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C'est beau, c'est Bordeaux !
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
Direct. Incendies en Gironde : les habitants regagnent peu à peu leur domicile, le point ce samedi
https://www.sudouest.fr/france/incendies-en-gironde-encore-des-points-chauds-les-habitants-reviennent-le-point-ce-matin-11745958.php
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendies-en-gironde/sud-gironde-les-au-revoir-poignants-des-habitants-aux-pompiers-11741451.php
Incendies en Gironde : les adieux poignants des habitants aux pompiers
Une centaine de soldats du feu ont défilé sous les acclamations de centaines de personnes. Crédit photo : A. E.
Par Aubin Eymard - gironde@sudouest.fr
Des centaines de personnes se sont rassemblées vendredi 22 juillet à Saint-Michel-de-Rieufret pour rendre un dernier hommage aux pompiers d’Île de France qui quittaient le village
Des sourires, des blagues, des remerciements, des larmes de joie ou de tristesse et surtout beaucoup d’applaudissements. Voilà ce à quoi a pu assister la foule présente en nombre vendredi après-midi. Depuis dix jours, une centaine de soldats du feu avaient posé bagage au club de tennis du village. Dès les premières heures de l’incendie, une forte mobilisation de la population s’était mise en place pour soutenir l’effort de ces hommes et femmes qui ont bravé le feu des jours durant. Saint-Michel-de-Rieufret est devenue une véritable base arrière qui a fourni vivres et conforts aux postes les plus avancés.
Un moment puissant
« Ça a été une semaine très forte en émotions, on a croulé sous les dons. C’est un moment puissant, on est ému et beaucoup de pompiers le sont aussi », lance Christelle Ministral, élue et habitant du bourg. Pour remercier l’action de ses héros, le village a organisé une cérémonie d’au revoir. Les jours passés ensemble ont créé des liens, pas question de dire adieu. « C’est une petite famille qui s’en va mais on est soulagé et satisfait que le feu soit mieux maîtrisé aujourd’hui. Ce sont des jours de fête », glisse l’adjoint au maire Alexis Vandekerchove la gorge serrée.
« Les gens ont été accueillants toute la semaine, là c’est le bouquet final. Ça fait vraiment chaud au cœur », confie Thierry qui n’avait jamais vu cela en 34 ans de carrière. Ce pompier des Yvelines a reçu deux dessins des enfants de Saint-Michel. Il va les accrocher dans sa caserne et a promis d’envoyer une photo aux parents. Florian aussi a reçu un arc-en-ciel de Serena, 4 ans et demi, sur lequel est écrit « Gros bisous les pompiers. Merci ! ».
Des flammes aux larmes
Dans cette petite rue où la foule s’est rassemblée s’enchaînent des scènes qui resteront gravées dans la mémoire de chacun. « Je suis monté dans le camion, j’ai enfilé le casque et on a fait pin-pon avec la sirène », s’enthousiasme un enfant. Un autre pleure plus loin dans les bras de son « pote le pompier » qu’il ne veut plus voir partir. Certains soldats du feu s’amusent à charrier les habitants sur le débat éternel du pain au chocolat et de la chocolatine avant leur départ. D’autres colonnes débarquent pour assurer la relève dans une ambiance qui les motive. « C’est impressionnant comme accueil, on est content d’être là », assure Cyril.
Le maire aussi y va de son petit mot debout sur un camion le micro tremblant. « Loin de chez vous, vous avez protégé nos villages, nos maisons, nos vies. Nous avons passé ensemble des moments particuliers que nous n’oublierons jamais », s’émeut Jean-Bernard Papin les larmes aux yeux. « Vous ne vous rendez pas compte mais avoir à ne s’occuper de rien en rentrant a été un réel confort qui a décuplé nos forces », rengaine le lieutenant-colonel Pascal Reversat, avant de recevoir une bouteille du château local comme tous les pompiers.
En ce jour de départ les cadeaux sont de mises. Les soldats du feu remettent au maire une carte de l’Île-de-France avec les écussons de différentes colonnes. « On pense à renommer l’école pour leur rendre hommage. On voulait faire une fresque avec des animaux à la rentrée, on y mettra des pompiers désormais », affirme Pierre, élu et habitant de la nouvelle capitale de la solidarité.
Incendies en Gironde : les adieux poignants des habitants aux pompiers
Une centaine de soldats du feu ont défilé sous les acclamations de centaines de personnes. Crédit photo : A. E.
Par Aubin Eymard - gironde@sudouest.fr
Des centaines de personnes se sont rassemblées vendredi 22 juillet à Saint-Michel-de-Rieufret pour rendre un dernier hommage aux pompiers d’Île de France qui quittaient le village
Des sourires, des blagues, des remerciements, des larmes de joie ou de tristesse et surtout beaucoup d’applaudissements. Voilà ce à quoi a pu assister la foule présente en nombre vendredi après-midi. Depuis dix jours, une centaine de soldats du feu avaient posé bagage au club de tennis du village. Dès les premières heures de l’incendie, une forte mobilisation de la population s’était mise en place pour soutenir l’effort de ces hommes et femmes qui ont bravé le feu des jours durant. Saint-Michel-de-Rieufret est devenue une véritable base arrière qui a fourni vivres et conforts aux postes les plus avancés.
Un moment puissant
« Ça a été une semaine très forte en émotions, on a croulé sous les dons. C’est un moment puissant, on est ému et beaucoup de pompiers le sont aussi », lance Christelle Ministral, élue et habitant du bourg. Pour remercier l’action de ses héros, le village a organisé une cérémonie d’au revoir. Les jours passés ensemble ont créé des liens, pas question de dire adieu. « C’est une petite famille qui s’en va mais on est soulagé et satisfait que le feu soit mieux maîtrisé aujourd’hui. Ce sont des jours de fête », glisse l’adjoint au maire Alexis Vandekerchove la gorge serrée.
« Les gens ont été accueillants toute la semaine, là c’est le bouquet final. Ça fait vraiment chaud au cœur », confie Thierry qui n’avait jamais vu cela en 34 ans de carrière. Ce pompier des Yvelines a reçu deux dessins des enfants de Saint-Michel. Il va les accrocher dans sa caserne et a promis d’envoyer une photo aux parents. Florian aussi a reçu un arc-en-ciel de Serena, 4 ans et demi, sur lequel est écrit « Gros bisous les pompiers. Merci ! ».
Des flammes aux larmes
Dans cette petite rue où la foule s’est rassemblée s’enchaînent des scènes qui resteront gravées dans la mémoire de chacun. « Je suis monté dans le camion, j’ai enfilé le casque et on a fait pin-pon avec la sirène », s’enthousiasme un enfant. Un autre pleure plus loin dans les bras de son « pote le pompier » qu’il ne veut plus voir partir. Certains soldats du feu s’amusent à charrier les habitants sur le débat éternel du pain au chocolat et de la chocolatine avant leur départ. D’autres colonnes débarquent pour assurer la relève dans une ambiance qui les motive. « C’est impressionnant comme accueil, on est content d’être là », assure Cyril.
Le maire aussi y va de son petit mot debout sur un camion le micro tremblant. « Loin de chez vous, vous avez protégé nos villages, nos maisons, nos vies. Nous avons passé ensemble des moments particuliers que nous n’oublierons jamais », s’émeut Jean-Bernard Papin les larmes aux yeux. « Vous ne vous rendez pas compte mais avoir à ne s’occuper de rien en rentrant a été un réel confort qui a décuplé nos forces », rengaine le lieutenant-colonel Pascal Reversat, avant de recevoir une bouteille du château local comme tous les pompiers.
En ce jour de départ les cadeaux sont de mises. Les soldats du feu remettent au maire une carte de l’Île-de-France avec les écussons de différentes colonnes. « On pense à renommer l’école pour leur rendre hommage. On voulait faire une fresque avec des animaux à la rentrée, on y mettra des pompiers désormais », affirme Pierre, élu et habitant de la nouvelle capitale de la solidarité.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Humeur : Positif avant tout
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
Direct. Incendies en Gironde : les feux en grande partie fixés, les habitants peuvent rentrer chez eux
https://www.sudouest.fr/france/incendies-en-gironde-les-feux-en-grande-partie-fixes-les-habitants-peuvent-rentrer-chez-eux-11756204.php
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/24/le-dereglement-climatique-augmente-le-risque-de-megafeux_6135913_3244.html
Le dérèglement climatique augmente le risque de mégafeux
Le réchauffement de la planète étend la saison des feux et les zones géographiques menacées. Mais les tendances de long terme dépendront aussi des politiques d’aménagement et de l’évolution de la végétation.
Par Audrey Garric
Un avion-citerne survole l’incendie qui ravage le comté de Mariposa, près du parc de Yosémite, en Californie, le 22 juillet 2022. NOAH BERGER / AP
Partout, la planète brûle, littéralement. En France, les incendies ravagent les forêts de pins de Gironde ainsi que les monts d’Arrée, dans le Finistère. Ces dernières semaines, ils ont touché le Var, le Gard, les Cévennes, les Pyrénées-Orientales et même en Normandie. Ailleurs, les flammes ont détruit des centaines de milliers d’hectares en Espagne, au Portugal, en Grèce, en Turquie ou aux Etats-Unis, où les séquoias géants du parc national de Yosemite ont toutefois été épargnés. Des phénomènes dramatiques appelés à se multiplier. Le dérèglement climatique va en effet entraîner davantage de mégafeux sur la planète dans les prochaines décennies.
L’augmentation des températures mondiales (+ 1,1 °C depuis l’ère préindustrielle), la fréquence accrue des vagues de chaleur et des sécheresses forment un mélange fatal qui a d’ores et déjà augmenté les conditions propices aux incendies dans de nombreuses régions du monde. C’est notamment le cas en Europe du Sud, au nord de l’Eurasie, aux Etats-Unis, en Australie, en Amazonie, mais aussi en Sibérie ou au Canada. A l’échelle du globe, les saisons où ces conditions sont réunies ont vu leur durée augmenter de 20 % entre 1979 et 2013 et la surface potentiellement brûlable a doublé.
« Le réchauffement climatique amplifie le risque d’incendie, car il étend les zones à risque, qui remontent en altitude et en latitude, la saison des incendies débute plus tôt et finit plus tard, et l’élévation des températures nocturnes réduit la fenêtre d’intervention des pompiers qui profitaient de la nuit pour stopper les feux », précise Renaud Barbero, climatologue à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) à Aix-en-Provence.
Prévention plus efficace depuis la canicule de 2003
Ces situations dangereuses ne débouchent toutefois pas systématiquement sur des feux. Les superficies réellement brûlées diminuent en réalité ces dernières décennies à l’échelle du monde – elles ont baissé de 25 % entre 1998 et 2015. Mais la principale explication réside dans la transformation des forêts en terres agricoles dans les zones tropicales, « une déforestation massive qui diminue la quantité de combustible et donc les feux », explique Renaud Barbero.
En France et en Europe, en revanche, la « remarquable » réduction des superficies parties en fumée est liée à l’« efficacité » des politiques de prévention et de lutte contre les incendies, assure Jean-Luc Dupuy, directeur de recherche à l’Inrae d’Avignon. Mises en place après le record de destruction enregistré en 2003 (73 000 hectares), au moment de la canicule historique, elles consistent à attaquer tout départ de feu « systématiquement et très rapidement ». De sorte que les surfaces brûlées dans le sud de la France ont été divisées par quatre entre les décennies 1980 et 2010, passant de 30 000 à 6 700 hectares consumés annuellement, tandis que le nombre de feux a été divisé par deux. A l’inverse, les superficies brûlées ont bondi aux Etats-Unis (+ 1 200 % sur les trois ou quatre dernières décennies), en Australie et au Canada.
La responsabilité de la crise climatique est clairement pointée dans la multiplication des mégafeux. Selon des travaux publiés en 2016, la moitié des superficies brûlées sur les trois dernières décennies dans l’Ouest américain est attribuable au changement climatique. En France, une année record comme celle de 2003 a une chance de se produire une fois tous les dix ans dans le climat actuel contre une fois tous les cinq cents ans sans changement climatique.
Le risque d’incendie va encore augmenter dans toutes les régions du monde. « La végétation va devenir plus sèche plus longtemps dans la saison, en raison de la hausse des températures et de la baisse des précipitations dans certaines régions », indique Jean-Luc Dupuy. En Europe, les surfaces brûlées pourraient être multipliées par deux ou trois d’ici à la fin du siècle.
En France, selon les projections de l’Inrae, l’activité des feux va avant tout s’intensifier là où elle est déjà forte, c’est-à-dire dans le sud-est de la France au cœur de l’été. Elle s’étendra également aux zones montagneuses de cette région mais aussi à toute la moitié sud du pays. Quant à la moitié nord, elle devrait connaître « une activité significative d’incendies », notamment les Pays de la Loire et le Centre, poursuit l’expert. « Progressivement, c’est l’ensemble de la France qui sera affecté », prévient Romaric Cinotti, référent feux de végétation à Météo-France.
Saison des feux plus longue
Selon les projections de Météo-France, sur la période 2081-2100, dans un scénario pessimiste d’émissions de gaz à effet de serre, la saison des feux durera également plus longtemps (deux à trois mois dans le sud de la France contre un mois aujourd’hui) et ils toucheront de nouveaux types de végétation, comme les petites broussailles.
Les incertitudes restent toutefois fortes quant à l’évolution des méga-incendies à l’échelle mondiale. Au-delà de la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre, elle dépend également des politiques d’aménagement, notamment si les espaces bâtis près des forêts s’accroissent, et de l’évolution de la végétation. Dans les régions déjà arides, comme le sud de l’Espagne, le réchauffement climatique pourrait conduire au dépérissement de la biomasse, ce qui conduirait à une réduction des feux.
En France, à l’inverse, selon M. Dupuy, « on s’attend à une végétation davantage méditerranéenne, donc qui peut brûler plus facilement ». Des cercles vicieux sont également à craindre : une végétation affaiblie par des ravageurs, comme les scolytes, qui prolifèrent avec le réchauffement climatique, peut brûler plus activement.
Tout dépendra également de l’efficacité des politiques de prévention et de lutte contre les incendies, dans un contexte climatique chamboulé. Les pompiers auront-ils les moyens de faire face à des feux extrêmes sur de multiples fronts ? Renaud Barbero le reconnaît : « Avec le changement climatique, on redoute des situations de crise simultanées, qui verraient les services de pompiers débordés. »
Audrey Garric
Le dérèglement climatique augmente le risque de mégafeux
Le réchauffement de la planète étend la saison des feux et les zones géographiques menacées. Mais les tendances de long terme dépendront aussi des politiques d’aménagement et de l’évolution de la végétation.
Par Audrey Garric
Un avion-citerne survole l’incendie qui ravage le comté de Mariposa, près du parc de Yosémite, en Californie, le 22 juillet 2022. NOAH BERGER / AP
Partout, la planète brûle, littéralement. En France, les incendies ravagent les forêts de pins de Gironde ainsi que les monts d’Arrée, dans le Finistère. Ces dernières semaines, ils ont touché le Var, le Gard, les Cévennes, les Pyrénées-Orientales et même en Normandie. Ailleurs, les flammes ont détruit des centaines de milliers d’hectares en Espagne, au Portugal, en Grèce, en Turquie ou aux Etats-Unis, où les séquoias géants du parc national de Yosemite ont toutefois été épargnés. Des phénomènes dramatiques appelés à se multiplier. Le dérèglement climatique va en effet entraîner davantage de mégafeux sur la planète dans les prochaines décennies.
L’augmentation des températures mondiales (+ 1,1 °C depuis l’ère préindustrielle), la fréquence accrue des vagues de chaleur et des sécheresses forment un mélange fatal qui a d’ores et déjà augmenté les conditions propices aux incendies dans de nombreuses régions du monde. C’est notamment le cas en Europe du Sud, au nord de l’Eurasie, aux Etats-Unis, en Australie, en Amazonie, mais aussi en Sibérie ou au Canada. A l’échelle du globe, les saisons où ces conditions sont réunies ont vu leur durée augmenter de 20 % entre 1979 et 2013 et la surface potentiellement brûlable a doublé.
« Le réchauffement climatique amplifie le risque d’incendie, car il étend les zones à risque, qui remontent en altitude et en latitude, la saison des incendies débute plus tôt et finit plus tard, et l’élévation des températures nocturnes réduit la fenêtre d’intervention des pompiers qui profitaient de la nuit pour stopper les feux », précise Renaud Barbero, climatologue à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) à Aix-en-Provence.
Prévention plus efficace depuis la canicule de 2003
Ces situations dangereuses ne débouchent toutefois pas systématiquement sur des feux. Les superficies réellement brûlées diminuent en réalité ces dernières décennies à l’échelle du monde – elles ont baissé de 25 % entre 1998 et 2015. Mais la principale explication réside dans la transformation des forêts en terres agricoles dans les zones tropicales, « une déforestation massive qui diminue la quantité de combustible et donc les feux », explique Renaud Barbero.
En France et en Europe, en revanche, la « remarquable » réduction des superficies parties en fumée est liée à l’« efficacité » des politiques de prévention et de lutte contre les incendies, assure Jean-Luc Dupuy, directeur de recherche à l’Inrae d’Avignon. Mises en place après le record de destruction enregistré en 2003 (73 000 hectares), au moment de la canicule historique, elles consistent à attaquer tout départ de feu « systématiquement et très rapidement ». De sorte que les surfaces brûlées dans le sud de la France ont été divisées par quatre entre les décennies 1980 et 2010, passant de 30 000 à 6 700 hectares consumés annuellement, tandis que le nombre de feux a été divisé par deux. A l’inverse, les superficies brûlées ont bondi aux Etats-Unis (+ 1 200 % sur les trois ou quatre dernières décennies), en Australie et au Canada.
La responsabilité de la crise climatique est clairement pointée dans la multiplication des mégafeux. Selon des travaux publiés en 2016, la moitié des superficies brûlées sur les trois dernières décennies dans l’Ouest américain est attribuable au changement climatique. En France, une année record comme celle de 2003 a une chance de se produire une fois tous les dix ans dans le climat actuel contre une fois tous les cinq cents ans sans changement climatique.
Le risque d’incendie va encore augmenter dans toutes les régions du monde. « La végétation va devenir plus sèche plus longtemps dans la saison, en raison de la hausse des températures et de la baisse des précipitations dans certaines régions », indique Jean-Luc Dupuy. En Europe, les surfaces brûlées pourraient être multipliées par deux ou trois d’ici à la fin du siècle.
En France, selon les projections de l’Inrae, l’activité des feux va avant tout s’intensifier là où elle est déjà forte, c’est-à-dire dans le sud-est de la France au cœur de l’été. Elle s’étendra également aux zones montagneuses de cette région mais aussi à toute la moitié sud du pays. Quant à la moitié nord, elle devrait connaître « une activité significative d’incendies », notamment les Pays de la Loire et le Centre, poursuit l’expert. « Progressivement, c’est l’ensemble de la France qui sera affecté », prévient Romaric Cinotti, référent feux de végétation à Météo-France.
Saison des feux plus longue
Selon les projections de Météo-France, sur la période 2081-2100, dans un scénario pessimiste d’émissions de gaz à effet de serre, la saison des feux durera également plus longtemps (deux à trois mois dans le sud de la France contre un mois aujourd’hui) et ils toucheront de nouveaux types de végétation, comme les petites broussailles.
Les incertitudes restent toutefois fortes quant à l’évolution des méga-incendies à l’échelle mondiale. Au-delà de la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre, elle dépend également des politiques d’aménagement, notamment si les espaces bâtis près des forêts s’accroissent, et de l’évolution de la végétation. Dans les régions déjà arides, comme le sud de l’Espagne, le réchauffement climatique pourrait conduire au dépérissement de la biomasse, ce qui conduirait à une réduction des feux.
En France, à l’inverse, selon M. Dupuy, « on s’attend à une végétation davantage méditerranéenne, donc qui peut brûler plus facilement ». Des cercles vicieux sont également à craindre : une végétation affaiblie par des ravageurs, comme les scolytes, qui prolifèrent avec le réchauffement climatique, peut brûler plus activement.
Tout dépendra également de l’efficacité des politiques de prévention et de lutte contre les incendies, dans un contexte climatique chamboulé. Les pompiers auront-ils les moyens de faire face à des feux extrêmes sur de multiples fronts ? Renaud Barbero le reconnaît : « Avec le changement climatique, on redoute des situations de crise simultanées, qui verraient les services de pompiers débordés. »
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https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendies-en-gironde/incendies-en-gironde-apres-les-murs-de-flammes-la-menace-souterraine-11757326.php
Incendies en Gironde : après les murs de flammes, la menace souterraine
Par Gwenaël Badets - g.badets@sudouest.fr
Contenu dans un périmètre de 66 kilomètres, l’incendie de Landiras entre dans une deuxième phase, moins spectaculaire mais sournoise : le feu s’enterre dans la tourbe et va nécessiter une longue surveillance
Un pin maritime noirci s’effondre au bord de la départementale 110, entre Origne et Louchats, soulevant un nuage de cendres et de poussières. Une équipe de sapeurs-pompiers de la Vienne a pris la décision de l’abattre : « Il menaçait de tomber sur la route. » Dans le secteur de l’incendie de Landiras, les tronçonneuses, les pelles et les seaux-pompes remplacent peu à peu les lances.
Après les murs de flammes, le sinistre rentre dans une deuxième phase, moins spectaculaire mais sournoise et toujours dangereuse : « Le feu s’enterre dans la tourbe, jusqu’à soixante centimètres sous le sol », explique la commandante Stéphanie Martin, du Service départemental d’incendie et de secours de la Gironde (Sdis 33).
Ce week-end, les effectifs ont mené la chasse aux fumerolles, ces reprises de feu à même le sol, en retournant la terre pour mieux la refroidir à l’aide d’eau. Un travail de fourmi. Ingrat, fastidieux, mais indispensable.
Géologie à risque
C’est la géologie du secteur qui explique cette mue de l’incendie en menace souterraine. À la différence de La Teste, zone sableuse, le sol de la forêt sud-girondine est riche en tourbe – une matière fossile constituée par l’accumulation millénaire de débris végétaux. Et parfois même de lignite, une roche sédimentaire encore plus riche en carbone. Bref, l’incendie a pris sur un sol truffé de charbon, qui ne va pas refroidir de sitôt.
« Ce qui se passe aussi, ajoute la commandante Stéphanie Martin, c’est que les arbres sont reliés entre eux par leur système racinaire, qui peut permettre au feu de se propager à travers ce sol très aérien, mélange de terre et d’humus ». Une fois enterré profondément sous la surface, il n’est donc pas exclu que l’incendie réapparaisse plus loin, alimenté par une poche d’oxygène, ou réactivé par un impact de foudre. « On a déjà vu des incendies repartir dix jours plus tard dans ce genre de conditions. »
« On a déjà vu des incendies repartir dix jours plus tard dans ce genre de conditions. »
Ce danger de départ « spontané » existe toute l’année. Mais l’incendie monstre de juillet va nécessiter des mesures adaptées à sa démesure. « On utilise des ‘‘landaises’‘ ou ‘‘rouleaux landais’’. Elles sont formées d’un tracteur et de rouleaux agricoles hérissés de lames qui permettent de retourner la terre. Et elles sont suivies par des camions ‘‘feux de forêt’‘ », détaille l’officier. « Ces moyens sont donc à la fois à même d’extraire la tourbe et de couper le réseau racinaire ». Des bulldozers sont aussi utilisés.
Des poches à défendre
Sur le feu de Landiras, « l’enjeu est de défendre quelque 66 kilomètres de lisière », calcule Stéphanie Martin. Mais ce n’est pas tout. « À l’intérieur de ces 13 800 hectares, tout n’a pas été détruit. Il y a encore plein de zones qui peuvent brûler. Dans un deuxième temps, il va falloir défendre ces ‘‘périmètres intérieurs’’. On distingue d’ailleurs très bien ces zones sur les images prises par le drone mis à disposition par le ministère des Armées ».
« À l’intérieur de ces 1 380 hectares, tout n’a pas été détruit. Dans un deuxième temps, il va falloir défendre ces ‘‘périmètres intérieurs’’ »
Les engins et outils de chantier ne sont heureusement pas les seules armes pour s’attaquer aux fumerolles et aux reprises de feu. « Le drone militaire nous permet de distinguer les points chauds en prenant des vues thermiques à 1 500 mètres d’altitude. Et celles-ci comportent des données GPS que nous sommes à même d’intégrer à notre propre système cartographique. »
Pour les zones inaccessibles par le sol, des moyens aériens sont utilisés. Pas les Canadairs, qui sont restés au sol samedi, mais un hélicoptère bombardier d’eau Super Puma. Sa capacité d’emport est inférieure aux avions (quelques centaines de litres d’eau dans son « seau »). Mais son vol stationnaire lui permet d’opérer des frappes chirurgicales sur les fumerolles, puis de repartir se recharger en eau à 300 km/h au lac d’Hostens.
Sur le plancher des vaches, le danger va rester important de longue semaines. En 2020, près d’un mois après l’incendie du Tuzan, un septuagénaire s’était enfoncé dans un trou rempli de braises. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’accès à la forêt demeure prohibé.
Quel bilan, quelles suites ?
Pour l’instant, il n’est pas question de désengager les pompiers de cette « garde du feu ». « La flamme, c’est l’adrénaline, mais c’est la phase la plus courte, il y a tout un travail derrière. La difficulté, ça va être de maintenir les troupes mobilisées », estime la commandante Martin.
Sur le terrain, les agriculteurs, sylviculteurs et tous les habitants sont déjà à la manœuvre, prêtant main-forte à l’aide de citernes, de tracteurs, et en apportant leur connaissance du terrain. « Moi je n’ai pas besoin de drones pour savoir où ça va reprendre », plaisante Philippe Carreyre, le maire de Louchats, village évacué, où un PC des pompiers a pris ses quartiers. Lui-même possède 400 hectares de bois – « tout est parti ». D’après l’élu, 100 000 tonnes de bois ont brûlé dans l’incendie de Landiras.
Incendies en Gironde : après les murs de flammes, la menace souterraine
Par Gwenaël Badets - g.badets@sudouest.fr
Contenu dans un périmètre de 66 kilomètres, l’incendie de Landiras entre dans une deuxième phase, moins spectaculaire mais sournoise : le feu s’enterre dans la tourbe et va nécessiter une longue surveillance
Un pin maritime noirci s’effondre au bord de la départementale 110, entre Origne et Louchats, soulevant un nuage de cendres et de poussières. Une équipe de sapeurs-pompiers de la Vienne a pris la décision de l’abattre : « Il menaçait de tomber sur la route. » Dans le secteur de l’incendie de Landiras, les tronçonneuses, les pelles et les seaux-pompes remplacent peu à peu les lances.
Après les murs de flammes, le sinistre rentre dans une deuxième phase, moins spectaculaire mais sournoise et toujours dangereuse : « Le feu s’enterre dans la tourbe, jusqu’à soixante centimètres sous le sol », explique la commandante Stéphanie Martin, du Service départemental d’incendie et de secours de la Gironde (Sdis 33).
Ce week-end, les effectifs ont mené la chasse aux fumerolles, ces reprises de feu à même le sol, en retournant la terre pour mieux la refroidir à l’aide d’eau. Un travail de fourmi. Ingrat, fastidieux, mais indispensable.
Géologie à risque
C’est la géologie du secteur qui explique cette mue de l’incendie en menace souterraine. À la différence de La Teste, zone sableuse, le sol de la forêt sud-girondine est riche en tourbe – une matière fossile constituée par l’accumulation millénaire de débris végétaux. Et parfois même de lignite, une roche sédimentaire encore plus riche en carbone. Bref, l’incendie a pris sur un sol truffé de charbon, qui ne va pas refroidir de sitôt.
« Ce qui se passe aussi, ajoute la commandante Stéphanie Martin, c’est que les arbres sont reliés entre eux par leur système racinaire, qui peut permettre au feu de se propager à travers ce sol très aérien, mélange de terre et d’humus ». Une fois enterré profondément sous la surface, il n’est donc pas exclu que l’incendie réapparaisse plus loin, alimenté par une poche d’oxygène, ou réactivé par un impact de foudre. « On a déjà vu des incendies repartir dix jours plus tard dans ce genre de conditions. »
« On a déjà vu des incendies repartir dix jours plus tard dans ce genre de conditions. »
Ce danger de départ « spontané » existe toute l’année. Mais l’incendie monstre de juillet va nécessiter des mesures adaptées à sa démesure. « On utilise des ‘‘landaises’‘ ou ‘‘rouleaux landais’’. Elles sont formées d’un tracteur et de rouleaux agricoles hérissés de lames qui permettent de retourner la terre. Et elles sont suivies par des camions ‘‘feux de forêt’‘ », détaille l’officier. « Ces moyens sont donc à la fois à même d’extraire la tourbe et de couper le réseau racinaire ». Des bulldozers sont aussi utilisés.
Des poches à défendre
Sur le feu de Landiras, « l’enjeu est de défendre quelque 66 kilomètres de lisière », calcule Stéphanie Martin. Mais ce n’est pas tout. « À l’intérieur de ces 13 800 hectares, tout n’a pas été détruit. Il y a encore plein de zones qui peuvent brûler. Dans un deuxième temps, il va falloir défendre ces ‘‘périmètres intérieurs’’. On distingue d’ailleurs très bien ces zones sur les images prises par le drone mis à disposition par le ministère des Armées ».
« À l’intérieur de ces 1 380 hectares, tout n’a pas été détruit. Dans un deuxième temps, il va falloir défendre ces ‘‘périmètres intérieurs’’ »
Les engins et outils de chantier ne sont heureusement pas les seules armes pour s’attaquer aux fumerolles et aux reprises de feu. « Le drone militaire nous permet de distinguer les points chauds en prenant des vues thermiques à 1 500 mètres d’altitude. Et celles-ci comportent des données GPS que nous sommes à même d’intégrer à notre propre système cartographique. »
Pour les zones inaccessibles par le sol, des moyens aériens sont utilisés. Pas les Canadairs, qui sont restés au sol samedi, mais un hélicoptère bombardier d’eau Super Puma. Sa capacité d’emport est inférieure aux avions (quelques centaines de litres d’eau dans son « seau »). Mais son vol stationnaire lui permet d’opérer des frappes chirurgicales sur les fumerolles, puis de repartir se recharger en eau à 300 km/h au lac d’Hostens.
Sur le plancher des vaches, le danger va rester important de longue semaines. En 2020, près d’un mois après l’incendie du Tuzan, un septuagénaire s’était enfoncé dans un trou rempli de braises. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’accès à la forêt demeure prohibé.
Quel bilan, quelles suites ?
Pour l’instant, il n’est pas question de désengager les pompiers de cette « garde du feu ». « La flamme, c’est l’adrénaline, mais c’est la phase la plus courte, il y a tout un travail derrière. La difficulté, ça va être de maintenir les troupes mobilisées », estime la commandante Martin.
Sur le terrain, les agriculteurs, sylviculteurs et tous les habitants sont déjà à la manœuvre, prêtant main-forte à l’aide de citernes, de tracteurs, et en apportant leur connaissance du terrain. « Moi je n’ai pas besoin de drones pour savoir où ça va reprendre », plaisante Philippe Carreyre, le maire de Louchats, village évacué, où un PC des pompiers a pris ses quartiers. Lui-même possède 400 hectares de bois – « tout est parti ». D’après l’élu, 100 000 tonnes de bois ont brûlé dans l’incendie de Landiras.
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A noter le très beau geste de marty envers les pompiers. Il leur offre 1000 places pour le 1er match contre le stade ainsi que 1000 bouteilles de vin
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Nouvelle vague de chaleur : jusqu’à 39 °C attendus mardi dans le Sud-Ouest
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Incendie en Gironde : ce jeudi matin, le feu aux portes de Belin-Béliet
https://www.sudouest.fr/gironde/belin-beliet/incendie-en-gironde-ce-jeudi-matin-le-feu-aux-portes-de-belin-beliet-11918775.php
https://www.sudouest.fr/gironde/belin-beliet/incendie-en-gironde-ce-jeudi-matin-le-feu-aux-portes-de-belin-beliet-11918775.php
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Direct. Incendie en Gironde et dans les Landes : 6 800 hectares brûlés, les images de la nuit à Belin-Béliet
https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendies-en-gironde/incendie-en-gironde-et-dans-les-landes-les-images-de-la-nuit-a-belin-beliet-borne-et-darmanin-attendus-a-hostens-11918108.php
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Incendies : Elisabeth Borne et Gérald Darmanin en Gironde, cinq pays européens vont apporter leur aide, annonce Emmanuel Macron
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/11/incendie-en-gironde-6-800-hectares-brules-elisabeth-borne-et-gerald-darmanin-attendus-sur-place-en-fin-de-matinee_6137748_3244.html
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
En images. Incendie en Gironde : à Belin-Béliet, un mercredi éprouvant sous la fumée
https://www.sudouest.fr/gironde/belin-beliet/en-images-incendie-en-gironde-a-belin-beliet-un-mercredi-eprouvant-sous-la-fumee-11915940.php?utm_term=Autofeed&utm_campaign=echobox&utm_medium=Social-SOBordeaux&utm_source=Twitter#Echobox=1660158520
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
Incendie en Gironde et dans les Landes : 7.400 hectares brûlés, les renforts arrivent de toute l'Europe
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/incendie-en-gironde-et-dans-les-landes-hectares-brules-evacuations-canadair-pompiers-jeudi-11-aout-1660142946
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/11/au-cap-ferret-sous-les-fumees-c-est-irrespirable-et-pourtant-il-y-a-des-gens-a-la-plage_6137807_3244.html
Au Cap-Ferret, sous les fumées : « C’est irrespirable et pourtant il y a des gens à la plage »
La station balnéaire est recouverte par les émanations du gigantesque incendie de Landiras, en Gironde. Les vacanciers oscillent entre insouciance et effarement.
Par Stéphane Mandard(Cap-Ferret (Gironde)
Des flammes consumant des arbres lors d’un feu de forêt à Saint Magne, au sud de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, mercredi 10 août 2022. SDIS 33 / AP
Et la dune du Pilat disparut. Rayée de la carte postale, la montagne de sable fin qui se dresse en face du Cap-Ferret, de l’autre côté du bassin d’Arcachon. Engloutie sous un épais voile laiteux, comme le phare rouge et blanc de la très chic station balnéaire. Jeudi 11 août, au matin, la presqu’île était plongée dans la brume, recouverte par les fumées issues de la reprise de feu du gigantesque incendie de Landiras, en Gironde, dans le secteur d’Hostens, qui a ravagé 7 400 hectares depuis le 9 août. Un épisode similaire à celui du 19 juillet, quand le vent avait rabattu les fumées des incendies de Landiras et de La Teste-de-Buch vers le Cap-Ferret.
Dans les allées du marché, la rumeur se propage qu’un feu s’est déclaré dans la forêt du Truc-Vert, un spot de campeurs et de surfeurs. Certains touristes ont ressorti les masques. Un monsieur porte même un modèle FFP2 pour gravir la dune qui mène à l’océan en plein cagnard : « Tu verras, on sera mieux que sur le bassin, le vent va se lever », lance-t-il à sa compagne pas vraiment convaincue. L’agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine recommande le port du masque pour se prémunir des effets des particules fines. L’odeur de brûlé irrite la gorge. A la Pharmacie du Cap-Ferret, tous les employés portent le masque, mais d’abord pour se prémunir de la reprise d’un autre foyer contagieux, celui du Covid-19.
« Des masques, des sirops pour la toux et des antihistaminiques »
La gérante, Brigitte Bouaziz, note toutefois que « les gens commencent à s’affoler un peu : on nous demande des masques, des sirops pour la toux et des antihistaminiques ». Dans la queue, certains clients portent le masque. Celui de Catherine Coisser est noir comme son débardeur. Mme Coisser est « majordome ». Tous les matins, elle s’occupe de villas de luxe. Déjà, en juillet, elle avait été importunée par les fumées des incendies : « Ça m’irrite la gorge, les poumons, et me procure des maux de tête. » Elle s’étonne auprès de la pharmacienne : « Ce matin, c’était irrespirable, et pourtant il y avait des gens à la plage, je ne sais pas comment ils font. »
« Ça gratte un peu la gorge mais on ne se plaint pas, il faut penser aux pompiers qui se battent contre les flammes », remarque Antoine, vacancier
Sur sa Rosalie, voiturette à pédale perdue au milieu des Land Rover, la famille Pons est également à la peine. Elle cherche « la maison des Petits Mouchoirs », le film à succès du couple Canet-Cotillard, qui a également sa villa sur la presqu’île. Pas idéal, la fumée pour pédaler. « Ça gratte un peu la gorge mais on ne se plaint pas, il faut penser aux pompiers qui se battent contre les flammes », dit le père, Antoine, barbe de hipster. La veille, la famille, originaire de la Somme, était sur la dune du Pilat : « On avait la vue sublime sur l’océan et, de l’autre côté, une vision apocalyptique, avec les départs de feu et les Canadair », dit la mère, Cécile.
Au débarcadère, malgré les fumées et la chaleur étouffante, les bateaux déversent leurs flots de touristes. Anne et Michèle, deux amies retraitées qui préfèrent garder l’anonymat, sont venues avec leurs vélos : « L’air est irrespirable à Arcachon, on cherche un peu de fraîcheur. » Raté. Michèle habite à Salles, où sont accueillies les personnes évacuées des communes voisines d’Hostens, de Saint-Magne et de Belin-Béliet : « C’est apocalyptique, c’est assez angoissant. Je me sens vulnérable, comme si on était à la merci d’éléments incontrôlables. » Anne, elle, vit au bord de la Garonne : « Tous les jours, je vois les Canadair, mais il y a un paradoxe entre l’inconscience des vacances et la situation dramatique que nous vivons, comme si on ne voulait pas voir la réalité. » Chapeau et lunettes orange, Michèle a un projet de coopérative d’habitants « pour tout mettre en commun », de la gestion de l’eau à la tondeuse : « L’urgence climatique, ça veut dire changer de mode de vie. »
A l’office du tourisme, on n’a pas l’impression que la transition soit amorcée pour tout le monde. « Les gens s’inquiètent de savoir si le feu a pris dans la presqu’île mais, quand on leur explique que les pistes cyclables sont fermées en forêt, ils s’en fichent », témoigne Laurie-Lou. Et la fumée ? « Ils font les étonnés, ils doivent avoir perdu l’odorat. » En fin d’après-midi, les plages étaient de nouveau bondées, malgré la brume épaisse au-dessus du bassin et de la dune du Pilat.
Au Cap-Ferret, sous les fumées : « C’est irrespirable et pourtant il y a des gens à la plage »
La station balnéaire est recouverte par les émanations du gigantesque incendie de Landiras, en Gironde. Les vacanciers oscillent entre insouciance et effarement.
Par Stéphane Mandard(Cap-Ferret (Gironde)
Des flammes consumant des arbres lors d’un feu de forêt à Saint Magne, au sud de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, mercredi 10 août 2022. SDIS 33 / AP
Et la dune du Pilat disparut. Rayée de la carte postale, la montagne de sable fin qui se dresse en face du Cap-Ferret, de l’autre côté du bassin d’Arcachon. Engloutie sous un épais voile laiteux, comme le phare rouge et blanc de la très chic station balnéaire. Jeudi 11 août, au matin, la presqu’île était plongée dans la brume, recouverte par les fumées issues de la reprise de feu du gigantesque incendie de Landiras, en Gironde, dans le secteur d’Hostens, qui a ravagé 7 400 hectares depuis le 9 août. Un épisode similaire à celui du 19 juillet, quand le vent avait rabattu les fumées des incendies de Landiras et de La Teste-de-Buch vers le Cap-Ferret.
Dans les allées du marché, la rumeur se propage qu’un feu s’est déclaré dans la forêt du Truc-Vert, un spot de campeurs et de surfeurs. Certains touristes ont ressorti les masques. Un monsieur porte même un modèle FFP2 pour gravir la dune qui mène à l’océan en plein cagnard : « Tu verras, on sera mieux que sur le bassin, le vent va se lever », lance-t-il à sa compagne pas vraiment convaincue. L’agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine recommande le port du masque pour se prémunir des effets des particules fines. L’odeur de brûlé irrite la gorge. A la Pharmacie du Cap-Ferret, tous les employés portent le masque, mais d’abord pour se prémunir de la reprise d’un autre foyer contagieux, celui du Covid-19.
« Des masques, des sirops pour la toux et des antihistaminiques »
La gérante, Brigitte Bouaziz, note toutefois que « les gens commencent à s’affoler un peu : on nous demande des masques, des sirops pour la toux et des antihistaminiques ». Dans la queue, certains clients portent le masque. Celui de Catherine Coisser est noir comme son débardeur. Mme Coisser est « majordome ». Tous les matins, elle s’occupe de villas de luxe. Déjà, en juillet, elle avait été importunée par les fumées des incendies : « Ça m’irrite la gorge, les poumons, et me procure des maux de tête. » Elle s’étonne auprès de la pharmacienne : « Ce matin, c’était irrespirable, et pourtant il y avait des gens à la plage, je ne sais pas comment ils font. »
« Ça gratte un peu la gorge mais on ne se plaint pas, il faut penser aux pompiers qui se battent contre les flammes », remarque Antoine, vacancier
Sur sa Rosalie, voiturette à pédale perdue au milieu des Land Rover, la famille Pons est également à la peine. Elle cherche « la maison des Petits Mouchoirs », le film à succès du couple Canet-Cotillard, qui a également sa villa sur la presqu’île. Pas idéal, la fumée pour pédaler. « Ça gratte un peu la gorge mais on ne se plaint pas, il faut penser aux pompiers qui se battent contre les flammes », dit le père, Antoine, barbe de hipster. La veille, la famille, originaire de la Somme, était sur la dune du Pilat : « On avait la vue sublime sur l’océan et, de l’autre côté, une vision apocalyptique, avec les départs de feu et les Canadair », dit la mère, Cécile.
Au débarcadère, malgré les fumées et la chaleur étouffante, les bateaux déversent leurs flots de touristes. Anne et Michèle, deux amies retraitées qui préfèrent garder l’anonymat, sont venues avec leurs vélos : « L’air est irrespirable à Arcachon, on cherche un peu de fraîcheur. » Raté. Michèle habite à Salles, où sont accueillies les personnes évacuées des communes voisines d’Hostens, de Saint-Magne et de Belin-Béliet : « C’est apocalyptique, c’est assez angoissant. Je me sens vulnérable, comme si on était à la merci d’éléments incontrôlables. » Anne, elle, vit au bord de la Garonne : « Tous les jours, je vois les Canadair, mais il y a un paradoxe entre l’inconscience des vacances et la situation dramatique que nous vivons, comme si on ne voulait pas voir la réalité. » Chapeau et lunettes orange, Michèle a un projet de coopérative d’habitants « pour tout mettre en commun », de la gestion de l’eau à la tondeuse : « L’urgence climatique, ça veut dire changer de mode de vie. »
A l’office du tourisme, on n’a pas l’impression que la transition soit amorcée pour tout le monde. « Les gens s’inquiètent de savoir si le feu a pris dans la presqu’île mais, quand on leur explique que les pistes cyclables sont fermées en forêt, ils s’en fichent », témoigne Laurie-Lou. Et la fumée ? « Ils font les étonnés, ils doivent avoir perdu l’odorat. » En fin d’après-midi, les plages étaient de nouveau bondées, malgré la brume épaisse au-dessus du bassin et de la dune du Pilat.
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
Incendie Landiras 2 : « On est sur une situation stabilisée », mais « le feu n’est pas fixé » affirment les pompiers
https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendie-landiras-2-on-est-dans-une-situation-stabilisee-mais-le-feu-n-est-pas-fixe-affirment-les-pompiers-11937164.php
https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendie-landiras-2-on-est-dans-une-situation-stabilisee-mais-le-feu-n-est-pas-fixe-affirment-les-pompiers-11937164.php
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Incendie de Landiras 2 : le scenario du pire est évité, mais « la guerre n’est pas finie »
https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendies-en-gironde/incendie-de-landiras-2-le-feu-tenu-mais-pas-encore-fixe-11945111.php
https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendies-en-gironde/incendie-de-landiras-2-le-feu-tenu-mais-pas-encore-fixe-11945111.php
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
Incendie en Gironde : Landiras 2 fixé, aucune reprise constatée dans la nuit
https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendies-en-gironde/incendie-en-gironde-landiras-2-fixe-aucune-reprise-constatee-dans-la-nuit-11951703.php
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
Saut à la perche (championnats d'Europe d'athlétisme) : la bordelaise Marie-Julie Bonnin améliore son record et gagne le cœur des téléspectateurs
https://www.arlfm.com/news/saut-a-la-perche-championnats-d-europe-d-athletisme-la-bordelaise-marie-julie-bonnin-ameliore-son-record-et-gagne-le-coeur-des-telespectateurs-28154
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Re: C'est beau, c'est Bordeaux !
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