’il faudra un peu plus de distance et avoir une liaison sur l’adversaire plus courte. Des habitudes ont été prises, c’est difficile de les changer sans avoir eu les expériences des matchs. Cette modification peut favoriser un impact plus important : c’est un retour à l’impact. »
Une expression qui renvoie à la manière dont était disputée cette phase de jeu avant que le législateur ne refonde en profondeur le règlement en 2013 pour limiter le nombre des mêlées effondrées. Et donc le risque de blessures… Cela n’avait pas été vain : la pression exercée sur les joueurs avait été réduite de 25 %.
Décréter un tel retour en arrière serait toutefois exagéré estime de son côté Nicolas Godignon. « Oui, ça redonne un peu d’impact », observe l’entraîneur des avants de la Section Paloise qui a disputé un premier match de préparation face à Mont-de-Marsan le week-end dernier : « Mais on parle d’une prise de distance mesurée : à peine cinq centimètres. Pour en avoir discuté avec un arbitre, les ‘‘ observables’’ devraient plus porter sur le talonneur qui devra garder un pied d’appui en avant pour maîtriser le poids de la première ligne. Ça ne change pas vraiment grand chose : il faudra juste trouver le moyen d’être le plus efficace. »
Le talonneur en première ligne
Pourtant, le dernier point de détail soulevé par le technicien palois n’en est pas un aux yeux de Joël Rey. L’entraîneur des avants de l’Aviron Bayonnais, et ancien talonneur, se montre même un peu dubitatif : « Ça va faire beaucoup de poids pour le talonneur. D’autant que les deuxième ligne partent les deux genoux au sol pour envoyer le maximum de pression lors de l’entrée en mêlée. On risque d’avoir pas mal de ‘‘ taper – tomber ’’ au début (Ndlr, de mêlées effondrées dès l’impact). Mais je ne doute pas que les arbitres vont rapidement calmer le jeu… »
Si certains attendent les premiers matchs de préparation pour se faire une idée concrète des ajustements qui les attendent, d’autres ont déjà pris leurs dispositions. « On avait déjà adapté notre joug en ajoutant une bande de mousse pour que les joueurs puissent poser leur tête, explique ainsi Nicolas Godignon. Il nous a suffi de la retirer. »
Rugby : la fin des prises de tête en mêlée ?
Cette saison encore, les joueurs de première ligne vont devoir s’adapter à un nouvel amendement de la règle d’entrée en mêlée.
Ainsi, on peut jouer au poste de pilier et se monter philosophe. Oui, oui, c’est possible. Laurent Delboulbès en a donné la preuve cette semaine. Alors qu’il était interrogé sur l’amendement de la règle qui régit l’entrée en mêlée, prononcé à la mi-juillet par World Rugby, le pilier de l’Union Bordeaux-Bègles a haussé les épaules : « C’est comme chaque année… Chaque année, on change une règle. Il faut se réhabituer. Pendant trois – quatre journées, on va se faire taper dessus comme d’habitude puis, au bout d’un moment, ça va se mettre en place. »
Pour en arriver là à vrai dire, il va d’abord falloir prendre de la distance. Explication. Vous le savez, l’entrée en mêlée est décomposée en une série de trois commandements énoncés par l’arbitre : « flexion », « lié », « jeu ». Or depuis quelques années, au moment de la liaison, les joueurs avaient pris l’habitude de poser la tête sur l’épaule de leurs adversaires. Ce qui au passage leur permettait d’exercer une pression et/ou d’anticiper la poussée. Face à la recrudescence des hernies cervicales ces dernières saisons, cela sera désormais interdit.
Retour à l’impact ?
Alors que ce week-end va être marqué par un premier gros lot de matchs de préparation, les joueurs vont donc devoir s’adapter. Et évidemment, tous ne s’y sont pas préparés de la même manière. « Pour le moment, on n’a rien changé, expose ainsi Jean-Baptiste Poux, en charge de la mêlée de l’UBB. On va voir comment ça va se passer sur les prochains matchs amicaux. Et à partir de là, on va s’adapter. »
Cela ne signifie pas que l’ancien pilier international n’a pas une petite idée de ce qui attend ses joueurs : « Peut-être qu’il faudra un peu plus de distance et avoir une liaison sur l’adversaire plus courte. Des habitudes ont été prises, c’est difficile de les changer sans avoir eu les expériences des matchs. Cette modification peut favoriser un impact plus important : c’est un retour à l’impact. »
Une expression qui renvoie à la manière dont était disputée cette phase de jeu avant que le législateur ne refonde en profondeur le règlement en 2013 pour limiter le nombre des mêlées effondrées. Et donc le risque de blessures… Cela n’avait pas été vain : la pression exercée sur les joueurs avait été réduite de 25 %.
Décréter un tel retour en arrière serait toutefois exagéré estime de son côté Nicolas Godignon. « Oui, ça redonne un peu d’impact », observe l’entraîneur des avants de la Section Paloise qui a disputé un premier match de préparation face à Mont-de-Marsan le week-end dernier : « Mais on parle d’une prise de distance mesurée : à peine cinq centimètres. Pour en avoir discuté avec un arbitre, les ‘‘ observables’’ devraient plus porter sur le talonneur qui devra garder un pied d’appui en avant pour maîtriser le poids de la première ligne. Ça ne change pas vraiment grand chose : il faudra juste trouver le moyen d’être le plus efficace. »
Le talonneur en première ligne
Pourtant, le dernier point de détail soulevé par le technicien palois n’en est pas un aux yeux de Joël Rey. L’entraîneur des avants de l’Aviron Bayonnais, et ancien talonneur, se montre même un peu dubitatif : « Ça va faire beaucoup de poids pour le talonneur. D’autant que les deuxième ligne partent les deux genoux au sol pour envoyer le maximum de pression lors de l’entrée en mêlée. On risque d’avoir pas mal de ‘‘ taper – tomber ’’ au début (Ndlr, de mêlées effondrées dès l’impact). Mais je ne doute pas que les arbitres vont rapidement calmer le jeu… »
Si certains attendent les premiers matchs de préparation pour se faire une idée concrète des ajustements qui les attendent, d’autres ont déjà pris leurs dispositions. « On avait déjà adapté notre joug en ajoutant une bande de mousse pour que les joueurs puissent poser leur tête, explique ainsi Nicolas Godignon. Il nous a suffi de la retirer. »
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Sante-sam-warburton-critique-le-traitement-des-commotions-cerebrales-en-france/1058281
Santé : Sam Warburton critique le traitement des commotions cérébrales en France
Dans un podcast diffusé sur la BBC, l'ancien capitaine du Pays de Galles, Sam Warburton, a vertement critiqué les mesures pour préserver la santé des joueurs en France.
Lors du récent match de préparation entre l'Irlande et le Pays de Galles (19-10), le demi d'ouverture Rhys Patchell est sorti prématurément à cause d'un choc à la tête. Il n'est pas retourné sur le terrain après avoir échoué à une évaluation de son traumatisme crânien (test HIA, head injury assessment). Cette décision de sortir le chef d'orchestre de l'équipe si tôt dans le match pour sa sécurité a été salué par l'ancienne figure du XV du Poireau, Sam Warburton, retraité depuis juillet 2018 à l'âge de 29 ans après de multiples blessures.
lire aussi
Warburton : "Bientôt un mort en direct"
Mais il a également ajouté que les critères et mesures pour préserver la santé des joueurs ne sont pas appliqués partout. « La France ne traite pas les commotions cérébrales avec sérieux et il y a eu des décès au cours des douze derniers mois, a-t-il déclaré au podcast Scrum V. Je ne suis pas sûr que cela (la sortie de Patchell) se produise en France. »
Cette remarque de Warburton à l'endroit de la France fait référence aux quatre joueurs - deux amateurs et deux professionnels - morts pendant ou à la suite de matches en France entre mai 2018 et janvier 2019. Mais tous ces décès ne sont pas directement liés à une commotion cérébrale. Nicolas Chauvin est décédé à cause d'un coup aux cervicales et Louis Fajfrowski en raison d'un coup à la poitrine. Une enquête a révélé que son coeur s'est arrêté parce qu'il a été touché à la poitrine à un moment vulnérable du cycle cardiaque. Deux joueurs amateurs, Nathan Soyeux et Adrien Descrulhes, sont décédés des suites de coups portés à la tête.
Le syndrome du second impact
« Les joueurs et les entraîneurs me disent qu'ils ne prennent pas la commotion au sérieux, a poursuivi Warburton. C'est pourquoi je pense que World Rugby doit s'engager dans beaucoup de fédérations. Quand j'ai été assommé à Twickenham, la RFU (la fédération anglaise) a réagi avec brio. Je pense que toutes les nations de chez nous (les îles britanniques) ont la bonne attitude, mais je ne suis pas sûr que tous les autres pays l'ont. »
Pourtant, en 2017, le demi d'ouverture gallois des Ospreys, Dan Biggar, avait quitté le terrain face au Leinster en Ligue celte pour passer un protocole commotion. Il était ensuite revenu sur la pelouse mais avait manqué la pénalité de la victoire. Au coup de sifflet final, Biggar avait confié ne plus se souvenir des dix dernières minutes du match...
Warburton a également souligné l'importance du « syndrome du second impact » qui rend très dangereux le retour d'un joueur commotionné sur la pelouse. « Si vous êtes victime d'une commotion et que vous recommencez et subissez une nouvelle commotion, les chances qu'elle soit fatale augmentent considérablement. »
Santé : Sam Warburton critique le traitement des commotions cérébrales en France
Dans un podcast diffusé sur la BBC, l'ancien capitaine du Pays de Galles, Sam Warburton, a vertement critiqué les mesures pour préserver la santé des joueurs en France.
Lors du récent match de préparation entre l'Irlande et le Pays de Galles (19-10), le demi d'ouverture Rhys Patchell est sorti prématurément à cause d'un choc à la tête. Il n'est pas retourné sur le terrain après avoir échoué à une évaluation de son traumatisme crânien (test HIA, head injury assessment). Cette décision de sortir le chef d'orchestre de l'équipe si tôt dans le match pour sa sécurité a été salué par l'ancienne figure du XV du Poireau, Sam Warburton, retraité depuis juillet 2018 à l'âge de 29 ans après de multiples blessures.
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Warburton : "Bientôt un mort en direct"
Mais il a également ajouté que les critères et mesures pour préserver la santé des joueurs ne sont pas appliqués partout. « La France ne traite pas les commotions cérébrales avec sérieux et il y a eu des décès au cours des douze derniers mois, a-t-il déclaré au podcast Scrum V. Je ne suis pas sûr que cela (la sortie de Patchell) se produise en France. »
Cette remarque de Warburton à l'endroit de la France fait référence aux quatre joueurs - deux amateurs et deux professionnels - morts pendant ou à la suite de matches en France entre mai 2018 et janvier 2019. Mais tous ces décès ne sont pas directement liés à une commotion cérébrale. Nicolas Chauvin est décédé à cause d'un coup aux cervicales et Louis Fajfrowski en raison d'un coup à la poitrine. Une enquête a révélé que son coeur s'est arrêté parce qu'il a été touché à la poitrine à un moment vulnérable du cycle cardiaque. Deux joueurs amateurs, Nathan Soyeux et Adrien Descrulhes, sont décédés des suites de coups portés à la tête.
Le syndrome du second impact
« Les joueurs et les entraîneurs me disent qu'ils ne prennent pas la commotion au sérieux, a poursuivi Warburton. C'est pourquoi je pense que World Rugby doit s'engager dans beaucoup de fédérations. Quand j'ai été assommé à Twickenham, la RFU (la fédération anglaise) a réagi avec brio. Je pense que toutes les nations de chez nous (les îles britanniques) ont la bonne attitude, mais je ne suis pas sûr que tous les autres pays l'ont. »
Pourtant, en 2017, le demi d'ouverture gallois des Ospreys, Dan Biggar, avait quitté le terrain face au Leinster en Ligue celte pour passer un protocole commotion. Il était ensuite revenu sur la pelouse mais avait manqué la pénalité de la victoire. Au coup de sifflet final, Biggar avait confié ne plus se souvenir des dix dernières minutes du match...
Warburton a également souligné l'importance du « syndrome du second impact » qui rend très dangereux le retour d'un joueur commotionné sur la pelouse. « Si vous êtes victime d'une commotion et que vous recommencez et subissez une nouvelle commotion, les chances qu'elle soit fatale augmentent considérablement. »
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
https://www.midi-olympique.fr/2019/09/22/dusfour-warburton-ne-connait-pas-le-sujet,8431396.php
Dusfour : "Warburton ne connaît pas le sujet"
Bernard Dusfour - président de la commission médicale de la ligue Le nombre de commotions a baissé en Top 14 et Pro D2 mais le championnat français n’en a pas moins été montré du doigt par l’ancien capitaine des Lions. Voila la réponse de l’homme en charge du sujet à la lnr.
Vous avez annoncé une baisse des commotions pour la saison passée, mais l’ancien international gallois Sam Warburton a tenu des propos très durs sur les joueurs commotionnés en France en citant des cas dramatiques. Qu’en pensez-vous ?
Je dirais qu’il ne connaît pas vraiment le sujet. Il ne sait pas ce qu’il se passe en France et il ne rend pas service à son propre rugby. J’espère qu’il estime avoir été bien géré quand il a subi lui-même une commotion. Mais je me souviens du cas de George North. Je pense que ce n’est pas une bonne idée de se lancer des morts à la figure. Nous pourrions nous aussi nous lancer dans un comptage morbide des accidents chez les uns et les autres. De toute façon, nous travaillons dans le même sens avec les Anglais et les Celtes pour le bien-être des joueurs. Ce qu’a dit Sam Warburton n’a pas lieu d’être.
La règle des douze remplacements inaugurée par la France en 2018 a-t-elle porté ses fruits ?
Attention, ne dites pas "douze remplacements", ce n’est pas exactement ça. La règle, c’est qu’un joueur qui est jugé en position de risque peut être remplacé par un joueur déjà sorti. C’est vrai que ça peut aboutir à un total de douze. Cette règle existait déjà pour les premières lignes. World Rugby nous a autorisés à reconduire cette opération. Elle a été revotée à l’unanimité par la commission sportive et par le Comité Directeur de la LNR, ainsi que par le Comité Directeur de la FFR. L’étude que nous avons faite sur la première année de ce règlement a montré une baisse des blessures de longue durée. Le poste où il a été le plus utilisé, c’est celui de deuxième ligne et les blessures à ce poste ont vraiment baissé. Je ne parle pas ici que des commotions, mais aussi des autres blessures. Car tout est lié, un joueur touché à une cheville, à un genou ou à une épaule, sera plus sujet aux commotions et vice-versa. Il n’y a pas une cause, un effet.
Vous êtes-vous sentis soutenu par les arbitres ?
Oui. Les instances de l’arbitrage international nous ont suivis. On l’a vu avec le cas de Jérôme Garcès qui a expulsé courageusement Scott Barrett. Il a été traité de tous les noms, mais World Rugby l’a soutenu. On a noté un vrai changement d’attitude. Dès que la tête et le cou sont touchés, les arbitres doivent être sévères et en tirer les conséquences, même si elles sont difficiles à accepter. Si la France ne fait pas la finale, M. Garcès, par son courage, mérite de l’arbitrer.
Quid du médecin indépendant, qui vient d’apparaître cette saison en Top 14 ?
C’est nous qui avons proposé ça. World Rugby nous a suivis là aussi. Nous étions prêts avant les autres et, désormais, c’est obligatoire dans tous les championnats premiums. Là aussi, quand Warburton a l’air de dire que c’est une nouveauté britannique, il est bien gentil. On le faisait déjà dans le passé pour les phases finales. Après, renseignez-vous sur la définition que donnent les Britanniques du médecin indépendant. La particularité française, c’est qu’on considère qu’il est un officiel de match, nommé par la FFR sur chaque rencontre.
Midi-Olympique.fr
Dusfour : "Warburton ne connaît pas le sujet"
Bernard Dusfour - président de la commission médicale de la ligue Le nombre de commotions a baissé en Top 14 et Pro D2 mais le championnat français n’en a pas moins été montré du doigt par l’ancien capitaine des Lions. Voila la réponse de l’homme en charge du sujet à la lnr.
Vous avez annoncé une baisse des commotions pour la saison passée, mais l’ancien international gallois Sam Warburton a tenu des propos très durs sur les joueurs commotionnés en France en citant des cas dramatiques. Qu’en pensez-vous ?
Je dirais qu’il ne connaît pas vraiment le sujet. Il ne sait pas ce qu’il se passe en France et il ne rend pas service à son propre rugby. J’espère qu’il estime avoir été bien géré quand il a subi lui-même une commotion. Mais je me souviens du cas de George North. Je pense que ce n’est pas une bonne idée de se lancer des morts à la figure. Nous pourrions nous aussi nous lancer dans un comptage morbide des accidents chez les uns et les autres. De toute façon, nous travaillons dans le même sens avec les Anglais et les Celtes pour le bien-être des joueurs. Ce qu’a dit Sam Warburton n’a pas lieu d’être.
La règle des douze remplacements inaugurée par la France en 2018 a-t-elle porté ses fruits ?
Attention, ne dites pas "douze remplacements", ce n’est pas exactement ça. La règle, c’est qu’un joueur qui est jugé en position de risque peut être remplacé par un joueur déjà sorti. C’est vrai que ça peut aboutir à un total de douze. Cette règle existait déjà pour les premières lignes. World Rugby nous a autorisés à reconduire cette opération. Elle a été revotée à l’unanimité par la commission sportive et par le Comité Directeur de la LNR, ainsi que par le Comité Directeur de la FFR. L’étude que nous avons faite sur la première année de ce règlement a montré une baisse des blessures de longue durée. Le poste où il a été le plus utilisé, c’est celui de deuxième ligne et les blessures à ce poste ont vraiment baissé. Je ne parle pas ici que des commotions, mais aussi des autres blessures. Car tout est lié, un joueur touché à une cheville, à un genou ou à une épaule, sera plus sujet aux commotions et vice-versa. Il n’y a pas une cause, un effet.
Vous êtes-vous sentis soutenu par les arbitres ?
Oui. Les instances de l’arbitrage international nous ont suivis. On l’a vu avec le cas de Jérôme Garcès qui a expulsé courageusement Scott Barrett. Il a été traité de tous les noms, mais World Rugby l’a soutenu. On a noté un vrai changement d’attitude. Dès que la tête et le cou sont touchés, les arbitres doivent être sévères et en tirer les conséquences, même si elles sont difficiles à accepter. Si la France ne fait pas la finale, M. Garcès, par son courage, mérite de l’arbitrer.
Quid du médecin indépendant, qui vient d’apparaître cette saison en Top 14 ?
C’est nous qui avons proposé ça. World Rugby nous a suivis là aussi. Nous étions prêts avant les autres et, désormais, c’est obligatoire dans tous les championnats premiums. Là aussi, quand Warburton a l’air de dire que c’est une nouveauté britannique, il est bien gentil. On le faisait déjà dans le passé pour les phases finales. Après, renseignez-vous sur la définition que donnent les Britanniques du médecin indépendant. La particularité française, c’est qu’on considère qu’il est un officiel de match, nommé par la FFR sur chaque rencontre.
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Bon cela n'a pas de lien avec le monde pro et le top 14 pour l'instant mais voici qq modifications substantielles sur les règles de placages et de percussion applicables dans le rugby amateur.
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/landes-colere-du-rugby-amateur-face-aux-nouvelles-regles-du-plaquage-1568825769
Landes : colère du rugby amateur face aux nouvelles règles du plaquage
Le rugby amateur est en pleine tempête. Le week-end dernier, les championnats amateurs ont démarré. L'occasion pour les clubs de tester en conditions réelles les nouvelles règles décidées par la fédération, comme celle du plaquage à la taille. Un bouleversement qui fait de nombreux mécontent.
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Si c'était en catégorie amateur, le plaquage du toulonnais sur le joueur de l'UBB serait sanctionné par l'arbitre. :copyright: Maxppp - Dominique Leriche
C'est un révolution. Cette saison, la Fédération Française de Rugby a donc décidé de changer les règles du plaquage et des percussions. Avant, les joueurs avaient le droit de plaquer leurs adversaires en dessous des épaules. Cette ligne de plaquage a été abaissée, il faut désormais plaquer en dessous de la taille. Interdit désormais également de plaquer à deux joueurs en même temps. Enfin, l'attaquant n'a plus le droit d'aller percuter les défenseurs la tête baissée. C'est donc un véritable bouleversement dans la gestuelle du rugbyman amateur.
C'est une expérimentation qui touche toutes les catégories amateurs, de la fédérale 2 aux séries territoriales chez les hommes, jusqu'à la fédérale une pour les femmes. Le but est double pour les instances dirigeantes du rugby français :
Pourquoi cette levée de bouclier contre ce nouveau règlement ?
Autour de 3000 joueurs ont déjà signé une pétition sur internet qui demande à ce que ces nouvelles règles soient abrogées. Parmi les signataires, on retrouve par exemple Sylvain Lassalle, le capitaine de Soustons en Fédérale 2. Le capitaine de Peyrehorade, Cyril Cassagne, a aussi annoncé qu'il allait signer. Sans signer la pétition, Damien Larrieu, le capitaine de Saint Paul Sport, voudrait aussi qu'on revienne aux anciennes règles.
Pourquoi ? Parce que "c'est très compliqué", comme ça en quelques semaines, de modifier la gestuelle d'un joueur. Beaucoup critique le côté brutal de ce changement de règle et auraient souhaité plus de progressivité. Le plaquage en dessous des épaules, les joueurs ont grandi avec ça. Ce n'est pas naturel pour eux de devoir autant se baisser. En tout cas, ça ne l'est plus.
Ce qui met également les joueurs et les entraîneurs en colère, c'est l'arbitrage. Tous les témoignages vont dans ce sens, les matchs du week-end dernier ont été coupés par une multitude de coup de sifflet. Bien plus que la saison dernière. "Lors des matchs de préparation, c'était pareil, confie le troisième ligne et capitaine de Saint-Paul Sport. 40 coups de sifflet en 30 minutes, autant jouer à toucher", soupire Damien Larrieu.
Au lieu de fluidifier le jeu, les nouvelles règles ont haché les matchs puisque les joueurs ont du mal à respecter la règle. Par exemple Soustons, en fédérale 2, a marqué lors de ce premier week-end 9 ou 12 points sur des pénalités suite à des plaquages illicites de leurs adversaires. C'est beaucoup. Et puis c'est compliqué aussi pour les arbitres. Certains ont décidé de tout siffler, d'autres d'être plus compréhensifs. Là, c'est la cohérence de l'arbitrage qui est en jeu
Est-ce que les joueurs comprennent que c'est pour les protéger ?
Pas vraiment. Parce que plaquer en dessous de la taille, pour éviter les chocs tête contre tête, cela n’empêche pas les chocs têtes contre genoux par exemple. C'est arrivé à un joueur de Saint-Jean-de-Marsacq ce week-end. D'ailleurs, les Anglais avaient testé l'an dernier de rabaisser la ligne de plaquage. Résultat, le nombre de commotion avait augmenté.
Le week-end dernier en Nouvelle Aquitaine, selon la commission médical de la ligue, il y a eu 14 commotions cérébrales. Mais cela ne dit pas encore si c'est moins ou plus que l'année dernière. Ce qui est sur c'est que la fédération va regarder ces chiffres avec attention pour voir si cette expérimentation est prolongée, voire même, s'il faut appliquer ces nouvelles règles aux professionnels.
Paul Ferrier
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/landes-colere-du-rugby-amateur-face-aux-nouvelles-regles-du-plaquage-1568825769
Landes : colère du rugby amateur face aux nouvelles règles du plaquage
Le rugby amateur est en pleine tempête. Le week-end dernier, les championnats amateurs ont démarré. L'occasion pour les clubs de tester en conditions réelles les nouvelles règles décidées par la fédération, comme celle du plaquage à la taille. Un bouleversement qui fait de nombreux mécontent.
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Si c'était en catégorie amateur, le plaquage du toulonnais sur le joueur de l'UBB serait sanctionné par l'arbitre. :copyright: Maxppp - Dominique Leriche
C'est un révolution. Cette saison, la Fédération Française de Rugby a donc décidé de changer les règles du plaquage et des percussions. Avant, les joueurs avaient le droit de plaquer leurs adversaires en dessous des épaules. Cette ligne de plaquage a été abaissée, il faut désormais plaquer en dessous de la taille. Interdit désormais également de plaquer à deux joueurs en même temps. Enfin, l'attaquant n'a plus le droit d'aller percuter les défenseurs la tête baissée. C'est donc un véritable bouleversement dans la gestuelle du rugbyman amateur.
C'est une expérimentation qui touche toutes les catégories amateurs, de la fédérale 2 aux séries territoriales chez les hommes, jusqu'à la fédérale une pour les femmes. Le but est double pour les instances dirigeantes du rugby français :
Pourquoi cette levée de bouclier contre ce nouveau règlement ?
Autour de 3000 joueurs ont déjà signé une pétition sur internet qui demande à ce que ces nouvelles règles soient abrogées. Parmi les signataires, on retrouve par exemple Sylvain Lassalle, le capitaine de Soustons en Fédérale 2. Le capitaine de Peyrehorade, Cyril Cassagne, a aussi annoncé qu'il allait signer. Sans signer la pétition, Damien Larrieu, le capitaine de Saint Paul Sport, voudrait aussi qu'on revienne aux anciennes règles.
Pourquoi ? Parce que "c'est très compliqué", comme ça en quelques semaines, de modifier la gestuelle d'un joueur. Beaucoup critique le côté brutal de ce changement de règle et auraient souhaité plus de progressivité. Le plaquage en dessous des épaules, les joueurs ont grandi avec ça. Ce n'est pas naturel pour eux de devoir autant se baisser. En tout cas, ça ne l'est plus.
Ce qui met également les joueurs et les entraîneurs en colère, c'est l'arbitrage. Tous les témoignages vont dans ce sens, les matchs du week-end dernier ont été coupés par une multitude de coup de sifflet. Bien plus que la saison dernière. "Lors des matchs de préparation, c'était pareil, confie le troisième ligne et capitaine de Saint-Paul Sport. 40 coups de sifflet en 30 minutes, autant jouer à toucher", soupire Damien Larrieu.
Au lieu de fluidifier le jeu, les nouvelles règles ont haché les matchs puisque les joueurs ont du mal à respecter la règle. Par exemple Soustons, en fédérale 2, a marqué lors de ce premier week-end 9 ou 12 points sur des pénalités suite à des plaquages illicites de leurs adversaires. C'est beaucoup. Et puis c'est compliqué aussi pour les arbitres. Certains ont décidé de tout siffler, d'autres d'être plus compréhensifs. Là, c'est la cohérence de l'arbitrage qui est en jeu
Est-ce que les joueurs comprennent que c'est pour les protéger ?
Pas vraiment. Parce que plaquer en dessous de la taille, pour éviter les chocs tête contre tête, cela n’empêche pas les chocs têtes contre genoux par exemple. C'est arrivé à un joueur de Saint-Jean-de-Marsacq ce week-end. D'ailleurs, les Anglais avaient testé l'an dernier de rabaisser la ligne de plaquage. Résultat, le nombre de commotion avait augmenté.
Le week-end dernier en Nouvelle Aquitaine, selon la commission médical de la ligue, il y a eu 14 commotions cérébrales. Mais cela ne dit pas encore si c'est moins ou plus que l'année dernière. Ce qui est sur c'est que la fédération va regarder ces chiffres avec attention pour voir si cette expérimentation est prolongée, voire même, s'il faut appliquer ces nouvelles règles aux professionnels.
Paul Ferrier
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Les japonais ont quand même fait la démonstration que quand tu plaques aux jambes les types en face n'avancent pas ...les irlandais l'ont (ré)appris à leur dépens..
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Nos vieux joueurs de Fédérale et de Série tombent sur les fesses en redécouvrant que comme le faisaient leurs parents, on peut et doit plaquer aux jambes et plus essayer de détruire l'adversaire comme les iliens (notamment) en ont donner l'exemple pendant près de 30 ans. Certes ça va résister, mais il prendront rapidement leur retraite et laisseront la place à des plus jeunes mieux éduqués. Je suis même sûr qu'une fois sur la touche ils apprécieront le changement.
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-top-14-reflechit-a-un-resserrement-de-l-elite-a-douze-clubs/1209041
Le Top 14 réfléchit à un resserrement de l'élite à douze clubs
Depuis la crise du Covid-19, plusieurs présidents du Top 14 réfléchissent à un resserrement de l'élite à douze clubs. Parmi eux, Laurent Marti (Bordeaux-Bègles) et Didier Lacroix (Toulouse). Mais la LNR s'oppose à modifier un format qui a fait ses preuves. Prospective.
Richard Escot
Après la saison 2004-2005 et le passage du Top 16 vers le Top 14 au motif, dixit Paul Goze (président de la Ligue nationale de rugby), « de sortir d'un problème insoluble de doublons », il est « compréhensible que cette question de la réduction de l'élite soit à nouveau posée », note Pierre-Yves Revol, patron de Castres, « dans cette période de grande instabilité sanitaire et en conséquence de la multiplication de doublons non prévus initialement. »
En effet, depuis plusieurs mois, les présidents et directeurs généraux du Stade Français, de Bordeaux-Bègles, Clermont, Toulouse et La Rochelle réfléchissent à cette cure d'amincissement dont « le seul avantage consiste à dégager quatre dates » de saison régulière (cinq si on ajoute la suppression des barrages), souligne Alain Gaillard, président de Tech XV, le syndicat des entraîneurs.
Un aspect des choses qui ne convainc pas Jacky Lorenzetti : « Je trouve des côtés vertueux aux doublons : on fait jouer des jeunes issus des centres de formation et ceux qui ont peu de temps de jeu. Ça équilibre le Championnat entre les clubs plus fortunés et les autres », assure le président du Racing 92, qui ajoute : « J'ai toujours été favorable à un Top 16. On a recruté ou formé des internationaux. Les voir partir en sélection, ce n'est pas une traîtrise. » À quoi pourrait ressembler l'élite française en cas d'émergence d'un Top 12 ?
Des joueurs protégés mais un jeu en danger
« L'élite resserrée ne garantit pas des matches d'un meilleur niveau, lâche un entraîneur du Top 14. Ça veut dire qu'on enlèverait qui ? Brive et Agen ? Au nom de quoi ? Leurs performances sont loin d'être médiocres. Leur niveau de jeu est même supérieur à celui, par exemple, des provinces galloises que nous affrontons en Coupe d'Europe... » La part du jeu pèse peu dans les débats. « Le Top 12 peut devenir une Ligue encore plus fermée avec une seule descente, et le jeu pourrait en pâtir, craint Gaillard. On se rapprocherait à terme d'une élite avec six ou sept clubs qui se partageraient les meilleurs joueurs. » Projection pessimiste partagée par Paul Goze : « Réduire à douze clubs voire dix n'améliorera pas le jeu. Ou alors, il faut faire un Top 8. Et là, ce n'est plus un Championnat, c'est un petit arrangement entre amis... »
Côté terrain, le principal avantage d'un Top 12 concerne la santé des joueurs : « Aujourd'hui, le nombre de blessures augmente jusqu'à saturation, constate Patrick Wolff, ancien dirigeant de la LNR. Il faut impérativement évaluer le nombre de matches physiquement tolérables pour un joueur, ainsi que la durée d'une saison. Et ça ne laisse pas de place pour un Championnat au-delà de douze clubs », conclut le président de l'Association des fédérations sportives. Reste que le président du LOU, Yann Roubert, s'interroge : « Ne vaudrait-il pas mieux déterminer un nombre limité de feuilles de match, cinq par exemple, que peut enchaîner un joueur ? »
Une Pro D2 élargie
Selon le président de l'UBB, Laurent Marti, « le rugby d'élite souffre de ne pas être développé sur tout le territoire. Et le premier inconvénient du Top 12, c'est de retrancher deux opportunités d'être représenté sur le plan national. L'idée serait alors d'élargir la deuxième division professionnelle à deux poules de 12 (contre une poule de 16 à l'heure actuelle). Sur le plan économique, ça pourrait intéresser des sponsors nationaux et les diffuseurs récupéreraient un nouveau public. »
Un choix stratégique qui séduit le directeur technique d'Agen, Philippe Sella, mais avec un bémol à la clé : « Dans les deux Championnats professionnels actuels, il y a de la clarté, de la simplicité et de la lisibilité. Deux poules de douze en Pro D2 complexifieraient les choses. »
Une économie redéfinie
Quatre dates en moins, ce sont aussi deux matches à domicile qui disparaissent. « Pourquoi vouloir diminuer les recettes ? », râle Lorenzetti, propriétaire de l'Arena, doléance reprise en écho par Sella : « Le Top 12 réduit les ressources, les droits télé, le public, les partenaires, le marketing... Le monde du rugby vivrait dans une économie plus limitée alors que les masses salariales sont toujours à la hausse, tout comme les frais opérationnels. » Sans oublier la mauvaise fortune des clubs de bas de classement, sommés de rejoindre la Pro D2. « Un nombre de montées suffisant permettra que le système puisse vivre, en y ajoutant une répartition financière qui ne punisse pas à l'extrême les clubs qui descendent », propose Patrick Wolff.
Une fois le sort des relégués réglé, le « produit » Top 12 semble n'avoir que des vertus pour les heureux élus. « Tous les matches se joueront de manière plus intensive, et ça intéressera le diffuseur télé », imagine Marti. En off, un directeur général de Top 14 précise : « Supprimer des doublons permet une meilleure visibilité et fait monter en valeur le Championnat, et donc les droits télé et les droits de marketing. Aucun club ne galvaudera les matches, comme c'est le cas aujourd'hui, et ça permet de renforcer les campagnes d'abonnement, ce qui est intéressant pour les clubs disposant de grands stades de vingt mille places et plus. »
Une Coupe d'Europe impactée
Pour tel président d'un club engagé en Coupe d'Europe, « le Top 12 impactera le format des compétitions européennes, lesquelles proposent aujourd'hui beaucoup trop de matches chers à organiser. Il faudrait coupler le Top 12 avec une diminution des rencontres européennes. On peut imaginer un format avec quatre matches de poules et ensuite une élimination directe. » Une synergie Top 12-Champions Cup facile à concevoir... « Depuis 2015 et la création de l'EPCR, les Fédérations n'ont plus la main sur les Coupes d'Europe : ce sont les ligues pro, en particulier l'Angleterre et la France, qui pèsent dans les décisions, décrypte un dirigeant de l'EPCR. Si demain, la LNR souhaite aller vers un Top 12, c'est elle qui redéfinira la structure des compétitions européennes. À l'exemple de ce qui s'est passé cette saison »
Ce que confirme le président du LOU, Yann Roubert : « Avec l'EPCR, on arrivera toujours à trouver une solution. La preuve : nous étions à 20 clubs, on a envisagé de descendre à 18 puis, pour des raisons conjoncturelles, nous sommes passés à 24... » Une perspective élargie par le président de Toulouse, Didier Lacroix : « Certains évoquent la création d'une Coupe du monde des clubs, qui aurait lieu tous les quatre ans, ce qui nous oblige à réfléchir sur la saison internationale et son calendrier. »
Une Ligue réformée
Considérant l'importance du rugby d'élite français, « il faut au préalable que les instances de gouvernance internationale et nationale déterminent ensemble un nombre maximum de matches internationaux », préconise Patrick Wolff, débat qui ne peut être envisagé, selon Pierre-Yves Revol, « qu'après la crise sanitaire ». Mais pour de nombreux présidents, impossible de faire dans ces conditions l'économie d'une nouvelle gouvernance de la LNR. « On a un président, un bureau, un comité directeur et des réunions de présidents. Peut-être que bureau et comité directeur ne devraient faire qu'un », propose Laurent Marti. Suivant le modèle anglais, installer à la tête de la LNR un directeur général qui ne serait pas issu du panel des présidents de clubs semble envisageable. « Ça fait effectivement partie de notre réflexion, répond Lacroix, car le prochain mandat de la LNR ne doit pas être défini en fonction d'une personne physique : il y a d'abord un projet à écrire, et à présenter rapidement. »
Un agenda que semble placer le président toulousain à l'horizon 2022. « On pourrait expérimenter tous ces changements de compétitions sur une saison d'avant Coupe du monde, avec une mise à disposition des internationaux plus importante. Mais avant de s'interroger sur le Top 12, il faut poser tout cela sur le papier. » Ce qui, d'après nos sources, semble en voie de réalisation.
Le Top 14 réfléchit à un resserrement de l'élite à douze clubs
Depuis la crise du Covid-19, plusieurs présidents du Top 14 réfléchissent à un resserrement de l'élite à douze clubs. Parmi eux, Laurent Marti (Bordeaux-Bègles) et Didier Lacroix (Toulouse). Mais la LNR s'oppose à modifier un format qui a fait ses preuves. Prospective.
Richard Escot
Après la saison 2004-2005 et le passage du Top 16 vers le Top 14 au motif, dixit Paul Goze (président de la Ligue nationale de rugby), « de sortir d'un problème insoluble de doublons », il est « compréhensible que cette question de la réduction de l'élite soit à nouveau posée », note Pierre-Yves Revol, patron de Castres, « dans cette période de grande instabilité sanitaire et en conséquence de la multiplication de doublons non prévus initialement. »
En effet, depuis plusieurs mois, les présidents et directeurs généraux du Stade Français, de Bordeaux-Bègles, Clermont, Toulouse et La Rochelle réfléchissent à cette cure d'amincissement dont « le seul avantage consiste à dégager quatre dates » de saison régulière (cinq si on ajoute la suppression des barrages), souligne Alain Gaillard, président de Tech XV, le syndicat des entraîneurs.
Un aspect des choses qui ne convainc pas Jacky Lorenzetti : « Je trouve des côtés vertueux aux doublons : on fait jouer des jeunes issus des centres de formation et ceux qui ont peu de temps de jeu. Ça équilibre le Championnat entre les clubs plus fortunés et les autres », assure le président du Racing 92, qui ajoute : « J'ai toujours été favorable à un Top 16. On a recruté ou formé des internationaux. Les voir partir en sélection, ce n'est pas une traîtrise. » À quoi pourrait ressembler l'élite française en cas d'émergence d'un Top 12 ?
Des joueurs protégés mais un jeu en danger
« L'élite resserrée ne garantit pas des matches d'un meilleur niveau, lâche un entraîneur du Top 14. Ça veut dire qu'on enlèverait qui ? Brive et Agen ? Au nom de quoi ? Leurs performances sont loin d'être médiocres. Leur niveau de jeu est même supérieur à celui, par exemple, des provinces galloises que nous affrontons en Coupe d'Europe... » La part du jeu pèse peu dans les débats. « Le Top 12 peut devenir une Ligue encore plus fermée avec une seule descente, et le jeu pourrait en pâtir, craint Gaillard. On se rapprocherait à terme d'une élite avec six ou sept clubs qui se partageraient les meilleurs joueurs. » Projection pessimiste partagée par Paul Goze : « Réduire à douze clubs voire dix n'améliorera pas le jeu. Ou alors, il faut faire un Top 8. Et là, ce n'est plus un Championnat, c'est un petit arrangement entre amis... »
Côté terrain, le principal avantage d'un Top 12 concerne la santé des joueurs : « Aujourd'hui, le nombre de blessures augmente jusqu'à saturation, constate Patrick Wolff, ancien dirigeant de la LNR. Il faut impérativement évaluer le nombre de matches physiquement tolérables pour un joueur, ainsi que la durée d'une saison. Et ça ne laisse pas de place pour un Championnat au-delà de douze clubs », conclut le président de l'Association des fédérations sportives. Reste que le président du LOU, Yann Roubert, s'interroge : « Ne vaudrait-il pas mieux déterminer un nombre limité de feuilles de match, cinq par exemple, que peut enchaîner un joueur ? »
Une Pro D2 élargie
Selon le président de l'UBB, Laurent Marti, « le rugby d'élite souffre de ne pas être développé sur tout le territoire. Et le premier inconvénient du Top 12, c'est de retrancher deux opportunités d'être représenté sur le plan national. L'idée serait alors d'élargir la deuxième division professionnelle à deux poules de 12 (contre une poule de 16 à l'heure actuelle). Sur le plan économique, ça pourrait intéresser des sponsors nationaux et les diffuseurs récupéreraient un nouveau public. »
Un choix stratégique qui séduit le directeur technique d'Agen, Philippe Sella, mais avec un bémol à la clé : « Dans les deux Championnats professionnels actuels, il y a de la clarté, de la simplicité et de la lisibilité. Deux poules de douze en Pro D2 complexifieraient les choses. »
Une économie redéfinie
Quatre dates en moins, ce sont aussi deux matches à domicile qui disparaissent. « Pourquoi vouloir diminuer les recettes ? », râle Lorenzetti, propriétaire de l'Arena, doléance reprise en écho par Sella : « Le Top 12 réduit les ressources, les droits télé, le public, les partenaires, le marketing... Le monde du rugby vivrait dans une économie plus limitée alors que les masses salariales sont toujours à la hausse, tout comme les frais opérationnels. » Sans oublier la mauvaise fortune des clubs de bas de classement, sommés de rejoindre la Pro D2. « Un nombre de montées suffisant permettra que le système puisse vivre, en y ajoutant une répartition financière qui ne punisse pas à l'extrême les clubs qui descendent », propose Patrick Wolff.
Une fois le sort des relégués réglé, le « produit » Top 12 semble n'avoir que des vertus pour les heureux élus. « Tous les matches se joueront de manière plus intensive, et ça intéressera le diffuseur télé », imagine Marti. En off, un directeur général de Top 14 précise : « Supprimer des doublons permet une meilleure visibilité et fait monter en valeur le Championnat, et donc les droits télé et les droits de marketing. Aucun club ne galvaudera les matches, comme c'est le cas aujourd'hui, et ça permet de renforcer les campagnes d'abonnement, ce qui est intéressant pour les clubs disposant de grands stades de vingt mille places et plus. »
Une Coupe d'Europe impactée
Pour tel président d'un club engagé en Coupe d'Europe, « le Top 12 impactera le format des compétitions européennes, lesquelles proposent aujourd'hui beaucoup trop de matches chers à organiser. Il faudrait coupler le Top 12 avec une diminution des rencontres européennes. On peut imaginer un format avec quatre matches de poules et ensuite une élimination directe. » Une synergie Top 12-Champions Cup facile à concevoir... « Depuis 2015 et la création de l'EPCR, les Fédérations n'ont plus la main sur les Coupes d'Europe : ce sont les ligues pro, en particulier l'Angleterre et la France, qui pèsent dans les décisions, décrypte un dirigeant de l'EPCR. Si demain, la LNR souhaite aller vers un Top 12, c'est elle qui redéfinira la structure des compétitions européennes. À l'exemple de ce qui s'est passé cette saison »
Ce que confirme le président du LOU, Yann Roubert : « Avec l'EPCR, on arrivera toujours à trouver une solution. La preuve : nous étions à 20 clubs, on a envisagé de descendre à 18 puis, pour des raisons conjoncturelles, nous sommes passés à 24... » Une perspective élargie par le président de Toulouse, Didier Lacroix : « Certains évoquent la création d'une Coupe du monde des clubs, qui aurait lieu tous les quatre ans, ce qui nous oblige à réfléchir sur la saison internationale et son calendrier. »
Une Ligue réformée
Considérant l'importance du rugby d'élite français, « il faut au préalable que les instances de gouvernance internationale et nationale déterminent ensemble un nombre maximum de matches internationaux », préconise Patrick Wolff, débat qui ne peut être envisagé, selon Pierre-Yves Revol, « qu'après la crise sanitaire ». Mais pour de nombreux présidents, impossible de faire dans ces conditions l'économie d'une nouvelle gouvernance de la LNR. « On a un président, un bureau, un comité directeur et des réunions de présidents. Peut-être que bureau et comité directeur ne devraient faire qu'un », propose Laurent Marti. Suivant le modèle anglais, installer à la tête de la LNR un directeur général qui ne serait pas issu du panel des présidents de clubs semble envisageable. « Ça fait effectivement partie de notre réflexion, répond Lacroix, car le prochain mandat de la LNR ne doit pas être défini en fonction d'une personne physique : il y a d'abord un projet à écrire, et à présenter rapidement. »
Un agenda que semble placer le président toulousain à l'horizon 2022. « On pourrait expérimenter tous ces changements de compétitions sur une saison d'avant Coupe du monde, avec une mise à disposition des internationaux plus importante. Mais avant de s'interroger sur le Top 12, il faut poser tout cela sur le papier. » Ce qui, d'après nos sources, semble en voie de réalisation.
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Scalp- Team modo
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Enfin on s’attaque au probleme des doublons.
Pour repondre a Lorenzetti, qu’est-ce qui l’empeche de faire jouer ses jeunes ou joueurs en manque de temps de jeu en championnat?
Le probleme n’est pas la. Un club doit pouvoir bénéficier de l’ensemble de son effectif pour jouer un match de championnat. Point.
Pour repondre a Lorenzetti, qu’est-ce qui l’empeche de faire jouer ses jeunes ou joueurs en manque de temps de jeu en championnat?
Le probleme n’est pas la. Un club doit pouvoir bénéficier de l’ensemble de son effectif pour jouer un match de championnat. Point.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Les doublons n'existent que parce qu'il y a la coupe d'Europe. A mon sens cette compétition est une hérésie.
Mais on a compris que la motivation est ailleurs; je ne suis pas sûr de la bonne évolution de cette tendance.
Et je suis qqpeu surpris du positionnement de L Marti.
Mais on a compris que la motivation est ailleurs; je ne suis pas sûr de la bonne évolution de cette tendance.
Et je suis qqpeu surpris du positionnement de L Marti.
le radis- Team modo
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Il y a des idées intéressantes je trouve...
La plus intéressante que je trouve c'est celle des poules de 12 pour la Pro D2, mais le problème est le suivant, on met qui ? La nationale a déjà eu du mal à se faire car des clubs ont refusés ce statut, manque de moyen. Même en passant à 12 pour l'élite, ça ne passerait les équipes de la Pro D2 qu'à 18, il faudrait en trouver 6 de plus et remplacer ces 6 par des équipes qui étaient en nationales par des équipes de fédérales.
La Pro D2 doit être mieux vue mais pour ça que le sommet change... bref... moi je maintiens une chose, c'est qu'un championnat à 7 doit faire son apparition en parallèle avec les clubs de l'élite. Si on baisse le nombre de match en une année, on doit pouvoir trouver de nouvelles dates pour y mettre cette nouvelle compétition, j'avais bien apprécié qu'on face évolué des jeunes en manque de temps de jeu dans cette compétition qui n'a malheureusement durée qu'une seule journée. Si on pouvait d'ailleurs la remplacer par cette H-cup qui de toute est juste un gros doigt adressé à tout les clubs de l'hexagone, l'arbitre pro-britannique est de plus en plus irréaliste, on a l'impression d'assister à un match "cartonnesque" par moment.
Je l'ai dit et le redis, le 7, on a bien vu que c'était super formateur pour le XV surtout en ce qui concerne les arrières (et les 3éme lignes assez rapides), ça ne pourrait que nous être bénéfiques... malheureusement vu les enjeux financiers, les clubs du Top 14 ne sont pas prêt de la boycotter cette H-cup.
La plus intéressante que je trouve c'est celle des poules de 12 pour la Pro D2, mais le problème est le suivant, on met qui ? La nationale a déjà eu du mal à se faire car des clubs ont refusés ce statut, manque de moyen. Même en passant à 12 pour l'élite, ça ne passerait les équipes de la Pro D2 qu'à 18, il faudrait en trouver 6 de plus et remplacer ces 6 par des équipes qui étaient en nationales par des équipes de fédérales.
La Pro D2 doit être mieux vue mais pour ça que le sommet change... bref... moi je maintiens une chose, c'est qu'un championnat à 7 doit faire son apparition en parallèle avec les clubs de l'élite. Si on baisse le nombre de match en une année, on doit pouvoir trouver de nouvelles dates pour y mettre cette nouvelle compétition, j'avais bien apprécié qu'on face évolué des jeunes en manque de temps de jeu dans cette compétition qui n'a malheureusement durée qu'une seule journée. Si on pouvait d'ailleurs la remplacer par cette H-cup qui de toute est juste un gros doigt adressé à tout les clubs de l'hexagone, l'arbitre pro-britannique est de plus en plus irréaliste, on a l'impression d'assister à un match "cartonnesque" par moment.
Je l'ai dit et le redis, le 7, on a bien vu que c'était super formateur pour le XV surtout en ce qui concerne les arrières (et les 3éme lignes assez rapides), ça ne pourrait que nous être bénéfiques... malheureusement vu les enjeux financiers, les clubs du Top 14 ne sont pas prêt de la boycotter cette H-cup.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
L'arlésienne du rugby français
Mon avis n'a pas changé : un Top12, avec 1 relégation et soit la formule actuelle de play-offs, pour inciter les clubs à jouer le jeu jusqu'à la dernière journée. Ca libère 4 dates, potentiellement 2 pour ne plus avoir de doublon VI Nations, et 2 autres pour des WE de repos car les joueurs en ont besoin.
Concernant la ProD2, je soutiens également qu'elle manque d'exposition. On ne diffuse que quelques matchs et généralement sur France 3 région. C'est un manque cruel d'exposition pour un championnat en pleine évolution. On n'est plus dans les parties boueuses de boxe et de défi physique entre 2 clubs impossibles à situer sur une carte. C'est devenu un beau championnat, avec chaque WE de superbes essais et des joueurs (notamment de jeune JIFF) de grande qualité.
Aujourd'hui, un club de Top14 joue 26 matchs de phase régulière + éventuellement 1 à 3 matchs de phase finale, ainsi que 6 matchs de phase régulière + éventuellement 1 à 3 matchs de phase finale en coupe d'Europe, soit entre 32 et 38 matchs selon son parcours. En passant à un Top12 (qui garderait les barrages) et en gardant les CE au format actuel (hors covid), on serait sur une fourchette de 28 à 34.
Un club de ProD2 joue lui 30 matchs de phase régulière + éventuellement 2 à 3 matchs de phase finale, soit entre 30 et 33 matchs. En passant à une ProD2 à 18 clubs (les 2 "sortis" du ToP14), on serait sur une fourchette de 34 à 37 matchs. Ca commence à faire beaucoup. Dans ce cas, la formule en 2 poules devient intéressante.
Avoir 2 poules de 12, soit 24 clubs, semble peut-être trop compte tenu du manque de clubs français capables de jouer en pro, mais pourquoi ne pas faire 2 poules de 10 clubs, un peu sur le modèle du Guiness Pro14 celte ?
- 2 poules de 10 établies en fonction du classement de la saison précédente : les équipes classées "paire" (1ère, 3ème, 5ème...etc) dans la poule A, et les équipes classées "impaires" (2ème, 4ème, 6ème...etc)
- 2 matchs (A/R) contre chaque équipe de la même poule (soit 18 matchs) + 1 match (domicile ou extérieur) contre chaque équipe de l'autre poule (soit 10 matchs) = 28 matchs pour un format avec 2 poules de 10 équipes
- 3 qualifiés dans chaque poule, qui s'affrontent de la manière suivante : l'équipe classée 1ère (sur 6) affronte l'équipe classée 6ème, le 2ème affronte le 5ème et le 3ème affronte le 4ème, soit en match simple (sur le terrain du mieux classé), soit en match A/R, ce qui rajoute 3 ou 6 matchs pour un total de 31 ou 34 matchs.
Lorenzetti parle du nombre de matchs réduit qui implique moins de recettes, certes, mais perso, dans ce Top12 avec 1 relégation j'y vois plusieurs avantages :
- des joueurs moins sollicités => moins de fatigue et moins de blessures (notamment de blessures dites "d'usure")
- des doublons supprimés => des internationaux plus présents
- une pression/peur de la relégation moindre => moins de matchs "tués" par l'enjeu
- moins de matchs à jouer => plus de match vraiment joués à fond par tous les clubs, notamment les plus "petits", qui trop souvent font des impasses sur des déplacements chez des "favoris", impasses qui ont tendance à fausser un peu la course aux play-offs (c'est pas pareil quand tu reçois un Agen mobilisé en début de saison qui se déplace avec son XV type pour gagner, et quand tu reçois un Agen démobilisé en fin de saison qui se déplace avec ses Espoirs car le WE suivant ils reçoivent Castres ou Brive ou Bayonne pour un match décisif dans la course au maintien)
Donc perso, le Top12, oui ! Et en complément, une modif des règles avec l'essai à 6pt, la transformation à 1pt, la pénalité remplacée par le coup-franc sur les mêlées et la règle des rucks modifiée pour enfin favoriser l'attaque et pas la défense ! Histoire de s'éviter des matchs de ping-pong rugby où les équipes joue systématiquement au pied dans leurs 40m et où les matchs se joue sur 3 ou 4 mêlées bien placées face aux perches.
Mon avis n'a pas changé : un Top12, avec 1 relégation et soit la formule actuelle de play-offs, pour inciter les clubs à jouer le jeu jusqu'à la dernière journée. Ca libère 4 dates, potentiellement 2 pour ne plus avoir de doublon VI Nations, et 2 autres pour des WE de repos car les joueurs en ont besoin.
Concernant la ProD2, je soutiens également qu'elle manque d'exposition. On ne diffuse que quelques matchs et généralement sur France 3 région. C'est un manque cruel d'exposition pour un championnat en pleine évolution. On n'est plus dans les parties boueuses de boxe et de défi physique entre 2 clubs impossibles à situer sur une carte. C'est devenu un beau championnat, avec chaque WE de superbes essais et des joueurs (notamment de jeune JIFF) de grande qualité.
Aujourd'hui, un club de Top14 joue 26 matchs de phase régulière + éventuellement 1 à 3 matchs de phase finale, ainsi que 6 matchs de phase régulière + éventuellement 1 à 3 matchs de phase finale en coupe d'Europe, soit entre 32 et 38 matchs selon son parcours. En passant à un Top12 (qui garderait les barrages) et en gardant les CE au format actuel (hors covid), on serait sur une fourchette de 28 à 34.
Un club de ProD2 joue lui 30 matchs de phase régulière + éventuellement 2 à 3 matchs de phase finale, soit entre 30 et 33 matchs. En passant à une ProD2 à 18 clubs (les 2 "sortis" du ToP14), on serait sur une fourchette de 34 à 37 matchs. Ca commence à faire beaucoup. Dans ce cas, la formule en 2 poules devient intéressante.
Avoir 2 poules de 12, soit 24 clubs, semble peut-être trop compte tenu du manque de clubs français capables de jouer en pro, mais pourquoi ne pas faire 2 poules de 10 clubs, un peu sur le modèle du Guiness Pro14 celte ?
- 2 poules de 10 établies en fonction du classement de la saison précédente : les équipes classées "paire" (1ère, 3ème, 5ème...etc) dans la poule A, et les équipes classées "impaires" (2ème, 4ème, 6ème...etc)
- 2 matchs (A/R) contre chaque équipe de la même poule (soit 18 matchs) + 1 match (domicile ou extérieur) contre chaque équipe de l'autre poule (soit 10 matchs) = 28 matchs pour un format avec 2 poules de 10 équipes
- 3 qualifiés dans chaque poule, qui s'affrontent de la manière suivante : l'équipe classée 1ère (sur 6) affronte l'équipe classée 6ème, le 2ème affronte le 5ème et le 3ème affronte le 4ème, soit en match simple (sur le terrain du mieux classé), soit en match A/R, ce qui rajoute 3 ou 6 matchs pour un total de 31 ou 34 matchs.
Lorenzetti parle du nombre de matchs réduit qui implique moins de recettes, certes, mais perso, dans ce Top12 avec 1 relégation j'y vois plusieurs avantages :
- des joueurs moins sollicités => moins de fatigue et moins de blessures (notamment de blessures dites "d'usure")
- des doublons supprimés => des internationaux plus présents
- une pression/peur de la relégation moindre => moins de matchs "tués" par l'enjeu
- moins de matchs à jouer => plus de match vraiment joués à fond par tous les clubs, notamment les plus "petits", qui trop souvent font des impasses sur des déplacements chez des "favoris", impasses qui ont tendance à fausser un peu la course aux play-offs (c'est pas pareil quand tu reçois un Agen mobilisé en début de saison qui se déplace avec son XV type pour gagner, et quand tu reçois un Agen démobilisé en fin de saison qui se déplace avec ses Espoirs car le WE suivant ils reçoivent Castres ou Brive ou Bayonne pour un match décisif dans la course au maintien)
Donc perso, le Top12, oui ! Et en complément, une modif des règles avec l'essai à 6pt, la transformation à 1pt, la pénalité remplacée par le coup-franc sur les mêlées et la règle des rucks modifiée pour enfin favoriser l'attaque et pas la défense ! Histoire de s'éviter des matchs de ping-pong rugby où les équipes joue systématiquement au pied dans leurs 40m et où les matchs se joue sur 3 ou 4 mêlées bien placées face aux perches.
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Tu as les vrais doublons et les faux doublons.
Je suis pratiquement sur que ca represente 4 a 5 matchs minimum
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grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Perso je suis partisan d'une ligue fermée de 12 clubs sans accession ou rétrogradation... Avec les 4 premiers qualifiés d office pour des play off (et recevant leur 1/4 de finale) et les huit autres équipes s'affrontant pour determiner les 4 autres quart de finalistes sachant que du 5eme au 8eme les équipes recevraient ce "barrage" .
Sans cette pression car in fine toutes les équipes participent aux play off quelque soit leur classement , on verrait plus de jeu et surtout perdre à cause des doublons pendant la saison régulière serait moins problématique. La mise à disposition des internationaux poserait beaucoup moins de problème.
Sans cette pression car in fine toutes les équipes participent aux play off quelque soit leur classement , on verrait plus de jeu et surtout perdre à cause des doublons pendant la saison régulière serait moins problématique. La mise à disposition des internationaux poserait beaucoup moins de problème.
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“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
kaze33 a écrit:Perso je suis partisan d'une ligue fermée de 12 clubs sans accession ou rétrogradation... Avec les 4 premiers qualifiés d office pour des play off (et recevant leur 1/4 de finale) et les huit autres équipes s'affrontant pour determiner les 4 autres quart de finalistes sachant que du 5eme au 8eme les équipes recevraient ce "barrage" .
Sans cette pression car in fine toutes les équipes participent aux play off quelque soit leur classement , on verrait plus de jeu et surtout perdre à cause des doublons pendant la saison régulière serait moins problématique. La mise à disposition des internationaux poserait beaucoup moins de problème.
Aucune montee/descente? Impossible a mettre en oeuvre a mon avis.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
Faut pas se voiler la face, dans les échelons inférieur y a peu d équipes ayant les capacités " financières" pour jouer en top 14. Grenoble ? Perpignan ? Biarritz ? Oyonnax ?
Au pire la ligue fermée tu la passes à 16 clubs avec un principe de 2 poules de 8.
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
kaze33 a écrit:Faut pas se voiler la face, dans les échelons inférieur y a peu d équipes ayant les capacités " financières" pour jouer en top 14. Grenoble ? Perpignan ? Biarritz ? Oyonnax ?
Au pire la ligue fermée tu la passes à 16 clubs avec un principe de 2 poules de 8.
Pourquoi en ligue fermée?
Et puis 2 poules de 8 fera trop peu de matchs a mon avis.
L’ideal reste le top 12 ou tout le monde se rencontre et le dernier joue un barrage.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
kaze33 a écrit:Faut pas se voiler la face, dans les échelons inférieur y a peu d équipes ayant les capacités " financières" pour jouer en top 14. Grenoble ? Perpignan ? Biarritz ? Oyonnax ?
Au pire la ligue fermée tu la passes à 16 clubs avec un principe de 2 poules de 8.
Impossible, car la vérité du rugby français 2020 n'était pas celle de 2010 et ne sera pas celle de 2030. Il y a 10 ou 15 ans, qui aurait cru voir le LOU, le Racing ou l'UBB jouer en Top14 et même y jouer les premiers rôles ? Inversement pour le BO, le CSBJ ou l'US Dax.
Rien ne dit que dans 5 ou 10 ans, certains (gros) clubs du Top14 ne seront pas en ProD2, ou même pire. Le premier visé est le CO, pour moi. Sachant qu'Agen, Bayonne et Brive sont des équipes "borderline" habituées à faire l'ascenseur ces dernières années. Mais outre ces clubs actuellement en difficulté, il est loin d'être impossible qu'un Toulon, qu'un UBB, qu'un La Rochelle ou qu'un Clermont (pour ne citer qu'eux) ne vive pas des moments très difficiles dans la décennie qui s'ouvre. Si un sponsors majeur se retire, comme un Michelin qui serait dans une situation financière délicate, ou un mécène qui s'en va pour X raisons, comme un Merling, un Marti ou un Magrez sans qu'un repreneur sérieux et au moins aussi généreux et motivé se présente.
Et dans l'autre sens, on l'a vu avec Béziers, on est pas à l'abri d'un club actuellement en ProD2 ou même en Nationale/Féd1 soit racheté par un riche mécène ou un fond d'investissement et devienne en 2 ou 3 ans un cador. Suffit de regarder ce qu'est devenu le MHR en 10 ans. Ou à une plus petite échelle, un Rouen avec le roi de la palette. Si demain un émir du Golfe se décide à racheter tel ou tel club de ProD2 en posant 100 ou 200M€ sur la table, personne ne pourra refuser à moyen terme l'accession en Top14 à ce club. Le fric ne fait pas tout, mais il fait beaucoup quand même. Hélas...
grospaquet31 a écrit:kaze33 a écrit:Perso je suis partisan d'une ligue fermée de 12 clubs sans accession ou rétrogradation... Avec les 4 premiers qualifiés d office pour des play off (et recevant leur 1/4 de finale) et les huit autres équipes s'affrontant pour determiner les 4 autres quart de finalistes sachant que du 5eme au 8eme les équipes recevraient ce "barrage" .
Sans cette pression car in fine toutes les équipes participent aux play off quelque soit leur classement , on verrait plus de jeu et surtout perdre à cause des doublons pendant la saison régulière serait moins problématique. La mise à disposition des internationaux poserait beaucoup moins de problème.
Aucune montee/descente? Impossible a mettre en oeuvre a mon avis.
Je n'y crois pas non plus. La base du sport pro français se fait sur le principe de montée/descente entre championnats de niveau. Et puis quel serait alors l'intérêt d'une ProD2 sans montée à la fin ? C'est comme si on te disait que dans ta boîte, à partir de demain il n'y aura plus de promotion ni d'évolution de carrière. Tu feras le même taf toute ta carrière. Ou alors il faudrait un système de super ligue de provinces, comme en Irlande, ou dans l'hémisphère sud. Perso ca me plairait, mais je n'y crois pas du tout, car ce n'est pas l'esprit du sport français.
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Re: Evolution du Top14 (format, règles...)
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