Re: XV de France (partie en cours)

**Scalp** Ven 12 Nov 2021 - 20:09

Bourassol, tu cliques sur répondre, pour créer un nouveau commentaire, sur citer comme tu l'as fait, pour répondre à un commentaire, au passage, répond sous les commentaires, c'est mieux pour suivre Wink

**le radis** Ven 12 Nov 2021 - 20:29

Récupéré sur la Dépêche : aux origines des Lelos

(ce n'est pas sans rappeler un certain sport collectif en France et Italie...)

**Scalp** Ven 12 Nov 2021 - 20:39

le radis a écrit:Récupéré sur la Dépêche : aux origines des Lelos

(ce n'est pas sans rappeler un certain sport collectif en France et Italie...)

Sympa la vidéo Radis Wink

C'est ce dont parlait Gorgadze dans l'article de S-O posté page 11.

Il y a un sport qui existe depuis des siècles en Géorgie qui y ressemble : le Lelo Bourti. Ça se joue avec un ballon de 16 kilos et ça opposait des villages. Lelo, c’est l’essai. Bourti, ça signifie ballon.

**le radis** Ven 12 Nov 2021 - 20:42

Scalp a écrit:
le radis a écrit:Récupéré sur la Dépêche : aux origines des Lelos

(ce n'est pas sans rappeler un certain sport collectif en France et Italie...)

Sympa la vidéo Radis C'est ce dont parlait Gorgadze dans l'article de S-O posté page 11.

Il y a un sport qui existe depuis des siècles en Géorgie qui y ressemble : le Lelo Bourti. Ça se joue avec un ballon de 16 kilos et ça opposait des villages. Lelo, c’est l’essai. Bourti, ça signifie ballon.

Exactement, d'ailleurs j'aurais dû rebondir dessus ! Merci Scalp !
Ah, la Géorgie, des habitants supers dans un magnifique pays ! Le berceau du vin !
vin

**Scalp** Ven 12 Nov 2021 - 20:49

le radis a écrit:
Scalp a écrit:
le radis a écrit:Récupéré sur la Dépêche : aux origines des Lelos

(ce n'est pas sans rappeler un certain sport collectif en France et Italie...)

Sympa la vidéo Radis C'est ce dont parlait Gorgadze dans l'article de S-O posté page 11.

Il y a un sport qui existe depuis des siècles en Géorgie qui y ressemble : le Lelo Bourti. Ça se joue avec un ballon de 16 kilos et ça opposait des villages. Lelo, c’est l’essai. Bourti, ça signifie ballon.

Exactement, d'ailleurs j'aurais dû rebondir dessus ! Merci Scalp !
Ah, la Géorgie, des habitants supers dans un magnifique pays ! Le berceau du vin !

Là, je dois dire que tu m'avais donné envie d'y gouter d'un peu plus prêt à leurs vins, qui sait, un petit voyage d'œnotourisme un de ces jours et pas que... Yesss

**Scalp** Ven 12 Nov 2021 - 20:52

L'analyse de la compo des Bleus par les journaliste de Midi Olympique !

https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-l-analyse-de-la-compo-des-bleus-par-les-journaliste-de-midi-olympique_sto8625933/story.shtml

Tiens donc rire

, incompréhension de la titularisation de Woki en 4, Thibault Flament aurait mérité la place. Woki est un troisième ligne, il devrait se spécifier au poste, texto :chambreur:

**le radis** Ven 12 Nov 2021 - 21:55

Scalp a écrit:
le radis a écrit:
Scalp a écrit:
le radis a écrit:Récupéré sur la Dépêche : aux origines des Lelos

(ce n'est pas sans rappeler un certain sport collectif en France et Italie...)

Sympa la vidéo Radis C'est ce dont parlait Gorgadze dans l'article de S-O posté page 11.

Il y a un sport qui existe depuis des siècles en Géorgie qui y ressemble : le Lelo Bourti. Ça se joue avec un ballon de 16 kilos et ça opposait des villages. Lelo, c’est l’essai. Bourti, ça signifie ballon.

Exactement, d'ailleurs j'aurais dû rebondir dessus ! Merci Scalp !
Ah, la Géorgie, des habitants supers dans un magnifique pays ! Le berceau du vin !

Là, je dois dire que tu m'avais donné envie d'y gouter d'un peu plus prêt à leurs vins, qui sait, un petit voyage d'œnotourisme un de ces jours et pas que...

Cela s'organise ! vin

**Big'Ben** Ven 12 Nov 2021 - 22:24

Scalp a écrit:L'analyse de la compo des Bleus par les journaliste de Midi Olympique !

https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-l-analyse-de-la-compo-des-bleus-par-les-journaliste-de-midi-olympique_sto8625933/story.shtml

Tiens donc , incompréhension de la titularisation de Woki en 4, Thibault Flament aurait mérité la place. Woki est un troisième ligne, il devrait se spécifier au poste, texto

C'est énorme, ils sont persuadés à 1000% que si un joueur aurait dû être sacrifié au poste de 10 ça aurait été Jalibert pour avoir la charnière magique Dupont - N'tamack :chambreur:

**Scalp** Ven 12 Nov 2021 - 22:48

le radis a écrit:
Scalp a écrit:
le radis a écrit:
Scalp a écrit:
le radis a écrit:Récupéré sur la Dépêche : aux origines des Lelos

(ce n'est pas sans rappeler un certain sport collectif en France et Italie...)

Sympa la vidéo Radis C'est ce dont parlait Gorgadze dans l'article de S-O posté page 11.

Il y a un sport qui existe depuis des siècles en Géorgie qui y ressemble : le Lelo Bourti. Ça se joue avec un ballon de 16 kilos et ça opposait des villages. Lelo, c’est l’essai. Bourti, ça signifie ballon.

Exactement, d'ailleurs j'aurais dû rebondir dessus ! Merci Scalp !
Ah, la Géorgie, des habitants supers dans un magnifique pays ! Le berceau du vin !

Là, je dois dire que tu m'avais donné envie d'y gouter d'un peu plus prêt à leurs vins, qui sait, un petit voyage d'œnotourisme un de ces jours et pas que...

Cela s'organise !

**Scalp** Ven 12 Nov 2021 - 22:53

Big'Ben a écrit:
Scalp a écrit:L'analyse de la compo des Bleus par les journaliste de Midi Olympique !

https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-l-analyse-de-la-compo-des-bleus-par-les-journaliste-de-midi-olympique_sto8625933/story.shtml

Tiens donc , incompréhension de la titularisation de Woki en 4, Thibault Flament aurait mérité la place. Woki est un troisième ligne, il devrait se spécifier au poste, texto

C'est énorme, ils sont persuadés à 1000% que si un joueur aurait dû être sacrifié au poste de 10 ça aurait été Jalibert pour avoir la charnière magique Dupont - N'tamack

C’est des supporters, pas des journalistes :chambreur:

quand on les entend parler, on comprend mieux le niveau des articles…

Vince33 Sam 13 Nov 2021 - 8:36

Ce qui est fou avec les toulousaings con , c'est que il suffit d'un essai de Flament ( grace à une superbe passe de Matthieu ) pour en faire un incontournable du XV de France Allo quoi

Cependant je suis étonné de voir Cameron dans la cage , cela démontre surtout notre faiblesse à ce poste .

Le retour d'Atonio montre qu'Haouas n'a pas convaincu , Macalou va pouvoir se montrer, je reste scéptique sur ce joueur capable d'actions lumineuses mais aussi d'absences coupables .

Lebel bénéficie de l'estampille Stade toulousain , à voir .

J'espère que Max pourra fouler la pelouse du Matmut

nadoloubb Sam 13 Nov 2021 - 10:13

Vince33 a écrit:Ce qui est fou avec les toulousaings con , c'est que il suffit d'un essai de Flament ( grace à une superbe passe de Matthieu ) pour en faire un incontournable du XV de France

Cependant je suis étonné de voir Cameron dans la cage , cela démontre surtout notre faiblesse à ce poste .

Le retour d'Atonio montre qu'Haouas n'a pas convaincu , Macalou va pouvoir se montrer, je reste scéptique sur ce joueur capable d'actions lumineuses mais aussi d'absences coupables .

Lebel bénéficie de l'estampille Stade toulousain , à voir .

J'espère que Max pourra fouler la pelouse du Matmut

Ils ont essayé de densifier la 3iem ligne sans se priver de leur capitaine de touche. Un autre numéro 4 n'aurait pas été si dominant en touche (geraci, Flament...)

Roberto Miopalmo Sam 13 Nov 2021 - 10:41

Je pense que Flament jouera les blacks. Le staff cherche un 4 mobile et joueur. Ils pensent que Woki a le profil, pourquoi pas. Je pense qu’il lui manque quand même quelques kilos et ne perdra t’il pas trop de jus sur les poussées en mêlée. S’il réussi le test, sa polyvalence lui assurera une place dans la liste pour la CDM. Par contre quel désaveu pour les Lambey, Geraci, Verhaegue, Rebbadj et consorts.

**Scalp** Sam 13 Nov 2021 - 11:04

Que le Midol chouine avec le remplacement de Flament, il fallait s'y attendre, comme il faut s'attendre à un examen critique totalement objectif de son match, Cameron doit assurer...

Je ne crois pas que le choix de Cameron soit un choix par défaut, c'est un test effectivement, Nadolo et Roberto ont complètement raison sur les causes de ce choix, Cameron à vraiment un avantage sur Flament en étant capitaine de touche...

**Scalp** Sam 13 Nov 2021 - 11:31

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Xv-de-france-qui-sont-les-gagnants-des-changements-operes-par-fabien-galthie/1298486

XV de France : qui sont les gagnants des changements opérés par Fabien Galthié ?

Le sélectionneur de l'équipe de France Fabien Galthié a procédé vendredi à cinq changements pour le quinze de départ qui affrontera la Géorgie.

Maxime Raulin

Cinq joueurs (Atonio, Taofifenua, Macalou, Alldritt et Lebel) font leur apparition dans le quinze de départ concocté par Fabien Galthié et son staff pour affronter la Géorgie, dimanche à Bordeaux (14 h), par rapport à celui victorieux de l'Argentine (29-20), samedi dernier. Les deux attractions viennent du retour comme titulaire de Uini Atonio au poste de pilier droit et de la première sélection de l'ailier Matthis Lebel. À noter également la titularisation de l'habituel troisième-ligne Cameron Woki au poste de deuxième-ligne.

Si le sélectionneur des Bleus a une nouvelle fois évoqué sa volonté de « développer des compétences et une expérience collective », il a également reconnu que, dans certains choix, « il y a une part de ressenti, d'intuition, même de risque. Mais on veut aller au bout, on assume », a martelé Galthié.

Uini Atonio, le revenant

Rappelé après la victoire face à l'Argentine et alors qu'il n'a pas enfilé une seule fois la chasuble des « probables » titulaires durant la semaine d'entraînement, Uini Atonio a été propulsé titulaire au poste de pilier droit. Pourquoi lui plutôt que Bamba, encore remplaçant, sachant qu'Haouas est préservé ?

« Il était convoqué, mais s'est blessé en club. Il a finalement rejoué et nous l'avons repris, s'est justifié Galthié. Il est titulaire indiscutable au Stade Rochelais (7 fois en 9 matches cette saison) et contribue grandement à leurs bons résultats, a poursuivi le sélectionneur. Il a aussi de l'expérience, avec près de 40 sélections (37). Il a été touché par les blessures, mais, depuis deux ans, il monte en puissance. »

La dernière titularisation d'Atonio en bleu remonte au 1er février 2019. Mais il est toujours resté dans les radars du staff, qui apprécie sa solidité en mêlée, sa mobilité et sa dextérité ballon en main. Avec peut-être aussi l'idée de le faire enchaîner face aux All Blacks (le 20 novembre), lui qui est d'origine néo-zélandaise.

Matthis Lebel, l'attendu

Cette fois, c'est la bonne. Matthis Lebel (22 ans) va connaître sa première sélection avec l'équipe de France. L'ailier toulousain l'avait espérée face à l'Argentine, puis Gabin Villière était finalement revenu de blessure plus vite que prévu. Mais face à la Géorgie, « Villière a besoin de récupérer », a précisé le technicien. Puis il a ajouté : « Matthis Lebel a gagné sa place. Il est très performant depuis le début de saison avec Toulouse (6 titularisations, 1 essai) et vous avez également pu constater son état de forme lors de nos entraînements. Nous ne sommes pas dans la gestion, a poursuivi le sélectionneur. Les titulaires le sont en raison de leur niveau, de leurs compétences et de leur forme du moment. »

Lebel, unique nouveau capé au coup d'envoi, ne sera pas dépaysé pour autant. Son coéquipier et ami Romain Ntamack sera à ses côtés, au centre. Il sera également entouré de huit Toulousains sur la feuille de match, dont cinq titulaires. De quoi le mettre en confiance pour faire valoir ses qualités de finisseur.

Cameron Woki, le promu

Galthié l'avait déjà laissé entendre avant l'Argentine et Cameron Woki a d'ailleurs terminé la rencontre en deuxième ligne (69e). Cette fois, l'habituel troisième-ligne bordelais va démarrer dans la cage aux côtés de Romain Taofifenua pour un attelage new-look (Willemse et Flament sont remplaçants).

Ce sera une première pour Woki, qui depuis le début de sa carrière n'a jamais été titulaire à ce poste. « Cameron a un profil hybride qui lui permet par sa densité d'y jouer », a d'abord expliqué Galthié. Mais le Bordelais ne risque-t-il pas de souffrir dans les phases de mêlée ?

« Il a fait les entraînements à haute intensité, il supporte la charge de la position et nous avons Flament sur le banc, a poursuivi le sélectionneur. Il y a toujours une part de risque ou de danger. Il faut prendre des risques, aller au bout de nos intuitions. » Ce passage en deuxième ligne prouve la confiance du staff en Woki, qui a été confirmé dans son rôle de capitaine de touche.

**Scalp** Sam 13 Nov 2021 - 12:27

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Parole-d-ex-michel-yachvili-la-georgie-ne-me-laisse-pas-indifferent/1298526

Parole d'ex - Michel Yachvili : « La Géorgie ne me laisse pas indifférent »

Grand talonneur ou troisième-ligne du CA Brive dans les années 1970, acteur du premier Grand Chelem de l'histoire des Bleus en 1968, Michel Yachvili revient sur les moments forts de sa carrière et son rapport à la Géorgie, le pays de son père, avant le match des Bleus face aux Lelos ce dimanche à Bordeaux (14 heures).

XV de France (partie en cours) - Page 14 Capt2952

Michel Yachvili, devant la plage chez lui à Bidart. (N. Luttiau/L'Équipe)

Adrien Corée

« Qu'est-ce que vous évoque la Géorgie ?

J'ai un rapport important avec ce pays. Mon père était géorgien. Il a effectué son service militaire dans l'Armée Rouge à Moscou puis la Seconde Guerre mondiale a éclaté. Tous les jeunes appelés sont partis combattre les Allemands en hiver. Il a été fait prisonnier et s'est retrouvé dans un camp de concentration. Lui et plusieurs Géorgiens se sont évadés et sont partis sans boussole. Ils ont atterri en Corrèze. Là, il a fait la connaissance de ma mère, une Tulliste. Mes grands-parents étaient dans la Résistance. Moi, je suis né en 1946.

Avez-vous conservé des liens avec vos origines ?

Quand j'étais petit, mon père correspondait avec sa famille restée en Géorgie. Il y a une quinzaine d'années, j'y suis allé. J'y ai été invité par la Fédération géorgienne car mon fils Grégoire a été international avec les Lelos (12 sélections). J'ai fait là-bas la connaissance de la famille de mon père.

« Walter Spanghero et Benoît Dauga étaient hors-norme, au niveau national, mais également international »
Michel Yachvili

Comment vous sentirez-vous lors de France-Géorgie dimanche à Bordeaux (14 heures) ?

Je serai ému parce que j'ai du sang géorgien qui coule dans mes veines. Les Géorgiens représentent quelque chose pour moi, les conditions ne sont pas faciles là-bas. Certains joueurs ont pu partir, ils sont nombreux à évoluer en France. Je suis Français mais je reconnais que la Géorgie ne me laisse pas indifférent. Je serai certainement au stade à Bordeaux dimanche.

Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?

Il y en a deux : Walter Spanghero (51 sélections entre 1964 et 1973) et Benoît Dauga (63 sélections entre 1964 et 1972). Sur le plan physique, ils étaient impressionnants. Mais ils étaient tout de même très mobiles et avaient une bonne technique individuelle. Ils étaient hors-norme, au niveau national, mais également international.

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Gareth Edwards prend l'intervalle face au quinze de France lors du Tournoi des Cinq Nations 1968. (L'Équipe)

Le plus fort que vous avez affronté ?

Gareth Edwards (53 sélections avec le pays de Galles entre 1967 et 1978). Je me souviens du match de 1968, quand on va faire le Grand Chelem en gagnant au pays de Galles (14-9). Il était leur demi de mêlée à cette époque. Il était pourtant très jeune (20 ans). Mais il avait déjà d'énormes qualités. C'était un numéro 9 extraordinaire. Son match avec les Barbarians britanniques contre les All Blacks (en 1973) avait été une performance exceptionnelle.

Le joueur le plus méchant ?

Il y avait un troisième-ligne aile de Montferrand, Charles Roca, qui était très rude à affronter, sur le plan physique comme sur le plan mental. Ce n'était pas une partie de plaisir lors des derbys avec Brive. L'équipe de Narbonne comptait aussi plusieurs garçons difficiles à jouer : Raymond Canaguier, Pierre Salettes, Jean-Pierre Hortoland... Ils proposaient un affrontement permanent pendant 80 minutes. Mais j'étais prêt à les combattre, il n'y avait pas de peur. La seule peur que j'avais, c'était celle de la défaite.

« De temps en temps, les deuxième-ligne embarquaient de la pommade dans leur short et barbouillaient le visage du talonneur adverse. C'était des choses marrantes mais ce ne serait pas possible aujourd'hui »
Michel Yachvili

Celui avec lequel vous avez le plus d'affinité ?

À Brive, Alain Marot et son frère Michel. On avait des affinités sur le terrain et en dehors. En équipe de France, je me souviens de l'Agenais Paul Biémouret ou des piliers basques Jean-Louis Azarete et Jean Iraçabal. J'appréciais leur tempérament, leur discrétion.

Quelle est l'anecdote que vous n'avez jamais osé raconter ?

J'ai débuté à une époque où le rugby était un sport "particulier". Je me souviens, quand j'avais 18 ou 19 ans avec Tulle (il y a joué entre 1964 et 1970) lors d'un match à Mont-de-Marsan, notre talonneur s'était fait ouvrir le mollet sur 10 centimètres. Il avait pris la bouteille d'alcool du soigneur et se l'était versé sur la plaie. Il avait relevé sa chaussette et fini le match. Ça m'avait marqué. À cette époque, on avait des shorts avec des poches. Et de temps en temps, les deuxième-ligne embarquaient de la pommade avec eux et barbouillaient le visage du talonneur adverse pour qu'il ne puisse pas voir l'introduction. C'était des choses marrantes mais ce ne serait pas possible aujourd'hui.

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Michel Yachvili sonne la charge des Brivistes face à Béziers en finale du Championnat de France 1972. (L'Équipe)

Quel est votre plus grand regret ?

Ne pas avoir été champion de France. Nous étions sur le déclin avec Tulle à la fin des années 1960. Notre demi de mêlée, Michel Labro, avec qui j'avais beaucoup d'affinités, est parti. À partir de ce moment-là, j'avais moins de plaisir sur le terrain. Je suis donc allé à Brive qui avait disputé la finale du Championnat de France en 1965. On a été en finale de première division en 1972 et 1975, et en demi-finale pratiquement tous les ans. Malheureusement, nous ne sommes jamais arrivés à soulever le Bouclier de Brennus.

La fois où vous vous êtes senti le plus fort ?

À titre personnel, j'avais fait un match à Agen en quarts de finale du Championnat de France contre Dax (13-9, en 1972), où tout ce que j'avais entrepris aboutissait. Je marchais sur l'eau. Mais collectivement, la finale du Championnat de France 1975 où l'on perd 13-12 contre Béziers, m'avait marqué, parce qu'on n'était pas très loin de conquérir le titre. Je pensais vraiment qu'on allait gagner.

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Michel Yachvili (à gauche) et Walter Spanghero (à droite) encadrent France Gall lors d'une soirée après le Grand Chelem du quinze de France en 1968. (L'Équipe)

Quel est votre meilleur souvenir de troisième mi-temps ?

La plus intense que j'ai vécue, c'était en 1968, lorsqu'on a réalisé le premier Grand Chelem de l'équipe de France. Des supporters nous avaient promis qu'en cas de victoire à Cardiff, ils nous inviteraient dans le quartier Saint-Germain à Paris. On a rempli le contrat et on est rentré en France le dimanche midi. On est allé chez Castel, chez Tony, dans les bars de la rue de la Soif... On est resté pendant quatre jours et trois nuits à Saint-Germain, reçu par les restaurateurs. Et je ne suis rentré que le jeudi soir à Tulle.

Avez-vous eu peur pour vos fils sur le terrain ?

Mes enfants ont vécu dans une famille de rugbymen. Mon beau-père, Alexandre Markarian, talonneur de Brive, avait été champion de France en deuxième division. Dimitri (61 sélections entre 2002 et 2012) et Charles-Edouard occupaient le poste de demi de mêlée, et Grégoire celui de troisième-ligne aile. Je n'étais pas inquiet car ils étaient forts. Je les avais préparés mentalement, physiquement et techniquement pour que les choses se passent bien et qu'ils prennent du plaisir. Ils étaient prêts. »

Sa vie d'ex

Après ses années dorées du côté de Brive (1970-1979) et deux brefs passages par Saint-Céré et Decazeville, Michel Yachvili raccroche les crampons et entame sa carrière d'enquêteur de police. En Corrèze d'abord, avant d'être muté à Nice. À sa retraite professionnelle au début des années 2000, il part s'installer sur la côte basque où évolue son fils Dimitri, durant les heures de gloire du Biarritz Olympique (trois Boucliers de Brennus en 2002, 2005 et 2006). Michel Yachvili (75 ans) vit aujourd'hui du côté de Bidart.

**Scalp** Sam 13 Nov 2021 - 12:35

XV de France : Jaminet, 2e buteur le plus efficace au monde en 2021

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-jaminet-2e-buteur-le-plus-efficace-au-monde-en-2021_VN-202111130098.html

léopold Sam 13 Nov 2021 - 13:04

Le Yach est un drôle de "Monsieur", il venait à Moga lors des entrainements, lorsque le fiston jouait en troisième ligne à l'UBB,un gars simple, bien, il venait en tenue cycliste en vélo et se comportait comme un supporteur lambda.

Roberto Miopalmo Sam 13 Nov 2021 - 13:47

Pour rebondir sur la polyvalence, on verra ce qu’il en est pour le match des blacks, mais il me semble que le banc avec 6 avants et 2 trois quarts (en fait 1 demi de mêlée +un trois quart) pourrait devenir la marque de fabrique de ce staff.

**Scalp** Sam 13 Nov 2021 - 14:37

Roberto Miopalmo a écrit:Pour rebondir sur la polyvalence, on verra ce qu’il en est pour le match des blacks, mais il me semble que le banc avec 6 avants et 2 trois quarts (en fait 1 demi de mêlée +un trois quart) pourrait devenir la marque de fabrique de ce staff.

Tant qu’il y a NTK et Jalibert sur le terrain, oui, autrement, on repartira sûrement dans une configuration plus classique, avec un 10 en plus sur le banc…

**Scalp** Sam 13 Nov 2021 - 15:56

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Flash-back-sur-le-seul-et-unique-france-georgie-de-l-histoire/1298440

flash-back sur le seul et unique France-Géorgie de l'histoire

C'était en 2007, le XV de France affrontait pour la première fois la Géorgie, à l'occasion de la Coupe du monde (64-7). Avant le match de dimanche (14 h), d'anciens Bleus se souviennent de cette rencontre qui appelait l'exploit contre les All Blacks une semaine plus tard à Cardiff.

13 novembre 2021

C'était le dernier match de la poule D de la Coupe du monde 2007, le XV de France affrontait un dimanche 30 septembre, pour la première fois de son histoire, les Géorgiens. Le Stade Vélodrome à Marseille était plein pour cette rencontre qui revêtait un enjeu beaucoup plus important que remporter cette première. Battus 17-12 en ouverture du Mondial par les Argentins, les Bleus n'avaient pas le droit au faux pas de trop face à une Géorgie qui avait déjà réussi sa Coupe du monde, avec une large victoire, face à la Namibie quelques jours plus tôt (30-0).

Finir en beauté la phase de poule

Titulaire ce jour-là, Yannick Nyanga, ancien international français aux 46 sélections se souvient « d'un match très important à gagner. La défaite catastrophique de l'Argentine était derrière nous, après la grosse victoire contre la Namibie (87-10) et l'Irlande (25-3) ». La France a besoin de ce succès, qui plus est bonifié, pour espérer finir première de la poule D en cas de défaite de l'Argentine face à l'Irlande. Finalement, les Pumas remporteront cette rencontre (30-15) obligeant les Bleus à se déplacer à Cardiff pour un quart de finale face aux All Blacks la semaine suivante. Mais en entrant dans le Vélodrome incandescent, les hommes de Bernard Laporte n'étaient même pas au stade de la projection et se devaient de passer l'écueil géorgien.

« On savait qu'il y avait un gros pack devant et que ce serait un gros combat »,
Jérôme Thion

Si la Géorgie, sur le papier, ne paraissait pas vraiment dangereuse, les Français étaient conscients qu'elle avait du potentiel pour rendre la rencontre difficile. « La plupart des avants jouaient en Top 14, donc on savait qu'il y avait un gros pack devant et que ce serait un gros combat », se souvient Jérôme Thion, titulaire en deuxième ligne. Car un match de Coupe du monde, quel que soit l'adversaire, « cela ne doit pas être pris à la légère. On joue pour son pays et ces matchs se comptent sur les doigts de la main souvent », assure Nyanga. Le troisième-ligne, aujourd'hui directeur sportif au Racing 92, savait alors que ce serait « une rencontre physique, assez cadenassée. Car le rugby, cela reste un sport d'agressivité ».

Un festival offensif

Un pressentiment qui s'est confirmé sur la pelouse du Stade vélodrome. Dès le début de la rencontre, le quinze de France a pris les devants en marquant trois essais en première période (Poitrenaud 6e, Nyanga 30e, Beauxis 37e). « Le public s'est libéré lorsqu'on a marqué les premiers points », se souvient Nyanga qui honorait sa 23e sélection.

Essais sur ballons portés, courses de 60 mètres, passes à l'aveugle... La suite de la partie s'est transformée en un festival offensif des Bleus, pour le plus grand bonheur du public du Vélodrome, connu comme l'une « des meilleures ambiances de la compétition » dixit Nyanga.

le XV de France enfonçait définitivement le clou avec six essais, après la pause, de Dominici (45e, 57e), Bruno (52e), Nallet (63e), Martin (67e), Bonnaire (80e). Un match accompli offensivement, mais intense physiquement : « On a beaucoup couru parce qu'il y a eu beaucoup d'essais, il fallait être capables de répondre présent dans la dimension physique. Ce n'était pas un petit match. Car on n'était pas en mode, c'est une petite équipe. Mais on était en mode objectif coupe du monde, qualification, et première place de la poule », résume Yannick Nyanga.

« Le boulot, on l'a fait. Maintenant on va être spectateurs du match de l'Argentine contre l'Irlande. Et si les Argentins gagnent, je vous expliquerai comment gagner les Blacks à Cardiff »
Bernard Laporte, lors de son discours après la victoire contre la Géorgie

La célébration avant le retour à la compétition

Des maillots offerts aux fans, et un tour d'honneur plus tard avec les Géorgiens, le quinze de France regagnait les vestiaires avec déjà la tête aux quarts de finale. « Le boulot, on l'a fait. Maintenant on va être spectateurs du match de l'Argentine contre l'Irlande. Et si les Argentins gagnent, je vous expliquerai comment gagner les Blacks à Cardiff ». Cette phrase sortie de la bouche du sélectionneur des Bleus, Bernard Laporte dans les vestiaires après la Géorgie reste encore très forte dans la mémoire de Yannick Nyanga : « C'est ce qui a fait qu'ensuite on a battu les Blacks. On avait dédramatisé l'enjeu, rajoute-t-il. Alors que sur la première rencontre face à l'Argentine, on a trop pris en compte le contexte. Face à la Géorgie, on était concentrés sur nous et sur ce que l'on devait faire tout simplement ».

La suite de l'histoire avec les Bleus est connue. Cette large victoire face aux Géorgiens précède l'exploit que tout le monde a retenu contre la Nouvelle-Zélande, une semaine plus tard (20-18). Avant que la belle histoire en coupe du Monde ne se termine après la défaite contre les Anglais 14-9.

**Scalp** Dim 14 Nov 2021 - 11:11

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-georgiens-savent-aussi-aller-de-l-arriere/1298645

Les Géorgiens savent aussi aller de l'arrière

Réputée pour son pack, la Géorgie, qui affronte la France dimanche à Bordeaux (14 heures), présente une génération de trois-quarts en plein progrès, qui commence à s'exporter dans les meilleurs Championnats.

Aurélien Bouisset

Lors de l'unique France - Géorgie de l'histoire, en 2007, les Lelos avaient présenté une ligne de trois-quarts dont tous les membres jouaient en France. Près de quinze ans après ce rendez-vous de Coupe du monde, la sélection du Caucase n'opposera aux Bleus, dimanche à Bordeaux, que trois arrières familiers des championnats hexagonaux. Mais la statistique brute dit l'inverse de l'évolution du rugby géorgien.

Les aînés de la charnière de Brive, Vasil Lobzhanidze et Tedo Abzhandadze, et de l'arrière de Lyon, Davit Niniashvili, engagés en Top 14, étaient des pionniers qui écumaient les divisions inférieures, dans des clubs moins huppés comme Orléans, Montluçon, Cannes ou même Andorre, pour l'arrière titulaire à Marseille ce jour-là.

Lobzhanidze (25 ans) et Abzhandadze (22 ans) ont été bercés par leurs prédécesseurs, le charismatique demi de mêlée et capitaine Irakli Abuseridze, un temps aurillacois, et l'ouvreur Merab Kvirikashvili, passé par Pau. Mais le premier, « un modèle » pour Lobzhanidze, comme le second, « une idole » d'Abzhandadze, s'étaient heurtés à un plafond de verre, en ne jouant jamais en première division française, où la charnière briviste contemporaine s'installe sur la durée.

« Ce ne sont pas seulement nos avants qui sont bons ! Nos trois quarts peuvent aussi produire du bon rugby »
Levan Maisashvili, sélectionneur de la Géorgie

« Ces trois-quarts qui jouent au meilleur niveau, c'est très important pour nous, précise Levan Maisashvili, le sélectionneur. La sélection les révèle : l'an dernier, lors de notre match contre l'Irlande (10-23), notre centre, Giorgi Kveseladze (24 ans), qui jouait alors en Géorgie, avait fait un très bon match. Quelques semaines après, il s'était engagé à Gloucester. »

Les Bleus vont ainsi découvrir un centre dont Brian O'Driscoll lui-même s'était fait l'agent indirect, dans un tweet de novembre 2020. « Si j'étais un club Européen en recherche d'un centre, je regarderais sérieusement Giorgi Kveseladze. En plus de son magnifique essai, il comprend très bien son rôle défensif. Agressif et travailleur », avait gazouillé la référence irlandaise du poste.

L'arrière Davit Niniashvili n'avait pas bénéficié d'une telle publicité, pour ce qui était alors sa première sélection, mais ses performances à l'automne 2020 avaient séduit Pierre Mignoni, qui l'a alors attiré au LOU et lui a déjà donné cinq feuilles de match en Top 14, à 19 ans seulement. Et depuis juillet, l'entraîneur rhodanien ne tarit pas d'éloges pour sa jeune recrue.

Niniashvili semble en train de réussir le grand bond, un exil toujours nécessaire pour les trois-quarts géorgiens. « Chez nous, dans nos clubs, on pratique un jeu direct, plus orienté vers les avants, explique Abzhandadze. Ici, on utilise plus la main, le jeu de trois quarts, on progresse davantage dans la technique et la stratégie. » Symbole de la marge de progression du rugby caucasien derrière, le seul membre étranger du staff des Lelos s'occupe de l'attaque, et c'est un Néo-Zélandais, Cory Brown.

« Mais on a d'autres joueurs en France, comme Gela Aprasidze (le demi de mêlée de Montpellier, blessé), relève Maisashvili. C'est un message pour nous comme pour l'extérieur : ce ne sont pas seulement nos avants qui sont bons ! Bien sûr, on a eu des joueurs comme Mamuka Gorgodze ou Davit Zirakashvili et tout le monde a connu le rugby géorgien à travers eux. Mais nos trois quarts peuvent aussi produire du bon rugby. »

**Scalp** Dim 14 Nov 2021 - 11:13

France – Géorgie : Le rendez-vous bordelais !

https://www.ffr.fr/actualites/xv-de-france/france-georgie-le-rendez-vous-bordelais

**Scalp** Dim 14 Nov 2021 - 11:15

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/j-avais-l-impression-d-y-etre-deja-alle-des-centaines-de-fois-dimitri-yachvili-raconte-son-lien-avec-la-georgie-6917372.php

« J’avais l’impression d’y être déjà allé des centaines de fois » : Dimitri Yachvili raconte son lien avec la Géorgie

Par Recueilli par Arnaud David

L’ancien demi de mêlée international, commentateur des matches du XV de France sur France Télévisions, évoque sa relation forte à la Géorgie, le pays de son grand-père paternel

Ce France - Géorgie doit avoir une résonance particulière pour vous ?

Vu le nom que je porte, bien sûr. Il y a du sang géorgien qui coule en moi. Et puis, il n’y en a eu qu’un seul dans l’histoire.

Racontez-nous votre lien avec la Géorgie ?

Mon grand-père paternel est arrivé en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Il avait combattu à Stalingrad. Il s’était échappé d’un camp de concentration allemand. Il avait traversé l’Europe. Il s’est retrouvé dans un maquis en Corrèze à lutter contre les Allemands. Il a rencontré ma grand-mère et s’est installé à Tulle.

Vous avez peu connu ce grand-père, est-ce que votre père Michel vous a transmis une forme d’héritage culturel ?

Mon grand-père est mort en 1985 quand j’avais cinq ans. J’ai donc peu de souvenirs. Quand j’étais enfant, on n’en parlait pas souvent. Mais on allait au cimetière. Je crois qu’on essayait de nous préserver des choses lourdes que ce grand-père avait vécues mais j’ai toujours baigné dans la culture géorgienne et arménienne du côté de ma mère puisque mon autre grand-père était arménien. Avec l’âge, avec mes deux frères, on a essayé d’approfondir ce lien et l’on est parti il y a trois ans faire un road trip en Géorgie et en Arménie.

Quel souvenir en gardez-vous ?

On a traversé le pays. On est allé voir la maison où est né mon grand-père, au pied des montagnes du Caucase au nord de la Géorgie. J’avais l’impression d’y être déjà allé des centaines de fois. Je ne me suis pas senti étranger. La culture ressemble beaucoup à celle de nombreuses régions françaises, notamment celle du Pays basque. Il y a les montagnes, le chant, la gastronomie, la religion, l’importance donnée à la famille, le côté fraternel. Et puis, il y a des choses qui ne s’expliquent pas : des odeurs, un ressenti. Parfois, c’est étrange, vous arrivez dans un endroit et vous avez comme des flash-back. C’était comme si j’y avais déjà vécu.

Votre frère Grégoire a joué pour la Géorgie lors de la Coupe du monde 2003. Que vous en a-t-il raconté ?

On s’était retrouvé près de Sydney. Lui était basé à Manly et nous, avec l’équipe de France, à Bondi Beach. Mes parents étaient venus nous voir. Il m’avait parlé justement de la manière dont il avait été accueilli, du côté fraternel. De l’ambiance un peu différente, de la religion, du respect, de l’entraide, de la force. C’est un pays de lutteurs. Ils sont forts en judo, dans les sports de combat. C’est un peuple de résistants, placé entre l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie.

Vous auriez aimé jouer avec la France contre la Géorgie ?

J’aurais bien aimé en 2007 notamment. Mais je n’ai pas été sélectionné pour la Coupe du monde. Cela aurait été un petit signe du destin.

Portez-vous un regard attentif aux résultats de la Géorgie, aux joueurs qui évoluent en Top 14 ?

Oui, bien sûr. Il y a quelques années, je suivais Gorgadze, Zirakashivili, Chilachava. Ceux qui étaient titulaires en Top 14. Aujourd’hui, il y en a beaucoup plus. Mais je regarde les résultats de la Géorgie dans le Tournoi des Six-Nations B. Et si je peux, je regarde les matches.

Qu’est-ce que la Géorgie va proposer à l’équipe de France ?

Du combat, de l’agressivité, de la solidarité. Ils vont jouer avec leurs moyens. Ils savent que rugbystiquement, ils sont en dessous, et qu’au niveau du rythme, cela va être compliqué parce qu’on a vu que les Français finissaient fort contre les Argentins. Mais ils seront là dans les phases de combat. Ils ont une belle mêlée aussi.

Quel jugement portez-vous sur le match des Bleus contre l’Argentine ?

J’ai bien aimé. Il y a eu un peu de tout. Des fulgurances, des moments un peu plus brouillons. On a été dominé sur les premières mêlées puis on s’est rattrapé. Il y a eu des beaux essais, de l’agressivité. C’était un match de reprise. Cela manquait d’automatismes. Le replacement de Ntamack au centre a modifié un peu les plans. Il faut un temps d’adaptation. J’ai bien aimé l’apport du banc. Les joueurs qui sont rentrés ont été aussi performants que les titulaires. C’est bon signe.

L’association Matthieu Jalibert en dix, Romain Ntamack au centre a fait débat. Fallait-il la reconduire ?

Quand on connaît les deux joueurs, très talentueux, on ne peut pas dire que c’est un mauvais choix de les associer. J’ai trouvé la prestation de Jalibert contre les Argentins satisfaisante. Il a fait marquer deux essais, il a eu un bon jeu au pied même s’il y a eu ce contre. Et Romain a eu besoin d’un temps d’adaptation. Il ne faut pas tout jeter mais leur laisser le temps. Quand tu joues avec Fickou et Vakatawa, c’est un autre profil. Tactiquement, il faut trouver les bons lancements pour qu’ils puissent s’exprimer pleinement. Ce sont deux joueurs de niveau international. Je ne suis pas inquiet.

Qu’est-ce que ce match contre la Géorgie peut apporter à l’équipe de France avant de jouer contre les All Blacks ?

De la confiance. Se rassurer sur certains points négatifs. Il faut que le capital confiance soit au maximum avant de jouer contre les All Blacks parce qu’on va affronter la meilleure équipe du monde.

**Scalp** Dim 14 Nov 2021 - 11:16

XV de France : « On sait le sort que vont nous réserver les Géorgiens », prévient Antoine Dupont

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-on-sait-le-sort-que-vont-nous-reserver-les-georgiens-previent-antoine-dupont-6930616.php

**Scalp** Dim 14 Nov 2021 - 11:18

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-faire-le-plein-de-confiance-face-a-la-georgie-avant-d-affronter-les-all-blacks-6930217.php

XV de France : faire le plein de confiance face à la Géorgie avant d’affronter les All Blacks

Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr

À six jours de leur rendez-vous avec les All Blacks, les Bleus doivent trouver des automatismes dans leur jeu et faire le plein de confiance ce dimanche à Bordeaux face à une solide équipe de Géorgie

Impossible de s’enlever de la tête le rendez-vous à venir. Six jours séparent le Quinze de France de sa comparution devant le juge néo-zélandais. Même s’ils se sont inclinés samedi après-midi face aux Irlandais (29-20), les All Blacks demeurent le révélateur ultime de vos forces et de vos faiblesses. Et cela fait dix-huit mois que l’on attend ce passage sous la toise pour la génération Antoine Dupont.

Mais impossible aussi de négliger l’hôte que les joueurs de Fabien Galthié accueillent ce dimanche après-midi à Bordeaux. La Géorgie se dresse comme un obstacle et comme un tremplin sur la route des Bleus cet automne. Tout est lié.

Pour aborder le troisième volet du triptyque de novembre avec des idées claires, Antoine Dupont et ses camarades vont devoir négocier au mieux leur affrontement avec les Géorgiens. Ils doivent y puiser de la confiance, retrouver du liant, de la fluidité dans des enchaînements qui ont parfois grincé samedi dernier face aux Argentins (29-20).

Il ne s’agit pas de surévaluer le danger. Si la France n’a affronté la Géorgie qu’une seule fois dans son histoire, lors de la Coupe du monde 2007, les joueurs qui composent l’équipe des Lelos sont tout sauf des étrangers.

Un pack monolithique

Quatorze d’entre eux évoluent en Top 14 ou en Pro D2. Leurs qualités sont parfaitement identifiées. Collectivement, ils sont forts sur les phases de conquête et de combat. Si leurs prédécesseurs ont souvent choisi de limiter leur expression à ce que décidait un pack monolithique et peu bavard, ils possèdent deux jolis talents au sein de leurs lignes arrière pour enrichir leur palette : Giorgi Kveseladze, leur trois-quarts centre qui évolue à Gloucester, et Davit Niniashvili, leur jeune arrière venu faire ses classes à Lyon.

Où situer la menace pour les Bleus ? Sans doute un bon cran en dessous de celle que représentaient les Argentins. On pourrait s’embarquer dans une longue digression sur le traitement réservé aux « petites nations » par World Rugby, rappeler que les Lelos mériteraient sportivement d’intégrer le Tournoi des Six-Nations à la place de l’Italie. Le fait est que les hommes de Levan Maisashivili n’auront eu qu’un match de haut niveau pour se tester et progresser cette année. C’était en juillet face à l’Afrique du Sud (40-9) et c’est évidemment peu pour espérer rivaliser pendant 80 minutes avec les Bleus.

Reste que les Géorgiens vont sans doute proposer aux Français une révision des prérequis indispensables pour développer un rugby ambitieux. Chahutés en mêlée, bousculés dans les rucks par les Pumas, les Bleus ont mis un peu plus d’une mi-temps pour adapter le jeu dont ils avaient rêvé à la réalité qu’imposait la grinta argentine.

Les connexions entre les duettistes

Depuis, on s’est beaucoup interrogé sur la pertinence de l’association Matthieu Jalibert en dix, Romain Ntamack au centre. Mais si les connexions entre les duettistes n’ont pas semblé évidentes, c’est peut-être sur le rendement intermittent du pack français et de la troisième ligne en particulier qu’il fallait braquer la focale.

Samedi dernier, les Bleus ont réglé le problème grâce à l’apport d’un banc massif. Pour affronter les Géorgiens, Fabien Galthié a choisi de commencer avec une partie de ses finisseurs : Greg Alldritt, Romain Taofifenua, Sekou Macalou et fait appel à Uini Atonio pour caler le côté droit de sa mêlée.

Ces changements ont-ils été dictés par la volonté de rééquilibrer les forces de son pack ou par le souci de préserver une partie de ses premiers choix en vue du match avec les Néo-Zélandais ?

« Si un joueur débute comme titulaire, ce n’est pas au nom de la gestion mais du rugby », a assuré l’entraîneur du XV de France avant d’effectuer un repli diplomatique. « Si vous le permettez, on va rester concentré sur la Géorgie, on en parlera en temps voulu. »

Au vu de l’énergie phénoménale qu’ont dû déployer les avants irlandais pour faire craquer les All Blacks, on ne saurait tenir rigueur à Fabien Galthié d’avoir assuré le présent en se projetant sur l’échéance à venir. Elle promet d’être brûlante. D’autant que les Néo-Zélandais n’ont jamais perdu deux tests consécutivement lors d’une tournée européenne.

« Les Bleus ont mis un peu plus d’une mi-temps pour adapter le jeu dont ils avaient rêvé à la réalité qu’imposait la grinta argentine »

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