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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Switch a écrit:
Je n'accorde aucun crédit à ces sondages dont 80% des participants sont toulousains. Le son de cloche que j'ai quand je vais à Chaban, au Michelin ou à Gerland c'est que beaucoup de monde trouve que les 2 sont très talentueux mais que Jalibert a un petit truc en plus, un grain de folie typiquement french flair qui rend ses prestations parfois/souvent plus intéressante. Là, ce genre de sondage ne sert qu'a conforter et rassurer la mafia cassoulet.
En ignorant la légère paranoïa complotiste de Switch, je suis tout à fait de son avis sur l'inutilité et surtout la non pertinence de ce genre de sondages dont on sait que les résultats sont corrélés aux avis et articles traités sur le sujet en amont...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Si l’option retenue est de mettre une paire de centre classique (samedi ou pour le tournoi), alors je peux comprendre le choix de RNT titulaire. Pas seulement eu égard à sa défense supérieure, mais aussi lié au qualité de puncheur de Matthieu. Comme par exemple Camille Chat ou Macalou, Matthieu a plus le profil d’un entrant, qui va amener de la vitesse de l’incertitude, un peu de folie. A condition que ce soit pour au moins 25 mn.
Oui, ça parait complètement logique et ce devrait être le cas, après, c'est souvent arrivé que Galthié nous fasse des coachings de fin de match discutables...
Je suis complètement en désaccord avec vos avis.
Faut arrêter de faire perdurer cette idée selon laquelle Jalibert va être un joueur décisif sur 20 minutes, qu'il va proposer de la vitesse au jeu et tout ce genre de conneries.
Si l'équipe est dominée devant, vous pensez qu'il va faire quoi Jalibert ? se défaire de la pression avec du jeu au pied si on arrive à lui envoyer quelques ballons... Vous croyez encore au concept de "l'homme providentiel" ?
Faut arrêter aussi de répéter à l'envi qu'il est nul en défense et que c'est rédhibitoire...il s'accroche au mieux et n'est pas pire qu'un Lamaison (tiens parlons-en !), ou qu'un Michalak.
Faut arrêter de parler de complémentarité entre Dupont et RNT: au mieux une complicité, pas plus. Evoquer cette complémentarité permet juste de masquer le fait que Jalibert est meilleur que RNT sur le poste de 10.
RNT est un super joueur, rien à dire là-dessus et il mérite d'être titulaire mais en 12 car le staff se doit de faire jouer les meilleurs ensemble et donc de pérenniser encore, quelle que soit les adversaires, cette formule.
Quant à Jaminet, il n'apporte strictement rien sur le plan offensif, que ce soit sur les relances pour lesquelles il ne bonifie aucun ballon pour ses camarades (un peu comme Dulin mais oui! ) ou dans le jeu de ligne où il se contente de porter des ballons.
Je pense que Ramos, trop rapidement écarté, apporterait plus. De toute manière, le 15 qui amène le plus d'incertitude (pour les adversaires, bien entendu) dans le jeu offensif, c'est Buros.
C'est sûr que si on est écrabouillés devant, Jaja ne fera pas grand-chose , mais qui te dis que ce sera le cas, ou qu'il ne jouera que 20 minutes, si on tient la route, il peut même être décisif...
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Re: XV de France (partie en cours)
Crunch, le podcast rugby de L'Équipe : autopsie d'All Blacks
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Crunch-le-podcast-rugby-de-l-equipe-autopsie-d-all-blacks/1299199
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Murray-mexted-le-all-black-qui-badait-les-bleus/1299209
Murray Mexted, le All Black qui badait les Bleus
Inconnu en Nouvelle-Zélande, Murray Mexted s'est révélé lors de son passage à Agen avant d'être appelé chez les All Blacks en 1979. Le numéro 8 raconte son amour de la France et de son jeu.
Karim Ben-Ismaïl, à Wellington (Nouvelle-Zélande)
C'était un petit matin de 1976. La brume était tombée sur les rues de Wellington. La tête vrillée « jusqu'aux cheveux » par un mal au crâne Murray Mexted rentrait se coucher. En revenant d'une fête bien arrosée sur les hauteurs de la ville, lui vint cette vision : partir en France, au bout du monde, pour jouer au rugby. « Le gars qui organisait la party m'avait parlé d'un gars du coin parti jouer en France. "Ah ? Et c'est un bon ?" Même pas ! Mais il est kiwi, il mesure 1,95m, ça impressionne. Des gars l'ont recruté alors qu'il buvait un coup dans un bar. » Le rugby des seventies était un pâturage, pas encore fertilisé par l'économie de marché. Un truc d'aventuriers, de rustiques, de mecs un peu paumés ou curieux. « Ce kiwi émigré à Grenoble s'enfilait du bon pinard, bouffait de bons fromages et faisait la causette aux Françaises. Je me suis dit "fantastique, je veux faire ça de ma vie !" »
Murray Mexted avait 23 ans. Il jouait troisième ligne centre pour le RFC Tawa Rugby, en troisième division. « Je n'étais personne », ou presque... Le fils de Graham Mexted, troisième-ligne centre, qui fut All Black en 1950. Le paternel a raté la naissance du fiston le 5 septembre 1953 : ce jour-là il bataille avec le XV de Wellington qui affronte Auckland en Ranfurly Shield, la compétition reine entre kiwis.
Après quelques heures de mauvais sommeil, Mexted s'est attelé à écrire quatre lettres. « J'ai ciblé quatre clubs : Agen, Pau, Lourdes et Tarbes. Je ne voulais pas de Toulouse ou Bordeaux, de trop grandes villes. J'avais une lettre type : "À l'attention de Monsieur le secrétaire administratif, blabla"J'y précisais bien que je mesurais 1,93 m pour 100 kg. J'ai fait traduire ce courrier par l'ambassade de France. » Quelques semaines plus tard, trois clubs lui répondaient. « Agen a été le premier, alors j'ai été à Agen. » Il peste encore contre l'interminable vol. Vingt-six heures via Singapour. Une épopée. « À l'époque aucun néo-zélandais ne souhaitait aller en France. Et inversement. »
Le style français envié
Murray Mexted passe aux aveux : « On était complexés par rapport aux Français. Leurs trois-quarts étaient beaux à voir, ils jouaient avec rythme et fluidité, tellement plus stylés. » Il garde encore en tête le fameux match de 1968 entre la France et la Nouvelle-Zélande, à Auckland, à guichets fermés. Les 55 000 spectateurs applaudissent la victoire des All Blacks (19-12), grâce à leurs paquets d'avants. Mais, ce jour-là, ce furent les Bleus qui enflammèrent l'Eden Park. Trois essais tricolores signés Christian Carrère, Jean Trillo et Jean-Pierre Lux ! Dans le compte-rendu d'après match, le New Zealand Herald écrira : « Les All Blacks ont gagné le test, mais les Français ont gagné les coeurs », comme le rappelle Ian Borthwick dans son ouvrage France All Blacks, 100 ans de rencontres.
Alors qu'il nous raconte ce match, Murray se lève d'un bond. D'un chaloupé de hanches, il imite une passe et prononce ce qui semble être pour lui une incantation : « Jo Maso ! » Puis il recommence. Une fois encore. Il se rassoit et explique : « À l'époque la seule chose qui comptait pour les Néo-Zélandais, c'était le jeu d'avants. La doctrine tactique était basique : "dominer devant", "contrôler le ballon". Éventuellement, le refiler aux arrières s'ils étaient en surnombre. Sinon on coinçait deux arrières adverses dans un maul pour créer cet avantage numérique. »
"Quand même, le monde du rugby peut s'estimer béni d'avoir les Français ! Ils ont créé leur propre identité de jeu, ont été une brèche dans la standardisation. Sans les Bleus, le rugby aurait été triste !
Quand Mexted débarque à Agen en 1977, le club vient d'être sacré champion de France. Il croit halluciner. « Les anciens qui venaient regarder nos entraînements du bord de terrain, restaient collés devant les trois-quarts. Chez nous, les gens n'avaient d'yeux que pour les avants ».
Son coéquipier du SU Agen, l'ouvreur Bernard Viviès, décrypte : « Longtemps, les joueurs mythiques des Blacks ont été des avants, Colin Meads, Brian Lochore, puis plus tard Sean Fitzpatrick (vainqueur de la première Coupe du monde en 1987). Ils avaient un jeu de ligne moins abouti que les Français. Leur premier grand joueur derrière ce fut John Kirwan. »
Mexted aime se marrer, philosopher aussi : « Quand même, le monde du rugby peut s'estimer béni d'avoir les Français ! Ils ont créé leur propre identité de jeu, ont été une brèche dans la standardisation. Vingt ans que je rabâche ça, c'est vrai quoi : sans les Bleus le rugby aurait été triste ! Les Maso, Villepreux et autres... Un rugby qui a intégré les dimensions de créativité, d'expression et sur certains aspects, de plaisir. Ces dernières années, la France a un peu perdu tout ça, a développé un jeu plus strict, sous contrôle. »
Mexted a de la faconde, le sens du verbe. Pendant vingt ans, il a été la voix du rugby sur Sky TV. Jusqu'au jour où le directeur des sports de la chaîne a reçu l'ordre de le virer. Une missive lui a rappelé que « la fédération est un partenaire commercial » et qu'il devait « s'abstenir de tout propos critiques. » Un confrère néo-zélandais nous le confirme : « la fédé l'a fait virer. »
Mexted aime le panache, la fierté d'être à contre-courant. La même qui l'a guidé vers la France. Aujourd'hui, lorsqu'un All Black fait le choix de venir en Europe, il signe le deuil de sa carrière internationale. C'est la règle de la NZRU, pour endiguer la fuite de ses talents. Pour Murray, ce fut le flux inverse : c'est grâce à sa saison à Agen qu'il a été repéré par les All Blacks qui l'ont appelé en équipe nationale. Il enchaînera 34 sélections entre 1979 et 1985. Merci le Lot et Garonne ! « La fédé avait entendu parler d'un kiwi qui jouait à Agen. Tous ignoraient qui était ce fichu Mexted. » C'est Graham Mourie, le capitaine des Blacks, qui l'appellera. « Un soir, à la cabine téléphonique du club. »
Mexted fait face à la baie de Wellington. Il inspire face à la mer qui s'offre devant sa terrasse. Il savoure et sourit : « Avant, je n'étais qu'un petit joueur de troisième division néo-zélandaise. Mes compatriotes me regardaient différemment à mon retour de France, en mai 1979. Trois mois plus tard j'étais sélectionné. Agen a fait de moi un All Black. » Singulier coup du sort pour ce club, alors novateur, qui lutte aujourd'hui contre la relégation, englué dans les bas-fonds de Pro D2.
"J'étais le seul étranger de l'équipe, ça m'a ouvert les yeux sur un monde nouveau. J'ai appris à survivre
« À Agen, ils me filaient une petite enveloppe en sous-main. De quoi vivre. » Une première forme de professionnalisme, qui ne disait pas son nom. « Le "per diem" ça n'existait pas en Nouvelle-Zélande. J'étais le seul étranger de l'équipe, ça m'a ouvert les yeux sur un monde nouveau. J'ai appris à survivre. Je conduisais un camion et je livrais du fromage, du "caprice des Dieux" entre Bordeaux, Périgueux et Agen. Toute la journée au volant sur les petites routes de France, cinq jours par semaine. »
À l'époque, le SUA avait deux entraînements hebdomadaires, les mardi et jeudi, à 15 h 30. Et le match, chaque dimanche. « Pendant les repas, Mexted était souvent attablé avec les trois-quarts, raconte talonneur Daniel Dubroca. Son souci des détails leur plaisait. Nous, devant, c'est vrai qu'on était moins regardants, plus latins. » Le SUA dispose alors d'une 3e ligne mobile dans laquelle Murray s'intègre bien. « Il était très athlétique, poursuit Dubroca. Il nous a apporté sa mobilité et son sens de l'autre, toujours au soutien. Notre jeu était basé sur le mouvement. À Agen, on était anticonformistes, notre crédo c'était "conquête", "éjection", "circulation de balle" et "soutien au bout", on animait le championnat de France comme ça. Ça changeait du jeu de Béziers, de Narbonne qui étaient des rouleaux compresseurs. » Murray a découvert des coins de France compliqués. « Au Boucau, rappelle Dubroca. Là, si tu traînais au sol, ils te marchaient sur la gueule. Ou face au pack de Béziers, que Murray avait surnommé "La Panzer Division". La vidéo n'existait pas encore. Dès que l'arbitre tournait le dos, ça balançait des uppercuts... »
Bon vivant, Mexted n'a jamais été à la traîne lors des troisièmes mi-temps. « C'était un fêtard mais le matin, il se punissait au footing, se souvient Viviès. C'était raide de le suivre. » Murray Mexted aura passé quatre saisons à Agen avant de devenir une légende All Blacks. Puis de poursuivre son destin. Lorsqu'il a épousé Lorraine Downes, miss Univers, en 1986, tout Agen a frétillé en apprenant la nouvelle.
Mexted a toujours eu à coeur de garder le lien avec la France. Par la fête, notamment. Les Français de sortie à Wellington se souviennent encore de ses soirées. D'une part de gâteau au chocolat qu'il proposait toujours à ses invités. Philipe Sella ou Franck Mesnel ont avalé, à leur insu, des « crazy cake » à la marie-jeanne devant Mexted hilare. Aujourd'hui âgé de 68 ans, ce dandy est devenu un « spoofer », cette confrérie qu'on retrouve vêtus de costards trois-pièces multicolores, les soirs de matches internationaux. « Murray c'est un mélange entre David Niven et un Golgoth », synthétise Franck Mesnel.
Murray Mexted, le All Black qui badait les Bleus
Inconnu en Nouvelle-Zélande, Murray Mexted s'est révélé lors de son passage à Agen avant d'être appelé chez les All Blacks en 1979. Le numéro 8 raconte son amour de la France et de son jeu.
Karim Ben-Ismaïl, à Wellington (Nouvelle-Zélande)
C'était un petit matin de 1976. La brume était tombée sur les rues de Wellington. La tête vrillée « jusqu'aux cheveux » par un mal au crâne Murray Mexted rentrait se coucher. En revenant d'une fête bien arrosée sur les hauteurs de la ville, lui vint cette vision : partir en France, au bout du monde, pour jouer au rugby. « Le gars qui organisait la party m'avait parlé d'un gars du coin parti jouer en France. "Ah ? Et c'est un bon ?" Même pas ! Mais il est kiwi, il mesure 1,95m, ça impressionne. Des gars l'ont recruté alors qu'il buvait un coup dans un bar. » Le rugby des seventies était un pâturage, pas encore fertilisé par l'économie de marché. Un truc d'aventuriers, de rustiques, de mecs un peu paumés ou curieux. « Ce kiwi émigré à Grenoble s'enfilait du bon pinard, bouffait de bons fromages et faisait la causette aux Françaises. Je me suis dit "fantastique, je veux faire ça de ma vie !" »
Murray Mexted avait 23 ans. Il jouait troisième ligne centre pour le RFC Tawa Rugby, en troisième division. « Je n'étais personne », ou presque... Le fils de Graham Mexted, troisième-ligne centre, qui fut All Black en 1950. Le paternel a raté la naissance du fiston le 5 septembre 1953 : ce jour-là il bataille avec le XV de Wellington qui affronte Auckland en Ranfurly Shield, la compétition reine entre kiwis.
Après quelques heures de mauvais sommeil, Mexted s'est attelé à écrire quatre lettres. « J'ai ciblé quatre clubs : Agen, Pau, Lourdes et Tarbes. Je ne voulais pas de Toulouse ou Bordeaux, de trop grandes villes. J'avais une lettre type : "À l'attention de Monsieur le secrétaire administratif, blabla"J'y précisais bien que je mesurais 1,93 m pour 100 kg. J'ai fait traduire ce courrier par l'ambassade de France. » Quelques semaines plus tard, trois clubs lui répondaient. « Agen a été le premier, alors j'ai été à Agen. » Il peste encore contre l'interminable vol. Vingt-six heures via Singapour. Une épopée. « À l'époque aucun néo-zélandais ne souhaitait aller en France. Et inversement. »
Le style français envié
Murray Mexted passe aux aveux : « On était complexés par rapport aux Français. Leurs trois-quarts étaient beaux à voir, ils jouaient avec rythme et fluidité, tellement plus stylés. » Il garde encore en tête le fameux match de 1968 entre la France et la Nouvelle-Zélande, à Auckland, à guichets fermés. Les 55 000 spectateurs applaudissent la victoire des All Blacks (19-12), grâce à leurs paquets d'avants. Mais, ce jour-là, ce furent les Bleus qui enflammèrent l'Eden Park. Trois essais tricolores signés Christian Carrère, Jean Trillo et Jean-Pierre Lux ! Dans le compte-rendu d'après match, le New Zealand Herald écrira : « Les All Blacks ont gagné le test, mais les Français ont gagné les coeurs », comme le rappelle Ian Borthwick dans son ouvrage France All Blacks, 100 ans de rencontres.
Alors qu'il nous raconte ce match, Murray se lève d'un bond. D'un chaloupé de hanches, il imite une passe et prononce ce qui semble être pour lui une incantation : « Jo Maso ! » Puis il recommence. Une fois encore. Il se rassoit et explique : « À l'époque la seule chose qui comptait pour les Néo-Zélandais, c'était le jeu d'avants. La doctrine tactique était basique : "dominer devant", "contrôler le ballon". Éventuellement, le refiler aux arrières s'ils étaient en surnombre. Sinon on coinçait deux arrières adverses dans un maul pour créer cet avantage numérique. »
"Quand même, le monde du rugby peut s'estimer béni d'avoir les Français ! Ils ont créé leur propre identité de jeu, ont été une brèche dans la standardisation. Sans les Bleus, le rugby aurait été triste !
Quand Mexted débarque à Agen en 1977, le club vient d'être sacré champion de France. Il croit halluciner. « Les anciens qui venaient regarder nos entraînements du bord de terrain, restaient collés devant les trois-quarts. Chez nous, les gens n'avaient d'yeux que pour les avants ».
Son coéquipier du SU Agen, l'ouvreur Bernard Viviès, décrypte : « Longtemps, les joueurs mythiques des Blacks ont été des avants, Colin Meads, Brian Lochore, puis plus tard Sean Fitzpatrick (vainqueur de la première Coupe du monde en 1987). Ils avaient un jeu de ligne moins abouti que les Français. Leur premier grand joueur derrière ce fut John Kirwan. »
Mexted aime se marrer, philosopher aussi : « Quand même, le monde du rugby peut s'estimer béni d'avoir les Français ! Ils ont créé leur propre identité de jeu, ont été une brèche dans la standardisation. Vingt ans que je rabâche ça, c'est vrai quoi : sans les Bleus le rugby aurait été triste ! Les Maso, Villepreux et autres... Un rugby qui a intégré les dimensions de créativité, d'expression et sur certains aspects, de plaisir. Ces dernières années, la France a un peu perdu tout ça, a développé un jeu plus strict, sous contrôle. »
Mexted a de la faconde, le sens du verbe. Pendant vingt ans, il a été la voix du rugby sur Sky TV. Jusqu'au jour où le directeur des sports de la chaîne a reçu l'ordre de le virer. Une missive lui a rappelé que « la fédération est un partenaire commercial » et qu'il devait « s'abstenir de tout propos critiques. » Un confrère néo-zélandais nous le confirme : « la fédé l'a fait virer. »
Mexted aime le panache, la fierté d'être à contre-courant. La même qui l'a guidé vers la France. Aujourd'hui, lorsqu'un All Black fait le choix de venir en Europe, il signe le deuil de sa carrière internationale. C'est la règle de la NZRU, pour endiguer la fuite de ses talents. Pour Murray, ce fut le flux inverse : c'est grâce à sa saison à Agen qu'il a été repéré par les All Blacks qui l'ont appelé en équipe nationale. Il enchaînera 34 sélections entre 1979 et 1985. Merci le Lot et Garonne ! « La fédé avait entendu parler d'un kiwi qui jouait à Agen. Tous ignoraient qui était ce fichu Mexted. » C'est Graham Mourie, le capitaine des Blacks, qui l'appellera. « Un soir, à la cabine téléphonique du club. »
Mexted fait face à la baie de Wellington. Il inspire face à la mer qui s'offre devant sa terrasse. Il savoure et sourit : « Avant, je n'étais qu'un petit joueur de troisième division néo-zélandaise. Mes compatriotes me regardaient différemment à mon retour de France, en mai 1979. Trois mois plus tard j'étais sélectionné. Agen a fait de moi un All Black. » Singulier coup du sort pour ce club, alors novateur, qui lutte aujourd'hui contre la relégation, englué dans les bas-fonds de Pro D2.
"J'étais le seul étranger de l'équipe, ça m'a ouvert les yeux sur un monde nouveau. J'ai appris à survivre
« À Agen, ils me filaient une petite enveloppe en sous-main. De quoi vivre. » Une première forme de professionnalisme, qui ne disait pas son nom. « Le "per diem" ça n'existait pas en Nouvelle-Zélande. J'étais le seul étranger de l'équipe, ça m'a ouvert les yeux sur un monde nouveau. J'ai appris à survivre. Je conduisais un camion et je livrais du fromage, du "caprice des Dieux" entre Bordeaux, Périgueux et Agen. Toute la journée au volant sur les petites routes de France, cinq jours par semaine. »
À l'époque, le SUA avait deux entraînements hebdomadaires, les mardi et jeudi, à 15 h 30. Et le match, chaque dimanche. « Pendant les repas, Mexted était souvent attablé avec les trois-quarts, raconte talonneur Daniel Dubroca. Son souci des détails leur plaisait. Nous, devant, c'est vrai qu'on était moins regardants, plus latins. » Le SUA dispose alors d'une 3e ligne mobile dans laquelle Murray s'intègre bien. « Il était très athlétique, poursuit Dubroca. Il nous a apporté sa mobilité et son sens de l'autre, toujours au soutien. Notre jeu était basé sur le mouvement. À Agen, on était anticonformistes, notre crédo c'était "conquête", "éjection", "circulation de balle" et "soutien au bout", on animait le championnat de France comme ça. Ça changeait du jeu de Béziers, de Narbonne qui étaient des rouleaux compresseurs. » Murray a découvert des coins de France compliqués. « Au Boucau, rappelle Dubroca. Là, si tu traînais au sol, ils te marchaient sur la gueule. Ou face au pack de Béziers, que Murray avait surnommé "La Panzer Division". La vidéo n'existait pas encore. Dès que l'arbitre tournait le dos, ça balançait des uppercuts... »
Bon vivant, Mexted n'a jamais été à la traîne lors des troisièmes mi-temps. « C'était un fêtard mais le matin, il se punissait au footing, se souvient Viviès. C'était raide de le suivre. » Murray Mexted aura passé quatre saisons à Agen avant de devenir une légende All Blacks. Puis de poursuivre son destin. Lorsqu'il a épousé Lorraine Downes, miss Univers, en 1986, tout Agen a frétillé en apprenant la nouvelle.
Mexted a toujours eu à coeur de garder le lien avec la France. Par la fête, notamment. Les Français de sortie à Wellington se souviennent encore de ses soirées. D'une part de gâteau au chocolat qu'il proposait toujours à ses invités. Philipe Sella ou Franck Mesnel ont avalé, à leur insu, des « crazy cake » à la marie-jeanne devant Mexted hilare. Aujourd'hui âgé de 68 ans, ce dandy est devenu un « spoofer », cette confrérie qu'on retrouve vêtus de costards trois-pièces multicolores, les soirs de matches internationaux. « Murray c'est un mélange entre David Niven et un Golgoth », synthétise Franck Mesnel.
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Re: XV de France (partie en cours)
Mexted aime se marrer, philosopher aussi : « Quand même, le monde du rugby peut s'estimer béni d'avoir les Français ! Ils ont créé leur propre identité de jeu, ont été une brèche dans la standardisation. Vingt ans que je rabâche ça, c'est vrai quoi : sans les Bleus le rugby aurait été triste ! Les Maso, Villepreux et autres... Un rugby qui a intégré les dimensions de créativité, d'expression et sur certains aspects, de plaisir. Ces dernières années, la France a un peu perdu tout ça, a développé un jeu plus strict, sous contrôle. »
Et pourtant, on a des joueurs fantastiques, qui pourraient tellement coller à ce jeu à la Française aujourd'hui disparu, le plus bel emblème en est Matthieu
Et pourtant, on a des joueurs fantastiques, qui pourraient tellement coller à ce jeu à la Française aujourd'hui disparu, le plus bel emblème en est Matthieu
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Re: XV de France (partie en cours)
XV de France. Seulement 6 Bleus ont déjà affronté les All Blacks : qui sont-ils ?
https://actu.fr/sports/rugby/pro/xv-de-france-seulement-6-bleus-ont-deja-affronte-les-all-blacks-qui-sont-ils_46499572.html
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-l-axe-a-suivre-pour-la-conquete-des-bleus-6959443.php
XV de France : L’axe à suivre pour la conquête des Bleus
Par Denys Kappès-Grangé
Parfois secoués dans le défi frontal face aux Argentins et Géorgiens, les avants tricolores auront un rôle déterminant à jouer face aux Blacks
Consistant, épais, lourd, voire carrément indigeste… Avant même que ne débute cette tournée, les avants tricolores auraient probablement utilisé ces termes pour définir le menu qui allait leur être proposé lors des deux premiers tests face aux rugueux Argentins et Géorgiens. Pourtant, les coéquipiers de Grégory Alldritt et d’Anthony Jelonch ne s’attendaient peut-être pas à ce qu’il soit aussi difficile à ingurgiter.
Si la conquête directe du XV de France a globalement tenu le choc, en touche comme en mêlée, les corps ont été beaucoup plus ébranlés. Face aux Pumas comme face aux Lelos. Placé aux premières loges pour le mesurer, Antoine Dupont l’a d’ailleurs souligné avec lucidité au soir de la victoire face à la Géorgie. Sans chercher à s’abriter derrière l’argument fragile des trois essais inscrits sur des ballons portés : « Dans le jeu axial, on a parfois été remis en question, et pour bien connaître nos avants, je pense qu’ils sont capables de faire encore mieux dans ce registre. »
Probable. Pour ne pas dire indispensable à l’heure d’affronter les Blacks. Mais certains facteurs permettent peut-être d’expliquer cette forme de fébrilité inédite. Non retenu dans les premières listes resserrées, et de toute façon désormais blessé, Bernard Le Roux n’est plus là pour apporter sa rugosité sur les rideaux défensifs adverses ou sur les zones de rucks. En privilégiant les profils de Thibault Flament ou même de Cameron Woki, testé pour la première fois à ce poste dimanche dernier, le staff semble avoir opté pour une plus grande mobilité en deuxième ligne.
Quête de mobilité
En marge d’un stage du staff effectué à Toulouse en septembre, Thibault Giroud, manager en charge de la performance, avait d’ailleurs assuré que l’ambition était désormais « de travailler pour avoir des joueurs capables d’accélérer et de se porter au soutien de suite ». Une qualité notamment identifiée au sein du cinq de devant néo-zélandais. Les choix de composition observés lors des deux premiers tests pourraient être l’application de cette volonté…
Aux yeux de l’ancien deuxième ligne international Jérôme Thion, cette piste ne tient pas : « On ne peut pas s’attacher à un seul poste pour analyser les performances de la conquête. Ce serait faire fausse route selon moi. Peut-être que ces deux joueurs ont un déficit de poids par rapport à d’autres, mais ils le pallient par leur gros volume de déplacement et leur capacité à mettre pas mal de combat. Thibault Flament a connu sa première sélection contre l’Argentine, Cameron Woki a été repositionné contre les Géorgiens : il y a eu pas mal de turn-overs, ça demande quelques ajustements. »
Oui, mais il y a un « mais » que Pierre Berbizier se charge de surligner au marqueur rouge, il ne reste que peu de temps pour les effectuer. « La conquête fonctionne en alternatif », alerte l’ancien sélectionneur du XV (1991-1995) : « De manière globale, les Argentins nous ont dominés une bonne heure : on a d’ailleurs été en difficulté sur les premières mêlées. Contre les Géorgiens, on n’a pas mis d’intensité de jeu. J’ai lu les propos d’Antoine Dupont : c’est significatif du ressenti des joueurs qui sont derrière. […] Quand on voit l’intensité de jeu qu’il a fallu aux Irlandais pour battre les Blacks, on peut se demander si on en est capable ? Sur les deux premiers matchs, je ne l’ai pas vu. »
Où sont les franchisseurs ?
Un constat qui n’inquiète pas Jérôme Thion : « Il ne faut pas s’arrêter sur le fait que la performance n’a pas été extraordinaire lors des deux premiers matchs. Dès que vous affrontez une grosse nation comme la Nouvelle-Zélande, je peux vous assurer que vous passez sur un autre curseur. »
Cette énergie supplémentaire ne souffle pas cependant les doutes qui habitent encore Pierre Berbizier : « Je ne sais pas si on a les qualités physiques, et notamment notre capacité à effectuer des franchissements, pour créer un gros volume de jeu. Est-ce que les Woki ou Flament pourront le faire ? Je ne sais pas. Il faut aussi des franchisseurs à un moment donné. Or Julien Marchand ne sera pas là. Est-ce que Mauvaka peut en être un ? Il va falloir prendre l’axe profond pour faire reculer ces All Blacks. » Un préalable indispensable pour espérer les renverser.
XV de France : L’axe à suivre pour la conquête des Bleus
Par Denys Kappès-Grangé
Parfois secoués dans le défi frontal face aux Argentins et Géorgiens, les avants tricolores auront un rôle déterminant à jouer face aux Blacks
Consistant, épais, lourd, voire carrément indigeste… Avant même que ne débute cette tournée, les avants tricolores auraient probablement utilisé ces termes pour définir le menu qui allait leur être proposé lors des deux premiers tests face aux rugueux Argentins et Géorgiens. Pourtant, les coéquipiers de Grégory Alldritt et d’Anthony Jelonch ne s’attendaient peut-être pas à ce qu’il soit aussi difficile à ingurgiter.
Si la conquête directe du XV de France a globalement tenu le choc, en touche comme en mêlée, les corps ont été beaucoup plus ébranlés. Face aux Pumas comme face aux Lelos. Placé aux premières loges pour le mesurer, Antoine Dupont l’a d’ailleurs souligné avec lucidité au soir de la victoire face à la Géorgie. Sans chercher à s’abriter derrière l’argument fragile des trois essais inscrits sur des ballons portés : « Dans le jeu axial, on a parfois été remis en question, et pour bien connaître nos avants, je pense qu’ils sont capables de faire encore mieux dans ce registre. »
Probable. Pour ne pas dire indispensable à l’heure d’affronter les Blacks. Mais certains facteurs permettent peut-être d’expliquer cette forme de fébrilité inédite. Non retenu dans les premières listes resserrées, et de toute façon désormais blessé, Bernard Le Roux n’est plus là pour apporter sa rugosité sur les rideaux défensifs adverses ou sur les zones de rucks. En privilégiant les profils de Thibault Flament ou même de Cameron Woki, testé pour la première fois à ce poste dimanche dernier, le staff semble avoir opté pour une plus grande mobilité en deuxième ligne.
Quête de mobilité
En marge d’un stage du staff effectué à Toulouse en septembre, Thibault Giroud, manager en charge de la performance, avait d’ailleurs assuré que l’ambition était désormais « de travailler pour avoir des joueurs capables d’accélérer et de se porter au soutien de suite ». Une qualité notamment identifiée au sein du cinq de devant néo-zélandais. Les choix de composition observés lors des deux premiers tests pourraient être l’application de cette volonté…
Aux yeux de l’ancien deuxième ligne international Jérôme Thion, cette piste ne tient pas : « On ne peut pas s’attacher à un seul poste pour analyser les performances de la conquête. Ce serait faire fausse route selon moi. Peut-être que ces deux joueurs ont un déficit de poids par rapport à d’autres, mais ils le pallient par leur gros volume de déplacement et leur capacité à mettre pas mal de combat. Thibault Flament a connu sa première sélection contre l’Argentine, Cameron Woki a été repositionné contre les Géorgiens : il y a eu pas mal de turn-overs, ça demande quelques ajustements. »
Oui, mais il y a un « mais » que Pierre Berbizier se charge de surligner au marqueur rouge, il ne reste que peu de temps pour les effectuer. « La conquête fonctionne en alternatif », alerte l’ancien sélectionneur du XV (1991-1995) : « De manière globale, les Argentins nous ont dominés une bonne heure : on a d’ailleurs été en difficulté sur les premières mêlées. Contre les Géorgiens, on n’a pas mis d’intensité de jeu. J’ai lu les propos d’Antoine Dupont : c’est significatif du ressenti des joueurs qui sont derrière. […] Quand on voit l’intensité de jeu qu’il a fallu aux Irlandais pour battre les Blacks, on peut se demander si on en est capable ? Sur les deux premiers matchs, je ne l’ai pas vu. »
Où sont les franchisseurs ?
Un constat qui n’inquiète pas Jérôme Thion : « Il ne faut pas s’arrêter sur le fait que la performance n’a pas été extraordinaire lors des deux premiers matchs. Dès que vous affrontez une grosse nation comme la Nouvelle-Zélande, je peux vous assurer que vous passez sur un autre curseur. »
Cette énergie supplémentaire ne souffle pas cependant les doutes qui habitent encore Pierre Berbizier : « Je ne sais pas si on a les qualités physiques, et notamment notre capacité à effectuer des franchissements, pour créer un gros volume de jeu. Est-ce que les Woki ou Flament pourront le faire ? Je ne sais pas. Il faut aussi des franchisseurs à un moment donné. Or Julien Marchand ne sera pas là. Est-ce que Mauvaka peut en être un ? Il va falloir prendre l’axe profond pour faire reculer ces All Blacks. » Un préalable indispensable pour espérer les renverser.
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Re: XV de France (partie en cours)
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Avec Sam, chaque jour était une compétition permanente », Luke Whitelock raconte son frère, capitaine des All Blacks
Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Avec 131 sélections, le deuxième ligne Sam Whitelock, capitaine des All Blacks, est un monument du rugby néo-zélandais. Son frère Luke, troisième ligne à Pau, nous a raconté cet aîné avec qui il a tout partagé, même le maillot noir
Quels sont les premiers mots qui vous viennent à l’esprit quand vous pensez à Sam ?
Mon grand frère. Compétitif, entêté, bosseur, une source d’inspiration.
Êtes-vous proche ?
Il y a moins de deux ans de différence entre nous. Quand nous étions enfants, nous partagions la même chambre. On a été élevé ensemble. Donc, oui, on est très proche.
Quelle est sa grande qualité et son plus grand défaut ?
Il travaille dur, il est très honnête. C’est un leader par l’exemple. Les gens ont envie de le suivre et de bosser dur pour lui. C’est un homme de peu de mots. Il ne prend la parole que lorsque c’est nécessaire. Son plus grand défaut, c’est d’être entêté. Il est incroyablement têtu. Mais je suppose que c’est aussi sa plus grande qualité.
Il est le plus grand de votre fratrie. Est-ce qu’il est le plus costaud ?
Il est costaud. Mais il y a deux catégories : les costauds de la salle de gym et les costauds de la ferme. Lui appartient plutôt à la deuxième catégorie.
Qui est le chef de la tribu Whitelock ?
Mon frère George pense qu’il doit être le patron parce qu’il est l’aîné. Il est le plus autoritaire. Mais le vrai chef, c’est ma mère.
Quel est votre premier souvenir de rugby ?
Comme je suis le plus jeune de la famille, j’ai toujours suivi mes frères, voulu faire ce qu’ils faisaient. À la ferme, on jouait au rugby à deux contre deux à genoux sur le trampoline. Je faisais équipe avec George contre Sam et Adam. En fait, c’était plus de la lutte que du rugby et ça finissait quand quelqu’un se mettait à pleurer. Et généralement, c’était moi.
Est-ce que vos frères aînés vous protégeaient ?
Parfois. Mais on se battait souvent aussi comme les enfants. Il y avait une relation d’amour, de haine. Tu te bats, tu pleures. C’était ça grandir.
À quoi ressemblait votre enfance à la ferme (1) ?
Pour quatre garçons, c’était bien. Cela aurait une catastrophe si l’on avait dû grandir dans une ville. Surtout pour mes parents. Là, on avait de l’espace. On passait beaucoup de temps dehors. On chassait les lapins, les opossums avec nos fox-terriers. On faisait évidemment plein de bêtises. La ferme était un immense terrain de jeu qu’on explorait. On était toujours sur nos vélos ou près de la rivière. C’était chouette. Et quand ma mère ne nous supportait plus, elle nous mettait dehors. Mes parents ont commencé avec une petite ferme et, au fil des ans, elle s’est agrandie. Ils ont un peu plus de 2 000 vaches. Ils emploient une dizaine de personnes. La ferme est divisée en deux. Mon frère George est en charge d’une moitié. Mes parents de l’autre.
Est-ce que vous y travailliez ?
Oui, dès qu’il y avait des vacances scolaires. À Noël par exemple, la tradition était de se lever à 4 heures du matin pour traire les vaches avant de revenir prendre le petit-déjeuner et de fêter Noël. Et plus tard, c’est devenu une sorte de test et de plaisanterie pour nos petites copines et nos épouses. On voyait celles qui étaient prêtes à se lever pour aller à l’étable. Quand on était gamins, on faisait des collectes de fonds pour pouvoir faire des voyages de classe. Certains étés, le week-end, on était une trentaine de lycéens avec les parents à couper du bois pendant huit heures. C’était dur. Mais cela forgeait le caractère. Et je pense que cela nous a permis d’acquérir des qualités qui sont transférables dans la vie de tous les jours et dans le sport aussi. Huit heures avec une hache ou une tronçonneuse, c’est rude.
Votre père Braeden a été votre entraîneur. Vous a-t-il poussé ?
Il venait voir nos matches quand nous étions gamins puis il a été l’entraîneur de l’équipe première du lycée. C’était chouette qu’il soit là mais en même temps, ce n’était pas toujours simple quand vous avez le sentiment que vous savez mieux que lui. Mais il a eu un impact. Il nous a aidés à nous développer, pas seulement comme joueurs mais en tant que personne. Ma mère vient aussi d’une famille sportive. Son père a été un All Black. Mais elle a toujours été un peu inquiète pour notre santé.
Votre grand-père maternel Nelson Dalzell, cinq fois capitaine des All Blacks, est un grand personnage du rugby néo-zélandais. Est-ce qu’on vous a beaucoup parlé de lui ?
Bien sûr. La manière dont cette génération a vécu le rugby est bien sûr totalement différente d’aujourd’hui. Mon grand-père a servi dans la marine pendant la Seconde Guerre mondiale. Son bateau a été touché dans le Pacifique. Il avait gardé de ses blessures un trou dans le tibia. Ma mère nous racontait qu’il mettait un morceau de bois dans ce trou puis qu’il l’entourait de sparadrap et il partait jouer. Il est devenu un All Black après la guerre. Il a fait la tournée en Europe (NDLR : 1954) et ils enchaînaient les matches le mercredi et le samedi. C’était un mec dur qui travaillait à la ferme le matin, partait jouer pour Canterbury l’après-midi et revenait aussitôt à la ferme. Il jouait au plus haut niveau de l’époque. Ce sont des histoires qui vous inspirent.
Devenir un All Black, c’était une obsession familiale ?
Tous les gamins néo-zélandais regardent les All Blacks, veulent faire le haka. Mais pour moi, jouer pour les All Blacks, ça semblait impossible. Quand j’étais jeune, parvenir à jouer pour l’équipe première de l’école ou celle de Manawatu, c’était déjà un grand truc. Mais en grandissant, il y a eu l’exemple de mes frères. Je me suis dit, s’ils y arrivent, peut-être que moi aussi. Je pouvais me fixer des objectifs. J’avais de bons mentors à suivre.
Est-ce que Sam vous a aidé ?
Oui, à sa façon. Parce qu’avec Sam, chaque jour était une compétition permanente. Que ce soit au rugby, au basket-ball ou qui pouvait courir le plus vite jusqu’à l’arrêt de bus puis revenir à la maison, qui pouvait faire le plus de pompes. Tout était prétexte à un défi parce que vous avez toujours envie de battre votre frère. Et je suppose que cela m’a aidé mentalement à poser des fondations pour aller loin. Et puis parfois, il m’a aussi donné des petits conseils sur le chemin.
Qui menait le haka à la maison ?
Personne en particulier. On mimait ce que l’on voyait à la télé comme tous les gamins néo-zélandais. Et ensuite, vous apprenez le haka de votre école, sa signification. Vous avez un sentiment d’appartenance. C’est assez spécial de faire le haka. Cela crée une connexion entre les joueurs, surtout quand vous êtes à l’étranger.
Quels souvenirs gardez-vous des matches que vous avez disputés avec vos frères ?
On a joué une ou deux fois tous les quatre ensemble avec les Crusaders. Sur le coup, je n’ai pas réalisé combien c’était spécial. Parce qu’on était jeunes et quelque part, on avait l’habitude d’être ensemble. Et puis Adam est venu à Bayonne, George a arrêté sa carrière et moi je suis parti aux Highlanders. Là j’ai mesuré que c’était cool. Et puis avec Sam, mon grand souvenir, c’est d’avoir été retenu chez les All Blacks pour la tournée en Europe en 2017. J’ai d’abord joué avec les Barbarians puis j’ai été appelé par les All Blacks. J’ai joué contre la France B à Lyon. Et puis deux semaines plus tard, j’ai été retenu pour jouer contre le pays de Galles à Cardiff. Sam était le capitaine. C’était fort. Mes parents et ma femme étaient là. Adam était venu depuis Bayonne.
À quel point, l’attente du public est-elle difficile à porter en Nouvelle-Zélande ?
Être sélectionné pour votre équipe nationale, être au sommet de votre sport, c’est difficile. Vous vivez avec l’obligation d’être performant. Mais quand vous êtes un All Black, on attend non seulement que vous gagniez toutes les semaines mais qu’en plus vous jouiez bien. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, il y a des experts partout. Alors bravo à Sam, d’avoir réussi à rester focalisé sur son job depuis plus de dix ans. Il faut être mentalement fort.
(1) La ferme des Whitelock est située à Linton, près de Palmerston North, dans le sud de l’île du nord.
Fratrie
Les fratries sont nombreuses dans l’histoire des All Blacks. On en recense 47 dans les annales du rugby néo-zélandais. Des quatre frères Whitelock, ils sont trois à avoir porté le maillot frappé de la fougère argentée : George, Sam et Luke. Dans l’équipe actuellement en tournée en Europe, on retrouve les frères Barrett. Beauden, l’ouvreur, et Jordie, l’arrière. Comme les Whitelock, les Barrett viennent d’une famille de fermiers. Mais il y a aussi les frères Ioane, Rieko, ailier ou centre, et Akira le troisième ligne.
Avec Sam, chaque jour était une compétition permanente », Luke Whitelock raconte son frère, capitaine des All Blacks
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Avec 131 sélections, le deuxième ligne Sam Whitelock, capitaine des All Blacks, est un monument du rugby néo-zélandais. Son frère Luke, troisième ligne à Pau, nous a raconté cet aîné avec qui il a tout partagé, même le maillot noir
Quels sont les premiers mots qui vous viennent à l’esprit quand vous pensez à Sam ?
Mon grand frère. Compétitif, entêté, bosseur, une source d’inspiration.
Êtes-vous proche ?
Il y a moins de deux ans de différence entre nous. Quand nous étions enfants, nous partagions la même chambre. On a été élevé ensemble. Donc, oui, on est très proche.
Quelle est sa grande qualité et son plus grand défaut ?
Il travaille dur, il est très honnête. C’est un leader par l’exemple. Les gens ont envie de le suivre et de bosser dur pour lui. C’est un homme de peu de mots. Il ne prend la parole que lorsque c’est nécessaire. Son plus grand défaut, c’est d’être entêté. Il est incroyablement têtu. Mais je suppose que c’est aussi sa plus grande qualité.
Il est le plus grand de votre fratrie. Est-ce qu’il est le plus costaud ?
Il est costaud. Mais il y a deux catégories : les costauds de la salle de gym et les costauds de la ferme. Lui appartient plutôt à la deuxième catégorie.
Qui est le chef de la tribu Whitelock ?
Mon frère George pense qu’il doit être le patron parce qu’il est l’aîné. Il est le plus autoritaire. Mais le vrai chef, c’est ma mère.
Quel est votre premier souvenir de rugby ?
Comme je suis le plus jeune de la famille, j’ai toujours suivi mes frères, voulu faire ce qu’ils faisaient. À la ferme, on jouait au rugby à deux contre deux à genoux sur le trampoline. Je faisais équipe avec George contre Sam et Adam. En fait, c’était plus de la lutte que du rugby et ça finissait quand quelqu’un se mettait à pleurer. Et généralement, c’était moi.
Est-ce que vos frères aînés vous protégeaient ?
Parfois. Mais on se battait souvent aussi comme les enfants. Il y avait une relation d’amour, de haine. Tu te bats, tu pleures. C’était ça grandir.
À quoi ressemblait votre enfance à la ferme (1) ?
Pour quatre garçons, c’était bien. Cela aurait une catastrophe si l’on avait dû grandir dans une ville. Surtout pour mes parents. Là, on avait de l’espace. On passait beaucoup de temps dehors. On chassait les lapins, les opossums avec nos fox-terriers. On faisait évidemment plein de bêtises. La ferme était un immense terrain de jeu qu’on explorait. On était toujours sur nos vélos ou près de la rivière. C’était chouette. Et quand ma mère ne nous supportait plus, elle nous mettait dehors. Mes parents ont commencé avec une petite ferme et, au fil des ans, elle s’est agrandie. Ils ont un peu plus de 2 000 vaches. Ils emploient une dizaine de personnes. La ferme est divisée en deux. Mon frère George est en charge d’une moitié. Mes parents de l’autre.
Est-ce que vous y travailliez ?
Oui, dès qu’il y avait des vacances scolaires. À Noël par exemple, la tradition était de se lever à 4 heures du matin pour traire les vaches avant de revenir prendre le petit-déjeuner et de fêter Noël. Et plus tard, c’est devenu une sorte de test et de plaisanterie pour nos petites copines et nos épouses. On voyait celles qui étaient prêtes à se lever pour aller à l’étable. Quand on était gamins, on faisait des collectes de fonds pour pouvoir faire des voyages de classe. Certains étés, le week-end, on était une trentaine de lycéens avec les parents à couper du bois pendant huit heures. C’était dur. Mais cela forgeait le caractère. Et je pense que cela nous a permis d’acquérir des qualités qui sont transférables dans la vie de tous les jours et dans le sport aussi. Huit heures avec une hache ou une tronçonneuse, c’est rude.
Votre père Braeden a été votre entraîneur. Vous a-t-il poussé ?
Il venait voir nos matches quand nous étions gamins puis il a été l’entraîneur de l’équipe première du lycée. C’était chouette qu’il soit là mais en même temps, ce n’était pas toujours simple quand vous avez le sentiment que vous savez mieux que lui. Mais il a eu un impact. Il nous a aidés à nous développer, pas seulement comme joueurs mais en tant que personne. Ma mère vient aussi d’une famille sportive. Son père a été un All Black. Mais elle a toujours été un peu inquiète pour notre santé.
Votre grand-père maternel Nelson Dalzell, cinq fois capitaine des All Blacks, est un grand personnage du rugby néo-zélandais. Est-ce qu’on vous a beaucoup parlé de lui ?
Bien sûr. La manière dont cette génération a vécu le rugby est bien sûr totalement différente d’aujourd’hui. Mon grand-père a servi dans la marine pendant la Seconde Guerre mondiale. Son bateau a été touché dans le Pacifique. Il avait gardé de ses blessures un trou dans le tibia. Ma mère nous racontait qu’il mettait un morceau de bois dans ce trou puis qu’il l’entourait de sparadrap et il partait jouer. Il est devenu un All Black après la guerre. Il a fait la tournée en Europe (NDLR : 1954) et ils enchaînaient les matches le mercredi et le samedi. C’était un mec dur qui travaillait à la ferme le matin, partait jouer pour Canterbury l’après-midi et revenait aussitôt à la ferme. Il jouait au plus haut niveau de l’époque. Ce sont des histoires qui vous inspirent.
Devenir un All Black, c’était une obsession familiale ?
Tous les gamins néo-zélandais regardent les All Blacks, veulent faire le haka. Mais pour moi, jouer pour les All Blacks, ça semblait impossible. Quand j’étais jeune, parvenir à jouer pour l’équipe première de l’école ou celle de Manawatu, c’était déjà un grand truc. Mais en grandissant, il y a eu l’exemple de mes frères. Je me suis dit, s’ils y arrivent, peut-être que moi aussi. Je pouvais me fixer des objectifs. J’avais de bons mentors à suivre.
Est-ce que Sam vous a aidé ?
Oui, à sa façon. Parce qu’avec Sam, chaque jour était une compétition permanente. Que ce soit au rugby, au basket-ball ou qui pouvait courir le plus vite jusqu’à l’arrêt de bus puis revenir à la maison, qui pouvait faire le plus de pompes. Tout était prétexte à un défi parce que vous avez toujours envie de battre votre frère. Et je suppose que cela m’a aidé mentalement à poser des fondations pour aller loin. Et puis parfois, il m’a aussi donné des petits conseils sur le chemin.
Qui menait le haka à la maison ?
Personne en particulier. On mimait ce que l’on voyait à la télé comme tous les gamins néo-zélandais. Et ensuite, vous apprenez le haka de votre école, sa signification. Vous avez un sentiment d’appartenance. C’est assez spécial de faire le haka. Cela crée une connexion entre les joueurs, surtout quand vous êtes à l’étranger.
Quels souvenirs gardez-vous des matches que vous avez disputés avec vos frères ?
On a joué une ou deux fois tous les quatre ensemble avec les Crusaders. Sur le coup, je n’ai pas réalisé combien c’était spécial. Parce qu’on était jeunes et quelque part, on avait l’habitude d’être ensemble. Et puis Adam est venu à Bayonne, George a arrêté sa carrière et moi je suis parti aux Highlanders. Là j’ai mesuré que c’était cool. Et puis avec Sam, mon grand souvenir, c’est d’avoir été retenu chez les All Blacks pour la tournée en Europe en 2017. J’ai d’abord joué avec les Barbarians puis j’ai été appelé par les All Blacks. J’ai joué contre la France B à Lyon. Et puis deux semaines plus tard, j’ai été retenu pour jouer contre le pays de Galles à Cardiff. Sam était le capitaine. C’était fort. Mes parents et ma femme étaient là. Adam était venu depuis Bayonne.
À quel point, l’attente du public est-elle difficile à porter en Nouvelle-Zélande ?
Être sélectionné pour votre équipe nationale, être au sommet de votre sport, c’est difficile. Vous vivez avec l’obligation d’être performant. Mais quand vous êtes un All Black, on attend non seulement que vous gagniez toutes les semaines mais qu’en plus vous jouiez bien. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, il y a des experts partout. Alors bravo à Sam, d’avoir réussi à rester focalisé sur son job depuis plus de dix ans. Il faut être mentalement fort.
(1) La ferme des Whitelock est située à Linton, près de Palmerston North, dans le sud de l’île du nord.
Fratrie
Les fratries sont nombreuses dans l’histoire des All Blacks. On en recense 47 dans les annales du rugby néo-zélandais. Des quatre frères Whitelock, ils sont trois à avoir porté le maillot frappé de la fougère argentée : George, Sam et Luke. Dans l’équipe actuellement en tournée en Europe, on retrouve les frères Barrett. Beauden, l’ouvreur, et Jordie, l’arrière. Comme les Whitelock, les Barrett viennent d’une famille de fermiers. Mais il y a aussi les frères Ioane, Rieko, ailier ou centre, et Akira le troisième ligne.
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Re: XV de France (partie en cours)
RUGBY. Depuis quand les All Blacks n'ont-ils pas perdu 2 fois de suite ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-depuis-quand-les-all-blacks-nont-ils-pas-perdu-2-fois-de-suite-1711211107.php
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Re: XV de France (partie en cours)
RUGBY. Les riches enseignements de la défaite des All Blacks en Irlande avant le match des Bleus
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-les-riches-enseignements-de-la-defaite-des-all-blacks-en-irlande-avant-le-match-des-bleus-1711211154.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-les-riches-enseignements-de-la-defaite-des-all-blacks-en-irlande-avant-le-match-des-bleus-1711211154.php
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Re: XV de France (partie en cours)
France Rugby. Jonathan Danty, l'homme clé des Bleus pour vaincre les Blacks ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/france-rugby-jonathan-danty-lhomme-cle-des-bleus-pour-vaincre-les-blacks-171121954.php
Danty, ou l'assurance de ne pas surjouer : Comme c'est joliment bien dit
https://www.lerugbynistere.fr/news/france-rugby-jonathan-danty-lhomme-cle-des-bleus-pour-vaincre-les-blacks-171121954.php
Danty, ou l'assurance de ne pas surjouer : Comme c'est joliment bien dit
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.midilibre.fr/2021/11/17/rugby-mon-poste-cest-ouvreur-mais-je-nai-jamais-rechigne-a-jouer-centre-confie-romain-ntamack-9933130.php
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Re: XV de France (partie en cours)
Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:
Je n'accorde aucun crédit à ces sondages dont 80% des participants sont toulousains. Le son de cloche que j'ai quand je vais à Chaban, au Michelin ou à Gerland c'est que beaucoup de monde trouve que les 2 sont très talentueux mais que Jalibert a un petit truc en plus, un grain de folie typiquement french flair qui rend ses prestations parfois/souvent plus intéressante. Là, ce genre de sondage ne sert qu'a conforter et rassurer la mafia cassoulet.
En ignorant la légère paranoïa complotiste de Switch, je suis tout à fait de son avis sur l'inutilité et surtout la non pertinence de ce genre de sondages dont on sait que les résultats sont corrélés aux avis et articles traités sur le sujet en amont...
Quand je vois la campagne de presse/de pub/d'influence/de com menée par le Midol, RR, Canal+ et certains anciens internationaux (dont une partie préfèrent courageusement rester anonymes) pour qu'on fasse jouer RNT en 10 et qu'on l'officialise comme LE n°10 du XV de France, je ne suis pas sûr de verser dans le complotisme
L'article du RR sur "Ntamack le sacrifié" et les soudains enchaînements de prises de paroles d'anciens Bleus (les copains de papa) sont de bons exemples du lobby qui règne autour du XV de France. Je ne suis pas foncièrement anti-toulousain, mais je déplore qu'en 2021, on réfléchisse et on compose davantage en fonctions des égos et des pressions médiatico-populaires que du talent, des capacités ou du potentiel uniquement sportifs. C'est particulièrement valable pour Dupont, dont on veut absolument faire LA star du rugby français, en dépit des très bons joueurs derrière lui et des erreurs/défauts/limites qu'il peut parfois montrer, ainsi que pour RNT, qui incarne le combo "fils de"/Stade Toulousain qui fait tant ba*der une partie du rugby français. On a qu'à les faire joueur seulement tous les 2 contre 15 All Black, si ils sont si forts.
Bref, je ne verse pas dans le complotisme, mais comme beaucoup (et pas que des bordelais, loin de là !), j'en ai soupé du Stade Toulousain, de Dupont et de RNT. Ce sont de grands clubs/joueurs, c'est indéniables, mais on en arrive à un point où on les présente qu'on étant le rugby français à eux seuls. Et perso j'en peux plus, de cette différence de traitement, de cette injustice et de cette hypocrisie
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Switch a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Switch a écrit:
Je n'accorde aucun crédit à ces sondages dont 80% des participants sont toulousains. Le son de cloche que j'ai quand je vais à Chaban, au Michelin ou à Gerland c'est que beaucoup de monde trouve que les 2 sont très talentueux mais que Jalibert a un petit truc en plus, un grain de folie typiquement french flair qui rend ses prestations parfois/souvent plus intéressante. Là, ce genre de sondage ne sert qu'a conforter et rassurer la mafia cassoulet.
En ignorant la légère paranoïa complotiste de Switch, je suis tout à fait de son avis sur l'inutilité et surtout la non pertinence de ce genre de sondages dont on sait que les résultats sont corrélés aux avis et articles traités sur le sujet en amont...
Quand je vois la campagne de presse/de pub/d'influence/de com menée par le Midol, RR, Canal+ et certains anciens internationaux (dont une partie préfèrent courageusement rester anonymes) pour qu'on fasse jouer RNT en 10 et qu'on l'officialise comme LE n°10 du XV de France, je ne suis pas sûr de verser dans le complotisme
L'article du RR sur "Ntamack le sacrifié" et les soudains enchaînements de prises de paroles d'anciens Bleus (les copains de papa) sont de bons exemples du lobby qui règne autour du XV de France. Je ne suis pas foncièrement anti-toulousain, mais je déplore qu'en 2021, on réfléchisse et on compose davantage en fonctions des égos et des pressions médiatico-populaires que du talent, des capacités ou du potentiel uniquement sportifs. C'est particulièrement valable pour Dupont, dont on veut absolument faire LA star du rugby français, en dépit des très bons joueurs derrière lui et des erreurs/défauts/limites qu'il peut parfois montrer, ainsi que pour RNT, qui incarne le combo "fils de"/Stade Toulousain qui fait tant ba*der une partie du rugby français. On a qu'à les faire joueur seulement tous les 2 contre 15 All Black, si ils sont si forts.
Bref, je ne verse pas dans le complotisme, mais comme beaucoup (et pas que des bordelais, loin de là !), j'en ai soupé du Stade Toulousain, de Dupont et de RNT. Ce sont de grands clubs/joueurs, c'est indéniables, mais on en arrive à un point où on les présente qu'on étant le rugby français à eux seuls. Et perso j'en peux plus, de cette différence de traitement, de cette injustice et de cette hypocrisie
Ah parce que tu lis encore le merdol? Je comprends alors ton etat
Le merdol pourrait se faire des couilles en or sil pouvait imprimer sur les rouleaux de PQ..
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Re: XV de France (partie en cours)
zizou46 a écrit:Au bout d'un moment si tu es convaincu que cette association (ou une autre) est la bonne, alors il faut la parfaire. Et pour la parfaire il faut la mettre à l'épreuve du (très) haut niveau. Bien jouer contre la Géorgie n'apporte pas beaucoup d'info et ne créé pas forcément d'automatisme.
Jalibert est probablement dans le trio des meilleurs 10 au monde et NKT est un super joueur. Associer les 2 ce n'est pas qu'une question de ménager les égo, c'est aussi une vraie directive de jeu qui doit suivre.
Tu ne joues pas avec NKT au centre, comme avec Danty ou même Vakatawa. Si tu mets NKT au centre il faut lui donner le ballon dans certaines conditions pour profiter de ses courses, de son jeu au pied et de ses prises d'intervalle. Sinon c'est voué à l'échec.
Une grande nation/équipe ne fait pas son équipe en fonction de l'adversaire. Quand tu es sur de ta force tu joues avec ce que tu considères ta meilleure équipe, sans forcément changer à chaque fois en fonction de l'adversaire. C'est aussi comme ça que tu travailles les automatismes entre joueurs.
Perso, j'en ai marre de voir des compo qui changent tout le temps et des joueurs être montés au pinacle sur 2 matchs ou bien descendus après une contre perf.
Je te rejoins donc sur le fait qu'il ne faudra pas juger cette association (si tant est qu'elle soit reconduite) sur ce match, mais sur la durée. Mais il serait intéressant de la voir évoluer contre ce qui se fait de mieux.
Je suis totalement d'accord avec toi. C'est justement dans ce genre d'opposition qu'il faut tester cette association. Parce que dans ce type de match c'est l'ENSEMBLE de l'équipe qui doit être au sommet de sa performance....et sur les deux matchs précédents le 8 de devant n'a pas sorti le match suffisant pour garantir à cette paire de pouvoir exprimer la palette de son talent.
Quelles conclusions tirera-t-on demain si nous perdons contre les Blacks avec une charnière Dupont-NTK (avec éventuellement une entrée de Jalibert) ? Que ça aurait été pire si on avait aligné Jalibert. Et si le match est gagné c'est que la performance aura globalement été parfaite soit donc la situation dans laquelle le duo aurait pu montrer toutes ses qualités.
C'est justement sur ce match "amical" (dont nous ne pourrons finalement tiré aucune conclusion définitive quel que soit le résultat) qu'il fallait reconduire cette association car il est évident qu'un match contre les Blacks tout le monde veut le gagner et donner le meilleur de soit.
Je ne dis pas que les matchs contre l'Argentine et la Géorgie était faciles mais logiquement le résultat était acquis. NTK avait-il réellement envie de donner le meilleur de lui-même surtout que paradoxalement une réussite de cette association pouvait le desservir par rapport à sa volonté clairement exprimée de jouer 10 et rien d'autre ...on peut en douter.
Si Galthié se renie on pourra simplement constater que c'est un petit diplomate qui a simplement céder à cette expérimentation pour ménager l'ensemble des forces et intérêts qui gravitent autour de lui et qui prouve qu'il n''est pas LE décideur qu'il voudrait nous faire croire.
Pire je n'ose imaginer qu'il ait tenté l'expérience la sachant vouée à l'échec et ainsi trouver l'excuse pour réinstaller NTK en 10 au titre de la "meilleure charnière du monde".
Quoi qu'il en soit et bien que l'on nous ait vendu le "sacrifice" d'NTK c'est Jalibert qui paie les pots cassés en se retrouvant en tribune, sans assurance d'un temps de jeu quelconque et avec la confirmation qu'il n'est que le numéro 2 au poste
Galthié devrait se souvenir qu'il n'est pas inconcevable de maintenir ses convictions malgré les aboiements de la meute médiatique ...Aimé Jacquet pourrait en témoigner
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Re: XV de France (partie en cours)
tout à fait d'accord avec vous comme je l'ai dit plus haut. S'il remet la charnière rnt-dupont, on se posera toujours la question et quelque soit le résultat, est ce que avec jaja-rnt ça aurait été mieux et en plus ça voudra dire aussi que galthié et consort n'ont pas eu les co.....s d'expérimenter jusqu'au bout de leurs pensées, sur un match sans véritable enjeu, sauf notre fierté, mais avec une opposition plus costaud et plus "intelligente" que la georgie et l'argentine.
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Re: XV de France (partie en cours)
Le terme complotiste est certainement un peu fort, mais je trouve ça fumeux que ce soit le lobby toulousianno-midolesque qui fasse l’équipe de Galthié.
Ce dernier est suffisamment « buté » pour n’en faire qu’à sa tête!
D’une part, je pense que le staff pense en terme de groupe. Les seuls mecs qui sont quasi assurés d’être titulaires c’est Baille, Marchand, Dupont et Fickou. Tous les autres peuvent voir leur statut remis en cause. Pour ce qui est de derrière, il est en train de finaliser son groupe de 13 ou 14 mecs qui seront des prétendants à la CDM. Il faudra que tous aient un peu d’expérience, il y aura des choix stratégiques, de la polyvalence (Les jours où Matthieu sera sur le banc il couvrira le 10 et j’en suis quasi sûr le 15).
D’autre part, certains observateurs peuvent sincèrement préférer N’tamack à Jalibert. Même s’ils ont pas mal de points communs, ils ont aussi des différences. Et histoire de sensibilité rugbystique, on peut préférer un style à un autre.
Ce dernier est suffisamment « buté » pour n’en faire qu’à sa tête!
D’une part, je pense que le staff pense en terme de groupe. Les seuls mecs qui sont quasi assurés d’être titulaires c’est Baille, Marchand, Dupont et Fickou. Tous les autres peuvent voir leur statut remis en cause. Pour ce qui est de derrière, il est en train de finaliser son groupe de 13 ou 14 mecs qui seront des prétendants à la CDM. Il faudra que tous aient un peu d’expérience, il y aura des choix stratégiques, de la polyvalence (Les jours où Matthieu sera sur le banc il couvrira le 10 et j’en suis quasi sûr le 15).
D’autre part, certains observateurs peuvent sincèrement préférer N’tamack à Jalibert. Même s’ils ont pas mal de points communs, ils ont aussi des différences. Et histoire de sensibilité rugbystique, on peut préférer un style à un autre.
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Re: XV de France (partie en cours)
« Jouer les Blacks, ce n’est pas forcément déplacer le ballon. Par contre, pour ne pas subir les impacts et, au contraire, imposer les nôtres, je ne vois pas quelle est la meilleure formule que celle qui met Danty au centre. Tu peux commencer avec Ntamack qui va poser le jeu, rassurer tout le monde. Et faire rentrer Matthieu Jalibert dans les 20 dernières minutes pour mettre le feu. » Lamaison dans SO
Oh la belle image d'Epinal que voilà ...Danty contenant seul de ses petits bras musclés la meute black au milieu de laquelle NTK puis Jalibert n'aurait plus qu'à se balader
Ce qui me gonfle dans ce débat au poste d'ouverture et sur cette polarisation sur Jaibert et NTK c'est que c'est l'arbre qui cache la forêt. Ni l'un, ni l'autre , ni les deux associés avec Dupont ne gagneront ce match seuls. Quid de le responsabilité du reste de l'équipe dans ces matchs en demi teinte : Atonio, Maccalou, la trosième ligne en général, Jaminet ....
Bref il y a beaucoup à dire , beaucoup d'autres chose
Je vous laisse donc à la réflexion de l'équipe probable :
15. Jaminet ; 14. Penaud, 13. Fickou, 12. Danty, 11. Villière ; 10. Ntamack, 9. Dupont (cap.) ; 7. Jelonch, 8. Alldritt, 6. Cros ; 5. Willemse, 4. Woki ; 3. Atonio, 2. Mauvaka, 1. Baille
Remplaçants : 16. Barlot, 17. Gros, 18. Bamba, 19. Flament (ou R. Taofifenua), 20. Cretin, 21. Lucu, 22. Jalibert, 23. Lebel
Oh la belle image d'Epinal que voilà ...Danty contenant seul de ses petits bras musclés la meute black au milieu de laquelle NTK puis Jalibert n'aurait plus qu'à se balader
Ce qui me gonfle dans ce débat au poste d'ouverture et sur cette polarisation sur Jaibert et NTK c'est que c'est l'arbre qui cache la forêt. Ni l'un, ni l'autre , ni les deux associés avec Dupont ne gagneront ce match seuls. Quid de le responsabilité du reste de l'équipe dans ces matchs en demi teinte : Atonio, Maccalou, la trosième ligne en général, Jaminet ....
Bref il y a beaucoup à dire , beaucoup d'autres chose
Je vous laisse donc à la réflexion de l'équipe probable :
15. Jaminet ; 14. Penaud, 13. Fickou, 12. Danty, 11. Villière ; 10. Ntamack, 9. Dupont (cap.) ; 7. Jelonch, 8. Alldritt, 6. Cros ; 5. Willemse, 4. Woki ; 3. Atonio, 2. Mauvaka, 1. Baille
Remplaçants : 16. Barlot, 17. Gros, 18. Bamba, 19. Flament (ou R. Taofifenua), 20. Cretin, 21. Lucu, 22. Jalibert, 23. Lebel
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Re: XV de France (partie en cours)
Woki en 4, Ntamack en 10, Cros en 6, Danty au centre : ce qu'il faut retenir de la journée des Bleus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/ntamack-en-10-cros-en-6-woki-en-4-danty-au-centre-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-journee-des-bleus_sto8631150/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/ntamack-en-10-cros-en-6-woki-en-4-danty-au-centre-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-journee-des-bleus_sto8631150/story.shtml
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:Woki en 4, Ntamack en 10, Cros en 6, Danty au centre : ce qu'il faut retenir de la journée des Bleus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/ntamack-en-10-cros-en-6-woki-en-4-danty-au-centre-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-journee-des-bleus_sto8631150/story.shtml
Si Galthié commence à vouloir faire jouer Woki en 4 et Jalibert en 15, ça va être le bordel avec le fait qu'ils jouent (et continueront de jouer) 6/7 et 10 en club
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Re: XV de France (partie en cours)
Switch a écrit:Scalp a écrit:Woki en 4, Ntamack en 10, Cros en 6, Danty au centre : ce qu'il faut retenir de la journée des Bleus
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/ntamack-en-10-cros-en-6-woki-en-4-danty-au-centre-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-journee-des-bleus_sto8631150/story.shtml
Si Galthié commence à vouloir faire jouer Woki en 4 et Jalibert en 15, ça va être le bordel avec le fait qu'ils jouent (et continueront de jouer) 6/7 et 10 en club
Jalibert en quinze, ça ne peut être que du dépannage, mais Woki en 4, pourquoi ça ne serait pas utilisé ponctuellement par Urios, suivant les disponibilités et les occasions, cette polyvalence est intéressante...
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Re: XV de France (partie en cours)
Ou Petti qui joue 7 chez nous et 4 avec les pumas...
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Re: XV de France (partie en cours)
Alors je vais me faire l’avocat du diable, mais on est très prompt à envoyer N’tamack en 12, mais en aucun cas Matthieu en 15. Au même titre que Beauden Barrett, je pense que Matthieu a toutes les cartes en main pour jouer en 15.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
moi je n'aime pas jaja en 15 comme je ne suis pas fan de woki en 4 meme s'il a fait un bon match contre les georgiens.
comme je n'arrive toujours pas à trouver jaminet exceptionnel et qui apporte plus qu'un dulin ou qu'un ramos. Je ne vois pas vraiment ce qu'il a de plus ,qu'eux surtout par rapport à ramos.
comme je n'arrive toujours pas à trouver jaminet exceptionnel et qui apporte plus qu'un dulin ou qu'un ramos. Je ne vois pas vraiment ce qu'il a de plus ,qu'eux surtout par rapport à ramos.
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