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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Vince33 a écrit:Je partage l'avis du Doc .
Jeu de destructiion des boks ?
Cette équipe a toujours eu une culture du jeu d'avant avec en particulier des 2ème lignes hors norme , rien de neuf . La différence c'est que hier le jeu ne s'est pas arrété au 10 , je trouve leur triangle arrière excellent ballon en main , ils n'ont pas hésité à tenter des relances depuis leur 22.
Les irlandais sont restés dans leur plan mais en matière de destruction de jeu ils en connaissent un rayon , si un jour un arbitre siffle tous leur hors jeux ou mains qui trainent ce sera une autre limonade .
Et puis je trouve insupportable de voir Gibson Park et Sexton passer leur temps à lever les bras et réclamer des fautes .
Sexton n'est pas un parangon de vertu , il ne faut pas oublier son comportement après la défaite face à La Rochelle en Hcup.
Alors oui le squad est uni , tout le monde va dans le mème sens , les combinaisons sont millimétrées ( de l'horlogerie comme dit le Doc) mais sans un arbitrage souvent complice ça ne passe pas .
Bref comme dit Toto Dupont "Show must go on " , on verra ce que donneront France/Boks et Blacks/Irishs
Bien d'accord, je n'ai jamais aimé leur jeu et ça ne va pas en s'arrangeant..., les Irlandais, on les connait et je suis assez d'accord avec toi, mais si on avait leur précision collective de métronome, on ne craindrait pas grand monde...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-afrique-du-sudirlande-5-points-a-retenir-pour-le-xv-de-france-en-vue-des-quarts-2309232248.php
très bonne analyse
Sauf sur le dernier point du buteur, ils ont fait revenir Polland qui n'est pas manchot
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 - "Notre défaite ne vient pas uniquement du jeu au pied" affirme Jacques Nienaber (Afrique du Sud
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/24/coupe-du-monde-de-rugby-2023-notre-defaite-ne-vient-pas-uniquement-du-jeu-au-pied-affirme-jacques-nienaber-afrique-du-sud-11474500.php
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde 2023 : Australie-Galles, une rencontre à « l’odeur du sang »
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/coupe-du-monde-de-rugby/coupe-du-monde-2023-australie-galles-une-rencontre-a-l-odeur-du-sang-16773075.php
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/GauthierBaudin/status/1705859178105860453?s=20
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-une-soiree-magnifique-et-furieuse-l-oeil-de-duluc-apres-afrique-du-sud-irlande/1421616
« Une soirée magnifique et furieuse » : l'oeil de Duluc après Afrique du Sud-Irlande
L'Irlande a remporté un combat magnifique au bout d'une soirée absolument furieuse, qui a vu les Boks perdre trop de points au pied pour prétendre à mieux. La France devrait affronter l'Afrique du Sud en quarts de finale, le 15 octobre, au Stade de France, et elle ne va pas rigoler.
Vincent Duluc
Puisqu'on ne peut pas choisir, puisqu'il aurait fallu être un peu frappadingue pour préférer la peste au choléra, on n'avancera pas, ce dimanche matin, que le quinze de France a été délesté, samedi soir, de l'adversaire qui lui serait le mieux allé au teint, en quarts de finale. On ne dira pas qu'il aurait peut-être mieux valu jouer l'Irlande, le 15 octobre au Stade de France, plutôt que des Boks qui ne laisseront probablement pas en route les onze points qu'ils ont abandonnés au pied, samedi, dès lors que Handré Pollard, le buteur de leur titre, il y a quatre ans, aura repris sa place. On ne le dira pas, parce qu'on ne le saura jamais, mais on connaît du monde qui le pense très fort, déjà.
Mais cela aurait été un très grand péché de regarder cette soirée magnifique et furieuse sous le seul prisme de l'adversaire à venir de la France dans sa Coupe du monde, parce que ce match de très haut niveau, d'une intensité ahurissante, supérieure à celle qui avait traversé le France-Nouvelle Zélande inaugural (27-13, le 8 septembre) , a été un combat incertain du premier ballon, relancé par Faf De Klerk sur le coup d'envoi, jusqu'au dernier, un groupé-pénétrant des Springboks que l'Irlande aura enrayé sur le fil, pour assurer une victoire ( 13-8 ) qui laissera des traces.
Les Bocks ont dévoré les Irlandais en touche mais ont manqué de précision au pied
Au milieu, il n'y a jamais eu de ping-pong, parce que personne n'était d'humeur pour la conversation, mais des tampons à faire peur, des nettoyages qu'il aurait fallu flouter pour épargner la sensibilité des enfants, et des percussions qui éteignaient des défenseurs comme on souffle une bougie, en leur annonçant la nuit.
Il y aura eu, dans ce grand match, plusieurs sujets d'étonnement. D'abord, les intentions sud-africaines, supérieures à ce qui était imaginé. Ensuite, l'absolu naufrage de l'Irlande en touche pendant près d'une mi-temps, ne remportant que trois de ses huit premiers lancers en touche. Enfin, l'incapacité confirmée de l'Afrique du Sud, après les premiers soucis constatés face à l'Ecosse (18-3, le 10 septembre), à Marseille, à trouver un buteur performant, face au manque de fiabilité de Manie Libbok à courte et moyenne distance, et aux échecs de De Klerk à longue distance. Cela aurait pu arriver, quand même, parce que les Boks ont vraiment poussé fort en seconde période après le défilé venu de leur banc de l'enfer (7-1), mais comment remporter un match de ce niveau et de cette incertitude en laissant onze points en route ?
Dans un Stade de France complètement vert, mais d'une teinte plus émeraude, puisque 50 000 Irlandais ont semblé l'habiter, samedi soir, d'une joie et d'un vacarme réjouisssants, l'Irlande aura eu un mérite infini de se remettre d'une entame pareille (quatre lancers perdus en touche, deux pénalités sur mêlée en un quart d'heure), pour retrouver assez vite sa célèbre structure dès son premier lancement de jeu propre, avec une percée de d'Hugo Keenan (13ee).
Et si les coups de boutoir de Damian De Allende ont assommé du monde en chemin, donnant l'impression à ceux qui étaient soulagés d'avoir évité un camion de prendre un train dans le buffet, son vis-à-vis Bundee Aki aura fait la même chose, mais en mieux, sur une énorme valise (32e). Assez pour ramener l'Irlande dans le camp des Boks, commander une pénaltouche encore, sans prendre les points encore, et passer devant grâce un essai de Mack Hansen (7-3, 33e).
Avec ses autres golgoths venus du banc, au début de la seconde période, l'Afrique du Sud a fait très mal à la mêlée irlandaise, deux fois enfoncée en deux minutes : la deuxième fois, sur l'avantage, une longue sautée de Libbok, plutôt meilleur avec ses mains, a permis à Cheslin Kobe de marquer (50e) et aux Sud-Africains de passer devant (8-7). Mais le coaching réciproque a équilibré ce combat-là, Sexton a passé une pénalité après que les Boks ont été pénalisés en mêlée à leur tour (59e), Libbok (64e) et De Klerk (66e) en ont manqué deux autres, et Crowley a donné de l'air aux Irlandais (77e) tout au bout de cette soirée si peu respirable, et que le staff des Bleus va voir et revoir. Et pendant qu'il imaginera cette Afrique du Sud avec un buteur, les Boks imagineront la France sans Antoine Dupont.
« Une soirée magnifique et furieuse » : l'oeil de Duluc après Afrique du Sud-Irlande
L'Irlande a remporté un combat magnifique au bout d'une soirée absolument furieuse, qui a vu les Boks perdre trop de points au pied pour prétendre à mieux. La France devrait affronter l'Afrique du Sud en quarts de finale, le 15 octobre, au Stade de France, et elle ne va pas rigoler.
Vincent Duluc
Puisqu'on ne peut pas choisir, puisqu'il aurait fallu être un peu frappadingue pour préférer la peste au choléra, on n'avancera pas, ce dimanche matin, que le quinze de France a été délesté, samedi soir, de l'adversaire qui lui serait le mieux allé au teint, en quarts de finale. On ne dira pas qu'il aurait peut-être mieux valu jouer l'Irlande, le 15 octobre au Stade de France, plutôt que des Boks qui ne laisseront probablement pas en route les onze points qu'ils ont abandonnés au pied, samedi, dès lors que Handré Pollard, le buteur de leur titre, il y a quatre ans, aura repris sa place. On ne le dira pas, parce qu'on ne le saura jamais, mais on connaît du monde qui le pense très fort, déjà.
Mais cela aurait été un très grand péché de regarder cette soirée magnifique et furieuse sous le seul prisme de l'adversaire à venir de la France dans sa Coupe du monde, parce que ce match de très haut niveau, d'une intensité ahurissante, supérieure à celle qui avait traversé le France-Nouvelle Zélande inaugural (27-13, le 8 septembre) , a été un combat incertain du premier ballon, relancé par Faf De Klerk sur le coup d'envoi, jusqu'au dernier, un groupé-pénétrant des Springboks que l'Irlande aura enrayé sur le fil, pour assurer une victoire ( 13-8 ) qui laissera des traces.
Les Bocks ont dévoré les Irlandais en touche mais ont manqué de précision au pied
Au milieu, il n'y a jamais eu de ping-pong, parce que personne n'était d'humeur pour la conversation, mais des tampons à faire peur, des nettoyages qu'il aurait fallu flouter pour épargner la sensibilité des enfants, et des percussions qui éteignaient des défenseurs comme on souffle une bougie, en leur annonçant la nuit.
Il y aura eu, dans ce grand match, plusieurs sujets d'étonnement. D'abord, les intentions sud-africaines, supérieures à ce qui était imaginé. Ensuite, l'absolu naufrage de l'Irlande en touche pendant près d'une mi-temps, ne remportant que trois de ses huit premiers lancers en touche. Enfin, l'incapacité confirmée de l'Afrique du Sud, après les premiers soucis constatés face à l'Ecosse (18-3, le 10 septembre), à Marseille, à trouver un buteur performant, face au manque de fiabilité de Manie Libbok à courte et moyenne distance, et aux échecs de De Klerk à longue distance. Cela aurait pu arriver, quand même, parce que les Boks ont vraiment poussé fort en seconde période après le défilé venu de leur banc de l'enfer (7-1), mais comment remporter un match de ce niveau et de cette incertitude en laissant onze points en route ?
Dans un Stade de France complètement vert, mais d'une teinte plus émeraude, puisque 50 000 Irlandais ont semblé l'habiter, samedi soir, d'une joie et d'un vacarme réjouisssants, l'Irlande aura eu un mérite infini de se remettre d'une entame pareille (quatre lancers perdus en touche, deux pénalités sur mêlée en un quart d'heure), pour retrouver assez vite sa célèbre structure dès son premier lancement de jeu propre, avec une percée de d'Hugo Keenan (13ee).
Et si les coups de boutoir de Damian De Allende ont assommé du monde en chemin, donnant l'impression à ceux qui étaient soulagés d'avoir évité un camion de prendre un train dans le buffet, son vis-à-vis Bundee Aki aura fait la même chose, mais en mieux, sur une énorme valise (32e). Assez pour ramener l'Irlande dans le camp des Boks, commander une pénaltouche encore, sans prendre les points encore, et passer devant grâce un essai de Mack Hansen (7-3, 33e).
Avec ses autres golgoths venus du banc, au début de la seconde période, l'Afrique du Sud a fait très mal à la mêlée irlandaise, deux fois enfoncée en deux minutes : la deuxième fois, sur l'avantage, une longue sautée de Libbok, plutôt meilleur avec ses mains, a permis à Cheslin Kobe de marquer (50e) et aux Sud-Africains de passer devant (8-7). Mais le coaching réciproque a équilibré ce combat-là, Sexton a passé une pénalité après que les Boks ont été pénalisés en mêlée à leur tour (59e), Libbok (64e) et De Klerk (66e) en ont manqué deux autres, et Crowley a donné de l'air aux Irlandais (77e) tout au bout de cette soirée si peu respirable, et que le staff des Bleus va voir et revoir. Et pendant qu'il imaginera cette Afrique du Sud avec un buteur, les Boks imagineront la France sans Antoine Dupont.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:Coupe du monde de rugby 2023 - "Notre défaite ne vient pas uniquement du jeu au pied" affirme Jacques Nienaber (Afrique du Sud
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/24/coupe-du-monde-de-rugby-2023-notre-defaite-ne-vient-pas-uniquement-du-jeu-au-pied-affirme-jacques-nienaber-afrique-du-sud-11474500.php
l'absence de malcom Marx a été très préjudiciable pour les boks pour la mêlée et les rucks..
Le centre du monde Rugby est à Dublin... la fédération africaine est en rupture avec world rugby...
la suffisance irlandaise de vouloir imposer ses standards (comportement des joueurs) et son jeu s'est opposée à la volonté des sudaff de vouloir imposer leur vision du rugby.
C'est assez politique en définitive.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Decryptage-de-petites-nuances-pour-l-irlande-une-grande-foi-dans-son-systeme/1421638
Décryptage : de petites nuances pour l'Irlande, une grande foi dans son système
Pour battre l'Afrique du Sud ( 13-8 ), samedi soir au Stade de France, l'Irlande a changé quelques habitudes tout en restant très fidèle à sa philosophie offensive de possession.
Alexandre Bardot
Et, après vingt minutes furieuses, Gary Ringrose s'est empalé sur le torse massif de son vis-à-vis Damian de Allende. Tombé à la renverse, le centre irlandais paraissait K.-O. mais en le voyant tarder à se relever, son partenaire Peter O'Mahony lui a dit par la voix et par le geste de se remettre debout pour aider les copains à stopper l'attaque sud-africaine qui se poursuivait. À cet instant, l'Irlande était loin d'avoir gagné ce match, mais tout était dit de ce qu'elle était prête à mettre sur la table. Le dévouement physique de ses joueurs a atteint des sommets. Et ça ne l'a pas empêchée d'être intelligente.
Des plaquages bas pour mieux gratter
Les Irlandais sont des spécialistes du « chocke tackle », ces plaquages où plusieurs défenseurs cherchent à maintenir l'attaquant debout en bloquant le ballon, afin d'en récupérer la possession. Mais samedi, au Stade de France, ils en ont peu tenté. Au contraire, ils ont cherché à plaquer très bas, manière sans doute d'éviter des « torse à torse » inégaux avec ces Sud-Africains à la puissance sans égale.
Cela aurait pu permettre aux champions du monde de faire des passes au contact, mais l'Irlande a bien manoeuvré : conjugués à des montées très rapides, les plaquages aux jambes ont empêché les Boks de prendre de la vitesse ; il y a aussi souvent eu un assistant plaqueur pour bloquer les bras du porteur de balle.
Ringrose se met à genoux pour plaquer l'ailier Arendse. À ses côtés, Lowe est à la fois en position de bloquer les bras de l'ailier sud-africain si ce dernier veut tenter une passe, ou de contre-rucker s'il garde le ballon. Arendse vite amené au sol, l'Irlandais va finalement gratter le ballon.
Le meilleur exemple des bienfaits de la stratégie défensive irlandaise amène à parler de l'action de la 73e minute, durant laquelle les « Chelemards » de 2023 ont gratté deux ballons consécutivement (sur 7 au total !), ouvrant la voie à la pénalité du 13-8.
Les Boks tentent de déplacer le ballon sur la largeur. Ils font deux passes consécutives pour servir Nyakane au milieu du terrain. La défense irlandaise profite de ces passes pour avancer vers le camp adverse et le pilier Bealham (cercle rouge) parvient à plaquer son homologue environ 6 mètres au-delà de la ligne d'avantage (trait jaune). Bealham ne plaque pas n'importe comment : il se jette dans les jambes de Nyakane, qui va tomber instantanément.
L'action de Bealham a permis aux soutiens irlandais d'arriver plus tôt que leurs adversaires. Une lutte pour le ballon s'engage et voyant qu'il y a un coup à jouer, Doris (casque noir) vient pousser sur le dernier soutien sud-africain en protection, Smith. Ce dernier perd l'équilibre, et tombe sur son numéro 9, De Klerk. L'Irlande va récupérer le ballon et taper, pour à nouveau récupérer le ballon au sol, dans les 22 m des Boks cette fois.
Une autre manière d'animer les losanges offensifs
C'est l'action signature de l'Irlande, celle qu'elle peut mettre en place à l'infini, avec une efficacité sans égale sur la planète rugby : un losange, avec trois avants et un trois-quarts derrière eux. Généralement, c'est l'avant du milieu qui porte le ballon et fait le choix entre les quatre possibilités d'attaque que donne la structure. Mais les défenses ont établi des parades, et l'une d'elles consiste à envoyer un « voltigeur », au sprint, en direction du porteur de balle.
Les Irlandais s'attendaient sans doute à cela de la part des Boks, habitués à monter très rapidement, ils ont donc changé leur manière d'animer leur cellule offensive. Pendant toute la première période, et à une dizaine de reprises, le demi-de-mêlée Gibson-Park n'a pas servi le joueur du milieu, mais le troisième avant de la cellule. Une stratégie qui a empêché les Sud-Africains de mettre leur pression habituelle.
Troisième avant de la cellule, Furlong reçoit directement la passe de Gibson-Park. Pour tromper encore davantage la défense, O'Mahony (cercle rouge), le joueur du milieu, a effectué un appel comme s'il allait recevoir le ballon. Wiese, envoyé en « voltigeur » par les Sud-Africains en direction du troisième ligne irlandais, est trompé par la double manoeuvre. Furlong va porter le ballon avec du champ et du temps.
Cette animation n'a jamais mis la défense springbok hors de portée. Mais elle l'a perturbée en l'empêchant d'être dans son registre habituel de montée hyper rapide. Soit son « voltigeur » était trompé, soit elle devait changer d'angle de course pendant la montée, soit elle hésitait au point de ne plus monter.
Gibson-Park sert Doris, troisième avant de la cellule. La défense sud-africaine, bien placée, monte au sprint. Derrière le bloc irlandais, Sexton amorce sa course habituelle vers l'extérieur.
D'une passe en pivot, Doris a servi Sexton. Comme s'il était surpris ou pas habitué à cette animation, Du Toit (cercle jaune), censé défendre sur Sexton, arrête sa montée. Ce qui va donner un peu de temps à l'ouvreur irlandais pour servir un partenaire. L'action va finir devant l'en-but sud-africain.
Une immense croyance dans leur système
Seulement 35 coups de pied ont été tapés sur la pelouse du Stade de France (16 pour l'Afrique du Sud et 19 pour l'Irlande). C'est neuf de moins que la France lors du match d'ouverture, et c'est une confirmation que ces deux équipes misent à ce jour sur la possession. Les Springboks, champions de la dépossession, changeront peut-être d'avis quand leur ouvreur Handré Pollard pourra rejouer. Mais ça ne devrait pas être le cas des Irlandais, qui possèdent la mécanique collective la mieux huilée et l'équipe la plus mobile du tournoi.
Samedi, le temps de jeu n'a pas atteint des sommets (29'56) et l'équipe d'Andy Farrell n'a pas dominé la possession (49 %), mais le fait qu'elle ait marqué au bout de deux longues actions consécutives n'est pas un hasard. La première de ces actions, partie de leurs 30 m à la 30e minute, a duré 1'50 et 13 temps de jeu pour se finir dans les 22 m adverses par une pénalité en leur faveur. Ils ont choisi d'aller en touche, pour démarrer une séquence d'1' (et 8 temps de jeu) conclue par l'essai en coin de Hansen. Porter le ballon face à la défense la plus agressive au monde, qui peut vous dézinguer et vous contrer à chaque instant, c'est une preuve de l'immense confiance des Irlandais dans leur système et leur capacité. Reste à savoir ce qui se serait passé si les champions du monde en titre les avaient poussés dans leur retranchement avec un meilleur buteur...
Décryptage : de petites nuances pour l'Irlande, une grande foi dans son système
Pour battre l'Afrique du Sud ( 13-8 ), samedi soir au Stade de France, l'Irlande a changé quelques habitudes tout en restant très fidèle à sa philosophie offensive de possession.
Alexandre Bardot
Et, après vingt minutes furieuses, Gary Ringrose s'est empalé sur le torse massif de son vis-à-vis Damian de Allende. Tombé à la renverse, le centre irlandais paraissait K.-O. mais en le voyant tarder à se relever, son partenaire Peter O'Mahony lui a dit par la voix et par le geste de se remettre debout pour aider les copains à stopper l'attaque sud-africaine qui se poursuivait. À cet instant, l'Irlande était loin d'avoir gagné ce match, mais tout était dit de ce qu'elle était prête à mettre sur la table. Le dévouement physique de ses joueurs a atteint des sommets. Et ça ne l'a pas empêchée d'être intelligente.
Des plaquages bas pour mieux gratter
Les Irlandais sont des spécialistes du « chocke tackle », ces plaquages où plusieurs défenseurs cherchent à maintenir l'attaquant debout en bloquant le ballon, afin d'en récupérer la possession. Mais samedi, au Stade de France, ils en ont peu tenté. Au contraire, ils ont cherché à plaquer très bas, manière sans doute d'éviter des « torse à torse » inégaux avec ces Sud-Africains à la puissance sans égale.
Cela aurait pu permettre aux champions du monde de faire des passes au contact, mais l'Irlande a bien manoeuvré : conjugués à des montées très rapides, les plaquages aux jambes ont empêché les Boks de prendre de la vitesse ; il y a aussi souvent eu un assistant plaqueur pour bloquer les bras du porteur de balle.
Ringrose se met à genoux pour plaquer l'ailier Arendse. À ses côtés, Lowe est à la fois en position de bloquer les bras de l'ailier sud-africain si ce dernier veut tenter une passe, ou de contre-rucker s'il garde le ballon. Arendse vite amené au sol, l'Irlandais va finalement gratter le ballon.
Le meilleur exemple des bienfaits de la stratégie défensive irlandaise amène à parler de l'action de la 73e minute, durant laquelle les « Chelemards » de 2023 ont gratté deux ballons consécutivement (sur 7 au total !), ouvrant la voie à la pénalité du 13-8.
Les Boks tentent de déplacer le ballon sur la largeur. Ils font deux passes consécutives pour servir Nyakane au milieu du terrain. La défense irlandaise profite de ces passes pour avancer vers le camp adverse et le pilier Bealham (cercle rouge) parvient à plaquer son homologue environ 6 mètres au-delà de la ligne d'avantage (trait jaune). Bealham ne plaque pas n'importe comment : il se jette dans les jambes de Nyakane, qui va tomber instantanément.
L'action de Bealham a permis aux soutiens irlandais d'arriver plus tôt que leurs adversaires. Une lutte pour le ballon s'engage et voyant qu'il y a un coup à jouer, Doris (casque noir) vient pousser sur le dernier soutien sud-africain en protection, Smith. Ce dernier perd l'équilibre, et tombe sur son numéro 9, De Klerk. L'Irlande va récupérer le ballon et taper, pour à nouveau récupérer le ballon au sol, dans les 22 m des Boks cette fois.
Une autre manière d'animer les losanges offensifs
C'est l'action signature de l'Irlande, celle qu'elle peut mettre en place à l'infini, avec une efficacité sans égale sur la planète rugby : un losange, avec trois avants et un trois-quarts derrière eux. Généralement, c'est l'avant du milieu qui porte le ballon et fait le choix entre les quatre possibilités d'attaque que donne la structure. Mais les défenses ont établi des parades, et l'une d'elles consiste à envoyer un « voltigeur », au sprint, en direction du porteur de balle.
Les Irlandais s'attendaient sans doute à cela de la part des Boks, habitués à monter très rapidement, ils ont donc changé leur manière d'animer leur cellule offensive. Pendant toute la première période, et à une dizaine de reprises, le demi-de-mêlée Gibson-Park n'a pas servi le joueur du milieu, mais le troisième avant de la cellule. Une stratégie qui a empêché les Sud-Africains de mettre leur pression habituelle.
Troisième avant de la cellule, Furlong reçoit directement la passe de Gibson-Park. Pour tromper encore davantage la défense, O'Mahony (cercle rouge), le joueur du milieu, a effectué un appel comme s'il allait recevoir le ballon. Wiese, envoyé en « voltigeur » par les Sud-Africains en direction du troisième ligne irlandais, est trompé par la double manoeuvre. Furlong va porter le ballon avec du champ et du temps.
Cette animation n'a jamais mis la défense springbok hors de portée. Mais elle l'a perturbée en l'empêchant d'être dans son registre habituel de montée hyper rapide. Soit son « voltigeur » était trompé, soit elle devait changer d'angle de course pendant la montée, soit elle hésitait au point de ne plus monter.
Gibson-Park sert Doris, troisième avant de la cellule. La défense sud-africaine, bien placée, monte au sprint. Derrière le bloc irlandais, Sexton amorce sa course habituelle vers l'extérieur.
D'une passe en pivot, Doris a servi Sexton. Comme s'il était surpris ou pas habitué à cette animation, Du Toit (cercle jaune), censé défendre sur Sexton, arrête sa montée. Ce qui va donner un peu de temps à l'ouvreur irlandais pour servir un partenaire. L'action va finir devant l'en-but sud-africain.
Une immense croyance dans leur système
Seulement 35 coups de pied ont été tapés sur la pelouse du Stade de France (16 pour l'Afrique du Sud et 19 pour l'Irlande). C'est neuf de moins que la France lors du match d'ouverture, et c'est une confirmation que ces deux équipes misent à ce jour sur la possession. Les Springboks, champions de la dépossession, changeront peut-être d'avis quand leur ouvreur Handré Pollard pourra rejouer. Mais ça ne devrait pas être le cas des Irlandais, qui possèdent la mécanique collective la mieux huilée et l'équipe la plus mobile du tournoi.
Samedi, le temps de jeu n'a pas atteint des sommets (29'56) et l'équipe d'Andy Farrell n'a pas dominé la possession (49 %), mais le fait qu'elle ait marqué au bout de deux longues actions consécutives n'est pas un hasard. La première de ces actions, partie de leurs 30 m à la 30e minute, a duré 1'50 et 13 temps de jeu pour se finir dans les 22 m adverses par une pénalité en leur faveur. Ils ont choisi d'aller en touche, pour démarrer une séquence d'1' (et 8 temps de jeu) conclue par l'essai en coin de Hansen. Porter le ballon face à la défense la plus agressive au monde, qui peut vous dézinguer et vous contrer à chaque instant, c'est une preuve de l'immense confiance des Irlandais dans leur système et leur capacité. Reste à savoir ce qui se serait passé si les champions du monde en titre les avaient poussés dans leur retranchement avec un meilleur buteur...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.courrierinternational.com/article/coupe-du-monde-honte-a-l-anti-rugby-de-l-angleterre-et-vive-les-flamboyants-petits-poucets
Coupe du monde. Honte à l’“anti-rugby” de l’Angleterre, et vive les flamboyants “petits poucets”
L’Uruguay et le Portugal ont beau avoir perdu leurs premiers matchs, ils ont procuré de plus grandes émotions aux amoureux du ballon ovale que certains favoris, écrit ce chroniqueur britannique, qui déplore en particulier la “monotonie” du jeu du XV de la Rose. Désormais, ajoute-t-il, “les petits poucets ne sont plus si petits que ça”.
Au bout du compte, quelle est la raison d’être* du sport ? Le résultat, pur et simple, ou ce que l’on ressent lors d’un match ou à un moment précis ? Chacun donnera une réponse différente à cette question fondamentale, et c’est très bien comme ça. Dans les Coupes du monde en particulier, il s’agit de marquer plus de points que ceux d’en face. Et on peut rajouter une louche d’émotion par-dessus, selon ses goûts.
Lire aussi : Coupe du monde. Les Loups portugais s’entraînent “comme si le rugby était leur vie”
Mais les choses se compliquent parfois, comme lors du week-end dernier en France. Samedi soir [16 septembre], nous avons été quelques-uns à nous entretenir avec Nicolas Martins, troisième ligne aile du Portugal, après l’héroïque défaite de son équipe face au pays de Galles. Les Portugais venaient d’être battus 28 à 8, mais avec leur style de rugby vif et éminemment regardable, ils ont séduit des dizaines de milliers d’admirateurs.
Martins est l’auteur de leur seul essai, et il s’est bien comporté pendant toute la rencontre. Âgé de 24 ans, il joue en France en Pro D2 pour son club de Soyaux Angoulême, tandis que son capitaine, Tomas Appleton, est dentiste. Mais ce qui n’a pas fait défaut aux Lobos [les Loups], c’est l’esprit combatif, l’engagement et le talent ; et les yeux de Martins en luisaient encore :
“C’est un sentiment incroyable de faire partie du petit groupe de gens qui marquent pendant les Coupes du monde de rugby.”
Quelque chose de plus égalitaire
Il explique que le Portugal a été inspiré par la prestation de l’Uruguay contre la France quelques jours plus tôt. Là encore, les Uruguayens ont perdu, mais ils ont emballé les fans du monde entier avec leur jeu agressif et leur refus de se soumettre à ce qui semblait écrit.
Il en va glorieusement de même de la fière victoire des Fidji contre l’Australie, première défaite des Wallabies face à leurs adversaires des îles du Pacifique depuis 1954. C’est moins le résultat en lui-même qui a eu du poids que le sentiment enivrant de voir s’ouvrir de nouvelles possibilités, de voir s’écrouler les murailles de ce que l’on appelle le “tier 1” [qui regroupe les dix meilleures équipes du classement mondial] pour qu’émerge quelque chose de plus égalitaire.
L’hymne entonné par les Fidjiens, l’émotion d’après-match tant dans les tribunes qu’au pays, la joie contagieuse sont le reflet de tout ce qu’il y a de bien dans le rugby. Les investissements de millions de dollars de World Rugby [la fédération internationale de rugby] ont joué un rôle, de même que l’accession [du club] des Fijian Drua au [championnat] Super Rugby, jusque-là chasse gardée des principales nations du rugby de l’hémisphère Sud. Mais c’est surtout la volonté concertée de changer la donne et de rétablir l’équilibre d’un monde qui n’a que trop longtemps penché d’un seul côté. Les petits poucets ne sont plus si petits que ça.
Ce qui nous amène aux méchants du tournoi. Si même certains des supporters les plus acharnés de l’Angleterre sont de plus en plus excédés, ce n’est finalement pas tant à cause des résultats de l’équipe ou de la monotonie obsessionnelle de son jeu au pied. Tout le monde sait que ce qui compte, c’est de remporter le trophée, et [le sélectionneur] Steve Borthwick a tout à fait le droit d’organiser son équipe comme il l’entend. L’ennui, pour beaucoup, c’est que le XV de la Rose n’exploite manifestement pas au maximum son vivier de talents.
De “l’anti-rugby”
Mal jouer et gagner n’est évidemment pas un crime. Mais, dans ce cas précis, la nature figée du jeu anglais nous sert de “l’anti-rugby” sous sa forme la plus indigeste. Les huées qui ont fusé dans le stade de Nice pendant la rencontre contre le Japon [le 17 septembre] ne visaient pas le nombre de coups de pied en soi, mais le caractère unidimensionnel de cette approche, dont de meilleures équipes sauront sans doute tirer parti.
Les supporters de l’Angleterre qui paient 300 euros par billet le privilège de voir l’équipe nationale pendant une Coupe du monde ne sont pas naïfs. Il y a longtemps déjà qu’ils ont appris à s’accommoder du bon, de la brute et du truand. Mais ce qu’ils veulent voir, en revanche, c’est du sport, un sport pratiqué par des êtres humains, non par ce qui semble être des robots programmés.
Et donc, retour aux Fidji, au Portugal, à l’Uruguay et autres démunis de l’Ovalie. Chacun à sa façon a rappelé à ses prétendus supérieurs que ce qui importe dans le sport, c’est autant le voyage que la destination. Et, plus important encore, que le rugby perd considérablement de son lustre quand il est privé de désir et d’ambition. “Si on veut pouvoir lutter avec des équipes de plus haut niveau et les grandes nations, bien sûr qu’il nous faut plus de matchs contre elles”, assure Martins, conscient que son équipe a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Mais, même vaincus, les Portugais ont été vaillants et enthousiasmants. Ce qui souligne le fait que les Coupes du monde n’ont pas que les résultats pour objectif. Il s’agit aussi d’oser rêver, d’offrir aux supporters, tout autant qu’aux joueurs, des souvenirs pour toute une vie. Que l’on parvienne à un équilibre sain entre le pragmatisme, la fierté et la passion, et tout le monde y trouvera son compte.
* En français dans le texte.
Robert Kitson
Coupe du monde. Honte à l’“anti-rugby” de l’Angleterre, et vive les flamboyants “petits poucets”
L’Uruguay et le Portugal ont beau avoir perdu leurs premiers matchs, ils ont procuré de plus grandes émotions aux amoureux du ballon ovale que certains favoris, écrit ce chroniqueur britannique, qui déplore en particulier la “monotonie” du jeu du XV de la Rose. Désormais, ajoute-t-il, “les petits poucets ne sont plus si petits que ça”.
Au bout du compte, quelle est la raison d’être* du sport ? Le résultat, pur et simple, ou ce que l’on ressent lors d’un match ou à un moment précis ? Chacun donnera une réponse différente à cette question fondamentale, et c’est très bien comme ça. Dans les Coupes du monde en particulier, il s’agit de marquer plus de points que ceux d’en face. Et on peut rajouter une louche d’émotion par-dessus, selon ses goûts.
Lire aussi : Coupe du monde. Les Loups portugais s’entraînent “comme si le rugby était leur vie”
Mais les choses se compliquent parfois, comme lors du week-end dernier en France. Samedi soir [16 septembre], nous avons été quelques-uns à nous entretenir avec Nicolas Martins, troisième ligne aile du Portugal, après l’héroïque défaite de son équipe face au pays de Galles. Les Portugais venaient d’être battus 28 à 8, mais avec leur style de rugby vif et éminemment regardable, ils ont séduit des dizaines de milliers d’admirateurs.
Martins est l’auteur de leur seul essai, et il s’est bien comporté pendant toute la rencontre. Âgé de 24 ans, il joue en France en Pro D2 pour son club de Soyaux Angoulême, tandis que son capitaine, Tomas Appleton, est dentiste. Mais ce qui n’a pas fait défaut aux Lobos [les Loups], c’est l’esprit combatif, l’engagement et le talent ; et les yeux de Martins en luisaient encore :
“C’est un sentiment incroyable de faire partie du petit groupe de gens qui marquent pendant les Coupes du monde de rugby.”
Quelque chose de plus égalitaire
Il explique que le Portugal a été inspiré par la prestation de l’Uruguay contre la France quelques jours plus tôt. Là encore, les Uruguayens ont perdu, mais ils ont emballé les fans du monde entier avec leur jeu agressif et leur refus de se soumettre à ce qui semblait écrit.
Il en va glorieusement de même de la fière victoire des Fidji contre l’Australie, première défaite des Wallabies face à leurs adversaires des îles du Pacifique depuis 1954. C’est moins le résultat en lui-même qui a eu du poids que le sentiment enivrant de voir s’ouvrir de nouvelles possibilités, de voir s’écrouler les murailles de ce que l’on appelle le “tier 1” [qui regroupe les dix meilleures équipes du classement mondial] pour qu’émerge quelque chose de plus égalitaire.
L’hymne entonné par les Fidjiens, l’émotion d’après-match tant dans les tribunes qu’au pays, la joie contagieuse sont le reflet de tout ce qu’il y a de bien dans le rugby. Les investissements de millions de dollars de World Rugby [la fédération internationale de rugby] ont joué un rôle, de même que l’accession [du club] des Fijian Drua au [championnat] Super Rugby, jusque-là chasse gardée des principales nations du rugby de l’hémisphère Sud. Mais c’est surtout la volonté concertée de changer la donne et de rétablir l’équilibre d’un monde qui n’a que trop longtemps penché d’un seul côté. Les petits poucets ne sont plus si petits que ça.
Ce qui nous amène aux méchants du tournoi. Si même certains des supporters les plus acharnés de l’Angleterre sont de plus en plus excédés, ce n’est finalement pas tant à cause des résultats de l’équipe ou de la monotonie obsessionnelle de son jeu au pied. Tout le monde sait que ce qui compte, c’est de remporter le trophée, et [le sélectionneur] Steve Borthwick a tout à fait le droit d’organiser son équipe comme il l’entend. L’ennui, pour beaucoup, c’est que le XV de la Rose n’exploite manifestement pas au maximum son vivier de talents.
De “l’anti-rugby”
Mal jouer et gagner n’est évidemment pas un crime. Mais, dans ce cas précis, la nature figée du jeu anglais nous sert de “l’anti-rugby” sous sa forme la plus indigeste. Les huées qui ont fusé dans le stade de Nice pendant la rencontre contre le Japon [le 17 septembre] ne visaient pas le nombre de coups de pied en soi, mais le caractère unidimensionnel de cette approche, dont de meilleures équipes sauront sans doute tirer parti.
Les supporters de l’Angleterre qui paient 300 euros par billet le privilège de voir l’équipe nationale pendant une Coupe du monde ne sont pas naïfs. Il y a longtemps déjà qu’ils ont appris à s’accommoder du bon, de la brute et du truand. Mais ce qu’ils veulent voir, en revanche, c’est du sport, un sport pratiqué par des êtres humains, non par ce qui semble être des robots programmés.
Et donc, retour aux Fidji, au Portugal, à l’Uruguay et autres démunis de l’Ovalie. Chacun à sa façon a rappelé à ses prétendus supérieurs que ce qui importe dans le sport, c’est autant le voyage que la destination. Et, plus important encore, que le rugby perd considérablement de son lustre quand il est privé de désir et d’ambition. “Si on veut pouvoir lutter avec des équipes de plus haut niveau et les grandes nations, bien sûr qu’il nous faut plus de matchs contre elles”, assure Martins, conscient que son équipe a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Mais, même vaincus, les Portugais ont été vaillants et enthousiasmants. Ce qui souligne le fait que les Coupes du monde n’ont pas que les résultats pour objectif. Il s’agit aussi d’oser rêver, d’offrir aux supporters, tout autant qu’aux joueurs, des souvenirs pour toute une vie. Que l’on parvienne à un équilibre sain entre le pragmatisme, la fierté et la passion, et tout le monde y trouvera son compte.
* En français dans le texte.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Je suis inquiet car les boks sont ultra dominant, ça fait longtemps que je n'avais pas vu les Irlandais martyrisé comme ça dans les impacts et sur les phases statiques (mêlée et touche). L'arbitre a été très gentils car les Irlandais à la fin refusé les entrées (malin porter car il a obtenu une pénalité).
Mais franchement si pollard revient à son niveau au but je suis pessimiste, hier il n'y a pas match car les boks loupent 11 points voir 14 (car à un moment ils prennent la touche au lieu des points).
Faudra que notre pack face un match xxl ainsi que notre milieu de terrain danty/fickou.
Mais franchement si pollard revient à son niveau au but je suis pessimiste, hier il n'y a pas match car les boks loupent 11 points voir 14 (car à un moment ils prennent la touche au lieu des points).
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nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:https://www.courrierinternational.com/article/coupe-du-monde-honte-a-l-anti-rugby-de-l-angleterre-et-vive-les-flamboyants-petits-poucets
Coupe du monde. Honte à l’“anti-rugby” de l’Angleterre, et vive les flamboyants “petits poucets”
L’Uruguay et le Portugal ont beau avoir perdu leurs premiers matchs, ils ont procuré de plus grandes émotions aux amoureux du ballon ovale que certains favoris, écrit ce chroniqueur britannique, qui déplore en particulier la “monotonie” du jeu du XV de la Rose. Désormais, ajoute-t-il, “les petits poucets ne sont plus si petits que ça”.
Au bout du compte, quelle est la raison d’être* du sport ? Le résultat, pur et simple, ou ce que l’on ressent lors d’un match ou à un moment précis ? Chacun donnera une réponse différente à cette question fondamentale, et c’est très bien comme ça. Dans les Coupes du monde en particulier, il s’agit de marquer plus de points que ceux d’en face. Et on peut rajouter une louche d’émotion par-dessus, selon ses goûts.
Lire aussi : Coupe du monde. Les Loups portugais s’entraînent “comme si le rugby était leur vie”
Mais les choses se compliquent parfois, comme lors du week-end dernier en France. Samedi soir [16 septembre], nous avons été quelques-uns à nous entretenir avec Nicolas Martins, troisième ligne aile du Portugal, après l’héroïque défaite de son équipe face au pays de Galles. Les Portugais venaient d’être battus 28 à 8, mais avec leur style de rugby vif et éminemment regardable, ils ont séduit des dizaines de milliers d’admirateurs.
Martins est l’auteur de leur seul essai, et il s’est bien comporté pendant toute la rencontre. Âgé de 24 ans, il joue en France en Pro D2 pour son club de Soyaux Angoulême, tandis que son capitaine, Tomas Appleton, est dentiste. Mais ce qui n’a pas fait défaut aux Lobos [les Loups], c’est l’esprit combatif, l’engagement et le talent ; et les yeux de Martins en luisaient encore :
“C’est un sentiment incroyable de faire partie du petit groupe de gens qui marquent pendant les Coupes du monde de rugby.”
Quelque chose de plus égalitaire
Il explique que le Portugal a été inspiré par la prestation de l’Uruguay contre la France quelques jours plus tôt. Là encore, les Uruguayens ont perdu, mais ils ont emballé les fans du monde entier avec leur jeu agressif et leur refus de se soumettre à ce qui semblait écrit.
Il en va glorieusement de même de la fière victoire des Fidji contre l’Australie, première défaite des Wallabies face à leurs adversaires des îles du Pacifique depuis 1954. C’est moins le résultat en lui-même qui a eu du poids que le sentiment enivrant de voir s’ouvrir de nouvelles possibilités, de voir s’écrouler les murailles de ce que l’on appelle le “tier 1” [qui regroupe les dix meilleures équipes du classement mondial] pour qu’émerge quelque chose de plus égalitaire.
L’hymne entonné par les Fidjiens, l’émotion d’après-match tant dans les tribunes qu’au pays, la joie contagieuse sont le reflet de tout ce qu’il y a de bien dans le rugby. Les investissements de millions de dollars de World Rugby [la fédération internationale de rugby] ont joué un rôle, de même que l’accession [du club] des Fijian Drua au [championnat] Super Rugby, jusque-là chasse gardée des principales nations du rugby de l’hémisphère Sud. Mais c’est surtout la volonté concertée de changer la donne et de rétablir l’équilibre d’un monde qui n’a que trop longtemps penché d’un seul côté. Les petits poucets ne sont plus si petits que ça.
Ce qui nous amène aux méchants du tournoi. Si même certains des supporters les plus acharnés de l’Angleterre sont de plus en plus excédés, ce n’est finalement pas tant à cause des résultats de l’équipe ou de la monotonie obsessionnelle de son jeu au pied. Tout le monde sait que ce qui compte, c’est de remporter le trophée, et [le sélectionneur] Steve Borthwick a tout à fait le droit d’organiser son équipe comme il l’entend. L’ennui, pour beaucoup, c’est que le XV de la Rose n’exploite manifestement pas au maximum son vivier de talents.
De “l’anti-rugby”
Mal jouer et gagner n’est évidemment pas un crime. Mais, dans ce cas précis, la nature figée du jeu anglais nous sert de “l’anti-rugby” sous sa forme la plus indigeste. Les huées qui ont fusé dans le stade de Nice pendant la rencontre contre le Japon [le 17 septembre] ne visaient pas le nombre de coups de pied en soi, mais le caractère unidimensionnel de cette approche, dont de meilleures équipes sauront sans doute tirer parti.
Les supporters de l’Angleterre qui paient 300 euros par billet le privilège de voir l’équipe nationale pendant une Coupe du monde ne sont pas naïfs. Il y a longtemps déjà qu’ils ont appris à s’accommoder du bon, de la brute et du truand. Mais ce qu’ils veulent voir, en revanche, c’est du sport, un sport pratiqué par des êtres humains, non par ce qui semble être des robots programmés.
Et donc, retour aux Fidji, au Portugal, à l’Uruguay et autres démunis de l’Ovalie. Chacun à sa façon a rappelé à ses prétendus supérieurs que ce qui importe dans le sport, c’est autant le voyage que la destination. Et, plus important encore, que le rugby perd considérablement de son lustre quand il est privé de désir et d’ambition. “Si on veut pouvoir lutter avec des équipes de plus haut niveau et les grandes nations, bien sûr qu’il nous faut plus de matchs contre elles”, assure Martins, conscient que son équipe a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Mais, même vaincus, les Portugais ont été vaillants et enthousiasmants. Ce qui souligne le fait que les Coupes du monde n’ont pas que les résultats pour objectif. Il s’agit aussi d’oser rêver, d’offrir aux supporters, tout autant qu’aux joueurs, des souvenirs pour toute une vie. Que l’on parvienne à un équilibre sain entre le pragmatisme, la fierté et la passion, et tout le monde y trouvera son compte.
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Robert Kitson
Bon article mais ils ont quand même oublié le CHILI.
Une belle phrase : "leur refus de se soumettre" j'avais envie de chialer quand j'ai lu ça.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
nadoloubb a écrit:Je suis inquiet car les boks sont ultra dominant, ça fait longtemps que je n'avais pas vu les Irlandais martyrisé comme ça dans les impacts et sur les phases statiques (mêlée et touche). L'arbitre a été très gentils car les Irlandais à la fin refusé les entrées (malin porter car il a obtenu une pénalité).
Mais franchement si pollard revient à son niveau au but je suis pessimiste, hier il n'y a pas match car les boks loupent 11 points voir 14 (car à un moment ils prennent la touche au lieu des points).
Faudra que notre pack face un match xxl ainsi que notre milieu de terrain danty/fickou.
C' est quand même paradoxal.
L' AdS tente les pénalité, alors qu'il n' ont pas un buteur fiable sur le terrain.
L' Irlande joue des pénaltouches alors qu'ils ont un buteur fiable sur le terrain.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Bordelais exilé ds le 31 a écrit:SEB34 a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-afrique-du-sudirlande-5-points-a-retenir-pour-le-xv-de-france-en-vue-des-quarts-2309232248.php
très bonne analyse
Sauf sur le dernier point du buteur, ils ont fait revenir Polland qui n'est pas manchot
je suis bien évidemment d'accord avec toi.
une variable à tenir compte, Pollard a fait une saison de merde avec Montpellier et il n'est plus à son niveau de la coupe 2019 et c'est à mon avis pour ça aussi qu'il pousse l'autre ouvreur.
Pour rebondir sur ce qu'à dit Vince33, la finale de la coupe d'Europe a été un autre exemple de ce qui m'insupporte aujourd'hui chez les irlandais illustré par le pétage de plomb de sexton avec l'arbitre. Ils pensent qu'ils ont la science infuse.
leur manque d'humilité leur perdra tôt ou tard, peut être en finale sur le schéma de la finale de la coupe d'Europe. A méditer pour les français.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:SEB34 a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-afrique-du-sudirlande-5-points-a-retenir-pour-le-xv-de-france-en-vue-des-quarts-2309232248.php
très bonne analyse
Sauf sur le dernier point du buteur, ils ont fait revenir Polland qui n'est pas manchot
je suis bien évidemment d'accord avec toi.
une variable à tenir compte, Pollard a fait une saison de merde avec Montpellier et il n'est plus à son niveau de la coupe 2019 et c'est à mon avis pour ça aussi qu'il pousse l'autre ouvreur.
Pour rebondir sur ce qu'à dit Vince33, la finale de la coupe d'Europe a été un autre exemple de ce qui m'insupporte aujourd'hui chez les irlandais illustré par le pétage de plomb de sexton avec l'arbitre. Ils pensent qu'ils ont la science infuse.
leur manque d'humilité leur perdra tôt ou tard, peut être en finale sur le schéma de la finale de la coupe d'Europe. A méditer pour les français.
Les sud affs arrivent à se sublimer en équipe nationale quand je vois nyakane qui ne met pas un pied devant l'autre au racing les perf qui fait en afs. Donc je ne suis pas sûr qu'on puisse se baser sur le pollard de Montpellier.
Après si c'est le cas tant mieux pour nous
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
nadoloubb a écrit:SEB34 a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:SEB34 a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-afrique-du-sudirlande-5-points-a-retenir-pour-le-xv-de-france-en-vue-des-quarts-2309232248.php
très bonne analyse
Sauf sur le dernier point du buteur, ils ont fait revenir Polland qui n'est pas manchot
je suis bien évidemment d'accord avec toi.
une variable à tenir compte, Pollard a fait une saison de merde avec Montpellier et il n'est plus à son niveau de la coupe 2019 et c'est à mon avis pour ça aussi qu'il pousse l'autre ouvreur.
Pour rebondir sur ce qu'à dit Vince33, la finale de la coupe d'Europe a été un autre exemple de ce qui m'insupporte aujourd'hui chez les irlandais illustré par le pétage de plomb de sexton avec l'arbitre. Ils pensent qu'ils ont la science infuse.
leur manque d'humilité leur perdra tôt ou tard, peut être en finale sur le schéma de la finale de la coupe d'Europe. A méditer pour les français.
Les sud affs arrivent à se sublimer en équipe nationale quand je vois nyakane qui ne met pas un pied devant l'autre au racing les perf qui fait en afs. Donc je ne suis pas sûr qu'on puisse se baser sur le pollard de Montpellier.
Après si c'est le cas tant mieux pour nous
De manière générale, il y a souvent un gap entre les perfs en club et les perfs en sélections, d'autant plus quand on parle de joueurs étrangers. Remember les irlandais, les écossais, les Gallois ou les Sudafs en Top14.
Et puis je pense que cette défaite va piquer les Sudafs qui vont vouloir laver l'affront. Ça promet...
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
nadoloubb a écrit:SEB34 a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:SEB34 a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-afrique-du-sudirlande-5-points-a-retenir-pour-le-xv-de-france-en-vue-des-quarts-2309232248.php
très bonne analyse
Sauf sur le dernier point du buteur, ils ont fait revenir Polland qui n'est pas manchot
je suis bien évidemment d'accord avec toi.
une variable à tenir compte, Pollard a fait une saison de merde avec Montpellier et il n'est plus à son niveau de la coupe 2019 et c'est à mon avis pour ça aussi qu'il pousse l'autre ouvreur.
Pour rebondir sur ce qu'à dit Vince33, la finale de la coupe d'Europe a été un autre exemple de ce qui m'insupporte aujourd'hui chez les irlandais illustré par le pétage de plomb de sexton avec l'arbitre. Ils pensent qu'ils ont la science infuse.
leur manque d'humilité leur perdra tôt ou tard, peut être en finale sur le schéma de la finale de la coupe d'Europe. A méditer pour les français.
Les sud affs arrivent à se sublimer en équipe nationale quand je vois nyakane qui ne met pas un pied devant l'autre au racing les perf qui fait en afs. Donc je ne suis pas sûr qu'on puisse se baser sur le pollard de Montpellier.
Après si c'est le cas tant mieux pour nous
se sublimer... Possible... Est ce que la volonté des sudaff n'est pas aussi de faire évoluer leur jeu par rapport à 2019 ? Et est ce que Pollard est en phase avec ce changement mis à part son état de forme ? ce qui est sur c'est qu'ils ont perdu à cause de leur buteur et leur stratégie d'avoir surévaluer leur niveau au but au détriment de la touche ... Donc ils devront faire des choix...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:nadoloubb a écrit:SEB34 a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:SEB34 a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-afrique-du-sudirlande-5-points-a-retenir-pour-le-xv-de-france-en-vue-des-quarts-2309232248.php
très bonne analyse
Poll
Sauf sur le dernier point du buteur, ils ont fait revenir Polland qui n'est pas manchot
je suis bien évidemment d'accord avec toi.
une variable à tenir compte, Pollard a fait une saison de merde avec Montpellier et il n'est plus à son niveau de la coupe 2019 et c'est à mon avis pour ça aussi qu'il pousse l'autre ouvreur.
Pour rebondir sur ce qu'à dit Vince33, la finale de la coupe d'Europe a été un autre exemple de ce qui m'insupporte aujourd'hui chez les irlandais illustré par le pétage de plomb de sexton avec l'arbitre. Ils pensent qu'ils ont la science infuse.
leur manque d'humilité leur perdra tôt ou tard, peut être en finale sur le schéma de la finale de la coupe d'Europe. A méditer pour les français.
Les sud affs arrivent à se sublimer en équipe nationale quand je vois nyakane qui ne met pas un pied devant l'autre au racing les perf qui fait en afs. Donc je ne suis pas sûr qu'on puisse se baser sur le pollard de Montpellier.
Après si c'est le cas tant mieux pour nous
se sublimer... Possible... Est ce que la volonté des sudaff n'est pas aussi de faire évoluer leur jeu par rapport à 2019 ? Et est ce que Pollard est en phase avec ce changement mis à part son état de forme ? ce qui est sur c'est qu'ils ont perdu à cause de leur buteur et leur stratégie d'avoir surévaluer leur niveau au but au détriment de la touche ... Donc ils devront faire des choix...
Non il n'y a pas de gros changement de stratégie pollard était pété difficile de l'emmener sachant que libbock avait fait une très bonne saison et même au pied. Mais il y a un cap avec le niveau international
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
nadoloubb a écrit:SEB34 a écrit:nadoloubb a écrit:SEB34 a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:SEB34 a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-afrique-du-sudirlande-5-points-a-retenir-pour-le-xv-de-france-en-vue-des-quarts-2309232248.php
très bonne analyse
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Sauf sur le dernier point du buteur, ils ont fait revenir Polland qui n'est pas manchot
je suis bien évidemment d'accord avec toi.
une variable à tenir compte, Pollard a fait une saison de merde avec Montpellier et il n'est plus à son niveau de la coupe 2019 et c'est à mon avis pour ça aussi qu'il pousse l'autre ouvreur.
Pour rebondir sur ce qu'à dit Vince33, la finale de la coupe d'Europe a été un autre exemple de ce qui m'insupporte aujourd'hui chez les irlandais illustré par le pétage de plomb de sexton avec l'arbitre. Ils pensent qu'ils ont la science infuse.
leur manque d'humilité leur perdra tôt ou tard, peut être en finale sur le schéma de la finale de la coupe d'Europe. A méditer pour les français.
Les sud affs arrivent à se sublimer en équipe nationale quand je vois nyakane qui ne met pas un pied devant l'autre au racing les perf qui fait en afs. Donc je ne suis pas sûr qu'on puisse se baser sur le pollard de Montpellier.
Après si c'est le cas tant mieux pour nous
se sublimer... Possible... Est ce que la volonté des sudaff n'est pas aussi de faire évoluer leur jeu par rapport à 2019 ? Et est ce que Pollard est en phase avec ce changement mis à part son état de forme ? ce qui est sur c'est qu'ils ont perdu à cause de leur buteur et leur stratégie d'avoir surévaluer leur niveau au but au détriment de la touche ... Donc ils devront faire des choix...
Non il n'y a pas de gros changement de stratégie pollard était pété difficile de l'emmener sachant que libbock avait fait une très bonne saison et même au pied. Mais il y a un cap avec le niveau international
Dans tous les cas, les Boks vont décortiquer ce match et travailler leurs points faibles pour préparer le 1/4. On a intérêt à être prêts, ça va saigner.
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Switch a écrit:nadoloubb a écrit:SEB34 a écrit:nadoloubb a écrit:SEB34 a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:SEB34 a écrit:https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-afrique-du-sudirlande-5-points-a-retenir-pour-le-xv-de-france-en-vue-des-quarts-2309232248.php
très bonne analyse
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Sauf sur le dernier point du buteur, ils ont fait revenir Polland qui n'est pas manchot
je suis bien évidemment d'accord avec toi.
une variable à tenir compte, Pollard a fait une saison de merde avec Montpellier et il n'est plus à son niveau de la coupe 2019 et c'est à mon avis pour ça aussi qu'il pousse l'autre ouvreur.
Pour rebondir sur ce qu'à dit Vince33, la finale de la coupe d'Europe a été un autre exemple de ce qui m'insupporte aujourd'hui chez les irlandais illustré par le pétage de plomb de sexton avec l'arbitre. Ils pensent qu'ils ont la science infuse.
leur manque d'humilité leur perdra tôt ou tard, peut être en finale sur le schéma de la finale de la coupe d'Europe. A méditer pour les français.
Les sud affs arrivent à se sublimer en équipe nationale quand je vois nyakane qui ne met pas un pied devant l'autre au racing les perf qui fait en afs. Donc je ne suis pas sûr qu'on puisse se baser sur le pollard de Montpellier.
Après si c'est le cas tant mieux pour nous
se sublimer... Possible... Est ce que la volonté des sudaff n'est pas aussi de faire évoluer leur jeu par rapport à 2019 ? Et est ce que Pollard est en phase avec ce changement mis à part son état de forme ? ce qui est sur c'est qu'ils ont perdu à cause de leur buteur et leur stratégie d'avoir surévaluer leur niveau au but au détriment de la touche ... Donc ils devront faire des choix...
Non il n'y a pas de gros changement de stratégie pollard était pété difficile de l'emmener sachant que libbock avait fait une très bonne saison et même au pied. Mais il y a un cap avec le niveau international
Dans tous les cas, les Boks vont décortiquer ce match et travailler leurs points faibles pour préparer le 1/4. On a intérêt à être prêts, ça va saigner.
C'est sur faudra qu'on soit très costaud.
Après attendons le derniers matchs Ecosse Irlande il peut y avoir une surprise sait on jamais
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
effectivement, leur connaissance de la règle et le fait d’être border-line, prouvent un gros travail, ça n’en reste pas moins énervant!!!Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Les Sud-aff ont trouvé du trèfle à brouter dans leur râtelier très content de la victoire irlandaise, cette équipe est vraiment à sa place au classement mondial
j'aurai préféré une victoire des Boks, je n'apprécie pas l'Irlande...du rugby.
Toujours en train de parler aux arbitres et équipe assez prétentieuse depuis pas mal d'années. Je n'apprécie pas non plus les Provinces irlandaises.
Moi, c'est le jeu des Boks que je n'aime pas, leur banc à 7/1, leur principe de la destruction de l'adversaire, un rugby que je n'aime pas.
ce soir, j'ai vu les Boks qui ont tenté plus derrière que les Verts. La "destruction" de l'adversaire n'est pas l'apanage des Boks. En ce qui me concerne, je n'aime pas le jeu robotisé des Irlandais et leur tendance sur les phases défensives à jouer avec la règle.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
Je serais le pére de Dupont je ne souhaiterai pas que mon fils revienne sur le pré sitôt.
Sur qu'il va être ciblé, j'ai sou_venir d'un match où nous nous sommes déplacés à Brive, équipe entrainé par Mola, qui jouait sa descente sur ce match.
Nous avons gagné ce jour là, Clarkin avait été blessé à la face et portait un masque, dés le coup d'envoi Mela formé à l'école Albigeoise par Béchu le pris pour cible, l'histoire des placages hauts n'étant pas d'actualité,Mattheuw subit le martyre.
Autres temps autres moeurs.
Je ne regarde plus les matchs arbitrés par le petit clown SAf,il est idiot ou malhonnête, à choisir
Sur qu'il va être ciblé, j'ai sou_venir d'un match où nous nous sommes déplacés à Brive, équipe entrainé par Mola, qui jouait sa descente sur ce match.
Nous avons gagné ce jour là, Clarkin avait été blessé à la face et portait un masque, dés le coup d'envoi Mela formé à l'école Albigeoise par Béchu le pris pour cible, l'histoire des placages hauts n'étant pas d'actualité,Mattheuw subit le martyre.
Autres temps autres moeurs.
Je ne regarde plus les matchs arbitrés par le petit clown SAf,il est idiot ou malhonnête, à choisir
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
léopold a écrit:Je serais le pére de Dupont je ne souhaiterai pas que mon fils revienne sur le pré sitôt.
Sur qu'il va être ciblé, j'ai sou_venir d'un match où nous nous sommes déplacés à Brive, équipe entrainé par Mola, qui jouait sa descente sur ce match.
Nous avons gagné ce jour là, Clarkin avait été blessé à la face et portait un masque, dés le coup d'envoi Mela formé à l'école Albigeoise par Béchu le pris pour cible, l'histoire des placages hauts n'étant pas d'actualité,Mattheuw subit le martyre.
Autres temps autres moeurs.
Je ne regarde plus les matchs arbitrés par le petit clown SAf,il est idiot ou malhonnête, à choisir
Les deux à la fois pourrait recueillir une majorité de suffrages
zizou46- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2023 en France
nadoloubb a écrit:Je suis inquiet car les boks sont ultra dominant, ça fait longtemps que je n'avais pas vu les Irlandais martyrisé comme ça dans les impacts et sur les phases statiques (mêlée et touche). L'arbitre a été très gentils car les Irlandais à la fin refusé les entrées (malin porter car il a obtenu une pénalité).
Mais franchement si pollard revient à son niveau au but je suis pessimiste, hier il n'y a pas match car les boks loupent 11 points voir 14 (car à un moment ils prennent la touche au lieu des points).
Faudra que notre pack face un match xxl ainsi que notre milieu de terrain danty/fickou.
Je ne peux qu'être d'accord avec toi et réitérer mes remarques d'hier soir à savoir que selon moi la meilleure équipe n'a pas gagné hier. Les Boks m'ont semblé au dessus assez nettement.
On sait pourquoi ils ont perdu: un savant mélange d'immodestie, d'absence de buteur et d'arbitrage en faveur des irlandais (comme toujours).
Trois paramètres qui n'existeront pas en 1/4 contre nous. Je ne nous vois pas passer dans face à cette équipe.
zizou46- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 04/09/2010
Age : 49
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Tout n’est pas fini dans cette poule. Pour bien faire il faut que L’ecosse prenne le BO ce soir. Il feront tourner un peu contre la Roumanie et avec 10 points de font un match à la mort avec les Irishs le dernier match.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 14/01/2017
Humeur : variable
Age : 61
Re: Coupe du Monde 2023 en France
densnewzealand a écrit:Tout n’est pas fini dans cette poule. Pour bien faire il faut que L’ecosse prenne le BO ce soir. Il feront tourner un peu contre la Roumanie et avec 10 points de font un match à la mort avec les Irishs le dernier match.
Hem.... BO contre les Tonga? Rien de moins sûr. Je ne serais pas étonné de voir les îliens nous sortir une grosse surprise.
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Coupe du Monde 2023 en France
krahknardz a écrit:densnewzealand a écrit:Tout n’est pas fini dans cette poule. Pour bien faire il faut que L’ecosse prenne le BO ce soir. Il feront tourner un peu contre la Roumanie et avec 10 points de font un match à la mort avec les Irishs le dernier match.
Hem.... BO contre les Tonga? Rien de moins sûr. Je ne serais pas étonné de voir les îliens nous sortir une grosse surprise.
Ça reste l'équipe la moins fortes parmis les iliens je vois pas comment il pourrait inquiéter les Écossais
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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