Re: Le XV de France (partie 2)

grospaquet31 Mer 3 Fév 2021 - 17:19

Derrière le Toulousain ? Ce ne sont pas moins de trois candidats qui se dégagent, à savoir le Lyonnais Dylan Cretin, le Castrais Anthony Jelonch et le Bordelais Cameron Woki. Un choix forcément cornélien pour le staff des Bleus qui, pour remplacer leur joueur le plus complet de leur effectif, vont devoir trancher entre le profil coureur et aérien de Cretin ou Woki, ou celui plus terrien de Jelonch, davantage spécialisé dans le combat au près. Affaire de stratégie, donc…

:chambreur:

grospaquet31 Jeu 4 Fév 2021 - 12:52

Le quinze de départ de la France :
Dulin - Thomas, Vincent, Fickou, Villière - (o) Jalibert, (m) Dupont - Ollivon, Alldritt, Cretin - Willemse, Le Roux - Haouas, J. Marchand, Baille

Remplaçants : Bourgarit, Gros, Aldegheri, R. Taofifenua, Jelonch, Serin, Carbonel, Penaud

**Big'Ben** Jeu 4 Fév 2021 - 12:53

Je vais être mauvaise langue donc je dirais rien, mais Woki est relégué au rôle de figurant... J'espère que ça sera pas comme ça tout le tournoi.

nadoloubb Jeu 4 Fév 2021 - 12:54

grospaquet31 a écrit:Le quinze de départ de la France :
Dulin - Thomas, Vincent, Fickou, Villière - (o) Jalibert, (m) Dupont - Ollivon, Alldritt, Cretin - Willemse, Le Roux - Haouas, J. Marchand, Baille

Remplaçants : Bourgarit, Gros, Aldegheri, R. Taofifenua, Jelonch, Serin, Carbonel, Penaud

Franchement woki est au dessus de cretin (forme du moment, qualité de joueur) et tu te prives du meilleur sauteur en touche du tournois des 6 nations et même dans le monde (le jump qu'a woki est impressionnant).

Après pour penaud je comprend le staff : penaud peut jouer 11 12 13 14

nadoloubb Jeu 4 Fév 2021 - 12:55

Big'Ben a écrit:Je vais être mauvaise langue donc je dirais rien, mais Woki est relégué au rôle de figurant... J'espère que ça sera pas comme ça tout le tournoi.

grospaquet31 Jeu 4 Fév 2021 - 13:07

Perso ca ne me plait pas..
Pesenti, woki, barassi devraient être titulaires a minima et meme Jelonch a la place d’ollivon hors de forme.

**Dr. Gregory Bouse** Jeu 4 Fév 2021 - 13:11

nadoloubb a écrit:
Big'Ben a écrit:Je vais être mauvaise langue donc je dirais rien, mais Woki est relégué au rôle de figurant... J'espère que ça sera pas comme ça tout le tournoi.

Idem, je ne comprends pas trop la titularisation de Cretin mais le staff doit avoir sûrement d'excellentes raisons de le faire débuter.

Jelonch aurait été utile sur des matchs demandant une grosse intensité physique (genre Anglais et Irlandais) et c'est un joueur qui passe trop par le sol, en manque de "mains" pour jouer après contact.

Bref, contre l'Italie, j'aurai préféré voir jouer un voltigeur supplémentaire plutôt qu'un fantassin...d'autant qu'Ollivon est aussi un 8 s'il y avait un souci avec Aldritt.

SympathyForTheDevil Jeu 4 Fév 2021 - 13:39

grospaquet31 a écrit:Le quinze de départ de la France :
Dulin - Thomas, Vincent, Fickou, Villière - (o) Jalibert, (m) Dupont - Ollivon, Alldritt, Cretin - Willemse, Le Roux - Haouas, J. Marchand, Baille

Remplaçants : Bourgarit, Gros, Aldegheri, R. Taofifenua, Jelonch, Serin, Carbonel, Penaud

Comment tu peux te passer de Penaud ? Il est excellent ce joueur.

Puis où est Woki ? Il devrait être titulaire.

**sudiste** Jeu 4 Fév 2021 - 13:40

Scalp a écrit:https://www.midi-olympique.fr/2021/01/31/une-ombre-au-tableau-9345222.php

Woki, la grosse surprise pour remplacer François Cros ?[/size][/b]

Derrière le Toulousain ? Ce ne sont pas moins de trois candidats qui se dégagent, à savoir le Lyonnais Dylan Cretin, le Castrais Anthony Jelonch et le Bordelais Cameron Woki. Un choix forcément cornélien pour le staff des Bleus qui, pour remplacer leur joueur le plus complet de leur effectif, vont devoir trancher entre le profil coureur et aérien de Cretin ou Woki, ou celui plus terrien de Jelonch, davantage spécialisé dans le combat au près. Affaire de stratégie, donc…

De ce point de vue ? On peut légitimement imaginer, face à une équipe coureuse et organisée en touche comme l’Italie, que le staff fera précisément le choix de challenger son adversaire sur ses points forts. Voilà pourquoi, de ce point de vue, Cretin et Woki apparaissaient comme les favoris logiques pour démarrer à Rome. Et si les deux hommes ne semblent séparés aujourd’hui que par l’épaisseur d’un papier à cigarette, il semblerait que les bonnes performances et l’état d’esprit affichés cet automne par Cameron Woki lui aient permis de bouleverser la hiérarchie initiale...

Voilà pourquoi, au petit jeu des paris et des probabilités, la tendance semble aller vers une titularisation du Girondin tandis qu’Anthony Jelonch, au nom de son profil mais aussi de sa polyvalence en numéro 8, semble tout indiqué pour intégrer le banc des "finisseurs", histoire d’utiliser un terme à la mode… À moins que les fameux entraînements à haute intensité du XV de France ne décident évidemment du contraire, en cas de grosse contre-performance ou de blessure d’un des concurrents. Ce qui n’est jamais totalement à exclure…

Nicolas Zanardi
[/color]

Toujours autant de flair ce Zanardi !!! Evil or Very Mad

grospaquet31 Jeu 4 Fév 2021 - 13:50

MrScots a écrit:
grospaquet31 a écrit:Le quinze de départ de la France :
Dulin - Thomas, Vincent, Fickou, Villière - (o) Jalibert, (m) Dupont - Ollivon, Alldritt, Cretin - Willemse, Le Roux - Haouas, J. Marchand, Baille

Remplaçants : Bourgarit, Gros, Aldegheri, R. Taofifenua, Jelonch, Serin, Carbonel, Penaud

Comment tu peux te passer de Penaud ? Il est excellent ce joueur.

Puis où est Woki ? Il devrait être titulaire.

Penaud a juste 1 match dans les pattes il me semble. Sinon, oui, je prefere Penaud quand il est a son meilleur niveau.
Apres Galthié fait ses choix...mais il m’apparait comme ses prédécesseurs prisonnier d’une certaine ligne de conduite avec la détermination de joueurs cadre et ne pas en sortir...Ollivon n’est pas en forme, Vincent n’est pas bon offensivement, le roux c’est bof en ce moment..juste mon avis

SympathyForTheDevil Jeu 4 Fév 2021 - 13:52

grospaquet31 a écrit:
MrScots a écrit:
grospaquet31 a écrit:Le quinze de départ de la France :
Dulin - Thomas, Vincent, Fickou, Villière - (o) Jalibert, (m) Dupont - Ollivon, Alldritt, Cretin - Willemse, Le Roux - Haouas, J. Marchand, Baille

Remplaçants : Bourgarit, Gros, Aldegheri, R. Taofifenua, Jelonch, Serin, Carbonel, Penaud

Comment tu peux te passer de Penaud ? Il est excellent ce joueur.

Puis où est Woki ? Il devrait être titulaire.

Penaud a juste 1 match dans les pattes il me semble. Sinon, oui, je prefere Penaud quand il est a son meilleur niveau.
Apres Galthié fait ses choix...mais il m’apparait comme ses prédécesseurs prisonnier d’une certaine ligne de conduite avec la détermination de joueurs cadre et ne pas en sortir...Ollivon n’est pas en forme, Vincent n’est pas bon offensivement, le roux c’est bof en ce moment..juste mon avis

Après je fais confiance à Galthié, c'est un excellent coach. Il doit savoir ce qu'il fait.

**Scalp** Jeu 4 Fév 2021 - 14:46

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-explications-de-fabien-galthie-sur-la-premiere-composition-des-bleus-pour-le-tournoi/1219769

Les explications de Fabien Galthié sur la première composition des Bleus pour le Tournoi

Le sélectionneur Fabien Galthié a justifié ce jeudi les choix effectués pour constituer le quinze de départ qui affrontera l'Italie ce samedi (15h15) en ouverture du Tournoi des Six Nations.

Thomas Perotto

Villière et Thomas aux ailes, Penaud sur le banc

Gabin Villière va connaître en Italie sa troisième sélection chez les Bleus. Aligné sur l'aile gauche lors de la Coupe d'automne des nations face à l'Italie et l'Angleterre, le Toulonnais de 25 ans le sera encore face aux Italiens - face à qui il avait marqué son premier essai international le 28 novembre dernier - ce samedi lors de la première journée du Tournoi des Six Nations.

L'ailier du RCT a été préféré à Damian Penaud, qui prend place sur le banc. « Damian revient, il a joué un seul match avec nous, en Écosse, il postule, c'est un joueur de très haut niveau mais beaucoup de joueurs sont en place », a expliqué Fabien Galthié.

« Teddy (Thomas) a été très performant sur les matches qu'il a joués, a par ailleurs relevé le sélectionneur de l'équipe de France. Il apporte ce qu'on attend de lui, c'est-à-dire ses qualités de vitesse, de finisseur, de marqueur. Il sait porter le ballon à l'intérieur du jeu, dézoner, enchaîner les courses à très haute intensité. »

Le casse-tête de la troisième ligne

C'est peut-être le secteur où la concurrence était la plus rude. Et donc où les maux de tête de l'encadrement ont été les plus nombreux : Grégory Alldritt, Charles Ollivon, Dylan Cretin, Cameron Woki et Anthony Jelonch, cinq joueurs pour trois places. Les trois derniers noms cités, notamment, étaient en balance pour accompagner le capitaine Ollivon et le troisième-ligne centre Alldritt, rétabli et apte pour affronter l'Italie.

« Les postes sont occupés par Dylan, Greg et Charles. Anthony est finisseur et Cameron, qui fait partie du groupe France, n'est pas sur la feuille pour ce match, a analysé Fabien Galthié. Il y a beaucoup de qualités chez tous ces joueurs, ils ont été performants avec nous. Dylan est rentré régulièrement avec cette équipe depuis le début de l'aventure. À partir de là, il fallait prendre une décision. Ce sont les meilleurs qui jouent. La sélection a été simple mais dans une grande émulation, avec beaucoup de compétition en interne pour prendre le poste. Il y a aussi une recherche d'équilibre et d'expérience collective que nous sommes en train de construire. »

Jalibert a-t-il franchi un cap ?

Le demi d'ouverture de l'Union Bordeaux-Bègles Matthieu Jalibert, joueur très offensif, avait pu enchaîner trois titularisations cet automne en raison de la limitation à trois matches pour les internationaux (convention FFR/LNR). Romain Ntamack blessé pour le début du Tournoi, Jalibert a l'occasion d'enchaîner sous le maillot des Bleus. Où il semble avoir pris une autre dimension.

« Matthieu est avec nous depuis le début de l'aventure. Il a l'occasion de jouer le premier Tournoi, une partie de la Coupe d'automne des nations, il participe à tous les rassemblements depuis le début. Il est prêt, apprécie son sélectionneur. Il a pris un an, il a pris beaucoup d'expérience individuelle, en club et en équipe de France. C'est un joueur qui monte en puissance et trouve sa place dans l'organisation. Il apporte tout son talent. »

**le radis** Jeu 4 Fév 2021 - 17:47

Magnifique interview en double premières pages du MIDOL du seul, du vrai, de l'unique, du solaire mais absent n°10 de l'EDF... Rolling Eyes

**Scalp** Jeu 4 Fév 2021 - 20:33

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Matthieu-jalibert-pas-envie-de-perdre-mon-authenticite/1219815

Matthieu Jalibert : « Pas envie de perdre mon authenticité »

En l'absence de Romain Ntamack, blessé à la mâchoire, l'ouvreur bordelais aura les clés du jeu de l'équipe de France pendant le Tournoi des Six Nations. Une exposition qu'il tente de maîtriser tout en restant le plus naturel possible.

Maxime Raulin

Mi-janvier, entre deux entraînements avec son club de l'Union Bordeaux-Bègles, Matthieu Jalibert, pointé du doigt mi-novembre pour avoir chambré le Castrais Julien Dumora, s'est confié. Son activité sur les réseaux sociaux, son exposition médiatique, son image, sa personnalité... Malgré son jeune âge (22 ans) et sa forte médiatisation, l'ouvreur international (8 sél.) tente de rester lui-même. S'il reconnaît qu'il peut dégager une forme d'arrogance, et qu'il y a certaines limites à ne pas franchir, il se défend d'être prétentieux. En revanche, Matthieu Jalibert revendique un côté malicieux.

« Certains laissent entendre que vous dégagez l'image d'un mec plutôt prétentieux, sûr de lui... Que répondez-vous ?

C'est vrai que parfois je peux avoir une image un peu arrogante. Prétentieuse, je n'irai pas jusque-là. Froid, sûr de moi, que je prends les gens de haut... Je sais que j'ai cette image. Mais c'est mal me connaître. Je ne suis pas comme ça. Cette image est sans doute liée à mon poste d'ouvreur. Je me dois de rester froid, de ne pas montrer mes sentiments. Je dois rester fier pour porter mon équipe.

Vous êtes dans "l'acting" ?

Non. Car j'ai un petit côté comme ça. Mais pendant les matches, on en rajoute forcément ! Il y a une part de bluff. Aujourd'hui, j'ai la chance de faire le métier qui me plaît, de bien gagner ma vie, mais je n'ai pas la sensation d'en faire trop sur les réseaux sociaux. Et peu importe ce qui est dit, ça ne m'empêchera pas de dormir !

Matthieu Jalibert en bref 22 ans. 1, 81 m ; 79 kg. Demi d'ouverture. Club : Bordeaux-Bègles. 8 sélections. 16 septembre 2017 : premier match de Top 14 avec l'UBB. 3 février 2018 : il dispute son premier match en équipe de France face à l'Irlande (13-15).

On pense également à vos coupes de cheveux, comme le blond peroxydé, là encore, on peut avoir la sensation que vous souhaitez vous faire remarquer...

(Il coupe.) J'aime le changement. J'aime les coupes de cheveux, tout simplement. Mais je sais que dans le rugby, c'est compliqué. Si c'était plus accepté, je changerai souvent de coupe de cheveux.

« Au rugby, dès que tu fais un truc un peu décalé, on sous-entend que tu as une mentalité de footeux... Une sale mentalité... »

Le raccourci pour laisser penser que votre mentalité se rapproche plus de celle des footballeurs est tout trouvé...

Les footballeurs ont une belle liberté par rapport à ça. Au rugby, justement, dès que tu fais un truc un peu décalé, on sous-entend que tu as une mentalité de footeux... Une sale mentalité... Sur les réseaux certains m'avaient invité à passer au foot car j'avais le boulard ! Je me souviens aussi qu'en Écosse (lors du Tournoi 2020, défaite des Bleus 28-17 à Murrayfield) j'étais blond et j'ai entendu de la part de certains supporters : au lieu de te faire une teinture, concentre-toi sur le rugby ! Alors que ça n'a aucun rapport. C'est simplement une question de style ! Même au club, il ne faut pas trop en faire. Si j'arrive avec les cheveux roses ou violets, je ne suis pas sûr que ce soit parfaitement accepté. On pourrait me dire que je me prends pour un autre. Mais pour en revenir à la question, je ne pense pas avoir une mentalité de footeux. C'est simplement que j'aime cette liberté qu'ont les footeux d'avoir le style qu'il souhaite.

La prochaine couleur, ce sera quoi ?

J'aimerais partir sur du gris...

Et si l'UBB est championne ?

Bah justement, je ne pense pas que je le ferai sur un titre. Ce serait trop convenu. Je préfère le faire quand on s'y attend le moins ! C'est un trait de ma personnalité. Pas pour me faire remarquer, mais parce que j'aime ça, que je trouve ça fun. Pourtant, je me restreins. Je n'ai pas envie de tomber dans le « bad buzz » à cause de ça.

Vous aimez également les tatouages, qui sont plus répandus dans le milieu du rugby...

Oui, j'en ai quelques-uns. Mais ils ont tous une signification. Je ne me ferai pas tatouer juste pour le style.

Par exemple, le lion sur votre mollet, que signifie-t-il ? Un rapport avec votre personnalité ?

(Il sourit.) Un petit peu... Je n'en dirais pas plus.

« Plusieurs fois après un match, j'aimerais dire ce que je pense. Mais je fais un petit pas de recul, je réfléchis à ma formulation. Car au moindre faux pas, les gens en profitent pour te détruire »

À vous regarder, vous avez aussi un petit côté coquin qui ressort. Vous confirmez ?

Oui, je suis un peu malicieux... J'aime bien provoquer, titiller, chambrer, challenger les gens.

L'exposition vous fait-elle perdre un peu d'authenticité ?

Oui, forcément. Plusieurs fois après un match, j'aimerais dire ce que je pense. Mais je fais un petit pas de recul, je réfléchis à ma formulation. Car au moindre faux pas, les gens en profitent pour te détruire. J'en suis conscient. On en revient à mon côté un peu coquin, malin pour trouver les bonnes solutions, comme sur le terrain.

En équipe de France, est-ce décuplé ?

C'est deux ou trois fois pire. Chaque geste ou parole est décortiquée. Il faut faire encore plus attention. Pour en revenir à mon chambrage sur Julien Dumora, ce n'est pas le comportement d'un joueur international. J'ai eu une discussion avec Charles Ollivon, notre capitaine. Quand on s'est retrouvé à Marcoussis, il est direct venu m'en parler. Un peu comme un « grand frère », il m'a mis en garde. C'était justifié. J'ai apprécié son intervention.

On a enfin le sentiment que malgré la froideur, le self-control que vous devez garder sur le terrain ou sur les réseaux sociaux, vous ressentez un besoin de sensations fortes...

J'aime les sensations fortes. J'ai besoin d'adrénaline ! Je suis passionné de sports extrêmes, j'ai besoin de vitesse, afin de revivre les émotions, les sensations que je traverse pendant un match. Après attention, j'aime les sensations fortes, mais pas au point de mettre ma vie en danger.

Vous êtes plutôt actif sur les réseaux sociaux. Pourquoi ?

Je fais partie d'une génération qui est née avec ça. C'est aussi une façon de garder le contact avec les supporters, les gens qui nous apprécient. C'est également une façon de partager quelques moments de notre quotidien que les gens ne voient pas forcément, notamment durant cette période sans public dans les stades. Enfin, ça permet de faire vivre notre image au travers des sponsors. Pour ma part, le côté professionnel prend d'ailleurs plus le pas sur le côté personnel. C'est un souhait d'utiliser les réseaux pour mon image professionnelle. Je publie certains moments de ma vie personnelle, mais sans tout dévoiler.

Vous nous expliquiez que, sur le terrain, vous marchiez à l'instinct. Fonctionnez-vous de la même façon sur les réseaux ?

(Il sourit.) Non. C'est beaucoup plus calculé. Le moindre faux pas peut vous être fatal. Je gère moi-même mon compte pour garder un côté naturel, mais j'essaie de bien réfléchir à chaque publication pour ne pas trop en faire. Je me fixe un cadre pour ne pas m'éparpiller et éviter toute polémique.

« Sur le terrain, il se peut qu'avec la pression, on ait des comportements qui ne correspondent pas à ce que l'on est dans la vie de tous les jours. Sur les réseaux, je montre ce que je suis »

Comment vivez-vous l'exposition médiatique ?

Ma vie n'a pas changé depuis que mon exposition a augmenté. Je dois faire attention à certaines choses. Malgré mon jeune âge, des plus jeunes me regardent comme un modèle. Vous ne me verrez par exemple jamais boire de l'alcool sur les réseaux. Je considère que je dois y être exemplaire. Tout ça ne m'empêche en rien de m'amuser. Mais ça appartient à mon intimité.

Est-ce facile de garder ce self-control ?

Ce n'est pas évident. D'une certaine façon, on est presque toujours sur la retenue pour faire le moins d'erreurs possible.

Comment vivez-vous les commentaires exprimés sur ces réseaux ?

Déjà, il faut avoir l'esprit que certains vont vous adorer, d'autres vous détester. Il y en a qui seront jaloux. Il y a de tout. Il y a donc des commentaires positifs qui font extrêmement plaisir, des commentaires négatifs, méchants, qui peuvent aller jusqu'aux insultes. Ça peut aller très loin. J'ai déjà reçu des menaces, pas de mort, mais par rapport à ce qui peut se passer sur le terrain. J'ai eu la chance de percer très vite, à 18 ans, donc mon exposition a également explosé. Au début, je prenais ça très à coeur, parfois, ça me blessait. Ça n'a pas toujours été facile. C'est violent. Mais pas au point de m'empêcher d'être performant. Aujourd'hui, j'ai grandi, j'ai plus de recul. Je me suis rendu que la réussite ne plaît pas à certains et que quoi que tu fasses, il y aura toujours des aigris, des jaloux.

Ça veut dire que vous ne lisez plus tous les commentaires ? Comment faire le tri ?

Je continue de lire. Mais j'écoute surtout les commentaires de mon cercle proche. Pour le reste, s'ils sont positifs, ça m'arrive de répondre. Si c'est négatif, ça m'arrive de répondre aussi (il sourit). Mais c'est plus de la diplomatie, je ne rentre jamais dans leur jeu. Je reste soft.

Avez-vous déjà eu envie de tout arrêter ?

Je me suis déjà posé la question à cause de ça, histoire d'être plus tranquille. Après, soyons clair, je ne vis pas un enfer. Mais c'est vrai qu'après l'épisode Dumora face à Castres, j'ai réfléchi à supprimer mon compte (voir encadré). Mais je n'ai pas envie de perdre mon authenticité. J'aime le contact avec les gens. Quand on me pose des questions, je réponds.

Vous fixez-vous certaines limites ?

Il y a des sujets sur lesquels je ne peux pas répondre. Par exemple, la question : "avec quel demi de mêlée préfères-tu jouer ?" C'est forcément piège. Ou : "quel est ton salaire ?" Pourtant, ce n'est pas quelque chose de tabou me concernant. Mais en France, ça l'est, donc je m'abstiens. Je n'ai pas envie de me mettre dans une situation inconfortable.

Ne craigniez-vous pas qu'on ait une image tronquée de vous ?

Non ! J'essaie de faire des choses qui me ressemblent, de montrer ma personnalité. Sur le terrain, il se peut qu'avec la pression, on ait des comportements qui ne correspondent pas à ce que l'on est dans la vie de tous les jours. Sur les réseaux, je montre ce que je suis. »

« Je regrette mon geste sur Dumora »

Le vendredi 13 novembre, alors que le match de l'équipe de France prévu le lendemain face aux Fidji a été annulé, Matthieu Jalibert joue avec l'Union Bordeaux-Bègles sur la pelouse du Castres Olympique en ouverture de la 9e journée du Top 14. Sorti après 77 minutes de jeu, l'ouvreur bordelais se fait remarquer juste après l'essai qui scelle la victoire de l'UBB sur la sirène (29-30) en allant chambrer Julien Dumora sur la pelouse. S'ensuit une échauffourée entre les deux équipes. Quelques minutes plus tard, au micro de Canal +, Jalibert explique : « J'étais content, sans faire exprès, j'ai percuté l'arrière Dumora. Il l'a mal pris. Je m'excuse, mais ce n'était pas volontaire. C'était dans l'euphorie. »

Avec le recul, Matthieu Jalibert revient sur cet épisode : « Chambrer sur un terrain, ça fait partie du jeu, de la déstabilisation. Si ça avait été sur les 70 minutes où j'ai joué, ça n'aurait pas posé trop de problèmes. Mais c'est intervenu après la fin du match alors que j'étais en chasuble et que je suis allé le provoquer directement. En plus, derrière, je suis de mauvaise foi en disant que je ne l'ai pas vu. Je n'en suis pas fier. »

L'ouvreur s'en défend : « Mon comportement a découlé de ce qui s'était passé sur le terrain. Castres est une équipe très chambreuse. Ils ne font que parler pour te faire dégoupiller. J'ai réagi excessivement. J'étais frustré car je n'ai pas répondu pendant le match. On gagne sur la dernière action et sur la folie du résultat, j'ai mal réagi. Je regrette mon geste. Ce n'est pas l'image que j'ai envie qu'on ait de moi. Et ce ne sont pas des images à voir sur un terrain de rugby. Les réseaux sociaux ne m'ont pas loupé. Je me suis excusé auprès de Dumora, qui énervé, n'a pas trop accepté. Les chambrages doivent rester dans la limite du temps de jeu, là je suis sorti un peu du cadre. J'ai mis de l'huile sur le feu pour rien. C'était une erreur, ça m'a servi de leçon. »M. R.

**Scalp** Ven 5 Fév 2021 - 9:06

**Scalp** Ven 5 Fév 2021 - 9:07

**Scalp** Ven 5 Fév 2021 - 9:07

**Switch** Ven 5 Fév 2021 - 9:18

C'est quand même dingue ce lobby pro-N'Tamack. A la veille du VI Nations et alors qu'il est blessé, article pleine page sur lui. Comme si le Midol n'avait pas eu sa dose hebdomadaire de RNT. Et je passe sur la phrase d'intro "[...] le maître à jouer des Bleus sous l'ère Galthié [...]" mad2

Certains questions ne servent à rien d'autre que de faire monter la sauce et à attiser une certaine rivalité entre les deux, c'est dingue. RNT est vraiment l'ange, le Messi, injustement privé de match et de SON poste, et Matthieu est le voleur, celui qui "profite" de cette absence...

Ce Jérémy Fadat doit faire parti des gens qui ont un poster de RNT au-dessus de leur lit et une photo dédicacée sur leur chevet, sur laquelle il se touche tous les jours ou presque. Heureusement, RNT semble un peu plus intelligent que son interlocuteur, notamment quand il dénonce un peu le fait qu'on continue de le comparer à Matthieu alors que lui est blessé et que c'est Matthieu qui est là pour jouer. Il me tombe pas dans le panneau lorsque le journaleux veut lui faire dire que oui, il y a une rivalité, qu'il compte bien récupérer son poste et que c'est lui qui devrait être là.

L'exemple type de l'article à gerber Mad

**Scalp** Ven 5 Fév 2021 - 9:22

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-tournoi-une-belle-opportunite-de-confirmer-pour-matthieu-jalibert/1219837

Le Tournoi, une belle opportunité de confirmer pour Matthieu Jalibert

Romain Ntamack blessé, le Bordelais va débuter le Tournoi à l'ouverture. Convaincant l'automne dernier en équipe de France, il doit confirmer qu'il peut faire parler son talent sans sortir d'un système de jeu précis.

Romain Bergogne

Fin décembre, Romain Ntamack se fracturait la mâchoire face à l'UBB et faisait une croix, au mieux, sur le début du Tournoi des Six Nations. Mais le coup dur ne s'est pas transformé en angoisse qui empêcherait un sélectionneur de dormir. La solution n'était pas bien loin, dans le vestiaire d'en face en l'occurrence. Fabien Galthié a depuis le début de son mandat le choix du roi à l'ouverture, entre le Toulousain et Matthieu Jalibert, respectivement âgés de 21 et 22 ans. Quand les deux sont disponibles, son choix s'est toujours porté sur le premier.

Alors Jalibert a attendu son tour, lui dont le début de carrière tout aussi fulgurant s'était brisé sur une grave blessure au genou il y a trois ans, un jour de première sélection face à l'Irlande. Une rechute à l'été 2018 l'aura éloigné des terrains pendant douze mois au total. Revenu à Marcoussis début 2020, il s'est contenté de quelques minutes dans le Tournoi avant de remplacer précocement Romain Ntamack, blessé, dans le traquenard d'Édimbourg (défaite 28-17). Puis est venu l'automne, une nouvelle blessure du titulaire, un match avec l'équipe « premium », encore en Écosse, puis deux avec un groupe largement remanié, règle des trois feuilles de match oblige, face à l'Italie et en Angleterre.

Entre le blondinet mal inspiré de Murrayfield et le leader de jeu de Twickenham début décembre, la mue internationale semble s'être opérée. « Il a pris beaucoup d'expérience individuelle, en club et en équipe de France, et d'expérience collective avec nous », confirmait jeudi Fabien Galthié.

Si peu d'observateurs doutent de sa capacité à s'installer au plus haut niveau, subsiste un « mais... », que l'ancien ouvreur Yann Delaigue synthétise ainsi : « Il faut qu'il arrive à transformer son aisance en club dans les schémas de l'équipe de France, qui sont un peu plus restrictifs. Quand il est en club, il a la confiance de tout le monde dans un jeu qui tourne autour de lui. En équipe de France, il doit suivre un schéma qui n'est pas fait pour lui et dans lequel il doit se fondre. »

Trouver le bon équilibre

Là est le paradoxe qui entoure Matthieu Jalibert, dont les qualités pourraient en fait se transformer en défauts au plus haut niveau. L'attaquant pur jus, capable par sa vista, ses appuis et sa vitesse de trouver des intervalles et de franchir, doit apprendre à tempérer ses ardeurs et ne pas se laisser titiller par des initiatives individuelles parfois risquées. Dans le projet mis en place par le staff des Bleus, où la dépossession et l'occupation au pied ne sont pas des gros mots, il a fallu pour Jalibert repenser son jeu. Moins instinctif. Plus clinique. « Je marche beaucoup à l'intuition, mais je dois d'abord être bon dans un collectif, affirmait-il cette semaine dans les colonnes de « Sud-Ouest ». [...] Auparavant, il a pu m'arriver d'essayer de trouver la solution tout seul. Mais j'ai compris que ça ne marchait pas à tous les coups. »

Une leçon très bien appliquée en Angleterre début décembre. Un match propre, de bonnes variations dans ses choix et, au moment opportun, le coup de reins dont il a le secret sur l'essai de Brice Dulin. « Cette action, c'est un condensé de ses qualités d'attaquant, reconnaît Frédéric Charrier, l'entraîneur des arrières à l'UBB. Mais c'est la prestation d'ensemble qui m'intéressait. Ce match, on l'a revu ensemble et je lui ai dit : "Tu vois, c'était un match fermé, mais il y a eu une opportunité, tu l'as prise et ça a marché. Et derrière, tu as su rester dans le cadre, ne pas t'exposer à chaque ballon". »

« Il prend des automatismes un peu contre-nature mais il a l'intelligence de comprendre que ça fera de lui un joueur plus complet »
Frédéric Charrier, entraîneur des arrières de l'UBB

Le travail est loin d'être terminé. Au bout du fil, Frédéric Charrier, interrogé sur les récentes prestations en club de son joueur, parle spontanément du fameux match à Toulouse fin décembre (défaite de l'UBB 45-23). « Il a voulu trop en faire. À vouloir être décisif sur chaque ballon, il s'est perdu. C'est son péché mignon et il l'avait compris tout de suite après le match. D'où la nécessité de mieux évaluer les sensations sur le terrain, ne pas penser qu'aux siennes : "Mes avants sont un peu en difficulté, donc auront du mal à me suivre, on vient de subir un temps fort adverse, on mène de 10 points et il reste 10 minutes, etc." Toutes ces réflexions doivent l'inciter à calmer le jeu dans certaines situations. Ce qu'il a très bien fait à Twickenham. »

Engranger de l'expérience

« Plus que l'Angleterre, c'est face à l'Italie une semaine avant que je l'ai remarqué, note Benjamin Boyet, ancien ouvreur international. Il joue beaucoup au pied, dans ces échanges de ''ping-pong'' notamment. Il n'est pas tombé dans le piège de la relance du fond du terrain. Non, il a suivi les consignes, occupé au pied, ce qu'il sait très bien faire d'ailleurs, et sur la longueur du match, l'équipe a pris le dessus. »

Tout se jouerait donc dans cet équilibre entre « ses qualités, qu'il ne doit surtout pas perdre », dixit Delaigue et « ce que demande aujourd'hui le rugby international avec ce jeu très tactique ». « Il prend des automatismes un peu contre-nature mais il a l'intelligence de comprendre que ça fera de lui un joueur plus complet, poursuit Charrier, qui a évoqué le sujet lors de visites de l'entraîneur de l'attaque des Bleus Laurent Labit cet hiver. Si les équipes adverses voient que Matthieu n'est pas un bon gestionnaire, elles vont le forcer à jouer pour prendre l'équipe en contre. »

Dans la lignée d'un hiver plein, Matthieu Jalibert va encore engranger de l'expérience dans ce Tournoi. Au point de doubler Ntamack à terme ? « Même s'il est plus jeune, Romain a plus d'expérience du haut niveau. Il a beaucoup d'automatismes avec Antoine Dupont à la charnière et surtout, il est très bon à chaque fois qu'il joue, estime Delaigue. Il est déjà entré dans le moule, avec ce bon mélange entre un jeu propre et des fulgurances efficaces. » La fameuse alchimie sur laquelle travaille le Bordelais.

**Scalp** Ven 5 Fév 2021 - 9:26

Switch a écrit:C'est quand même dingue ce lobby pro-N'Tamack. A la veille du VI Nations et alors qu'il est blessé, article pleine page sur lui. Comme si le Midol n'avait pas eu sa dose hebdomadaire de RNT. Et je passe sur la phrase d'intro "[...] le maître à jouer des Bleus sous l'ère Galthié [...]" Certains questions ne servent à rien d'autre que de faire monter la sauce et à attiser une certaine rivalité entre les deux, c'est dingue. RNT est vraiment l'ange, le Messi, injustement privé de match et de SON poste, et Matthieu est le voleur, celui qui "profite" de cette absence...

Ce Jérémy Fadat doit faire parti des gens qui ont un poster de RNT au-dessus de leur lit et une photo dédicacée sur leur chevet, sur laquelle il se touche tous les jours ou presque. Heureusement, RNT semble un peu plus intelligent que son interlocuteur, notamment quand il dénonce un peu le fait qu'on continue de le comparer à Matthieu alors que lui est blessé et que c'est Matthieu qui est là pour jouer. Il me tombe pas dans le panneau lorsque le journaleux veut lui faire dire que oui, il y a une rivalité, qu'il compte bien récupérer son poste et que c'est lui qui devrait être là.

L'exemple type de l'article à gerber

Oui le lobbying du Midol est clair, net et précis, mais le meilleur atout de N'Tamack, ce n'est pas ce lobbying un peu trop visible, ni même son talent, c'est que Dupont est indéboulonnable au poste de 9...

**Switch** Ven 5 Fév 2021 - 9:47

Bon article de l'Equipe, en revanche. Plus nuancé, plus impartial, ce qui confirme ce qu'on disait récemment : l'Equipe devient une valeur plus sûre en matière de rugby que le Merdol. Seul bémol, on rappelle sans arrêt le manque d'automatisme et d'expérience de Jalibert par rapport à RNT, mais c'est normal quand pour le mec qui n'est jusqu'ici que la doublure ! Faisons le enchaîner les matchs avec le XV de France et on verra.

Après je te rejoins, avec Dupont, son partenaire en club, qui est indéboulonnable en sélection, RNT part déjà avec un petit avantage.

**kaze33** Ven 5 Fév 2021 - 9:54

Perso je rêve d'un 9 10 12 avec Dupont Jalabert et Ntamack. Même certains supporteurs toulousains pensent que Ntamack amènerait plus en 12...Si en plus on y ajoute Vakatawa en 13 Cool

Ça aurait sacrément de la gueule...

**le radis** Ven 5 Fév 2021 - 9:59

Moi je crois plus en Moefana/Uberti... :chambreur:

nadoloubb Ven 5 Fév 2021 - 10:05

kaze33 a écrit:Perso je rêve d'un 9 10 12 avec Dupont Jalabert et Ntamack. Même certains supporteurs toulousains pensent que Ntamack amènerait plus en 12...Si en plus on y ajoute Vakatawa en 13

Ça aurait sacrément de la gueule...

Moi aussi j'aimerai bien et je vois bien galthie tenter ça en fin de tournoi

**Scalp** Ven 5 Fév 2021 - 10:12

nadoloubb a écrit:
kaze33 a écrit:Perso je rêve d'un 9 10 12 avec Dupont Jalabert et Ntamack. Même certains supporteurs toulousains pensent que Ntamack amènerait plus en 12...Si en plus on y ajoute Vakatawa en 13

Ça aurait sacrément de la gueule...

Moi aussi j'aimerai bien et je vois bien galthie tenter ça en fin de tournoi

Ça blesserait quand même un peu l'égo de N'tamack, et ça rendrait grognon Dupont, ça me parait difficile que Jalibert prennent une place entre ce couple inséparable :chambreur:

**Scalp** Ven 5 Fév 2021 - 10:21

Le XV de France (partie 2) - Page 23 Capt1673

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-charniere-du-xv-de-france-dupont-jalibert-vous-inspire-t-elle-confiance/1219937

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