Barrage : UBB / Racing

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Barrage de Top 14 : l’UBB insère la disquette « phases finales » face au Racing 92

Par Yoan Leshauriès

Les Bordelais ne devront pas trembler face aux Franciliens ce dimanche (21 h 05) à Chaban-Delmas, pour s’inviter à la grande fête des demies au Matmut Atlantique dans une semaine

De toutes les équipes présentes sur ces phases finales, l’UBB est la seule à ne jamais avoir décroché de titre. À l’approche de son quatrième barrage de Top 14 face au Racing 92 ce dimanche (21 h 05) à Chaban-Delmas, Yannick Bru fixe la ligne de conduite : « On doit être une équipe enragée par la volonté de ramener quelque chose. » Pour cela, le club girondin devra aligner trois victoires et laisser au placard cette inconstance dont il a fait preuve tout au long de l’année. À ce stade de la saison, « il faut faire à la perfection ce qu’on maîtrise, avec beaucoup de confiance et de précision, souligne le manager. Il n’est pas question d’améliorer les points faibles. On doit montrer notre ADN ».

Après avoir créé la surprise à Lyon l’an dernier pour s’ouvrir les portes des demies lors d’une saison agitée, l’UBB aura cette fois un statut à assumer et sans doute un peu plus de pression. Après avoir participé aux trois dernières demi-finales, manquer celles qui ont lieu à Bordeaux, le week-end prochain au Matmut Atlantique, ferait plutôt tache.

Plus le droit à l’erreur

Ayant l’avantage du terrain grâce à cette troisième place arrachée le week-end dernier, les Bordelais ne doivent pas tout gâcher. L’élimination prématurée en Champions Cup en quart de finale face aux Harlequins, doit servir d’avertissement. « On était peut-être arrivés avec trop de confiance, reconnaît le pilier gauche Jefferson Poirot. On avait été pris dans l’engagement, on se doit de s’en servir car le Racing arrivera dans les mêmes dispositions. »

L’UBB n’est jamais aussi forte que lorsqu’elle a peur de l’adversaire. Face à un Racing 92 qui s’est qualifié in extremis et qui a tout à gagner, emmené par des talents tels que Kolisi, Tuisova ou Habosi, « la boule au ventre, tout le monde l’a », assure Thibault Giroud, le directeur de la performance. « On a demandé aux joueurs de mettre la disquette phases finales ». « Après la richesse de la saison qu’on a vécue, on n’envisage pas de gâcher tout ça par une forme de négligence, poursuit Yannick Bru. Mais on n’a jamais occulté le fait que cette équipe du Racing a la capacité de nous battre. Elle a une somme de talents, un niveau d’expérience de ces moments, qui en font un adversaire dangereux. »

Pour ce rendez-vous face aux Franciliens, le club girondin pourra compter sur les retours de Depoortere et Buros dans le XV, ainsi que celui de Bielle-Biarrey sur le banc. La « patrouille de France » est presque au complet, à l’exception de Jalibert (ischios) qui ne rejouera pas cette saison. « Le destin nous a mis ça en travers de la route, on va dire qu’il a cherché à équilibrer les choses car Nolann Le Garrec [absent lui aussi car blessé à l’épaule] a une forte importance dans le système de jeu du Racing », soulève Yannick Bru. À l’ouverture, Garcia prendra donc le relais et vivra ses premières phases finales de Top 14 dans la peau d’un titulaire.

Les choses sérieuses commencent véritablement pour l’UBB. « On a envie de prolonger l’aventure, d’aller le plus haut possible, lance Yannick Bru. Il faut récompenser les efforts de l’année sur ce match face au Racing. »

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Mateo-garcia-le-talentueux-10-de-poche-de-l-ubb/1475118

Mateo Garcia, le remplaçant de Jalibert à l'UBB qui a du talent à revendre

Remplaçant de Matthieu Jalibert, blessé, au club depuis 2020 après avoir été formé à l'Aviron, sélectionné plusieurs fois avec les U20 : Mateo Garcia (21 ans), qui sera l'ouvreur bordelais lors du barrage de l'UBB face au Racing 92, dimanche (21h05), a déjà un sacré pedigree.

Rémi Laxague

S'il n'est pas complètement un inconnu des pelouses du Top 14 depuis ses premières feuilles de match dans le Championnat il y a trois ans (36 apparitions au total depuis la saison 2021-2022), Mateo Garcia n'a pas encore foulé celles qui sentent la poudre, l'excitation et la fièvre des grands matches et, ici, des grands soirs des phases finales de Top 14.

Chose qu'il va découvrir dimanche soir (21h05, à suivre en direct commenté) à Chaban-Delmas pour la réception du Racing 92, en barrages d'accession aux demi-finales. Car s'il n'est pas le titulaire officiel à l'ouverture, il est celui qui remplacera - une fois de plus cette saison, on le verra - Matthieu Jalibert, victime d'une déchirure musculaire à la cuisse gauche et forfait jusqu'à la fin de la saison. De quoi redonner quelques repères pour situer ce jeune et talentueux « 10 » de poche (1m74, 79 kg).

Formé à l'Aviron Bayonnais

Le jeune Basque a fait ses débuts avec les Espoirs de l'Aviron Bayonnais, en 2016 et été formé avec les Bleus et Blancs jusqu'en 2020, année où il décide de rejoindre le centre de formation de l'UBB et donc de quitter le cocon familial pour faire décoller sa carrière.

En février 2022, date de sa première titularisation avec l'UBB, Garcia glissait ceci sur son choix de quitter le Pays basque pour la Gironde : « J'avais mon bac en poche et, même si je suis très proche de mes parents, qui suivent ma carrière de près, il était temps que je parte pour m'améliorer : gérer le jeu, analyser les situations, alterner temps forts et temps faibles d'un match. Il fallait que je découvre un style de jeu différent pour progresser. » Un choix qui l'a conduit, quelques années après, à disputer le barrage de ce dimanche soir.

Il a des sélections avec les U20

Preuve que son talent découvert cette saison est loin d'être le fruit du hasard, le jeune homme avait déjà eu des capes avec l'équipe de France des moins de 20 ans (8 sélections entre 2021 et 2022) par le passé. Des apparitions dans le Tournoi des VI nations et dans les U20 Summer Series - qui avaient alors remplacé la Coupe du monde U20, annulée à cause du Covid - face à l'Afrique du Sud, l'Angleterre ou l'Irlande. Il partageait alors ses feuilles de match avec des joueurs comme Louis Bielle-Biarrey, Émilien Gailleton, ou Léo Barré, tous devenus internationaux également chez les grands.

Remplaçant attitré de Jalibert à l'UBB

Et s'il peut prétendre dimanche soir au maillot floqué du « 10 », Garcia le doit à une saison réussie chaque fois qu'on a fait appel à lui. De quoi gagner sa place dans la rotation derrière Jalibert en étant préféré au plus expérimenté Zack Holmes (34 ans, seulement 3 titularisations, 2 comme ouvreur). Devenu remplaçant n°1 de Jalibert lorsque celui-ci est appelé en bleu lors du Tournoi ou pendant la Coupe du monde, Garcia a donc pu enchaîner les titularisations cette saison (13, dont 11 en Top 14), soit quasiment autant que Jalibert (13 titularisations en Championnat).

« Quand tu es en concurrence avec le numéro 10 de l'équipe de France, il faut savoir reconnaître les choses. Je m'entraîne tous les jours en essayant de titiller au maximum cette place », reconnaissait-il en avril, après un match, à propos de sa concurrence avec Jalibert.

Resplendissant contre les Saracens

Il faut parfois un match et une performance pour se faire un nom, une place dans la hiérarchie et gagner la confiance de ses pairs. Pour Garcia, ce match référence a été celui disputé par l'UBB contre les Saracens (45-12), le 6 avril, en 8es de finale de Coupe des champions. Le rendez-vous avait pourtant de quoi impressionner le jeune ouvreur mais il avait su, au contraire, jouer à sa main, livrant une des meilleures performances de sa jeune carrière - « dans le top 3 » avait-il jugé a posteriori. Auteur opportuniste des deux premiers essais de son équipe (37e, 49e), il avait également très bien animé les attaques de sa ligne de trois-quarts galactique. « Je suis hyper content du match de Mateo, avait réagi Yannick Bru. Il a montré qu'il mettait une brique de plus dans son mur de construction. On n'en doutait pas mais il l'a fait. »

Il avait eu plus de mal la semaine d'après lors de la défaite de l'UBB contre les Harlequins (41-42), se voyant même boudé par le staff dans les matches qui ont suivi... Titulaire à l'arrière lors de la dernière journée, à Oyonnax, Garcia va connaître sa première titularisation à l'ouverture depuis sa contre-performance contre les « Quins ». Comme un sentiment de revanche.

Top 14 – Qui est Thomas Charabas, l’arbitre du barrage entre l’UBB et le Racing 92 ?

https://www.rugbyrama.fr/2024/06/16/top-14-qui-est-thomas-charabas-larbitre-du-barrage-entre-lubb-et-le-racing-92-12018723.php

https://fr.zone-secure.net/168134/2111188/#page=1

https://www.rugbyrama.fr/2024/06/16/top-14-jefferson-poirot-bordeaux-begles-jessaie-detre-la-quand-on-a-besoin-de-moi-12014078.php

Top 14 – Jefferson Poirot (Bordeaux-Bègles) : "J’essaie d’être là quand on a besoin de moi"

Par Jérôme Prévôt

Le pilier international fait partie des totems de l’UBB dont il porte le maillot depuis douze ans. Il évoque ici ses souvenirs et ses analyses de meneur naturel..

Quel est votre état d’esprit avant ce grand rendez-vous ?

Voilà les matchs couperets et on sait que si on ne fait pas le boulot, on peut être en vacances lundi. Et ce n’est pas ce qu’on souhaite.

Quels souvenirs vous reste-t-il des barrages que vous avez joués avec l’UBB ?

Ils ont tous été forts, à leur manière. Je me souviens de celui de 2021 contre Clermont où on prend deux essais d’entrée et au final, on arrive à gagner quand même. En 2023, on s’impose à Lyon contre toute attente et bien sûr, le barrage de 2022, déjà face au Racing après une semaine très tourmentée. En interne, c’était compliqué avec Christophe Urios. On s’était resserrés sur nous et on avait pris les choses en main. Au final, on avait fait plutôt un bon match.

On a l’impression que l’UBB a traversé cette saison dans une certaine sérénité…

Ça dépend des moments, on a alterné le bon et le moins bon. Mais nous avons trouvé quand même des certitudes sur notre jeu avec, c’est vrai, des moments forts contre Toulouse et La Rochelle. Mais j’ai aussi en mémoire la défaite à Perpignan, plus décevante que ne l’indique le score. Notre vision, c’est le jeu de mouvement, notre ADN de base qu’on voulait retrouver avec des avants qui sont capables de jouer debout, comme les trois-quarts, avec des rucks propres pour accélérer le jeu. C’est cela qui donne une impression de sérénité.

Personnellement, vous n’avez pas eu trop de chance cette saison avec plusieurs blessures et des rendez-vous manqués…

J’ai notamment manqué le match contre les Harlequins à cause d’une blessure aux cervicales. Il a fallu prendre une décision, j’ai dû me faire opérer. Avec ça, j’avais une chance de jouer la fin de saison. Sans l’opération, je n’aurais pas eu la garantie de voir mes douleurs disparaître. C’est ce genre de décision qui passe inaperçue mais qui fait que la vie quotidienne des joueurs n’est pas si facile. Voilà comment j’ai pu faire mon retour, la semaine passée. Mais ce fut très dur pour moi de vivre le match contre les Harlequins en tribunes.

Vous avez 31 ans, craignez-vous la concurrence ?

Elle a toujours existé à l’UBB. Mais, c’est vrai, cette année, on a vécu l’éclosion d’Ugo Boniface qui fait vraiment une excellente saison. Nous sommes différents, avec chacun nos points forts. Il est plus joueur de ballons que moi, notamment. Lekso Kaulashvili a aussi ses qualités propres.

Vous donnez une image de meneur naturel, un porte-parole même. Est-ce vrai ?

C’est naturel, j’essaie d’être là quand on a besoin de moi. Ma définition du leader, c’est être capable d’être là quand c’est dur et de m’effacer quand ça sourit, ou alors de rigoler avec tout le monde et se fondre dans le collectif. Je n’ai pas envie d’être tout le temps en avant, mais je veux qu’on sache qu’on peut compter sur moi.

On avait évoqué ça dans l’histoire de l’éviction d’Urios…

Je n’ai pas joué de rôle particulier dans cette affaire, pas celui qu’on a dit. Mais j’étais capitaine, alors on m’a identifié comme ça. Par contre, par la suite, dans le fait de garder le groupe en éveil, oui j’ai joué un rôle, avec d’autres. Il fallait garder le groupe au contact des entraîneurs qui restaient. Sinon, ça aurait pu exploser et on aurait fait une saison de transition. Nous n’avions plus de manager et c’est nous, les leaders, qui faisions appliquer les règles comportementales. On nous a tapé dessus pour l’éviction d’Urios, personne n’a souligné qu’on avait qualifié le club pour les demies.

Avez-vous étudié votre adversaire francilien ?

Le Racing, on les aura affrontés quatre fois, en comptant un match amical. Ils ont une équipe avec de grosses individualités. Je pense que j’aurais Trevor Nyakane et Cedate Gomes Sa en face de moi. À ce niveau, je sais qu’il y a des cadors. J’essaie de faire des analyses, mais autant il y a des piliers qui utilisent beaucoup de vice, autant eux sont des gars qui jouent la force pure.

Quand même, n’avez-vous pas un pincement au cœur quand vient le temps des rendez-vous du XV de France ?

Non, j’ai vraiment tiré un trait. Le pincement au cœur, je l’ai eu en tant que supporter avec l’élimination en quart de finale. Je sais ce que mon retrait, qui était très réfléchi, m’a apporté dans ma vie personnelle. Et dans la période du Tournoi, j’ai ressenti le plaisir de voir qu’on peut s’appuyer sur moi en tant qu’ancien capitaine quand Maxime Lucu et Maxime Lamothe, nos deux capitaines, sont avec les Bleus. J’ai pu faire le lien en retrouvant des responsabilités. J’ai aimé ça. J’ai aussi senti que c’était confortable pour le club.

Craignez-vous l’absence de Matthieu Jalibert contre le Racing ?

Non, on connaît son importance pour notre groupe. Mais lui-même dès qu’il a annoncé qu’il ne serait pas avec nous, il a parlé du collectif et de notre capacité à se suppléer les uns et les autres.

Avez-vous subi beaucoup d’évolution des régies en mêlées au fil de votre carrière ? Vous ont-elles avantagé ou pas ?

Ça fait un moment que ça n’a pas évolué, quand j’ai débuté, il y avait encore les quatre commandements : "Flexion, touchez,stop entrez !"...". Mais je ne me suis pas senti trop handicapé par ces évolutions, car je ne suis pas très grand. Le fait d’être "lié" m’avantage plutôt car il me rend très proche de l’adversaire et je ne suis pas un très gros gabarit. Les plus grands que moi sont plus gênés

leparisien.fr
Top 14, barrage : le Racing à l’assaut des fusées bordelaises
Par Olivier François Le 16 juin 2024 à 09h00
3–4 minutes

Être dans les six et après, tout est possible. Si la formule, rabâchée à longueur de saisons, a vraiment un sens, alors le Racing peut se réjouir au moment de s’en aller défier Bordeaux-Bègles dans son antre de Chaban-Delmas ce dimanche 16 juin (21h05). Le point de bonus défensif arraché la semaine dernière à La Rochelle, à deux minutes de la fin, a permis au club francilien de se qualifier in extremis pour la phase finale. Il s’est ainsi évité la petite humiliation qu’aurait constituée la première élimination en phase régulière depuis sa montée dans l’élite en 2009.

La première saison du manager anglais Stuart Lancaster est ainsi déjà en partie sauvée. Reste un sérieux point d’interrogation. De quoi est vraiment capable cette équipe qui n’a pas montré grand-chose depuis le début de l’exercice ? Une formation amputée de surcroît de l’un de ses plus sérieux atouts Nolann Le Garrec, opéré mardi dernier de l’épaule gauche.
Siya Kolisi, un champion du monde enfin à la hauteur ?

« À Bordeaux, cela n’aura plus rien à voir, insiste Stuart Lancaster. Il ne sera pas question de calcul. Soit on gagne, soit on sort. On sait que l’UBB possède de grands joueurs, on sait qu’ils sont forts physiquement. En plus, les demi-finales se joueront à Bordeaux (les 21 et 22 juin). »

L’entraîneur francilien estime que sa charnière Clovis Le Bail – Antoine Gibert sera à la hauteur de l’événement. En face, Bordeaux-Bègles sera privé dans ce secteur de l’ouvreur Matthieu Jalibert contraint de mettre un terme à sa saison en raison d’une blessure aux ischio-jambiers contractée la semaine dernière contre Oyonnax. Match nul sur ce plan-là ? Sans doute, mais ailleurs la balance penche sérieusement en faveur des Girondins. Damian Penaud, Nicolas Depoortère, Maxime Lucu, et Louis Bielle-Biarrey, appelé à entrer en jeu en seconde période, constituent une ligne de trois-quarts au parfum du XV de France.

Gaël Fickou et Cameron Woki, les Tricolores du Racing, devront se montrer à la hauteur. Comme Siya Kolisi, le double champion du monde sud-africain, trop discret sur la pelouse depuis son arrivée chez les Ciel et Blanc. « Bordeaux a une très belle ligne d’attaque mais notre défense s’est beaucoup améliorée ces dernières semaines », souligne le deuxième ligne gallois Will Rowlands. Il faudra cependant un peu plus qu’une bonne défense, savoir prendre le jeu à son compte par exemple pour espérer passer et aller affronter le Stade Français en demi-finale samedi prochain, pour un derby savoureux, à deux pas de là, au Matmut Atlantique de Bordeaux.
Les équipes

Bordeaux-Bègles : Buros - Penaud, Depoortere, Moefana, Tambwe - (o) M. Garcia, (m) Lucu (cap.) - Diaby, Tatafu, Vergnes - Coleman, Cazeaux - Tameifuna, Lamothe, Poirot. Entr. : Bru.

Racing 92 : Tedder - Tuisova, Fickou, Chavancy (cap.), Habosi - (o) Gibert, (m) Le Bail - Kolisi, J. Joseph, Diallo - Rowlands, Woki - Nyakane, Chat, Kolingar. Entr. : Lancaster.

https://actu.fr/sports/rugby/top-14/barrages-demi-finales-finale-top-14-que-dit-le-reglement-en-cas-d-egalite_61211257.html

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-sans-jalibert-la-voie-royale-vers-la-finale-se-complique-pour-l-ubb-20240615

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Entre-damian-penaud-et-josua-tuisova-un-face-a-face-de-classe-internationale/1475083

Entre Damian Penaud et Josua Tuisova, un face-à-face de classe internationale

Le match de barrages opposant Bordeaux-Bègles au Racing 92, dimanche soir, se prêtera à une opposition de style entre la vitesse de Damian Penaud et la puissance de Josua Tuisova.

Adrien Corée

Les amateurs d'opposition de style devraient se régaler. Entre un Damian Penaud (1,92 m ; 95 kg) au port altier, toujours le buste droit, et un Josua Tuisova tout en muscle (1, 81 m ; 113 kg), façon boule de démolition, le duel des numéros 14 est plutôt vendeur. Et si leur positionnement, chacun sur leur aile droite, devrait a priori les éloigner l'un de l'autre, il n'est pas à exclure que le Bordelais et le Racingman se retrouvent directement face à face durant la partie, tant les deux joueurs aiment dézoner.

On voit ainsi régulièrement Penaud quitter son couloir et se lancer dans de grandes courses en travers qui feraient s'évanouir n'importe quel éducateur d'école de rugby. Tandis que Tuisova, par la menace physique qu'il représente, est souvent utilisé comme fer de lance au centre de l'attaque, pour concentrer les défenses et libérer des espaces.

Parce que Penaud vit sa meilleure vie à Bordeaux

Penaud (27 ans) s'est bien adapté à la Gironde, c'est un euphémisme. En 17 matches disputés cette saison toutes compétitions confondues, il a planté 18 essais. Un ratio monstrueux qui rend presque ses statistiques avec l'équipe de France faiblardes (36 essais en 53 sélections). Facteur X principal d'une ligne bordelaise qui ne manque pourtant pas de dynamiteurs, il fait en plus l'unanimité au sein d'un club où il a retrouvé de nombreux autres internationaux.

« Damian, tout le monde le connaît, il apporte de la légèreté et du détachement, sourit le pilier Jefferson Poirot. Il aborde les grands rendez-vous avec une simplicité que je ne suis pas capable d'avoir ! Au quotidien, c'est un régal d'avoir des joueurs comme ça, qui te rappellent que le rugby est un jeu. »

Parce que Tuisova a très, très faim

Le sort n'a pas épargné Tuisova cette saison. Blessé au genou gauche pendant la Coupe du monde, frappé par la mort de son fils, puis le décès de sa mère, le Fidjien (30 ans) a vécu des mois de douleur indescriptible, loin de la lumière du Top 14. Opéré, il a finalement retrouvé, au printemps, les terrains et son nouveau club du Racing, rejoint après quatre saisons à Lyon.

Quatre matches et deux essais, Tuisova, qui évoluait davantage comme premier centre ces dernières années mais a retrouvé l'aile droite depuis deux rencontres, demeure un phénomène physique et technique, au-delà de toutes normes. Au bout d'une année pourrie, il a l'occasion de sortir de l'ombre.

Scalp a écrit:

https://x.com/catourneovale/status/1802357124908884333

Quelle mauvaise foi cet arbitre vidéo...." regarde les pieds?????"

Nième faute du Racing ! A quand le carton ?!

LaRuine33 a écrit:Nième faute du Racing ! A quand le carton ?!

Ah quand même !

ced33 a écrit:

Scalp a écrit:

https://x.com/catourneovale/status/1802357124908884333

Quelle mauvaise foi  cet arbitre vidéo...." regarde les pieds?????"

Encore un bon il va bientôt falloir regarder la lanière du short...

Bordelais exilé ds le 31 a écrit:

ced33 a écrit:

Scalp a écrit:

https://x.com/catourneovale/status/1802357124908884333

Quelle mauvaise foi  cet arbitre vidéo...." regarde les pieds?????"

Encore un bon il va bientôt falloir regarder la lanière du short...

Encore un bon derrière la vidéo, va peut-être falloir que Opticien commence à proposer un sponsoring aux arbitres vidéos !

Bien l’arbitre video

Yann était à l’échauffement avant le match donc il n’était pas blessé (ou alors léger léger).

Bon, bravo aux gars, ils ont fait le taff. Ça fait plaisir.
Les joueurs nous doivent et se doivent une revanche contre le stade français maintenant!

Pour ceux et celles qui ne disposent pas des chaines payantes et qui souhaitent  voir ou revoir les matchs de l’UBB.
Lien de téléchargement : https://www.swisstransfer.com/d/6f9c5edc-71cd-4004-ae7e-f9876dba7516

makno a écrit:Pour ceux et celles qui ne disposent pas des chaines payantes et qui souhaitent  voir ou revoir les matchs de l’UBB.
Lien de téléchargement : https://www.swisstransfer.com/d/6f9c5edc-71cd-4004-ae7e-f9876dba7516

Charles_ubb a écrit:Yann était à l’échauffement avant le match donc il n’était pas blessé (ou alors léger léger).

Bon, bravo aux gars, ils ont fait le taff. Ça fait plaisir.
Les joueurs nous doivent et se doivent une revanche contre le stade français maintenant!

Va falloir surveiller les potentielles blessures mais je crains que ce soit mort pour Ben

On a globalement contrôlé ce match, Fickou ne mérite plus sa place en équipe de France, on a clairement mérité de passer en demi, mais ce ne sera pas la même opposition !

Top 14 : l’UBB se débarrasse du Racing 92 et rejoint le Stade Français en demi-finale

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-l-ubb-se-debarrasse-du-racing-92-et-rejoint-le-stade-francais-en-demi-finale-20240616

Top 14 – Bordeaux-Bègles – Racing 92 – Les notes : Tevita Tatafu monstrueux, Siya Kolisi transparent

https://www.rugbyrama.fr/2024/06/16/top-14-bordeaux-begles-racing-92-les-notes-tevita-tatafu-monstrueux-siya-kolisi-transparent-12020954.php

13. Gaël Fickou : 6,5/10 le mec qui bouffe un trois contre un, qui n'a aucune inspiration du match, ils ont chaussé les lunettes de Galthié

Victorieux du Racing 92 en barrages, Bordeaux-Bègles affrontera le Stade Français en demi-finales

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Victorieux-du-racing-92-en-barrages-bordeaux-begles-affrontera-le-stade-francais-en-demi-finales/1475252